Différences entre les versions de « Chapitre 57 – Invitation aux « 50 ans de Xabi ici-bas et 1 an d’Ama dans l’au-delà » (suite + ondes parallèles) »

De Xavier Renard
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''Repassage R – 1 :''
''Repassage R – 1 :''


Stupéfiant, le message promotionnel pour l’Inde à la fin de l’émission du même nom ci-dessus – euh... plusieurs étages au-dessus désormais, après un énième repassage... – dans lequel une femme clame avec joie « J’ai découvert le yoga ! » Le rapport avec ce le reste ? Le Xabi yogi ? Bof, je laisse... Le tempax. Tout est vrai et tout est faux. Quand je disais que c’était pratique !
Stupéfiant, le message promotionnel pour l’Inde à la fin de l’émission du même nom ci-dessus – euh... plusieurs étages au-dessus désormais, après un énième repassage... – dans lequel une femme clame avec joie « J’ai découvert le yoga ! » Le rapport avec le reste ? Le Xabi yogi ? Bof, je laisse... Le tempax. Tout est vrai et tout est faux. Quand je disais que c’était pratique !


''Repassage R :''
''Repassage R :''
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Je m’étais lancé dans la traduction de l’invitation en anglais, la veille [nous y revoilà, après cette puissante fastopelle du Dew Drop Inn et des Murs de Brown’s Village : les Un An d’Ama et tout ça – signé Xabi le Xa qui retombe toujours...], sollicitant l’avis de Vanessa pour celle des « ébats » fantasmés de mes parents.<ref>« Une histoire de gymnastique, certes, mais toujours pas de lien avec la stupéfiante découverte du yoga par la dame après l’émission », écrivais-je, quand j’en étais encore à recoller les morceaux, avant d’ajouter : « Eh oui, mais y a eu des restos fantômes, des villages verts et des Noirs marrons planqués dans les bois depuis... »</ref> Au trou, un peu plus tard, nouvelle émission : « Au Pays basque, de Biarritz à Bilbao », sur la pêche et les tempêtes en mer, avec clichés, d’une beauté exceptionnelle, de vagues formées par le ressac engendré par la digue de la Pointe-Barbe, à Doninabe Lohitzüne. J’y ai admiré il est vrai, il y a quelques années, en compagnie d’Iban, de Mélanie et d’Haizea<ref>« Haïssea » : le vent !</ref> et Iris leurs petiots, un des plus beaux spectacles de houle de ma vie. Puis est venue Belharra. Dans l’émission et non, malheureusement, en ce sublime après-midi passé avec MélIb. Mais au coucher de soleil le décor était à se damner : le bleu, le jaune, l’orange et le rouge du ciel et des nuages au-dessus de la baie, des vieux immeubles à colombage du front de mer, ainsi que du reste de la splendide cité et de la montagne de la Rhune en arrière-plan.<ref>Cinq minutes après mon extase à travers ces lignes, voici celle d’Aita au téléphone à propos de son propre spectacle de fin d’après-midi, la veille, sur la plage d’Endaia, en un mois d’octobre plus indiano-estival que jamais (il avait fait trente-cinq degrés !) : « Un léger brouillarta* tamisait la lumière du soleil, dans sa magnificence d’astre couchant... lumières, contraste, plaisir de s’immerger... » « Moi aussi je sors d’un coucher de soleil ! », lui ai-je dit.  Dans le mien, en Euskadi dans Modoupa, mais en Gwada chez moi, j’étais face à une montagne, comme Aita, puisque tout près des Pyrénées comme lui, dans Donibane-Lohitzune limitrophe d’Endaia. Je lui ai lu ce que je venais d’écrire. Il m’a dit : « Moi, ce n’était pas la Rhune que je voyais mais le Jaizkibel (« Diaïskibel ») ! » (*Innocente brume, dans le paisible épisode d’Aita à Hendaia, mais phénomène climatique parfois extrêmement violent. Premier résultat trouvé damapute : « Les Basques connaissent bien le phénomène, qu’ils nomment “brouillarta” (certains anciens disent “bouillarta”) à Saint-Jean-de-Luz [et de l’une], “galerna” à Saint-Sébastien et “enbata” à Hendaye [et de l’autre – ah, Aita, il fallait dire « enbata » ! (première nouvelle pour moi aussi)]. Il s’agit d’une entrée maritime qui fait chuter les températures d’un coup et souffler le vent si fort que les parasols s’envolent, et que la tempête de sable sévit pendant quelques minutes. », ''Sud-Ouest'', avril 2017, https://www.sudouest.fr/2017/04/10/video-l-arrivee-d-une-spectaculaire-entree-maritime-sur-la-cote-basque-3354170-4171.php)</ref> Belharra : LA vague. La géante, qui se forme non pas à Doninabe Lohitzüne mais un peu plus au Nord, à trois kilomètres au large, peut être observée depuis la route de la Corniche longeant les falaises en direction de Baiona. Elle apparaît à cet endroit précis, entre octobre et mars, grâce à la présence d’un haut-fond rocheux situé à seulement quinze mètres de profondeur surnommé « Belharra Perdun »<ref>« Bélarra perdoun »: l’herbe verte [22/12/24 : nobapa 1010, pour l’Herbe Bleue de 20 mètres en direction des Cieux.]</ref>, qui lui a donné son nom. Mesurée à plus de vingt mètres de hauteur, elle a été photographiée, pour la première fois, en novembre 2002.  
Je m’étais lancé dans la traduction de l’invitation en anglais, la veille [nous y revoilà, après cette puissante fastopelle du Dew Drop Inn et des Murs de Brown’s Village : les Un An d’Ama et tout ça – signé Xabi le Xa qui retombe toujours...], sollicitant l’avis de Vanessa pour celle des « ébats » fantasmés de mes parents.<ref>« Une histoire de gymnastique, certes, mais toujours pas de lien avec la stupéfiante découverte du yoga par la dame après l’émission », écrivais-je, quand j’en étais encore à recoller les morceaux, avant d’ajouter : « Eh oui, mais y a eu des restos fantômes, des villages verts et des Noirs marrons planqués dans les bois depuis... »</ref> Au trou, un peu plus tard, nouvelle émission : « Au Pays basque, de Biarritz à Bilbao », sur la pêche et les tempêtes en mer, avec clichés, d’une beauté exceptionnelle, de vagues formées par le ressac engendré par la digue de la Pointe-Barbe, à Doninabe Lohitzüne. J’y ai admiré il est vrai, il y a quelques années, en compagnie d’Iban, de Mélanie et d’Haizea<ref>« Haïssea » : le vent !</ref> et Iris leurs petiots, un des plus beaux spectacles de houle de ma vie. Puis est venue Belharra. Dans l’émission et non, malheureusement, en ce sublime après-midi passé avec MélIb. Mais au coucher de soleil le décor était à se damner : le bleu, le jaune, l’orange et le rouge du ciel et des nuages au-dessus de la baie, des vieux immeubles à colombage du front de mer, ainsi que du reste de la splendide cité et de la montagne de la Rhune en arrière-plan.<ref>Cinq minutes après mon extase à travers ces lignes, voici celle d’Aita au téléphone à propos de son propre spectacle de fin d’après-midi, la veille, sur la plage d’Endaia, en un mois d’octobre plus indiano-estival que jamais (il avait fait trente-cinq degrés !) : « Un léger brouillarta* tamisait la lumière du soleil, dans sa magnificence d’astre couchant... lumières, contraste, plaisir de s’immerger... » « Moi aussi je sors d’un coucher de soleil ! », lui ai-je dit.  Dans le mien, en Euskadi dans Modoupa, mais en Gwada chez moi, j’étais face à une montagne, comme Aita, puisque tout près des Pyrénées comme lui, dans Donibane-Lohitzune limitrophe d’Endaia. Je lui ai lu ce que je venais d’écrire. Il m’a dit : « Moi, ce n’était pas la Rhune que je voyais mais le Jaizkibel (« Diaïskibel ») ! » (*Innocente brume, dans le paisible épisode d’Aita à Hendaia, mais phénomène climatique parfois extrêmement violent. Premier résultat trouvé damapute : « Les Basques connaissent bien le phénomène, qu’ils nomment “brouillarta” (certains anciens disent “bouillarta”) à Saint-Jean-de-Luz [et de l’une], “galerna” à Saint-Sébastien et “enbata” à Hendaye [et de l’autre – ah, Aita, il fallait dire « enbata » ! (première nouvelle pour moi aussi)]. Il s’agit d’une entrée maritime qui fait chuter les températures d’un coup et souffler le vent si fort que les parasols s’envolent, et que la tempête de sable sévit pendant quelques minutes. », ''Sud-Ouest'', avril 2017, https://www.sudouest.fr/2017/04/10/video-l-arrivee-d-une-spectaculaire-entree-maritime-sur-la-cote-basque-3354170-4171.php)</ref> Belharra : LA vague. La géante, qui se forme non pas à Doninabe Lohitzüne mais un peu plus au Nord, à trois kilomètres au large, peut être observée depuis la route de la Corniche longeant les falaises en direction de Baiona. Elle apparaît à cet endroit précis, entre octobre et mars, grâce à la présence d’un haut-fond rocheux situé à seulement quinze mètres de profondeur surnommé « Belharra Perdun »<ref>« Bélarra perdoun »: l’herbe verte [22/12/24 : nobapa 1010, pour l’Herbe Bleue de 20 mètres en direction des Cieux.]</ref>, qui lui a donné son nom. Mesurée à plus de vingt mètres de hauteur, elle a été photographiée, pour la première fois, en novembre 2002.  


J’en ai découvert l’existence... à Paris ! En septembre 2003, juste après celle d’un autre phénomène non moins extraordinaire : le Manno. Je suis tombé, en sa compagnie, dans le hall d’un hôtel miteux de Pigalle, sur un article et une photo du monstre. La vague, j’entends. Car le mien était bien là, en chair et en os et en passe (enfin !) de se retrouver dans une chambre avec moi. Mais c’était ça, notre romance ? Un hôtel dans le quartier des putes et des sex-shops ? Eh bien oui, aussi, car chacun des moments du Chapitre de la « Romance avec Manno à Paris » ont tout simplement compté parmi les plus beaux et les plus excitants de ma vie. Puis nos deux hôtels de prédilection bon marché ont ensuite été ceux de la rue de Rivoli – plus beau et romantique tu meurs ! – et de la place de La Bastille, autre décor pas exactement non plus des plus repoussants, et gage de victoire, surtout, cette fois, car annonciatrice de la prise définitive de ma forteresse. Dans l’émission, comme toute chronique sur Euskadi digne de ce nom, il a été question d’un Xabi. Enfant, raconte-t-il, dans sa ville du port de Pasaia<ref>« Pachaïa »</ref> – d’où démarre la fanta-balade du sentier du littoral jusqu’à la fanta-baie de Donostia –, l’émission Thalassa lui a donné envie de devenir charpentier de marine. Molière ! C’est quoi ce faux Xabasque aussi ? Car il a répondu à la journaliste française en français, alors qu’un autre homme interviewé dans le port de Mutriku<ref>« Moutrikou »</ref>, à cinquante kilomètres à l’Ouest, s’est exprimé en euskara, lui ! Puis l’émission s’est totalement barrée en sucette lorsque la présentatrice, à la fin, a trouvé le moyen de prononcer Xabi « Chavi », après avoir évoqué un compatriote de ce dernier parti en Patagonie depuis… « la France ».  
J’en ai découvert l’existence... à Paris ! En septembre 2003, juste après celle d’un autre phénomène non moins extraordinaire : le Manno. Je suis tombé, en sa compagnie, dans le hall d’un hôtel miteux de Pigalle, sur un article et une photo du monstre. La vague, j’entends. Car le mien était bien là, en chair et en os et en passe (enfin !) de se retrouver dans une chambre avec moi. Mais c’était ça, notre romance ? Un hôtel dans le quartier des putes et des sex-shops ? Eh bien oui, aussi, car chacun des moments du Chapitre de la « Romance avec Manno à Paris » ont tout simplement compté parmi les plus beaux et les plus excitants de ma vie. Puis nos deux hôtels de prédilection bon marché ont ensuite été ceux de la rue de Rivoli – plus beau et romantique tu meurs ! – et de la place de La Bastille, autre décor pas exactement non plus des plus repoussants, et gage de victoire, surtout, cette fois, car annonciatrice de la prise définitive de ma forteresse. Dans l’émission (comme toute chronique sur Euskadi digne de ce nom), il a été question d’un Xabi. Enfant, raconte-t-il, dans sa ville du port de Pasaia<ref>« Pachaïa »</ref> – d’où démarre la fantalade du sentier du littoral jusqu’à la fantabaie de Donostia –, l’émission Thalassa lui a donné envie de devenir charpentier de marine. Molière ! C’est quoi ce faux Xabasque aussi ? Car il a répondu à la journaliste française en français, alors qu’un autre homme interviewé dans le port de Mutriku<ref>« Moutrikou »</ref>, à cinquante kilomètres à l’Ouest, s’est exprimé en euskara, lui ! Puis l’émission s’est totalement barrée en sucette lorsque la présentatrice, à la fin, a trouvé le moyen de prononcer Xabi « Chavi », après avoir évoqué un compatriote de ce dernier parti en Patagonie depuis… « la France ».  


Mais cette nouvelle promenade à laquelle l’invitation à l’Espace de l’Océan à Angelu nous a emmenés est terminée, et reprenons la côte basque dans l’autre sens jusqu’aux Sables d’Or avant, comme le copain de Chavi, de nous retrouver en Patagonie. Les réponses à l’invitation ont commencé à fuser !<ref>Page 333 sur ces mots : bingo !</ref> La gagnante : Sylvie ! En tête de peloton elle s’est ainsi réjouie : « Où es-tu ? Sous le chaud soleil de la Guadeloupe ou celui de notre cher Pays basque ? Je vois que tu fais bien les choses : ces deux jours de nouba dans un cadre de rêve s’annoncent au poil et sentent bon les retrouvailles ! C’est du sérieux ! » Puis cousinette de m’informer de son propre programme pour son Ama : « Mi-octobre, pour les fêtes de Lohitzun<ref>Lohitzüne-Oihergi, le village natal de nos amak et du reste de leur sotatie.</ref>, comme chaque année ou presque, je donne une messe pour Maitexa. » Décédée quelques années avant sa sœur cadette, qui s’était tant consacrée à elle quand elle était elle-même malade. Elle lui rendait régulièrement visite à sa maison de retraite d’Osteys, dans le nord de Baiona, d’où elle l’a emmenée, maintes fois, déjeuner et passer l’après-midi à Arans, où j’ai donc moi aussi eu le plaisir de partager plein de moments avec elle quand je m’y trouvais. Suite du cul de Sylvie : « En fait, cela signifie simplement que le curé la cite à la fin de la cérémonie. Mais cette fois j’ai demandé à Jojo<ref>Le cousin de l’ikastaldi, qui a animé, avec son groupe Pil-Pil, le début de la soirée des quatre-vingts ans d’Ama, et qui a... failli m’accompagner à la guitare, avec son neveu, un certain week-end aux Sables d’Or, lors de ma propre performance pour Ama.</ref> d’intervenir. Il m’a promis un bertso<ref>« Bertcho » : chant improvisé, en basque, par un bertsolari (« bertcholari »).</ref>. Peut-être que cela te donnera des idées !... » Une messe avait également été donnée pour Maitexa le jour du mariage de Nicolas, l’aîné des trois fils d’otto JC, ququ apa, dans la campagne toulousaine : elle était conduite par un prêtre haïtien ! Mon cul en retour : « Oui, je crame sous un soleil plus chaud que jamais en Gwada, même la température de l’eau atteint des records, jusqu’à 33 degrés par endroit ! C’est marrant ce que tu dis à propos de la messe pour Maitexa, parce qu’on parlait justement de ça avec Sabine pour Ama au téléphone avant-hier. Ce sera, pour elle, la veille de la fête, le jour de la Toussaint. Et moi je fais intervenir Jojo le samedi soir<ref>Tout le monde finira donc par échapper au pire. Parce que Jojo, quand il a bu... Mais non ! À suivre. (Re-33 ! De la nobapa. Après la température de l’eau. Dans un [en principe] ultime repassage. [Ké ? Un ancien 933 devenu ce... 975. J’avais bien écrit « en principe »...].)</ref> ! Je serai de retour en Euskadi mi-octobre pour terminer de préparer la fête. »
Mais cette nouvelle promenade à laquelle l’invitation à l’Espace de l’Océan à Angelu nous a emmenés est terminée, et reprenons la côte basque dans l’autre sens jusqu’aux Sables d’Or avant, comme le copain de Chavi, de nous retrouver en Patagonie. Les réponses à l’invitation ont commencé à fuser !<ref>Page 333 sur ces mots : bingo !</ref> La gagnante : Sylvie ! En tête de peloton elle s’est ainsi réjouie : « Où es-tu ? Sous le chaud soleil de la Guadeloupe ou celui de notre cher Pays basque ? Je vois que tu fais bien les choses : ces deux jours de nouba dans un cadre de rêve s’annoncent au poil et sentent bon les retrouvailles ! C’est du sérieux ! » Puis cousinette de m’informer de son propre programme pour son Ama : « Mi-octobre, pour les fêtes de Lohitzun<ref>Lohitzüne-Oihergi, le village natal de nos amak et du reste de leur sotatie.</ref>, comme chaque année ou presque, je donne une messe pour Maitexa. » Décédée quelques années avant sa sœur cadette, qui s’était tant consacrée à elle quand elle était elle-même malade. Elle lui rendait régulièrement visite à sa maison de retraite d’Osteys, dans le nord de Baiona, d’où elle l’a emmenée, maintes fois, déjeuner et passer l’après-midi à Arans, où j’ai donc moi aussi eu le plaisir de partager plein de moments avec elle quand je m’y trouvais. Suite du cul de Sylvie : « En fait, cela signifie simplement que le curé la cite à la fin de la cérémonie. Mais cette fois j’ai demandé à Jojo<ref>Le cousin de l’ikastaldi, qui a animé, avec son groupe Pil-Pil, le début de la soirée des quatre-vingts ans d’Ama, et qui a... failli m’accompagner à la guitare, avec son neveu, un certain week-end aux Sables d’Or, lors de ma propre performance pour Ama.</ref> d’intervenir. Il m’a promis un bertso<ref>« Bertcho » : chant improvisé, en basque, par un bertsolari (« bertcholari »).</ref>. Peut-être que cela te donnera des idées !... » Une messe avait également été donnée pour Maitexa le jour du mariage de Nicolas, l’aîné des trois fils d’otto JC, ququ apa, dans la campagne toulousaine : elle était conduite par un prêtre haïtien ! Mon cul en retour : « Oui, je crame sous un soleil plus chaud que jamais en Gwada, même la température de l’eau atteint des records, jusqu’à 33 degrés par endroit ! C’est marrant ce que tu dis à propos de la messe pour Maitexa, parce qu’on parlait justement de ça avec Sabine pour Ama au téléphone avant-hier. Ce sera, pour elle, la veille de la fête, le jour de la Toussaint. Et moi je fais intervenir Jojo le samedi soir<ref>Tout le monde finira donc par échapper au pire. Parce que Jojo, quand il a bu... Mais non ! À suivre. (Re-33 ! De la nobapa. Après la température de l’eau. Dans un [en principe] ultime repassage. [Ké ? Un ancien 933 devenu ce... 975. J’avais bien écrit « en principe »...] {Ké ? Ce 975 ? Qui, comme pas hasard, a trait à un cul (mod) ! Collé qu’il est à mon cul (fr). À ma queue. De Renard. Au ard. Dans le prolongement de mon prénonom, dans mon adresse de cul précisée en introduction.})</ref> ! Je serai de retour en Euskadi mi-octobre pour terminer de préparer la fête. »




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::Je ne pouvais pas venir jusqu’à la semaine dernière et à l’arrivée, oui, je serai à ta fête, le samedi 2, espèce de vieux machin de demi-siècle. Et ma vieille devrait venir aussi. Je ne prendrai pas la peine de te la présenter puisque tu l’as connue quand t’étais jeune. (J’veux pas vieillir hihihi !) '''''Olivier Goldman'''''
::Je ne pouvais pas venir jusqu’à la semaine dernière et à l’arrivée, oui, je serai à ta fête, le samedi 2, espèce de vieux machin de demi-siècle. Et ma vieille devrait venir aussi. Je ne prendrai pas la peine de te la présenter puisque tu l’as connue quand t’étais jeune. (J’veux pas vieillir hihihi !) '''''Olivier Goldman'''''


::Désolé de ne pas avoir répondu à ta belle invitation. Je vis un mois d’octobre juste merdique. À tous points de vue. J’ai fait l’erreur d’accepter deux contrats à la fois avec ''deadline'' ce dimanche soir... Et voilà deux semaines que je bosse sept jours sur sept... Dans ce contexte, c’est à distance que je participerai à ce bien beau week-end que tu organises avec ''your loved ones'' [tes proches] ! J’ai lu ta belle invitation avec beaucoup d’attention. Très émouvant. J’étais très touché ! J’espère que tu sauras donc capter toutes les ''buenas vibras'' [bonnes vibrations, l’ami a longtemps vécu en Amérique latine...], qui ne manqueront pas... Je prends part à cet alignement des planètes pour toi, modestement mais sincèrement ! Belle et douce fête ! '''''Olivier pas-GoldOk''''' ''(mais de Concord)''
::Désolé de ne pas avoir répondu à ta belle invitation. Je vis un mois d’octobre juste merdique. À tous points de vue. J’ai fait l’erreur d’accepter deux contrats à la fois avec ''deadline'' ce dimanche soir... Et voilà deux semaines que je bosse sept jours sur sept... Dans ce contexte, c’est à distance que je participerai à ce bien beau week-end que tu organises avec ''your loved ones'' [tes chteuneus-neues] ! J’ai lu ta belle invitation avec beaucoup d’attention. Très émouvant. J’étais très touché ! J’espère que tu sauras donc capter toutes les ''buenas vibras'' [bonnes vibrations, l’ami a longtemps vécu en Amérique latine...], qui ne manqueront pas... Je prends part à cet alignement des planètes pour toi, modestement mais sincèrement ! Belle et douce fête ! '''''Olivier pas-GoldOk''''' ''(mais de Concord)''


Missives de Maritxu, qui m’a enchanté avec ses commentaires sur les photos d’Ama, au fil de ses recherches :
Missives de Maritxu, qui m’a enchanté avec ses commentaires sur les photos d’Ama, au fil de ses recherches :
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::- Et il y a eu tant d’autres balades, au Pays basque et ailleurs : ici c’était en Ariège, en 1998.
::- Et il y a eu tant d’autres balades, au Pays basque et ailleurs : ici c’était en Ariège, en 1998.


« Oh, Maritxu, un grand merci pour toutes ces photos fabuleuses et tes commentaires !, lui ai-je répondu. Que vais-je faire de tout ça ?? Surprise !! » Au milieu de ces préparatifs, salbachi, au téléphone avec Graxiana ta JP, je venais de dire « dernier souffle d’Ama », quand mon téléphone a rendu le sien, du moins en attendant son prochain rechargement. Mon cul à GJP de retour chez moi : « Et toi, Ama, si on avait pu te recharger ! Je l’entends de là-haut : ''“Bah, que tu es sot!”'' Bon, quelle belle discussion avec vous. Et dans quel décor en plus ! J’ai beau vivre ici depuis 10 ans, j’hallucine [ah ça] toujours autant. Je ne vous dis pas les couleurs au couchant juste après que je vous ai parlé, avec les montagnes de Basse Terre en ombre chinoise... » En point d’orgue d’un mémorable moment au téléphone avec les deux anges gardiens d’Ama en effet, sur son « dernier souffle », la lumière a explosé, entre un arc de nuages noirs et le tracé des montagnes, dans un parmi les plus beaux du pas très loin du millier de couchers de soleil que j’ai dû admirer tout au long de ma vie.
« Oh, Maritxu, un grand merci pour toutes ces photos fabuleuses et tes commentaires ! », lui ai-je répondu. « Que vais-je faire de tout ça ?? Surprise !! » Au milieu de ces préparatifs, salbachi, au téléphone avec Graxiana ta JP, je venais de dire « dernier souffle d’Ama », quand mon téléphone a rendu le sien, du moins en attendant son prochain rechargement. Mon cul à GJP de retour chez moi : « Et toi, Ama, si on avait pu te recharger ! Je l’entends de là-haut : ''“Bah, que tu es sot!”'' Bon, quelle belle discussion avec vous. Et dans quel décor en plus ! J’ai beau vivre ici depuis 10 ans, j’hallucine [ah ça] toujours autant. Je ne vous dis pas les couleurs au couchant juste après que je vous ai parlé, avec les montagnes de Basse Terre en ombre chinoise... » En point d’orgue d’un mémorable moment au téléphone avec les deux anges gardiens d’Ama en effet, sur son « dernier souffle », la lumière a explosé, entre un arc de nuages noirs et le tracé des montagnes, dans l’un des plus beaux du pas très loin du millier de couchers de soleil que j’ai dû admirer tout au long de ma vie.

Version actuelle datée du 15 avril 2025 à 11:04

La Vague Géante

Repassage R – 1 :

Stupéfiant, le message promotionnel pour l’Inde à la fin de l’émission du même nom ci-dessus – euh... plusieurs étages au-dessus désormais, après un énième repassage... – dans lequel une femme clame avec joie « J’ai découvert le yoga ! » Le rapport avec le reste ? Le Xabi yogi ? Bof, je laisse... Le tempax. Tout est vrai et tout est faux. Quand je disais que c’était pratique !

Repassage R :

Juste pour préciser que le Xabi yogi du repassage R – 1 était là bien avant la naissance du Xabik yogi à Dieu, Bouddha et Patata qui le précède ! Et qu’inversement, quand Angelu m’a soufflé ce... XY, je ne me souvenais absolument pas que le Xabi yogi était là, juste après ! Angelu : « Bon, t’as compris le message, maintenant ? Comme avec Moideen à Sree Chitrah ? T’es fait pour ça ! C’est pas du pipo ! C’est pas du Xapi Xapo ! » Quoi ?... « Non rien, c’est moi qui déraille, à force de te fréquenter. Bref, quduviva[1], au yoga et à la méditation tu te remettras ! OK ? » Oui ! Quand je reprendrai ma vie d’hyperactif... pour les droits humains, et que je me remettrai à courir les réunions, les conférences, et tout, et tout, aux quatre... ou au moins deux ou trois coins du monde, sans trop abuser de l’avion ! Et alors, oui, je me « poserai », tous les jours, pour yogater et méditer.

Repassage R – 1 suite :

Je m’étais lancé dans la traduction de l’invitation en anglais, la veille [nous y revoilà, après cette puissante fastopelle du Dew Drop Inn et des Murs de Brown’s Village : les Un An d’Ama et tout ça – signé Xabi le Xa qui retombe toujours...], sollicitant l’avis de Vanessa pour celle des « ébats » fantasmés de mes parents.[2] Au trou, un peu plus tard, nouvelle émission : « Au Pays basque, de Biarritz à Bilbao », sur la pêche et les tempêtes en mer, avec clichés, d’une beauté exceptionnelle, de vagues formées par le ressac engendré par la digue de la Pointe-Barbe, à Doninabe Lohitzüne. J’y ai admiré il est vrai, il y a quelques années, en compagnie d’Iban, de Mélanie et d’Haizea[3] et Iris leurs petiots, un des plus beaux spectacles de houle de ma vie. Puis est venue Belharra. Dans l’émission et non, malheureusement, en ce sublime après-midi passé avec MélIb. Mais au coucher de soleil le décor était à se damner : le bleu, le jaune, l’orange et le rouge du ciel et des nuages au-dessus de la baie, des vieux immeubles à colombage du front de mer, ainsi que du reste de la splendide cité et de la montagne de la Rhune en arrière-plan.[4] Belharra : LA vague. La géante, qui se forme non pas à Doninabe Lohitzüne mais un peu plus au Nord, à trois kilomètres au large, peut être observée depuis la route de la Corniche longeant les falaises en direction de Baiona. Elle apparaît à cet endroit précis, entre octobre et mars, grâce à la présence d’un haut-fond rocheux situé à seulement quinze mètres de profondeur surnommé « Belharra Perdun »[5], qui lui a donné son nom. Mesurée à plus de vingt mètres de hauteur, elle a été photographiée, pour la première fois, en novembre 2002.

J’en ai découvert l’existence... à Paris ! En septembre 2003, juste après celle d’un autre phénomène non moins extraordinaire : le Manno. Je suis tombé, en sa compagnie, dans le hall d’un hôtel miteux de Pigalle, sur un article et une photo du monstre. La vague, j’entends. Car le mien était bien là, en chair et en os et en passe (enfin !) de se retrouver dans une chambre avec moi. Mais c’était ça, notre romance ? Un hôtel dans le quartier des putes et des sex-shops ? Eh bien oui, aussi, car chacun des moments du Chapitre de la « Romance avec Manno à Paris » ont tout simplement compté parmi les plus beaux et les plus excitants de ma vie. Puis nos deux hôtels de prédilection bon marché ont ensuite été ceux de la rue de Rivoli – plus beau et romantique tu meurs ! – et de la place de La Bastille, autre décor pas exactement non plus des plus repoussants, et gage de victoire, surtout, cette fois, car annonciatrice de la prise définitive de ma forteresse. Dans l’émission (comme toute chronique sur Euskadi digne de ce nom), il a été question d’un Xabi. Enfant, raconte-t-il, dans sa ville du port de Pasaia[6] – d’où démarre la fantalade du sentier du littoral jusqu’à la fantabaie de Donostia –, l’émission Thalassa lui a donné envie de devenir charpentier de marine. Molière ! C’est quoi ce faux Xabasque aussi ? Car il a répondu à la journaliste française en français, alors qu’un autre homme interviewé dans le port de Mutriku[7], à cinquante kilomètres à l’Ouest, s’est exprimé en euskara, lui ! Puis l’émission s’est totalement barrée en sucette lorsque la présentatrice, à la fin, a trouvé le moyen de prononcer Xabi « Chavi », après avoir évoqué un compatriote de ce dernier parti en Patagonie depuis… « la France ».

Mais cette nouvelle promenade à laquelle l’invitation à l’Espace de l’Océan à Angelu nous a emmenés est terminée, et reprenons la côte basque dans l’autre sens jusqu’aux Sables d’Or avant, comme le copain de Chavi, de nous retrouver en Patagonie. Les réponses à l’invitation ont commencé à fuser ![8] La gagnante : Sylvie ! En tête de peloton elle s’est ainsi réjouie : « Où es-tu ? Sous le chaud soleil de la Guadeloupe ou celui de notre cher Pays basque ? Je vois que tu fais bien les choses : ces deux jours de nouba dans un cadre de rêve s’annoncent au poil et sentent bon les retrouvailles ! C’est du sérieux ! » Puis cousinette de m’informer de son propre programme pour son Ama : « Mi-octobre, pour les fêtes de Lohitzun[9], comme chaque année ou presque, je donne une messe pour Maitexa. » Décédée quelques années avant sa sœur cadette, qui s’était tant consacrée à elle quand elle était elle-même malade. Elle lui rendait régulièrement visite à sa maison de retraite d’Osteys, dans le nord de Baiona, d’où elle l’a emmenée, maintes fois, déjeuner et passer l’après-midi à Arans, où j’ai donc moi aussi eu le plaisir de partager plein de moments avec elle quand je m’y trouvais. Suite du cul de Sylvie : « En fait, cela signifie simplement que le curé la cite à la fin de la cérémonie. Mais cette fois j’ai demandé à Jojo[10] d’intervenir. Il m’a promis un bertso[11]. Peut-être que cela te donnera des idées !... » Une messe avait également été donnée pour Maitexa le jour du mariage de Nicolas, l’aîné des trois fils d’otto JC, ququ apa, dans la campagne toulousaine : elle était conduite par un prêtre haïtien ! Mon cul en retour : « Oui, je crame sous un soleil plus chaud que jamais en Gwada, même la température de l’eau atteint des records, jusqu’à 33 degrés par endroit ! C’est marrant ce que tu dis à propos de la messe pour Maitexa, parce qu’on parlait justement de ça avec Sabine pour Ama au téléphone avant-hier. Ce sera, pour elle, la veille de la fête, le jour de la Toussaint. Et moi je fais intervenir Jojo le samedi soir[12] ! Je serai de retour en Euskadi mi-octobre pour terminer de préparer la fête. »


Réponses : le flot – « Quel texte sublime et quel programme d’enfer ! Je réserve les dates illico ! »

Mais j’en étais encore loin, en cette toutpie phase de son organisation, alors que je savourais les mots qui affluaient et que voici, dada papa tati loulou[13] :

J’ai bien reçu ton invitation (très personnalisée !) pour le 2 novembre prochain. J’y ai évidemment été extrêmement sensible, et j’ai été très touché par ta motivation à marquer cet événement. Michel (ami viticulteur d’Aita du Bordelais)
Évidemment qu’on sera là, avec Clément, pour tes 50 ans, et pour se réunir en l’honneur d’Amatxi ! On a ouvert ton mail avec bonheur le 1er janvier. Une belle fête toute la famille réunie, en voilà une excellente idée ! Léa
Coucou Xabinou, qui déploie toutes ses énergies pour la méga fête, je ne voudrais te faire plus attendre : je serai présente du tout début à la fin ! [Tu m’étonnes Simone !!!] Joseta
J’ai reçu avec beaucoup de plaisir ton invitation pour l’automne prochain, ainsi que tes vœux pour la nouvelle année. J’en suis touchée, bien sûr... et aussi égayée. Car il est réconfortant d’entendre évoquer ceux qui nous ont quittés et de rendre encore palpable leur présence. Que cette nouvelle année soit, pour toi qui vas franchir un cap important, pleine de belles découvertes, de rencontres chaleureuses et de riches réalisations. Je ne suis pas encore en mesure de te dire si je serai libre pour ta petite* fête. Mais nous en reparlerons. Merci de penser à moi pour cette occasion particulière !! Je t’embrasse affectueusement. [*Une tifête ? Nooon... une Maousse-Giga-Méga !!!] Viviane

Ma réponse :

Pour des réactions comme la tienne, je me dis que ma fête... est déjà réussie ! J’ai été si heureux de ce moment passé chez toi [à Baiona, l’immeuble d’après chez Yoya], et de t’avoir rendu cette visite, comme je le souhaitais depuis la fête des 80 ans de maman. Je n’ai pas eu tout le peps, ce jour-là, pour voir un peu mieux tout le monde, et j’ai juste échangé quelques mots avec toi. J’espère vraiment que tu pourras venir en novembre ! C’est encore loin c’est sûr et, comme tu dis, nous en reparlerons ! A très bientôt, que l’année commence avec tout le bonheur que tu mérites...

À qui le tour ? Le curé :

Mon cher Xavier, ta muscu m’a impressionné ! [Oh, mon Peio, comme tu y vas !] Merci beaucoup pour ton invitation. Mais pour moi ce sont des jours religieux. Avec des célébrations… et donc je ne pourrai pas me libérer… Mais de tout cœur je serai, avec le lézard et les Renard ! Peio
Waouw ! Quel texte sublime et quel programme d’enfer... sis au paradis ! Quelle classe ! Pas de lézard, je reconnais bien là le lézard, le renard génial qui nous avait déjà régalés et réunis pour son pacsage (pas-sage, pas-cage), dans un grand partage... Alors, mon poulet, mon trésor, mon castor, mon cher voire mon Loire-et-Cher, Chabi, mille echkers, merci ! Il va de soi que je réserve les dates illico et ce pour les deux jours... et cette fois nulle expo, aucun vernissage ne m’empêchera de communier [comme ce fut le cas pour les obsèques d’une amie (vilaine... euh... vilin)]... de come... Oh yes, I come... A bientôt, so. Bizou mon Xa-bichon. T’as pu contacter François ?... La Peyre

Mon cul tout émoustillé encore en réponse à ma Drinouille :

Je viens de faire le copier-coller de ta fa-bu-leuse réponse dans mon dossier fiesta. J’ai eu droit, il y a quelques jours, à un doux et chaleureux « Ça va être une belle fête ! », dans un grand sourire, du mari d’une amie de Josette[14], les deux m’ayant aussi fait plein de compliments sur mon... fascicule... Rien que toutes ces réactions... quel bonheur... Oui, bien sûr que j’ai convié François, et Laurence, quand je les ai vus à Paris ! Mais je n’ai plus aucune coordonnée de François... ma pute de puce de mon ancien téléphone tombé dans l’eau (pour changer des vols à l’arrachée la nuit à Paris... t’avais assisté au tout début du tout premier guet-apens, tu te souviens ?!), n’ayant enregistré aucun contact... Bon, j’ai de nouveau son portable... redonne-moi son mail (et son nom de famille). Méga bisous.

Ensuite ? La Lyonnaise (des eaux à venir) :

On a bien eu l’invit’. Elle est formidable, quel joli texte ! C’est chouette de trinquer aux 1 an d’Ama et à tes 50 ans en même temps ! Carole

Mon cul en joie :

Merci pour tes compliments qui me vont droit au cœur ! Je tâche de vivre le départ de ma maman tant, tant, tant aimée... de la manière la moins douloureuse... et, oui, la plus joyeuse possible ! Merci pour ton enthousiasme. Et c’est ton anniversaire le 1er novembre !!! [M’a-t-elle précisé.] Ma Carole, ma parole, tu m’étais déjà chère mais alors là...

Bon, maintenant... Ah, la star :

Je ne pouvais pas venir jusqu’à la semaine dernière et à l’arrivée, oui, je serai à ta fête, le samedi 2, espèce de vieux machin de demi-siècle. Et ma vieille devrait venir aussi. Je ne prendrai pas la peine de te la présenter puisque tu l’as connue quand t’étais jeune. (J’veux pas vieillir hihihi !) Olivier Goldman
Désolé de ne pas avoir répondu à ta belle invitation. Je vis un mois d’octobre juste merdique. À tous points de vue. J’ai fait l’erreur d’accepter deux contrats à la fois avec deadline ce dimanche soir... Et voilà deux semaines que je bosse sept jours sur sept... Dans ce contexte, c’est à distance que je participerai à ce bien beau week-end que tu organises avec your loved ones [tes chteuneus-neues] ! J’ai lu ta belle invitation avec beaucoup d’attention. Très émouvant. J’étais très touché ! J’espère que tu sauras donc capter toutes les buenas vibras [bonnes vibrations, l’ami a longtemps vécu en Amérique latine...], qui ne manqueront pas... Je prends part à cet alignement des planètes pour toi, modestement mais sincèrement ! Belle et douce fête ! Olivier pas-GoldOk (mais de Concord)

Missives de Maritxu, qui m’a enchanté avec ses commentaires sur les photos d’Ama, au fil de ses recherches :

J’ai donc fouillé dans mes photos, et voilà la sélection que je te propose. Je ne sais pas ce que tu veux en faire ! Dans ce premier message, je te mets de vieilles photos qui datent d’une époque où nous n’étions pas encore là ! Mais qui sont celles de la jeunesse de Jeannette... Je pourrai t’offrir un tirage de la première photo, les autres étaient dans les affaires de ma mère. Tu les as peut-être déjà, je ne sais pas. Celle de 1958, c’est le baptême de Jean-Marie : Jeannette était sa marraine. La suite arrive dans mes messages suivants.
[...]
J’ai un très vague souvenir de cette balade que nous avons dû faire en 1966 ! Je crois que c’était au lac de Gaube, mais tu pardonneras ma mémoire défaillante !
[...]
Jeannette a été présente à de nombreux moments importants de ma vie. Quelques « échantillons » :
- Nos thèses, Laury et moi : elle est venue à la soutenance de la mienne. Je me souviens très bien d’elle et d’un moment « croustillant », que je pourrai te raconter de vive voix si tu veux.[15]
- La naissance de nos enfants. J’aime beaucoup cette photo de 1993, où on voit Francis dans le fond de la photo. Je trouve tatie Jeannette très belle, avec sa jupe blanche, entourée de tous ces enfants. Pour la naissance de Corentin, j’avais accouché à la maison. Pas très facile, j’avoue. Et je me souviens qu’elle avait emmené maman, à l’époque où elle était si malade, avec elle. De ça aussi, je lui suis très reconnaissante.
- Il y a aussi les très nombreux moments que nous avons passés à la plage, grâce à elle : quand Jean-Marie, Francis, Sylvie et moi étions nous-mêmes enfants, puis Laury et moi avec nos enfants. De tous ces moments, je n’ai pas beaucoup de photos où elle est dessus : j’aime bien celle-là où elle est avec Léa.
- Cette photo, aussi, d’une balade à Argagnon peu après le décès de Francis, et d’une autre, au rocher de la Vierge à Biarritz.
- De tous nos séjours à la neige avec vous, quand nous étions enfants, je n’ai pas retrouvé de photos, mais nous sommes retournés à Barèges, en 1997, Laury et moi, avec nos enfants !
- Elle a également été si présente pour mon mariage !
- Et il y a eu tant d’autres balades, au Pays basque et ailleurs : ici c’était en Ariège, en 1998.

« Oh, Maritxu, un grand merci pour toutes ces photos fabuleuses et tes commentaires ! », lui ai-je répondu. « Que vais-je faire de tout ça ?? Surprise !! » Au milieu de ces préparatifs, salbachi, au téléphone avec Graxiana ta JP, je venais de dire « dernier souffle d’Ama », quand mon téléphone a rendu le sien, du moins en attendant son prochain rechargement. Mon cul à GJP de retour chez moi : « Et toi, Ama, si on avait pu te recharger ! Je l’entends de là-haut : “Bah, que tu es sot!” Bon, quelle belle discussion avec vous. Et dans quel décor en plus ! J’ai beau vivre ici depuis 10 ans, j’hallucine [ah ça] toujours autant. Je ne vous dis pas les couleurs au couchant juste après que je vous ai parlé, avec les montagnes de Basse Terre en ombre chinoise... » En point d’orgue d’un mémorable moment au téléphone avec les deux anges gardiens d’Ama en effet, sur son « dernier souffle », la lumière a explosé, entre un arc de nuages noirs et le tracé des montagnes, dans l’un des plus beaux du pas très loin du millier de couchers de soleil que j’ai dû admirer tout au long de ma vie.

  1. Quand tu revivras
  2. « Une histoire de gymnastique, certes, mais toujours pas de lien avec la stupéfiante découverte du yoga par la dame après l’émission », écrivais-je, quand j’en étais encore à recoller les morceaux, avant d’ajouter : « Eh oui, mais y a eu des restos fantômes, des villages verts et des Noirs marrons planqués dans les bois depuis... »
  3. « Haïssea » : le vent !
  4. Cinq minutes après mon extase à travers ces lignes, voici celle d’Aita au téléphone à propos de son propre spectacle de fin d’après-midi, la veille, sur la plage d’Endaia, en un mois d’octobre plus indiano-estival que jamais (il avait fait trente-cinq degrés !) : « Un léger brouillarta* tamisait la lumière du soleil, dans sa magnificence d’astre couchant... lumières, contraste, plaisir de s’immerger... » « Moi aussi je sors d’un coucher de soleil ! », lui ai-je dit. Dans le mien, en Euskadi dans Modoupa, mais en Gwada chez moi, j’étais face à une montagne, comme Aita, puisque tout près des Pyrénées comme lui, dans Donibane-Lohitzune limitrophe d’Endaia. Je lui ai lu ce que je venais d’écrire. Il m’a dit : « Moi, ce n’était pas la Rhune que je voyais mais le Jaizkibel (« Diaïskibel ») ! » (*Innocente brume, dans le paisible épisode d’Aita à Hendaia, mais phénomène climatique parfois extrêmement violent. Premier résultat trouvé damapute : « Les Basques connaissent bien le phénomène, qu’ils nomment “brouillarta” (certains anciens disent “bouillarta”) à Saint-Jean-de-Luz [et de l’une], “galerna” à Saint-Sébastien et “enbata” à Hendaye [et de l’autre – ah, Aita, il fallait dire « enbata » ! (première nouvelle pour moi aussi)]. Il s’agit d’une entrée maritime qui fait chuter les températures d’un coup et souffler le vent si fort que les parasols s’envolent, et que la tempête de sable sévit pendant quelques minutes. », Sud-Ouest, avril 2017, https://www.sudouest.fr/2017/04/10/video-l-arrivee-d-une-spectaculaire-entree-maritime-sur-la-cote-basque-3354170-4171.php)
  5. « Bélarra perdoun »: l’herbe verte [22/12/24 : nobapa 1010, pour l’Herbe Bleue de 20 mètres en direction des Cieux.]
  6. « Pachaïa »
  7. « Moutrikou »
  8. Page 333 sur ces mots : bingo !
  9. Lohitzüne-Oihergi, le village natal de nos amak et du reste de leur sotatie.
  10. Le cousin de l’ikastaldi, qui a animé, avec son groupe Pil-Pil, le début de la soirée des quatre-vingts ans d’Ama, et qui a... failli m’accompagner à la guitare, avec son neveu, un certain week-end aux Sables d’Or, lors de ma propre performance pour Ama.
  11. « Bertcho » : chant improvisé, en basque, par un bertsolari (« bertcholari »).
  12. Tout le monde finira donc par échapper au pire. Parce que Jojo, quand il a bu... Mais non ! À suivre. (Re-33 ! De la nobapa. Après la température de l’eau. Dans un [en principe] ultime repassage. [Ké ? Un ancien 933 devenu ce... 975. J’avais bien écrit « en principe »...] {Ké ? Ce 975 ? Qui, comme pas hasard, a trait à un cul (mod) ! Collé qu’il est à mon cul (fr). À ma queue. De Renard. Au ard. Dans le prolongement de mon prénonom, dans mon adresse de cul précisée en introduction.})
  13. Dans l’ordre pas-alphabétique-tant-pis-si-jaloux-louses
  14. Daniel, le mari de Jannique. Ielles ne connaissaient pas grand monde, j’en étais d’autant plus touché par leur venue, mais ielles sont de celleux dont je ne me suis vraiment pas occupé comme j’aurais (teu, teu, teu) voulu !
  15. Ah... À la fête je dois dire que je n’ai pas vraiment pensé à lui demander... Je ne connais donc toujours pas l’histoire... que le plaisir de découvrir reste à venir, avec celui, toujours immense, de revoir ma Maritchounette et mon Laurinou !