Différences entre les versions de « Épi... logue ? Mon (ancien) log : « Qui ça ? Moi ? » Non. « Alors qui ? Quoi ? » Qui vivra, ici-bas, là-haut, verra. »

De Xavier Renard
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(Page créée avec « Fin du Film d'Avril. Du 20 au 22. Le Fil de la Vie se déroule. Mais un jour : Fin de la Bobine. Jack, et tes camarades de plongée, désolé, vous avez fin-bobiné.... »)
 
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C'était avec Jack et ses camarades de plongée, que j'étais, sur le Titanic, dans ce qui a d'abord été, au Chamou 67, une Relec-6-è. Mais sur ce bateau-eau-eau-eau, trop d'eau. J'allais le faire couler. Le Chamou. Et Dieu sait si les chats, mous, durs, n'aiment pas l'eau. Originalité du propos. Parfois, oui, je sais, c'est un peu trop. D'aucuns... la (grande) majorité ?... préfèreraient que je m'exprime plus simplement, que j'explique, tout simplement : qu'en fin de compte trop long, pour une Relec-6-è, c'est devenu cet épilogue. La (grande) majorité : « Que nous aurions préféré que de la sorte, tout simplement, tu l'eusses intitulé. » Ah, vous voyez, vous aussi, vous chiadez. C'en est un et ça n'en est pas un, ne serait-ce qu'en ce qu'il constitue un dépadadoudage, en principe interdit. Mais c'est ma soirée... euh... mon wiki, et j'ai décidé qu'il en serait ainsi. De mes propres règles je fais fi, et refile :
C'était avec Jack et ses camarades de plongée, que j'étais, sur le Titanic, dans ce qui a d'abord été, au Chamou 67, une Relec-6-è. Mais sur ce bateau-eau-eau-eau, trop d'eau. J'allais le faire couler. Le Chamou. Et Dieu sait si les chats, mous, durs, n'aiment pas l'eau. Originalité du propos. Parfois, oui, je sais, c'est un peu trop. D'aucuns... la (grande) majorité ?... préfèreraient que je m'exprime plus simplement, que j'explique, tout simplement : qu'en fin de compte trop long, pour une Relec-6-è, c'est devenu cet épilogue. La (grande) majorité : « Que nous aurions préféré que de la sorte, tout simplement, tu l'eusses intitulé. » Ah, vous voyez, vous aussi, vous chiadez. C'en est un et ça n'en est pas un, ne serait-ce qu'en ce qu'il constitue un dépadadoudage, en principe interdit. Mais c'est ma soirée... euh... mon wiki, et j'ai décidé qu'il en serait ainsi. De mes propres règles je fais fi, et refile :


On peut manquer de fin-bobiner, et finalement conti-bobiner. Perso, j'ai failli fin-bobiner quelques fois, dont une au Rwanda. En Afgha, ça n'était pas très loin (distance entre moi assis à mon bureau et une bobi... euh... bombinette dans le jardin) non plus. Autre failli-fin-bobinerie en Hisponiola. Haha. Qui rimera rira. Cette fois-là c'était en un bout de fil en Haïti, la partie occidentale de l'île. « Dans le Montana » : dans l'hôtel de ce nom, à Port-au-Prince, qui lors du tremblement de terre du 12/01/10 s'est écroulé. L'hôtel, pas... si, toute la capitale aussi. À quelques jours près, j'aurais pu y « rester ». Ça fin-bobine, ça zi-inde (ça la-fine), dans zi inde (la fin) de ma 6-inde (un co-terrassier dit : « dernière »). [C'était (un peu) compréhensible, je crois, dans le Chamou. Tapisse.] Quand, pour Aita, oui, ça vient d'inder, ça y est...
On peut manquer de fin-bobiner, et finalement conti-bobiner. Perso, j'ai failli fin-bobiner quelques fois, dont une au Rwanda. En Afgha, ça n'était pas très loin (distance entre moi assis à mon bureau et une bobi... euh... bombinette dans le jardin) non plus. Autre failli-fin-bobinerie en Hisponiola. Haha. Qui rimera rira. Cette fois-là c'était en un bout de fil en Haïti, la partie occidentale de l'île. « Dans le Montana »...


À la télé un observateur a dit, à propos du pape, mort aujourd'hui : « Il n'y a pas eu d'agonie. Il a eu une belle mort. Dieu a dit ''ça suffit''. » Agonie assez miraculeusement abrégée pour Aita aussi. Au 22TT, depuis ma table ronde devant la fenêtre j'ai dit à Thiago allongé devant sa tablette dans le canapé, en lui montrant la vidéo de France Info, que j'ai mise sur pause, sur l'écran de mon ordi : « Mon père est mort le dimanche de Pâques, ma mère était partie le jour de la Toussaint, et regarde qui est mort, après mon père. » « Franciscooo !!! » Ooohhh !!! C'était joliii !!! Comment c'est sortiii !!! De la bouche, de mon Brésiii !!!... lien. Francisco, un Franco 6-é. Ouate-zeu-pape à Sabine et Denis : « Mon ordi aujourd'hui. Repose en Paix Renard. » Photo à l'appui : du fond d'écran de mon ordi. L'image, pour l'occasion, choisie par lui, d'un renard dans la neige endormi. Pas très raccord avec le temps du moment, quoiqu'avant-hier : record centenal, un mètre de neige tombé dans les basses Alpes en une heure. Rallumage d'ordinateur, un peu après minuit, la date « mardi 22 avril » barre une photo du téléphérique du Pain de Sucre à Rio !!! Un des moments les plus fantastiques de mes jours parmi les plus fantastiques, passés à Rio, avec Thiago. Rallumage suivant : le Renard revient, il est toujours vivant. Bon, ça c'est la chanson, avec un matou (dur ou mou ?) et non notre renard, dedans. Celui-là dort, majusculé il est mort. Dernier rallumage de la série à 3:33.
Pourquoi ces guillemets ?... Je coole le début du Chamou 67, ce sera plus... simple :
 
::And now, what?! Inde nao, ouate ?! Inde : ok. Nao : « non » en portugais ? Ouate : zeu pape ? Ou : quoi d’autre maintenant ?! Ainsi Leonardo Di Caprio pose-t-il la question, dans Titanic, à la divine Kate Winslet (un de mes plus grands Amours de Cinéma avec Emmanuelle Béart dans Manon des Sources et Jean de Florette il y a trente-quatre ans), juste après le crac-boum du paquebot dans l’iceberg. On s’arrête un instant – ça fera ça de plus à Jack et aux quelque mille cinq cents autres victimes du Paquebot de la Mort à vivre –, sur Emmanuelle Béart, dans Manon des Sources. Emmanuelle dont je me suis d’abord dit « Génial, ce prénom, pour “un des mes plus grands Amours de Cinéma” ». Mais le meilleur suivait juste après : l’anagramme (encore !) de Manno !!! Voilà. Je relance la bobine au début de la fin du héros du bateau et de tous-toutes les autres sur le pont... euh... point, avec lui, de tomber à l’eau. Lui, au moins, aura bien profité de ses derniers instants, dans des ébats torrides avec Kate. À ce stade du scénario ielles en sont encore à faire les zigotos. Mais inde nao ouate dans le monde ? Un début de fin aussi, avec une pandémie.
 
::À mon retour d’Inde, les flots d’informations sur le coronavirus déversés par la radio et la télévision ont fini par m’atteindre, au cours des quelques semaines qui ont précédé la mise aux abris. [...]
 
Mince, ça ne les explique pas. Enlevons-les. Et disons plutôt ''au'' Montana, l'hôtel de Port-au-Prince qui, lors du tremblement de terre du 12/01/10, s'est écroulé. Comme toute la capitale. À quelques jours près, j'aurais pu y « rester ». Ça fin-bobine, ça zi-inde (ça la-fine)... Pour Aita, oui, ça vient d'inder, ça y est.
 
À la télé un observateur a dit, à propos du pape, mort aujourd'hui : « Il n'y a pas eu d'agonie. Il a eu une belle mort. Dieu a dit “ça suffit”. » Agonie assez miraculeusement abrégée pour Aita aussi. Au 22TT, depuis ma table ronde devant la fenêtre j'ai dit à Thiago allongé devant sa tablette dans le canapé, en lui montrant la vidéo de France Info, que j'ai mise sur pause, sur l'écran de mon ordi : « Mon père est mort le dimanche de Pâques, ma mère était partie le jour de la Toussaint, et regarde qui est mort, après mon père. » « Franciscooo !!! » Ooohhh !!! C'était joliii !!! Comment c'est sortiii !!! De la bouche, de mon Brésiii !!!... lien. Francisco, un Franco 6-é. Ouate-zeu-pape à Sabine et Denis : « Mon ordi aujourd'hui. Repose en Paix Renard. » Photo à l'appui : du fond d'écran de mon ordi. L'image, pour l'occasion, choisie par lui, d'un renard dans la neige endormi. Pas très raccord avec le temps du moment, quoiqu'avant-hier : record centenal, un mètre de neige tombé dans les basses Alpes en une heure. Rallumage d'ordinateur, un peu après minuit, la date « mardi 22 avril » barre une photo du téléphérique du Pain de Sucre à Rio !!! Un des moments les plus fantastiques de mes jours parmi les plus fantastiques, passés à Rio, avec Thiago. Rallumage suivant : le Renard revient, il est toujours vivant. Bon, ça c'est la chanson, avec un matou (dur ou mou ?) et non notre renard, dedans. Celui-là dort, majusculé il est mort. Dernier rallumage de la série à 3:33. Ce qui me conduisit, à une heure si tardive ? Pas une nouba en tout cas.


...333 rallumages d'ordinateur et de téléphone portable plus tard... S'il y avait moyen de vérifier, je parierais que c'est ça. Entre temps il y a eu : fin de longue incertitude et angoisse quant à savoir si je pourrais me rendre aux obsèques de mon père... comment la question peut-elle se poser ???... il faut vraiment que... Bref. Maouaza de Sabine : « Si c'est un problème financier, on peut t'aider. [Com joujou j'ai UN problème, dans la vie. De tous les autres : finances, que sais-je ?... je me sors et me sortirai toujours !!! 13h33 quand je retranscris ça.] On aurait vraiment tous envie que tu sois là. Fais comme tu peux. » [17h09, l'heure de son maouaza ; à 7h37, Denis, lui, m'avait écrit : « Cher frangin. Viens partager ta tristesse avec nous. Quand arrives-tu ? » ... J'attendais... un signe... que « ça bouge »... une main tendue... Ultime hésitation de quelques secondes, puis allez !... regarder les trains... Celui susceptible de me convenir, les horaires : départ Paris à 12h33, escale de 33 minutes à Bordeaux, arrivée à Baiona à 17h22. Débile, ma Synchronicimanie, pour beaucoup, mais c'est très pratique. Ma chiffropathie, là, a fait que, sans plus hésiter une seconde, j'ai écrit à Sabine : « OK. Prends-moi mon billet. » Je ne pouvais pas, moi-même... Ma situation était compliquée... à un peu tous les niveaux en réalité... Sur « Dernier rallumage à 3:33 », je suis repassé à 14h41, tandis que Telpo sur lequel je tapotais ça m'affichait un tadar de 88 %.
...333 rallumages d'ordinateur et de téléphone portable plus tard... S'il y avait moyen de vérifier, je parierais que c'est ça. Entre temps il y a eu : fin de longue incertitude et angoisse quant à savoir si je pourrais me rendre aux obsèques de mon père... comment la question peut-elle se poser ???... il faut vraiment que... Bref. Maouaza de Sabine : « Si c'est un problème financier, on peut t'aider. [Com joujou j'ai UN problème, dans la vie. De tous les autres : finances, que sais-je ?... je me sors et me sortirai toujours !!! 13h33 quand je retranscris ça.] On aurait vraiment tous envie que tu sois là. Fais comme tu peux. » [17h09, l'heure de son maouaza ; à 7h37, Denis, lui, m'avait écrit : « Cher frangin. Viens partager ta tristesse avec nous. Quand arrives-tu ? » ... J'attendais... un signe... que « ça bouge »... une main tendue... Ultime hésitation de quelques secondes, puis allez !... regarder les trains... Celui susceptible de me convenir, les horaires : départ Paris à 12h33, escale de 33 minutes à Bordeaux, arrivée à Baiona à 17h22. Débile, ma Synchronicimanie, pour beaucoup, mais c'est très pratique. Ma chiffropathie, là, a fait que, sans plus hésiter une seconde, j'ai écrit à Sabine : « OK. Prends-moi mon billet. » Je ne pouvais pas, moi-même... Ma situation était compliquée... à un peu tous les niveaux en réalité... Sur « Dernier rallumage à 3:33 », je suis repassé à 14h41, tandis que Telpo sur lequel je tapotais ça m'affichait un tadar de 88 %.


J'effectuais, dans le train, mon retour de Baiona à Paris. Ma chiffropathie m'a de nouveau servi. Le 14:41, qui disait un demi-tour. Demi-tour, vraiment ? Je n'étais pas sûr... Mais ce 88... outre le doublage de doublage de doublage (double 8, double 4, double double 4), c'est l'âge auquel le pape est mort. Celui de mon papa + 1. Le jour de la mort de mon père + 1, le même week-end de Pâques. Et ses funérailles ont eu lieu le même jour que mon père, à la même heure + 1. Demi-tour ? Assis à mon siège je réfléchis... Mon regard se porte sur le 13 du siège à ma gauche... le pape a été élu le 13/1/13... puis le 22 de celui de devant... Demi-tour. On a passé Bordeaux, trop tard. Mais dès qu'on arrive à Paris je repars. Dans ma nochiée, après « Dernier rallumage à 3:33 », j'avais : né en 36, 266ème pape. Un né en 3 et 3-3 (3x2) suivi d'un 6 et 6-6. (Encore) un 333 suivi de son... (vilain) double. Au salo du 22, sur ma note : table 300 – 3 – Mohammed. De mon café à 3 euros.
J'effectuais, dans le train, mon retour de Baiona à Paris. Ma chiffropathie m'a de nouveau servi. Le 14:41, qui disait un demi-tour. Demi-tour, vraiment ? Je n'étais pas sûr... Mais ce 88... outre le doublage de doublage de doublage (double 8, double 4, double double 4), c'est l'âge auquel le pape est mort. Celui de mon papa + 1. Le jour de la mort de mon père + 1, le même week-end de Pâques. Et ses funérailles ont lieu le même jour que mon père, à la même heure + 1. Demi-tour ? Je réfléchis... Mon regard hagard accroche le 13 du siège à ma gauche... le pape a été élu le 13/1/13... puis le 22 de celui de devant... Nécessité de demi-tourer confirmée. Mais on a passé Bordeaux, trop tard. Dès qu'on arrive à Paris je repars. Dans ma nochiée, après « Dernier rallumage à 3:33 », j'avais : né en 36, 266ème pape. Un né en 3 et 3-3 (3x2) suivi d'un 6 et 6-6. (Encore) un 333 suivi de son... (vilain) double. Au salo du 22, sur la note de mon café à 3 euros : table 300 – 3 – Mohammed.  


Arrivée à Paris. 18:37 qramé popote. Tadar 76 %. ARAS (absolument rien à signaler) : ce devrait être le cas beaucoup, beaucoup plus souvent que ça ne l'est... Je n'ai pas pu cafcloper à la terrasse où j'ai l'habitude d'aller, la première en sortant de la gare. Pour finalement trouver la seule table libre, sur une centaine de mètres, au soleil. Me retrouvant à prendre le métro à... Gaîté. Pour chapeauter un épisode sous le Signe du Deuil. Quels magnifiques Adieux, encore. Que la tristesse a disputé, non à la gaieté, nous n'irons pas jusque là, mais à la beauté d'une cérémonie par laquelle l'assistance à été éblouie. Si j'en crois les commentaires élogieux dont j'ai été assailli. Sur la manière dont Sabine, Denis et moi avons su rendre à notre papa un hommage à l'image, et à la hauteur, de la personne qu'il était.
Arrivée à Paris. 18:37 qramé popote. Tadar 76 %. ARAS (absolument rien à signaler) : ce devrait être le cas beaucoup, beaucoup plus souvent que ça ne l'est... Je n'ai pas pu cafcloper à la terrasse où j'ai l'habitude d'aller, la première en sortant de la gare. Pour finalement trouver la seule table libre, sur une centaine de mètres, au soleil. Me retrouvant à prendre le métro à... Gaîté. Pour chapeauter un épisode sous le Signe du Deuil. Quels magnifiques Adieux, encore. Que la tristesse a disputé, non à la gaieté, nous n'irons pas jusque là, mais à la beauté d'une cérémonie par laquelle l'assistance à été éblouie. Si j'en crois les commentaires élogieux dont j'ai été assailli. Sur la manière dont Sabine, Denis et moi avons su rendre à notre papa un hommage à l'image, et à la hauteur, de la personne qu'il était.
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::Si je devais garder un seul souvenir de toi, ce serait le suivant. Otto Jean-Claude, au lycée René Cassin, près de... chez nous, Villa Arans, a fait la connaissance de Taïnam, devenu un ami de la famille. Resto à Paris,il y a une trentaine d'années, à proximité de là où habitait alors Joseta, avec elle, toi et Ama. Celui de Taïnam et de sa femme Virginie, tous deux d’origine cambodgienne. Aux murs, des affiches avec ce titre, en grand... attention, accrochez-vous : « Indochine française » !
::Si je devais garder un seul souvenir de toi, ce serait le suivant. Otto Jean-Claude, au lycée René Cassin, près de... chez nous, Villa Arans, a fait la connaissance de Taïnam, devenu un ami de la famille. Resto à Paris,il y a une trentaine d'années, à proximité de là où habitait alors Joseta, avec elle, toi et Ama. Celui de Taïnam et de sa femme Virginie, tous deux d’origine cambodgienne. Aux murs, des affiches avec ce titre, en grand... attention, accrochez-vous : « Indochine française » !


::Nous nous sommes installés à une table, toi dos au mur, moi face à toi. Tu t'es retourné sur l'affiche dans ton dos [pas d'impossible contorsion ; c'est un raccourci], l’as observée quelques secondes. Puis, dans les yeux, tu m'as dit, d’une voix douce, dans un léger sourire, un mélange d’incrédulité, d’une profonde désolation et d’une sorte de mansuétude : « Tu te rends compte !... » Je n'oublierai jamais ton air, ton regard, dont transparaissaient toute ta sensibilité, ton humanité et ta conscience politique... Aussi émouvant qu'à... mourir de rire ! Te balancer, nous balancer, cette « Indochine française » ! Si on avait pu dire à ces pauvres Taïnam et Virginie ce qu'on en pensait ! Et encore ton pays (d'origine, du moins) n'est-il pas, ou plus, colonisé ! Hahaha. Assez ri. Jaune.
::Nous nous sommes installés à une table, toi dos au mur, moi face à toi. Tu t'es retourné sur l'affiche dans ton dos [non pas une impossible contorsion ; c'est un raccourci], l’as observée quelques secondes. Puis, dans les yeux, tu m'as dit, d’une voix douce, dans un léger sourire, un mélange d’incrédulité, d’une profonde désolation et d’une sorte de mansuétude : « Tu te rends compte !... »  
 
::Je n'oublierai jamais ton air, ton regard, dont transparaissaient toute ta sensibilité, ton humanité et ta conscience politique... Aussi émouvant qu'à... mourir de rire ! Te balancer, nous balancer, cette « Indochine française » ! Si on avait pu dire à ces pauvres Taïnam et Virginie ce qu'on en pensait ! Et encore ton pays (d'origine, du moins) n'est-il pas, ou plus, colonisé ! Hahaha. Assez ri. Jaune.
 
::Je suis fier et heureux d'avoir pu passer beaucoup de temps auprès de toi, comme avec Ama – bien que le plus souvent exilé –, profitant de vous, jusqu'au bout, et contribuant, dans toute la mesure du possible, à tout ce qui a dû être entrepris à la fin de votre vie. Et je crois qu'on peut difficilement rêver de plus belle relation avec son papa que celle que j'ai entretenue avec toi. Peut-être plus profonde encore qu'avec Ama... ça n'est pas peu dire..., sur le plan... spirituel, notamment je dirais. Car tu es resté plus longtemps, et j'étais moi-même plus loin sur mon Chemin.  


::Je suis fier et heureux d'avoir pu passer beaucoup de temps auprès de toi, comme avec Ama, bien que le plus souvent exilé, profitant de vous, jusqu'au bout, et contribuant, dans toute la mesure du possible, à tout ce qui a dû être entrepris à la fin de votre vie. Et je crois qu'on peut difficilement rêver de plus belle relation avec son papa que celle que j'ai entretenue avec toi. Peut-être plus profonde encore qu'avec Ama... ça n'est pas peu dire..., sur le plan... spirituel, notamment je dirais. Car tu es resté plus longtemps, et j'étais moi-même plus loin sur mon Chemin. C'est un beau cadeau que je t'ai fait, je sais, que ma Foi retrouvée en Dieu. Sur notre Foi, l'Au-Delà, nous avons pu tant partager. De même que sur tous les autres sujets. Et si on ne... croit pas encore : ta Révérence à Pâques, celle d'Ama à la Toussaint. Encore plus fort qu'elle... décidément..., dans tes pas vers l'Au-Delà : le Pape ! Rien que ça. Appelé à son Patron, le notre à toutes et tous, un jour après toi. Ses funérailles ? Une heure après les tiennes. Bon, en un lieu un plus... grandiose...
C'est un beau cadeau que je t'ai fait, je sais, que ma Foi retrouvée en Dieu. Sur notre Foi, l'Au-Delà, nous avons pu tant partager. De même que sur tous les autres sujets. Et si on ne... croit pas encore : ta Révérence à Pâques, celle d'Ama à la Toussaint. Encore plus fort qu'elle... décidément..., dans tes pas vers l'Au-Delà : le Pape ! Rien que ça. Appelé à son Patron, le notre à toutes et tous, un jour après toi. Ses funérailles ? Une heure après les tiennes. Bon, en un lieu un plus... grandiose...


[Qui n'enlève rien à la beauté de celui-ci, aurais-je pu ajouter ! Pardon monsieur le curé. Il était très bien, tout le monde a également beaucoup apprécié sa prestation. Comment il a jonglé. Entre paroles pour les croyants et paroles pour les athées. Et évoquant nos Mamadieux pour illustrer les divers modes d'expression de l'accomplissement de la Mission d'Amour, qu'on la croie ou non assignée par Dieu, qui devrait être celle de tout-toute un chacun-cune.]
[Qui n'enlève rien à la beauté de celui-ci, aurais-je pu ajouter ! Pardon monsieur le curé. Il était très bien, tout le monde a également beaucoup apprécié sa prestation. Comment il a jonglé. Entre paroles pour les croyants et paroles pour les athées. Et évoquant nos Mamadieux pour illustrer les divers modes d'expression de l'accomplissement de la Mission d'Amour, qu'on la croie ou non assignée par Dieu, qui devrait être celle de tout-toute un chacun-cune.]
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::Tu as toujours fait du sport et tu as gardé tes beaux pectoraux et ta silhouette jusqu’à plus de quatre-vingts ans. Je crois qu’on peut dire que tu as eu une vie bien remplie et que tu peux partir pour ce nouveau voyage, l’esprit tranquille. Merci pour tout ce que tu as fait pour nous, tu peux être fier. Tu vas laisser un vide, mais je garderai toujours un souvenir d’un papa aimant que j’aimais très fort également. Milesker Aita Adiorikez !!!
::Tu as toujours fait du sport et tu as gardé tes beaux pectoraux et ta silhouette jusqu’à plus de quatre-vingts ans. Je crois qu’on peut dire que tu as eu une vie bien remplie et que tu peux partir pour ce nouveau voyage, l’esprit tranquille. Merci pour tout ce que tu as fait pour nous, tu peux être fier. Tu vas laisser un vide, mais je garderai toujours un souvenir d’un papa aimant que j’aimais très fort également. Milesker Aita Adiorikez !!!


Cousine Bernadette :
Micro, brièvement, à Léa et Hugo les petits-enfants, puis Cousine Bernadette s'étend (tant... mieux, plein de choses elles nous apprend...) :


::Régis, c'est à travers ces quelques mots que je voudrais ranimer ton histoire avec le Sud-Ouest et plus particulièrement le pays de Saint-Émilion où tu es né. Tu en es parti relativement tôt pour pour épouser le pays basque. Cependant ton histoire, ce sont aussi les liens familiaux que tu as toujours su préserver dans le temps, avec une intensité à la hauteur de tes disponibilités. Mais lorsque tu revenais sur tes terres natales, tu y étais vraiment.
::Régis, c'est à travers ces quelques mots que je voudrais ranimer ton histoire avec le Sud-Ouest et plus particulièrement le pays de Saint-Émilion où tu es né. Tu en es parti relativement tôt pour pour épouser le pays basque. Cependant ton histoire, ce sont aussi les liens familiaux que tu as toujours su préserver dans le temps, avec une intensité à la hauteur de tes disponibilités. Mais lorsque tu revenais sur tes terres natales, tu y étais vraiment.
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::Je n'oublie pas la présence chaleureuse et attentionnée que tu as eue auprès de mes parents, et plus particulièrement auprès de ma mère dans la dernière décennie de sa vie. Tu as su donner de ton temps pour venir partager à plusieurs reprises, avec elle, quelques jours de vacances, même lorsque la maladie interférait douloureusement. Elle était très attachée à toi. Vous avez partagé des moments de vie très intenses.
::Je n'oublie pas la présence chaleureuse et attentionnée que tu as eue auprès de mes parents, et plus particulièrement auprès de ma mère dans la dernière décennie de sa vie. Tu as su donner de ton temps pour venir partager à plusieurs reprises, avec elle, quelques jours de vacances, même lorsque la maladie interférait douloureusement. Elle était très attachée à toi. Vous avez partagé des moments de vie très intenses.


::Tu as vécu plusieurs mois à Bordeaux, chez mes parents, pendant tes études à l'École normale. Il y a donc eu des sorties et des moments festifs. Mais il y a aussi eu, à cette époque, de longues semaines où tu as accompagné ton papa, hospitalisé pour un cancer. Vous avez donc partagé le traumatisme de cette maladie à une époque où la prise en charge des soins n'était pas celle d'aujourd'hui. Ceci a sans doute cimenté une relation à jamais indestructible. Ceci étant, il y a aussi eu des périodes plus calmes, doucement familiales que tu venais partager à Bel-Air, dans la maison natale de ma mère, où tu as laissé la trace de ta patte de bricoleur.
::Tu as vécu plusieurs mois à Bordeaux, chez mes parents, pendant tes études à l'École normale. Il y a donc eu des sorties et des moments festifs. Mais il y a aussi eu, à cette époque, de longues semaines où tu as accompagné ton papa, hospitalisé pour un cancer. Vous avez donc partagé le traumatisme de cette maladie à une époque où la prise en charge des soins n'était pas celle d'aujourd'hui. Ceci a sans doute cimenté une relation à jamais indestructible.  
 
::Ceci étant, il y a aussi eu des périodes plus calmes, doucement familiales que tu venais partager à Bel-Air, dans la maison natale de ma mère, où tu as laissé la trace de ta patte de bricoleur. Tu aimais cette maison, où tu venais partager une poêlée de cèpes. Tu n'étais pas le dernier pour partir à la cueillette avec ma mère, dans les bois de la double [?]. Moi j'ai un peu hérité de cette belle relation bien construite et ancrée dans le temps, comblée de ton bel humanisme.  


::Tu aimais cette maison, où tu venais partager une poêlée de cèpes. Tu n'étais pas le dernier pour partir à la cueillette avec ma mère, dans les bois de la double [?]. Moi j'ai un peu hérité de cette belle relation bien construite et ancrée dans le temps, comblée de ton bel humanisme. Enfant, Jeannette et toi m'avez accueillie en vacances. Je n'oublie pas l'apprentissage de la natation sur la plage du Miramar, et mes premiers pas aux fêtes de Bayonne dans les heures les plus sages. Aujourd'hui, cette histoire nous permet avec ma famille de vivre de vrais moments de bonheur avec tes enfants et petits-enfants. Ils occupent une place de choix dans notre cellule familiale, et nous les entourons de nos plus chaleureuses pensées.
::Enfant, Jeannette et toi m'avez accueillie en vacances. Je n'oublie pas l'apprentissage de la natation sur la plage du Miramar, et mes premiers pas aux fêtes de Bayonne dans les heures les plus sages. Aujourd'hui, cette histoire nous permet avec ma famille de vivre de vrais moments de bonheur avec tes enfants et petits-enfants. Ils occupent une place de choix dans notre cellule familiale, et nous les entourons de nos plus chaleureuses pensées.


Gaîté. Montparnasse. Mon chéri m'attend ? Au 22TT ? Gaité ? Ou... désespoir ?... Dans lequel mon bébé m'a (de nouveau) plongé, ne me donnant... plus le moindre signe de vie... après que je suis parti. De notre TT. Samedi. Pour le train de 33. À destination de Baiona. Arrivée à 22. Bon, chemin faisant (dans mon choix du train), je réalisai que, non, c'était à Ondres qu'il fallait s'arrêter. C'était prévu ! À Ondres, un arrêt. Pour le train que j'ai choisi. J'aurais pu tomber sur un TGV jusqu'à Baiona, auquel cas sur le petit bout de quai faisant office de gare, dans le bled landais, de stop il ne pouvait s'agir d'escompter. Or c'en était bien un faisant escale à Bordeaux, où c'est un TER que les passagers-gères doivent ensuite attraper. Qui s'arrête partout. Y compris dans ce trou. Qui rimera rira, et à la plage ira.
Gaîté. Montparnasse. Mon chéri m'attend ? Au 22TT ? Gaité ? Ou... désespoir ?... Dans lequel mon bébé m'a (de nouveau) plongé, ne me donnant... plus le moindre signe de vie... après que je suis parti. De notre TT. Samedi. Pour le train de 33. À destination de Baiona. Arrivée à 22. Bon, chemin faisant (dans mon choix du train), je réalisai que, non, c'était à Ondres qu'il fallait s'arrêter. C'était prévu ! À Ondres, un arrêt. Pour le train que j'ai regardé en premier. Regardé ? Je ne suis pas une vache, mon appart' n'est pas avec vue sur chemin de fer. Ça suffit. Les indices. Pour déduire ce que ça signifie. J'aurais pu tomber. De ma fenêtre, si j'étais une vache dont l'appart' aurait vue sur chemin de fer et qui s'y serait trop penchée, estimant ne jamais pouvoir assez bien contempler ses trains ? Sur le site de la SNCF, sur un TGV jusqu'à Baiona, auquel cas sur le petit bout de quai faisant office de gare, dans le bled landais, de stop il ne pouvait s'agir d'escompter. Or c'en était bien un faisant escale à Bordeaux, où c'est un TER que les passagers-gères doivent ensuite attraper. Qui s'arrête partout. Y compris dans ce trou. Qui rimera rira, et à la plage ira.


Pas loin, qu'elle est, depuis ledit quai. Station balnéaire s'il en est, alors pour un trou, vous repasserez. Pas bien grand, non, ça n'est, mais que de vacanciers-cières, de partout, l'été ! Par l'office de tourisme de la ville j'ai été embauché ? Pas que je sache. Alors reprenons un rail... euh... le rail : c'était à Ondres que je descendrais. Où je louerais, comme à chaque fois depuis que je ne vais plus chez papa, qu'il n'y a plus de chez-papa, l'appartement de la sœur d'Anne, établie... en Guadeloupe ! La sœur. Anne et son mari Michel, anciens voimis de papa, comme « voimis » le dit, à Ondres ielles habitent, elleux, s'occupant des locations de la guadeloupée, comme je le fus, m'accueillant à chacune de mes arrivées. Heure de celle-là ? 17h17.
Pas loin, qu'elle est, depuis ledit quai. Station balnéaire s'il en est, alors pour un trou, vous repasserez. Pas bien grand, non, ça n'est, mais que de vacanciers-cières, de partout, l'été ! Par l'office de tourisme de la ville j'ai été embauché ? Pas que je sache. Alors reprenons un rail... euh... le rail : c'était à Ondres que je descendrais. Où je louerais, comme à chaque fois depuis que je ne vais plus chez papa, qu'il n'y a plus de chez-papa, l'appartement de la sœur d'Anne, établie... en Guadeloupe ! La sœur. Anne et son mari Michel, anciens voimis de papa, comme « voimis » le dit, à Ondres ielles habitent, elleux, s'occupant des locations de la guadeloupée, comme je le fus, et m'accueillant à chacune de mes arrivées. Heure de celle-là ? 17h17.


Dans le train, j'étais en mode avion. Sans connexion. J'ai cru à un problème d'impayé, n'ayant pourtant pas dépassé le délai, me semblait-il, pour la facture concernée. Ce n'est qu'une fois mon logem'Ondres intégré que j'ai réalisé que je m'étais hors-ligné, je ne sais quand ni comment. Thiago était sorti, vendredi dans l'après-midi, pour le boulot, m'avisant toutefois qu'il serait de retour, le lendemain matin, avant mon départ vers 11h30 pour le métro. Mais no. 15h22, quand ici je mais-notte. Quand je me reconnecte, aucun message de lui, je lui écris « chéri appelle-moi », mon message ne passe même pas... C'est lui qui, maintenant, n'est pas connecté... Il ne le sera pas jusqu'au lendemain en fin d'après-midi, quand je vois qu'enfin il m'a reçu et m'a lu... mais ne m'a pas répondu...
Dans le train, j'étais en mode avion. Sans connexion. J'ai cru à un problème d'impayé, n'ayant pourtant pas dépassé le délai, me semblait-il, pour la facture concernée. Ce n'est qu'une fois mon logem'Ondres intégré que j'ai réalisé que je m'étais hors-ligné, je ne sais quand ni comment. Thiago était sorti, vendredi dans l'après-midi, pour le boulot, m'avisant toutefois qu'il serait de retour, le lendemain matin, avant mon départ vers 11h30 pour le métro. Mais no. 15h22, quand ici je mais-notte. Quand je me reconnecte, aucun message de lui, je lui écris « chéri appelle-moi », mon message ne passe même pas... C'est lui qui, maintenant, n'est pas connecté... Il ne le sera pas jusqu'au lendemain en fin d'après-midi, quand je vois qu'enfin il m'a reçu et m'a lu... mais ne m'a pas répondu...


Je lui réécris. Plus rien ne passe de nouveau... Gaité ? Je vais le trouver, quand je vais franchir la porte du 22TT ? Ou désespoir ? Il ne sera pas là, voire... il aura disparu, il sera parti, emmenant toutes ses affaires ? Des raisons de le penser ? Il ne m'aime pas, plus, mon bébé ? ça allait plutôt bien ces derniers temps. Malgré une petite dispute. Mais il n'était pas du tout fâché, quand nous nous sommes quittés. Au contraire, il avait été d'une grande douceur et tendresse, quand je lui ai appris que mon papa était décédé. Il avait même parlé de m'accompagner...
Je lui réécris. Plus rien ne passe de nouveau... Gaité ? Je vais le trouver, quand je vais franchir la porte du 22TT ? Ou désespoir ? Il ne sera pas là, voire... il aura disparu, il sera parti, emmenant toutes ses affaires ? Des raisons de le penser ? Il ne m'aime pas, plus, mon bébé ? Ça allait plutôt bien ces derniers temps. Malgré une petite dispute. Mais il n'était pas du tout fâché, quand nous nous sommes quittés. Au contraire, il avait été d'une grande douceur et tendresse, quand je lui ai appris que mon papa était décédé. Il avait même parlé de m'accompagner...
 
Gaité ? Désespoir ? Le mardi 29 avril aux alentours de 19 heures quand... j'ai tourné la clé ?... Elle a fait deux tours. Merde, il n'est pas là. J'ouvre la porte, je rentre... « Tout » (ses affaires) est là. Il est repassé, deux fois apparemment, la deuxième fois rapidement... Le plus rapidement possible ? Il y a cette trace de semelles de tennis sur le canapé... Il n'a pas pris la peine de se déchausser pour monter dessus et attraper... quoi (en haut du placard) ? Il continue de ne pas réceptionner mes maouazas. Je l'encule une fois puis une deuxième le lendemain.  


Gaité ? Désespoir ? Le mardi 29 avril aux alentours de 19 heures quand... j'ai tourné la clé... Deux tours. Merde, il n'est pas là. J'ouvre la porte, je rentre... Tout est en place. Mais tout indique qu'il est repassé, puis rapidement reparti, et qu'il n'a pas séjourné là depuis... Il continue de ne pas réceptionner mes maouazas. Je l'encule une fois puis une deuxième le lendemain. Gaston ! « Quoi ? » Toujours pas de réponse du garçon. « Moi c'est quand y a le téléphone qui son qu'on me sonne. » (Le Matou : « C'est encore une chanson. La vie est plus marrante... C'est encore une chanson. ») Ah. « Désolé, je ne peux rien pour toi. Tu n'as qu'à prier. » Haha. « Quoi ? » Je ne fais que ça. « T'as demandé à ton papa, de t'aider ? » Oui ! Dans son cercueil ! « Il fallait rester à l'extérieur, peut-être que ça l'a contrarié. » Oh ! Arrête ! Il ne manquait plus que toi, à mes Pote-tesses de la Banda Divina ! « Ouh là ! Je ne rivaliserai pas ! C'est une PAP<ref>Promotion À Part</ref>, des Écrites <ref>Écoles du rire : é-c-r-i féminisé en ites.</ref>. On s'est bien amusés en tOU-OUt cas, au Rwanda, dans ton bureau, avec le colonel. » Oui, c'est ça. Ça ne me le ramène pas. « Eh ben retournes-y, toi, au Rwanda. » Arrête.
Gaston ! « Quoi ? » Toujours pas de réponse du garçon. « Moi c'est quand y a le téléphone qui son qu'on me sonne. » (Le Matou : « C'est encore une chanson. La vie est plus marrante... C'est encore une chanson. ») Ah. « Désolé, je ne peux rien pour toi. Tu n'as qu'à prier. » Haha. « Quoi ? » Je ne fais que ça. « T'as demandé à ton papa, de t'aider ? » Oui ! Dans son cercueil ! « Il fallait rester à l'extérieur, peut-être que ça l'a contrarié. » Oh ! Arrête ! Il ne manquait plus que toi, à mes Pote-tesses de la Banda Divina ! « Ouh là ! Je ne rivaliserai pas ! C'est une PAP<ref>Promotion À Part</ref>, des Écrites <ref>Écoles du rire : é-c-r-i féminipluralisé en ites.</ref>. On s'est bien amusés en tOU-OUt cas, avec le colonel, dans ton bureau, au Rwanda. » Oui, c'est ça. C'est le moment de nous raconter nos souvenirs...


J'ai rencontré Thiago le 8 janvier 2023. Le lendemain... de l'anniversaire d'Aita. Sa sœur est du 7 janvier, comme Aita. Notre relation est née ce jour-là, et va mourir avec la mort de mon papa ? Un record de tous les temps d'Ironie du Sort, et qui le demeurerait, jusqu'à la fin des temps, ce serait. Une Palme.d'Or de tous les diables... Un Ange passe (séchage quelques minutes)... Vysir, le ticket de mon café. Oh ! Après la date : 17h07. Et derrière moi j'entends : « ... train... » Non c'est pas vrai, j'ai rêvé. Je tends l'oreille : « ... gare... ». Gare-toi... gare ton... garçon... merde, c'est quoi déjà ??? Gaston : « Quoi, moi ? » C'est qui ? « Gaston. » Oui, Gaston ! « Eh bé, quoi ? » J'ai oublié. De toute façon tu n'es pas un P de BD, tu n'as pas de poutanas. « Mais ton papa ??? Tu n'as pas fini de nous raconter. »
J'ai rencontré Thiago le 8 janvier 2023. Le lendemain... de l'anniversaire d'Aita. Sa sœur est du 7 janvier, comme Aita. Notre relation est née ce jour-là, et va mourir avec la mort de mon papa ? Un record de tous les temps d'Ironie du Sort, ce serait. Et qui le demeurerait, jusqu'à la fin des temps. Une Palme d'Or de tous les diables. Un Ange passe (séchage)... Vysir, le ticket de mon café. Oh ! Après la date : 17h07. Et derrière moi j'entends : « ... train... » Non c'est pas vrai, j'ai rêvé. Je tends l'oreille : « ... gare... ». Gare-toi... gare ton... garçon... merde, c'est quoi déjà ??? Gaston : « Quoi, moi ? » C'est qui ? « Gaston. » Oui, Gaston ! « Eh bé, quoi ? » J'ai oublié. De toute façon tu n'es pas un P de BD, tu n'as pas de poutanas. « Mais ton papa ??? Tu n'as pas fini de nous raconter. »


Oui. Le mercredi 23, Sabine me maouazate qu'Aita serait visible, dans son cercueil, jusqu'au jeudi 16h. Porté par le Flux Sœur Chérie qui m'a finalement fait lui faire prendre mon billet, je lui téléphone pour lui dire que justement j'y pensais... : ai-je envie, besoin, de le voir, une dernière fois ? Ou bien je reste sur mon impression du très beau Tout Dernier Moment passé avec lui, en un après-midi entre son Ehpad de La Martinière à Saint-Martin-de-Seignanx et Bord de Mer à Angelu ?... Elle était en route, quand je l'ai appelée, pour le funérarium de SMS.
Oui. Le mercredi 23, Sabine me maouazate qu'Aita serait visible, dans son cercueil, jusqu'au jeudi 16h. Porté par le Flux Sœur Chérie qui m'a finalement fait lui faire prendre mon billet, je lui téléphone pour lui dire que justement j'y pensais... : ai-je envie, besoin, de le voir, une dernière fois ? Ou bien je reste sur mon impression du très beau Tout Dernier Moment passé avec lui, en un après-midi entre son Ehpad de La Martinière à Saint-Martin-de-Seignanx et Bord de Mer à Angelu ?... Elle était en route, quand je l'ai appelée, pour le funérarium de SMS.


Elle y avait rendez-vous avec des amis-mies et, quand elle aurait terminé avec elleux, elle me rappellerait. Dans l'heure, ce fut fait. L'Adieu de visu, en visiouate-zeu-pape, à Aita. Son visage ? Il aurait pu m'effrayer. Méconnaissable. C'est le qualificatif qui m'est venu mais que je n'ai dit à Sabine qu'à demi-mot... Visage creusé, paumettes saillantes voire enflées, énormes cernes... « Méphistoïen » m'a également traversé l'esprit... Mais ça m'a transporté, je l'ai vécu à fond, riant, pleurant... À Aita : « Mon papa chéri... tu ne veux pas me laisser ne pas venir, mais j'espère que ça ira, aide-moi je t'en supplie, aide-moi... »
Elle y avait rendez-vous avec des amis-mies et, quand elle aurait terminé avec elleux, elle me rappellerait. Dans l'heure, ce fut fait. L'Adieu de visu, en visiouate-zeu-pape, à Aita. Son visage ? Il aurait pu m'effrayer. Méconnaissable. C'est le qualificatif qui m'est venu mais que je n'ai dit à Sabine qu'à demi-mot... Visage creusé, paumettes saillantes voire enflées, énormes cernes... « Méphistoïen » m'a également traversé l'esprit... J'efface !!! C'est (évidemment) un Moment de Grâce. Je suis transporté, le vis du plus profond de mon Âme, riant, pleurant... À Aita : « Mon papa chéri... tu ne veux pas me laisser ne pas venir, mais j'espère que ça ira, aide-moi je t'en supplie, aide-moi... »


C'était doux, au téléphone, avec Sabine. Mais le ton a changé, quand je l'ai eue au funérarium, et avec cette réflexion, à un moment donné : « Qu'est-ce que tu ne me fais pas faire ?! » Ou quand je lui ai demandé pour plaisanter, osant prudemment le mot « méconnaissable », pour Aita, si elle était sûre que c'était lui et si elle ne s'était pas « trompée de chambre mortuaire ». Ça ne l'a pas fait rire, et il y avait comme un agacement, dans sa réponse : « Non !... Je ne me suis pas trompée... » Elle a répété, cette fois à l'adresse de ses amis-mies : « Qu'est-ce que je ne vous fais pas faire ?! » Ok... me dis-je, tout le monde est encore là... J'ai dit à Sabine ma joie de vivre ça, tentant de la « détendre », et peiné que j'étais par le ton réprobateur que je percevais...
C'était doux, au téléphone, avec Sabine. Mais le ton a changé, quand je l'ai eue au funérarium, et avec cette réflexion, à un moment donné : « Qu'est-ce que tu ne me fais pas faire ?! » Ou quand je lui ai demandé pour plaisanter, osant prudemment le mot « méconnaissable », pour Aita, si elle était sûre que c'était lui et si elle ne s'était pas « trompée de chambre mortuaire ». Ça ne l'a pas fait rire, et il y avait comme un agacement, dans sa réponse : « Non !... Je ne me suis pas trompée... » Elle a répété, cette fois à l'adresse de ses amis-mies : « Qu'est-ce que je ne vous fais pas faire ?! » Ok... me dis-je, tout le monde est encore là... J'ai dit à Sabine ma joie de vivre ça, tentant de la « détendre », et peiné que j'étais par le ton réprobateur que je percevais...
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Cette attitude à mon égard, depuis quelques temps, tout ce qui pouvait « se dire » sur moi... Je déconne, tu déconnes, nous déconnons. J'ai pu déconner, à mes heures... Comme dans mon départ le plus précipité de ma vie : de chez Aita, le jour de ses quatre-vingt-cinq ans, pour Paris. Où, dès le lendemain, j'ai rencontré Thiago. Quelles forces m'avaient poussé ?!... Le rangement et débarrassage, dans mes affaires, ne furent pas tout à fait accomplis, par mes soins, à la mesure de ce qu'il aurait dû l'être. Furie de Sabine et Denis, quand il a fallu vider la maison d'Aita, peu après, en vue de sa vente, et organiser son déménagement à sa résidence sénior de Baiona...
Cette attitude à mon égard, depuis quelques temps, tout ce qui pouvait « se dire » sur moi... Je déconne, tu déconnes, nous déconnons. J'ai pu déconner, à mes heures... Comme dans mon départ le plus précipité de ma vie : de chez Aita, le jour de ses quatre-vingt-cinq ans, pour Paris. Où, dès le lendemain, j'ai rencontré Thiago. Quelles forces m'avaient poussé ?!... Le rangement et débarrassage, dans mes affaires, ne furent pas tout à fait accomplis, par mes soins, à la mesure de ce qu'il aurait dû l'être. Furie de Sabine et Denis, quand il a fallu vider la maison d'Aita, peu après, en vue de sa vente, et organiser son déménagement à sa résidence sénior de Baiona...


Malgré cette « provocation » (comment mieux tendre le bâton pour se faire battre ?), je ne démordrai jamais de ce que j'ai toujours affirmé, à savoir que pour tout ce qui a dû être entrepris à la fin de la vie tant d'Ama que d'Aita, je ne suis absolument pas en reste ! Et l'étiquette de boulet (la pire tare – je préfèrerais presque un fasciste-mais-fiable, sur qui on peut compter, dans la vie), je ne me laisserai jamais accoler. J'ai « contribu[é], dans toute la mesure du possible, à tout ce qui a dû être entrepris, à la fin de votre vie », ai-je déclaré ? Aux obsèques d'Aita. Mais qu'est-ce qu'Aita, depuis son cercueil, avait voulu me faire dire ? Que j'avais « largement accompli ma part de tout ce qui [avait] dû être entrepris à la fin de [leur] vie. » Car est-ce toi Aita, ou sont-ce mes poutanas, qui ont voulu que j'entendisse comment... Sabine a bavé sur mon compte, à l'adresse de ses amies-mis, et au pied de ton cercueil ? N'hésitant pas à... profaner... ce moment...
Malgré cette « provocation » (comment mieux tendre le bâton pour se faire battre ?), je ne démordrai jamais de ce que j'ai toujours affirmé, à savoir que pour tout ce qui a dû être entrepris à la fin de la vie tant d'Ama que d'Aita, je ne suis absolument pas en reste ! Et l'étiquette de boulet (la pire tare – je préfèrerais presque un fasciste-mais-fiable, sur qui on peut compter, dans la vie), je ne me laisserai jamais accoler. J'ai « contribu[é], dans toute la mesure du possible, à tout ce qui a dû être entrepris, à la fin de votre vie », ai-je déclaré ? Aux obsèques d'Aita. Mais qu'est-ce qu'Aita, depuis son cercueil, avait voulu me faire dire ? Que j'avais « largement accompli ma part de tout ce qui [avait] dû être entrepris à la fin de [leur] vie. » ? Car est-ce toi Aita, ou sont-ce mes poutanas, qui ont voulu que j'entendisse comment... Sabine a bavé sur mon compte, à l'adresse de ses amies-mis, et au pied de ton cercueil ? N'hésitant pas à... profaner... ce moment...


Sabine et moi nous sommes adiobisoutée-té, cette séquence – que, Dieu merci, il m'a été donné, Sabine m'a donné, de vivre – une fois terminée. La communication n'a pas été coupée. Re « ooouuuhhh !!!... là, là !... mais qu'est-ce qu'il ne me fait pas faier ?! », ou « qu'est-ce que je ne vous pas faire ?! », puis du « bon, j'sais pas, d'abord il a rigolé... », assez méprisant, du « j'ai dû lui prendre son billet ! », suivi d'un splendide « parce qu'on en est rendus là, quand-même ! » (ma bonne dame) final. C'était bon, j'avais entendu « ce qu'il fallait »... hein, Aita ?... pour avoir... « le coeur net » quant à l'opinion que l'« on » peut désormais avoir ce moi, qu'en tout cas je ne paranoïe pas...
Sabine et moi nous sommes adiobisoutée-té. Mais La communication n'a pas été interrompue. Re « ooouuuhhh !!!... là, là !... mais qu'est-ce qu'il ne me fait pas faier ?! », ou « qu'est-ce que je ne vous pas faire ?! », puis du « bon, j'sais pas, d'abord il a rigolé... », assez méprisant, du « j'ai dû lui prendre son billet ! », suivi d'un splendide « parce qu'on en est rendus là, quand-même ! » Ma bonne dame. Ça a coupé là. Comme si QUIII ???... avait jugé que c'était bon, que j'avais entendu « ce qu'il fallait »... pour avoir... « le coeur net », quant à l'opinion que l'« on » peut désormais avoir ce moi, quant au fait, en tout cas, que je ne paranoïe pas...


J'ai cru tomber de ma fenêtre. À la barre transversale extérieure en fer de laquelle j'étais accoudé, tout le temps de l'Adieu-visiouate-zeu-papage. Thiago était là, j'ai voulu adieu-visiouate-zeu-paper en bas devant l'entrée de l'immeuble, mais pas de connexion... Maudit mode avion déjà activé je suppose parce qu'effectivement ça a duré quelques jours cette histoire... J'ai dû remonter... Tellement sonné j'ai ensuite oublié de lui dire « désolé chéri, je n'avais pas de connexion à l'extérieur... » J'espère que ça ne l'a pas trop troublé... C'est un hyper-hyper-hyper sensible... Il « voit » même des choses, comme je le raconte ailleurs... Il voit... Il a vu... Un cercueil !... Chez sa grand-mère... Quand il était petit... Qui n'existait pas... Jélica !!!... QUIIIII veut faire disparaître Thiago de ma vie ?????!!!!! Ouf je me suis trompé, en tapant son prénom. J'ai tapé Thaigo. Ce n'est... « pas lui ». Il ne disparaîtra pas de ma vie. Il est juste allé se changer les idées quelque part. Il va revenir. Ça ne peut pas se finir... COMME ÇA !!!!! Si diaboliquement. Aita ma venue, finalement, ne m'a pas coûté la perte, en plus de celle de mon papa, de celle de mon chéri. NOOOOOOOOONNNNNNNNN !!!!!!!!! Tou-neuf-le-mastiquage bisû. Si ça ne tou-neuf-le-mastiquait pas là, où, je vous le demande, cela tou-neuf-le-mastiquerait-il ?
J'ai cru... tomber de ma fenêtre. À la barre transversale extérieure en fer de laquelle j'étais accoudé, tout le temps de l'Adieu-visiouate-zeu-papage. Thiago était là, j'ai voulu adieu-visiouate-zeu-paper en bas devant l'entrée de l'immeuble, mais pas de connexion... Maudit mode avion déjà activé je suppose parce qu'effectivement ça a duré quelques jours cette histoire... J'ai dû remonter... Tellement sonné j'ai ensuite oublié de lui dire « désolé chéri, je n'avais pas de connexion à l'extérieur... » J'espère que ça ne l'a pas trop troublé... C'est un hyper-hyper-hyper sensible... Il « voit » même des choses, comme je le raconte ailleurs... Il voit... Il a vu... Un cercueil !... Chez sa grand-mère... Quand il était petit... Qui n'existait pas... Jélica !!!... QUIIIII veut faire disparaître Thiago de ma vie ?????!!!!! Ouf je me suis trompé, en tapant son prénom. J'ai tapé Thaigo. Ce n'est... pas lui. Il ne disparaîtra pas de ma vie. Il est juste allé se changer les idées quelque part. Il va revenir. Ça ne peut pas se finir... COMME ÇA !!!!! Si diaboliquement. Aita ma venue ne m'a pas coûté la perte, en plus de celle de mon papa, de celle de mon chéri. NOOOOOOOOONNNNNNNNN !!!!!!!!! Tou-neuf-le-mastiquage bisû. Si ça ne tou-neuf-le-mastiquait pas là, où, je vous le demande, cela tou-neuf-le-mastiquerait-il ?


Forces surhumaines depuis des décennies, sur-sur-humaines ces dernières années, sur-sur-sur-humaines ces dernières semaines, qui m'ont fait tenir jusqu'à présent face à... Alors cette nouvelle monstruosité... oui, c'est comme un monstre bis... cette... disparition, qui a pris possession de moi... et me ronge...
Forces surhumaines depuis des décennies, sur-sur-humaines ces dernières années, sur-sur-sur-humaines ces dernières semaines, qui m'ont fait tenir jusqu'à présent face à... Alors cette nouvelle monstruosité... oui, c'est comme un monstre bis... cette... disparition, qui a pris possession de moi... et me ronge...
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Je me suis arrêté là, et ces mots de mes deux sont restés dans leur cul-brouillon. Car ça m'a moi-même complètement gavé. Quiii ???... n'a pas voulu, que j'expédiasse cela ? Quiii ???... m'a sorti, de ce dégueulis ? Je trouvais zarbi que le but de cette opération... maintien de connexion !... (quand il ne fallait pas) pût avoir pour but un lavage de linge sal en famille. En pareilles circonstances !!!... Toi, Aita, tu voulais ça ??? Bon, que tu aies à cœur... que je vieillasse... « Qui ça ??? Moi ??? Je t'ai déjà dit un jour que je ne te laisserais pas me traiter comme une serpillière !... » T'as tant aimé que ça rire jaune, au crématorium ? Car c'est drôle et pas drôle, ça, dis-moi. C'était ça, notre relation de rêve ? C'était il y a looonnntemps. Poubelle, le pas drôle, le linge sal, la serpillière. Non, pas la serpillière. Car c'est assez risible, ce que mon psy en avait analysessoré, quand je lui avais rapporté. « T'as l'habitude de te balader avec une serpillère, toi ? Je savais que j'avais un fils zarbi... » Hihihi. Bien déjauni. [Je ''le'' lui avais rapporté, aurais-je dû écrire, ça aurait moins marché, mais ainsi était-ce, dans le premier jet.]
Je me suis arrêté là, et ces mots de mes deux sont restés dans leur cul-brouillon. Car ça m'a moi-même complètement gavé. Quiii ???... n'a pas voulu, que j'expédiasse cela ? Quiii ???... m'a sorti, de ce dégueulis ? Je trouvais zarbi que le but de cette opération... maintien de connexion !... (quand il ne fallait pas) pût avoir pour but un lavage de linge sal en famille. En pareilles circonstances !!!... Toi, Aita, tu voulais ça ??? Bon, que tu aies à cœur... que je vieillasse... « Qui ça ??? Moi ??? Je t'ai déjà dit un jour que je ne te laisserais pas me traiter comme une serpillière !... » T'as tant aimé que ça rire jaune, au crématorium ? Car c'est drôle et pas drôle, ça, dis-moi. C'était ça, notre relation de rêve ? C'était il y a looonnntemps. Poubelle, le pas drôle, le linge sal, la serpillière. Non, pas la serpillière. Car c'est assez risible, ce que mon psy en avait analysessoré, quand je lui avais rapporté. « T'as l'habitude de te balader avec une serpillère, toi ? Je savais que j'avais un fils zarbi... » Hihihi. Bien déjauni. [Je ''le'' lui avais rapporté, aurais-je dû écrire, ça aurait moins marché, mais ainsi était-ce, dans le premier jet.]


Mon psy : « C'est curieux, non, cette façon de se féminiser ? » Ben c'est que les deux tiers des mecs, dans la famille Renard, c'est vrai qu'on est un peu pédés... Lessive de blanc à quatre-vingt dix degrés. À 17h17. Toujours le 2. Ah, et Denis m'a rassuré. « Ah oui ? » Dans sa nouvelle maison, c'est d'une chambre à coucher, seulement, dans un premier temps, dont il souhaiterait pouvoir disposer. « Qu'est-ce qui t'inquiétait ? » Ah, c'est vrai, je ne l'ai pas encore raconté. « Je te fais marcher. Don d'ubiquité des esprits éthérés, je t'ai déjà lu, de là où je suis. Jack et Rose, donc, aussi. » Pourquoi tu me parles de luile ? « Attention ! N'en verse pas, sur le feu ! Tu vas te comprendre, dans quelques lignes. » De vie ? Hmmm... il va y avoir des pompiers ? « Tu n'en pas assez eu, ces derniers temps, dans ta... vie ? » Message de Denis suivi d'un autre de Sabine dans lequel elle m'explique avoir récupéré ton urne aujourd'hui après une cérémonie pour l'oncle de Marc [son mari] décédé le même jour et au même âge que toi.
Mon psy : « C'est curieux, non, cette façon de se féminiser ? » Ben c'est que les deux tiers des mecs, dans la famille Renard, c'est vrai qu'on est un peu pédés... Lessive de blanc à quatre-vingt dix degrés. À 17h17. Toujours le 2. Ah, et Denis m'a rassuré. « Ah oui ? » Dans sa nouvelle maison, c'est d'une chambre à coucher, seulement, dans un premier temps, dont il souhaiterait pouvoir disposer. « Qu'est-ce qui t'inquiétait ? » Ah, c'est vrai, je ne l'ai pas encore raconté. « Je te fais marcher. Don d'ubiquité des esprits éthérés, je t'ai déjà lu, de là où je suis. Jack et Rose, donc, aussi. » Pourquoi tu me parles de luile ? « Attention ! N'en verse pas, sur le feu ! Tu vas te comprendre, dans quelques lignes. » De vie ? Hmmm... il va y avoir des pompiers ? « Tu n'en pas assez eu, ces derniers temps, dans ta... vie ? » Ah, aussi, après le maouaza de Denis, ta fille... « Tu m'étonnes qu'on soit tous... » Arrête. Sue toi et moi. Après Denis, le MESSAGE de Sabine : « Coucou. Ce matin j'ai récupéré l'urne de papa (après la cérémonie de l'oncle de Marc [son mari], frère de Jeanine [sa maman], même âge que papa dcd le même jour). Denis a pris l'urne en attendant d'organiser le moment où l'on répendra ses cendres sur la plage d'Ondres. Bisous. » Tu te souviens ? C'est sur ma table de chevet chez toi qu'Ama poussière avait attendu son inhumation dans le caveau familial de son village natal...


« Les petites touches d'humour qui vont bien. » Hmmm... tu as vu, qui elle fut, l'autrice de ce trocon, à propos de mon petit discours pour toi ?... De plus en plus jolie. Son prénom i-rime aussi. Que je veillasse à ce que l'on me respectât : quiii ???... a manigancé, pour ça, ou pour quoi, ce truc-là ? Au sein des milliards de bits ou je me bite (sur ce site), je me perds dans des hiérarchisations des Synchros et autres Phénos. Eh bien, Aita, définitivement : je te palmedore ! Tu as fait de ta pierre (« C'est MON Pierre, je te rappelle qu'on est un peu pédés... ») plein de coups. C'est toi, oui. Ça m'a rincé. Tout ensuite, au Pays, s'est déroulé de telle sorte que j'ai eu le sentiment de... récupérer ma famille. Ces énerfamigies négatives qui m'empoisonnaient se sont épanouies. Trol, ce lapsusbit (cette coquille informatique). Le v se pèse, et c'est l'exact contraire du mot voulu qu'il nous fait péter.
« Les petites touches d'humour qui vont bien. » Hmmm... tu as vu, qui elle fut, l'autrice de ce trocon, à propos de mon petit discours pour toi ?... De plus en plus jolie. Son prénom i-rime aussi. Que je veillasse à ce que l'on me respectât : quiii ???... a manigancé, pour ça, ou pour quoi, ce truc-là ? Au sein des milliards de bits ou je me bite (sur ce site), je me perds dans des hiérarchisations des Synchros et autres Phénos. Eh bien, Aita, définitivement : je te palmedore ! Tu as fait de ta pierre (« C'est MON Pierre, je te rappelle qu'on est un peu pédés... ») plein de coups. C'est toi, oui. Ça m'a rincé. Tout ensuite, au Pays, s'est déroulé de telle sorte que j'ai eu le sentiment de... récupérer ma famille. Ces énerfamigies négatives qui m'empoisonnaient se sont épanouies. Trol, ce lapsusbit (cette coquille informatique). Le v se pèse, et c'est l'exact contraire du mot voulu qu'il nous fait péter.

Version du 3 mai 2025 à 23:11

Fin du Film d'Avril. Du 20 au 22. Le Fil de la Vie se déroule. Mais un jour : Fin de la Bobine. Jack, et tes camarades de plongée, désolé, vous avez fin-bobiné.

C'était avec Jack et ses camarades de plongée, que j'étais, sur le Titanic, dans ce qui a d'abord été, au Chamou 67, une Relec-6-è. Mais sur ce bateau-eau-eau-eau, trop d'eau. J'allais le faire couler. Le Chamou. Et Dieu sait si les chats, mous, durs, n'aiment pas l'eau. Originalité du propos. Parfois, oui, je sais, c'est un peu trop. D'aucuns... la (grande) majorité ?... préfèreraient que je m'exprime plus simplement, que j'explique, tout simplement : qu'en fin de compte trop long, pour une Relec-6-è, c'est devenu cet épilogue. La (grande) majorité : « Que nous aurions préféré que de la sorte, tout simplement, tu l'eusses intitulé. » Ah, vous voyez, vous aussi, vous chiadez. C'en est un et ça n'en est pas un, ne serait-ce qu'en ce qu'il constitue un dépadadoudage, en principe interdit. Mais c'est ma soirée... euh... mon wiki, et j'ai décidé qu'il en serait ainsi. De mes propres règles je fais fi, et refile :

On peut manquer de fin-bobiner, et finalement conti-bobiner. Perso, j'ai failli fin-bobiner quelques fois, dont une au Rwanda. En Afgha, ça n'était pas très loin (distance entre moi assis à mon bureau et une bobi... euh... bombinette dans le jardin) non plus. Autre failli-fin-bobinerie en Hisponiola. Haha. Qui rimera rira. Cette fois-là c'était en un bout de fil en Haïti, la partie occidentale de l'île. « Dans le Montana »...

Pourquoi ces guillemets ?... Je coole le début du Chamou 67, ce sera plus... simple :

And now, what?! Inde nao, ouate ?! Inde : ok. Nao : « non » en portugais ? Ouate : zeu pape ? Ou : quoi d’autre maintenant ?! Ainsi Leonardo Di Caprio pose-t-il la question, dans Titanic, à la divine Kate Winslet (un de mes plus grands Amours de Cinéma avec Emmanuelle Béart dans Manon des Sources et Jean de Florette il y a trente-quatre ans), juste après le crac-boum du paquebot dans l’iceberg. On s’arrête un instant – ça fera ça de plus à Jack et aux quelque mille cinq cents autres victimes du Paquebot de la Mort à vivre –, sur Emmanuelle Béart, dans Manon des Sources. Emmanuelle dont je me suis d’abord dit « Génial, ce prénom, pour “un des mes plus grands Amours de Cinéma” ». Mais le meilleur suivait juste après : l’anagramme (encore !) de Manno !!! Voilà. Je relance la bobine au début de la fin du héros du bateau et de tous-toutes les autres sur le pont... euh... point, avec lui, de tomber à l’eau. Lui, au moins, aura bien profité de ses derniers instants, dans des ébats torrides avec Kate. À ce stade du scénario ielles en sont encore à faire les zigotos. Mais inde nao ouate dans le monde ? Un début de fin aussi, avec une pandémie.
À mon retour d’Inde, les flots d’informations sur le coronavirus déversés par la radio et la télévision ont fini par m’atteindre, au cours des quelques semaines qui ont précédé la mise aux abris. [...]

Mince, ça ne les explique pas. Enlevons-les. Et disons plutôt au Montana, l'hôtel de Port-au-Prince qui, lors du tremblement de terre du 12/01/10, s'est écroulé. Comme toute la capitale. À quelques jours près, j'aurais pu y « rester ». Ça fin-bobine, ça zi-inde (ça la-fine)... Pour Aita, oui, ça vient d'inder, ça y est.

À la télé un observateur a dit, à propos du pape, mort aujourd'hui : « Il n'y a pas eu d'agonie. Il a eu une belle mort. Dieu a dit “ça suffit”. » Agonie assez miraculeusement abrégée pour Aita aussi. Au 22TT, depuis ma table ronde devant la fenêtre j'ai dit à Thiago allongé devant sa tablette dans le canapé, en lui montrant la vidéo de France Info, que j'ai mise sur pause, sur l'écran de mon ordi : « Mon père est mort le dimanche de Pâques, ma mère était partie le jour de la Toussaint, et regarde qui est mort, après mon père. » « Franciscooo !!! » Ooohhh !!! C'était joliii !!! Comment c'est sortiii !!! De la bouche, de mon Brésiii !!!... lien. Francisco, un Franco 6-é. Ouate-zeu-pape à Sabine et Denis : « Mon ordi aujourd'hui. Repose en Paix Renard. » Photo à l'appui : du fond d'écran de mon ordi. L'image, pour l'occasion, choisie par lui, d'un renard dans la neige endormi. Pas très raccord avec le temps du moment, quoiqu'avant-hier : record centenal, un mètre de neige tombé dans les basses Alpes en une heure. Rallumage d'ordinateur, un peu après minuit, la date « mardi 22 avril » barre une photo du téléphérique du Pain de Sucre à Rio !!! Un des moments les plus fantastiques de mes jours parmi les plus fantastiques, passés à Rio, avec Thiago. Rallumage suivant : le Renard revient, il est toujours vivant. Bon, ça c'est la chanson, avec un matou (dur ou mou ?) et non notre renard, dedans. Celui-là dort, majusculé il est mort. Dernier rallumage de la série à 3:33. Ce qui me conduisit, à une heure si tardive ? Pas une nouba en tout cas.

...333 rallumages d'ordinateur et de téléphone portable plus tard... S'il y avait moyen de vérifier, je parierais que c'est ça. Entre temps il y a eu : fin de longue incertitude et angoisse quant à savoir si je pourrais me rendre aux obsèques de mon père... comment la question peut-elle se poser ???... il faut vraiment que... Bref. Maouaza de Sabine : « Si c'est un problème financier, on peut t'aider. [Com joujou j'ai UN problème, dans la vie. De tous les autres : finances, que sais-je ?... je me sors et me sortirai toujours !!! 13h33 quand je retranscris ça.] On aurait vraiment tous envie que tu sois là. Fais comme tu peux. » [17h09, l'heure de son maouaza ; à 7h37, Denis, lui, m'avait écrit : « Cher frangin. Viens partager ta tristesse avec nous. Quand arrives-tu ? » ... J'attendais... un signe... que « ça bouge »... une main tendue... Ultime hésitation de quelques secondes, puis allez !... regarder les trains... Celui susceptible de me convenir, les horaires : départ Paris à 12h33, escale de 33 minutes à Bordeaux, arrivée à Baiona à 17h22. Débile, ma Synchronicimanie, pour beaucoup, mais c'est très pratique. Ma chiffropathie, là, a fait que, sans plus hésiter une seconde, j'ai écrit à Sabine : « OK. Prends-moi mon billet. » Je ne pouvais pas, moi-même... Ma situation était compliquée... à un peu tous les niveaux en réalité... Sur « Dernier rallumage à 3:33 », je suis repassé à 14h41, tandis que Telpo sur lequel je tapotais ça m'affichait un tadar de 88 %.

J'effectuais, dans le train, mon retour de Baiona à Paris. Ma chiffropathie m'a de nouveau servi. Le 14:41, qui disait un demi-tour. Demi-tour, vraiment ? Je n'étais pas sûr... Mais ce 88... outre le doublage de doublage de doublage (double 8, double 4, double double 4), c'est l'âge auquel le pape est mort. Celui de mon papa + 1. Le jour de la mort de mon père + 1, le même week-end de Pâques. Et ses funérailles ont lieu le même jour que mon père, à la même heure + 1. Demi-tour ? Je réfléchis... Mon regard hagard accroche le 13 du siège à ma gauche... le pape a été élu le 13/1/13... puis le 22 de celui de devant... Nécessité de demi-tourer confirmée. Mais on a passé Bordeaux, trop tard. Dès qu'on arrive à Paris je repars. Dans ma nochiée, après « Dernier rallumage à 3:33 », j'avais : né en 36, 266ème pape. Un né en 3 et 3-3 (3x2) suivi d'un 6 et 6-6. (Encore) un 333 suivi de son... (vilain) double. Au salo du 22, sur la note de mon café à 3 euros : table 300 – 3 – Mohammed.

Arrivée à Paris. 18:37 qramé popote. Tadar 76 %. ARAS (absolument rien à signaler) : ce devrait être le cas beaucoup, beaucoup plus souvent que ça ne l'est... Je n'ai pas pu cafcloper à la terrasse où j'ai l'habitude d'aller, la première en sortant de la gare. Pour finalement trouver la seule table libre, sur une centaine de mètres, au soleil. Me retrouvant à prendre le métro à... Gaîté. Pour chapeauter un épisode sous le Signe du Deuil. Quels magnifiques Adieux, encore. Que la tristesse a disputé, non à la gaieté, nous n'irons pas jusque là, mais à la beauté d'une cérémonie par laquelle l'assistance à été éblouie. Si j'en crois les commentaires élogieux dont j'ai été assailli. Sur la manière dont Sabine, Denis et moi avons su rendre à notre papa un hommage à l'image, et à la hauteur, de la personne qu'il était.

Mamadieux (ça marche aussi pour un papa) du 26, dans l'ordre de passage :

Sabine :

Papa,
Me voilà orpheline.
Je retiendrai de toi, mon cher papa, entre autres :
- le plaisir que tu avais à nous amener à la plage de Miramar
- tes talents de moniteur de ski et cette passion que tu m'as transmise ainsi qu'à Marc, Léa et Hugo
- ton intérêt et tes facilités pour les travaux qui nous ont permis de nous installer avec Marc dans notre premier nid douillet rue de Masure
- ta gentillesse, ton humour et ta sensibilité.
Je sais, j'ai compris que tu as fait comme tu as pu, partagé entre l'amour pour tes enfants, tes petits-enfants, ta famille et le besoin de vivre ta vie.
Je te pardonne papa et surtout te remercie pour tout ce que tu m'as transmis.
Je t'aime papa, pars en paix.
Embrasse maman pour moi.
Vous allez me manquer.

Moi :

Nere Aita maitia,
Mon papa chéri,
Si je devais garder un seul souvenir de toi, ce serait le suivant. Otto Jean-Claude, au lycée René Cassin, près de... chez nous, Villa Arans, a fait la connaissance de Taïnam, devenu un ami de la famille. Resto à Paris,il y a une trentaine d'années, à proximité de là où habitait alors Joseta, avec elle, toi et Ama. Celui de Taïnam et de sa femme Virginie, tous deux d’origine cambodgienne. Aux murs, des affiches avec ce titre, en grand... attention, accrochez-vous : « Indochine française » !
Nous nous sommes installés à une table, toi dos au mur, moi face à toi. Tu t'es retourné sur l'affiche dans ton dos [non pas une impossible contorsion ; c'est un raccourci], l’as observée quelques secondes. Puis, dans les yeux, tu m'as dit, d’une voix douce, dans un léger sourire, un mélange d’incrédulité, d’une profonde désolation et d’une sorte de mansuétude : « Tu te rends compte !... »
Je n'oublierai jamais ton air, ton regard, dont transparaissaient toute ta sensibilité, ton humanité et ta conscience politique... Aussi émouvant qu'à... mourir de rire ! Te balancer, nous balancer, cette « Indochine française » ! Si on avait pu dire à ces pauvres Taïnam et Virginie ce qu'on en pensait ! Et encore ton pays (d'origine, du moins) n'est-il pas, ou plus, colonisé ! Hahaha. Assez ri. Jaune.
Je suis fier et heureux d'avoir pu passer beaucoup de temps auprès de toi, comme avec Ama – bien que le plus souvent exilé –, profitant de vous, jusqu'au bout, et contribuant, dans toute la mesure du possible, à tout ce qui a dû être entrepris à la fin de votre vie. Et je crois qu'on peut difficilement rêver de plus belle relation avec son papa que celle que j'ai entretenue avec toi. Peut-être plus profonde encore qu'avec Ama... ça n'est pas peu dire..., sur le plan... spirituel, notamment je dirais. Car tu es resté plus longtemps, et j'étais moi-même plus loin sur mon Chemin.

C'est un beau cadeau que je t'ai fait, je sais, que ma Foi retrouvée en Dieu. Sur notre Foi, l'Au-Delà, nous avons pu tant partager. De même que sur tous les autres sujets. Et si on ne... croit pas encore : ta Révérence à Pâques, celle d'Ama à la Toussaint. Encore plus fort qu'elle... décidément..., dans tes pas vers l'Au-Delà : le Pape ! Rien que ça. Appelé à son Patron, le notre à toutes et tous, un jour après toi. Ses funérailles ? Une heure après les tiennes. Bon, en un lieu un plus... grandiose...

[Qui n'enlève rien à la beauté de celui-ci, aurais-je pu ajouter ! Pardon monsieur le curé. Il était très bien, tout le monde a également beaucoup apprécié sa prestation. Comment il a jonglé. Entre paroles pour les croyants et paroles pour les athées. Et évoquant nos Mamadieux pour illustrer les divers modes d'expression de l'accomplissement de la Mission d'Amour, qu'on la croie ou non assignée par Dieu, qui devrait être celle de tout-toute un chacun-cune.]

Nous avions en outre en commun l'amour... des droits humains ! Qui bientôt, tu verras, déploieront toute leur puissance ! C'est un peu mal barré, au vu de l'évolution de la situation de ce pauvre monde, pire que dans les scénarios les plus flippants que l'on eût pu imaginer ? Oui, c'est certain, il faudra un Sacré Coup de Main du Divin !
Tu étais un homme bon, tellement apprécié de toutes celles et tous ceux qui ont eu la chance de te côtoyer. Tant aimé de ton Pierre chéri aussi, qui depuis de nombreuses années partageait ta vie. Que de délicieux moments passés avec vous deux.
Je t'aime, mon papa chéri.
Tu vas tant me manquer.

[Bonus. Je ne te l'ai pas lu. Le temps... était compté... Mais gardons :

Amour, Paix, Justice. J'ai envie de résumer par ces mots les Grandes Valeurs qui t'ont porté, Aita, ainsi qu'Ama, et que vous nous avez léguées. Vous en parlez, dès que vous vous serez rejoints là-haut, et vous me le confirmez ? Non parce que c'est comme ça que je le vois, en gros, notre héritage. Je dis « notre » parce que je pense que Sabine et Denis seraient assez d'accord avec moi. On a bon ? Hamdoulillah.]

Denis :

Mon cher Papa, Il y a trois mois, nous avons déjà cru te perdre. En pleine nuit, l'interne nous avait appelé pour te dire au revoir, incertain de ton sort. Mais tu n'avais pas dit ton dernier mot... c’est qu’il était costaud le bonhomme. Dans la nuit de samedi à dimanche, cette fois, tu as rendu ton dernier souffle. Ton état général s’était beaucoup dégradé ces derniers jours. Je suis venu te rendre visite quelques heures avant ton départ, et te voir ainsi souffrant a été une épreuve terrible. À ce moment, on ne pouvait que souhaiter que la libération frappe à ta porte, et c'est ce qui est arrivé, Dieu Merci.
C’est toujours difficile de perdre un parent, surtout que tu étais le dernier, ama étant elle partie, il y a six ans déjà, un peu dans les mêmes circonstances. Même si notre relation n’a pas toujours été facile, il y a une dizaine d’années, nous avons pris le temps et le courage de discuter de notre vie passée. Cela avait permis, grâce au pardon, de partir sur de nouvelles bases et d’entamer une relation plus paisible. J'ai su alors te voir avec un autre regard et prendre conscience de toutes tes qualités et de toutes ces belles valeurs que tu portais.
Tu étais quelqu’un avec beaucoup d’humanisme, tu n’aimais pas l’injustice et tu étais toujours prêt à défendre les plus faibles et vulnérables. Tu avais un grand sens de l’humour. Et tu étais quelqu’un de très fin, toujours ouvert à la discussion. Tu as su nous mettre à l’abri, toujours prêt à nous aider et ceci jusqu’à la fin. Tu aimais beaucoup bricoler et n’hésitais pas à filer un coup de main. Tu aimais également le bon vin et les bons petits plats que tu cuisinais volontiers pour les gens que tu recevais.
Tu as toujours fait du sport et tu as gardé tes beaux pectoraux et ta silhouette jusqu’à plus de quatre-vingts ans. Je crois qu’on peut dire que tu as eu une vie bien remplie et que tu peux partir pour ce nouveau voyage, l’esprit tranquille. Merci pour tout ce que tu as fait pour nous, tu peux être fier. Tu vas laisser un vide, mais je garderai toujours un souvenir d’un papa aimant que j’aimais très fort également. Milesker Aita Adiorikez !!!

Micro, brièvement, à Léa et Hugo les petits-enfants, puis Cousine Bernadette s'étend (tant... mieux, plein de choses elles nous apprend...) :

Régis, c'est à travers ces quelques mots que je voudrais ranimer ton histoire avec le Sud-Ouest et plus particulièrement le pays de Saint-Émilion où tu es né. Tu en es parti relativement tôt pour pour épouser le pays basque. Cependant ton histoire, ce sont aussi les liens familiaux que tu as toujours su préserver dans le temps, avec une intensité à la hauteur de tes disponibilités. Mais lorsque tu revenais sur tes terres natales, tu y étais vraiment.
Je n'oublie pas la présence chaleureuse et attentionnée que tu as eue auprès de mes parents, et plus particulièrement auprès de ma mère dans la dernière décennie de sa vie. Tu as su donner de ton temps pour venir partager à plusieurs reprises, avec elle, quelques jours de vacances, même lorsque la maladie interférait douloureusement. Elle était très attachée à toi. Vous avez partagé des moments de vie très intenses.
Tu as vécu plusieurs mois à Bordeaux, chez mes parents, pendant tes études à l'École normale. Il y a donc eu des sorties et des moments festifs. Mais il y a aussi eu, à cette époque, de longues semaines où tu as accompagné ton papa, hospitalisé pour un cancer. Vous avez donc partagé le traumatisme de cette maladie à une époque où la prise en charge des soins n'était pas celle d'aujourd'hui. Ceci a sans doute cimenté une relation à jamais indestructible.
Ceci étant, il y a aussi eu des périodes plus calmes, doucement familiales que tu venais partager à Bel-Air, dans la maison natale de ma mère, où tu as laissé la trace de ta patte de bricoleur. Tu aimais cette maison, où tu venais partager une poêlée de cèpes. Tu n'étais pas le dernier pour partir à la cueillette avec ma mère, dans les bois de la double [?]. Moi j'ai un peu hérité de cette belle relation bien construite et ancrée dans le temps, comblée de ton bel humanisme.
Enfant, Jeannette et toi m'avez accueillie en vacances. Je n'oublie pas l'apprentissage de la natation sur la plage du Miramar, et mes premiers pas aux fêtes de Bayonne dans les heures les plus sages. Aujourd'hui, cette histoire nous permet avec ma famille de vivre de vrais moments de bonheur avec tes enfants et petits-enfants. Ils occupent une place de choix dans notre cellule familiale, et nous les entourons de nos plus chaleureuses pensées.

Gaîté. Montparnasse. Mon chéri m'attend ? Au 22TT ? Gaité ? Ou... désespoir ?... Dans lequel mon bébé m'a (de nouveau) plongé, ne me donnant... plus le moindre signe de vie... après que je suis parti. De notre TT. Samedi. Pour le train de 33. À destination de Baiona. Arrivée à 22. Bon, chemin faisant (dans mon choix du train), je réalisai que, non, c'était à Ondres qu'il fallait s'arrêter. C'était prévu ! À Ondres, un arrêt. Pour le train que j'ai regardé en premier. Regardé ? Je ne suis pas une vache, mon appart' n'est pas avec vue sur chemin de fer. Ça suffit. Les indices. Pour déduire ce que ça signifie. J'aurais pu tomber. De ma fenêtre, si j'étais une vache dont l'appart' aurait vue sur chemin de fer et qui s'y serait trop penchée, estimant ne jamais pouvoir assez bien contempler ses trains ? Sur le site de la SNCF, sur un TGV jusqu'à Baiona, auquel cas sur le petit bout de quai faisant office de gare, dans le bled landais, de stop il ne pouvait s'agir d'escompter. Or c'en était bien un faisant escale à Bordeaux, où c'est un TER que les passagers-gères doivent ensuite attraper. Qui s'arrête partout. Y compris dans ce trou. Qui rimera rira, et à la plage ira.

Pas loin, qu'elle est, depuis ledit quai. Station balnéaire s'il en est, alors pour un trou, vous repasserez. Pas bien grand, non, ça n'est, mais que de vacanciers-cières, de partout, l'été ! Par l'office de tourisme de la ville j'ai été embauché ? Pas que je sache. Alors reprenons un rail... euh... le rail : c'était à Ondres que je descendrais. Où je louerais, comme à chaque fois depuis que je ne vais plus chez papa, qu'il n'y a plus de chez-papa, l'appartement de la sœur d'Anne, établie... en Guadeloupe ! La sœur. Anne et son mari Michel, anciens voimis de papa, comme « voimis » le dit, à Ondres ielles habitent, elleux, s'occupant des locations de la guadeloupée, comme je le fus, et m'accueillant à chacune de mes arrivées. Heure de celle-là ? 17h17.

Dans le train, j'étais en mode avion. Sans connexion. J'ai cru à un problème d'impayé, n'ayant pourtant pas dépassé le délai, me semblait-il, pour la facture concernée. Ce n'est qu'une fois mon logem'Ondres intégré que j'ai réalisé que je m'étais hors-ligné, je ne sais quand ni comment. Thiago était sorti, vendredi dans l'après-midi, pour le boulot, m'avisant toutefois qu'il serait de retour, le lendemain matin, avant mon départ vers 11h30 pour le métro. Mais no. 15h22, quand ici je mais-notte. Quand je me reconnecte, aucun message de lui, je lui écris « chéri appelle-moi », mon message ne passe même pas... C'est lui qui, maintenant, n'est pas connecté... Il ne le sera pas jusqu'au lendemain en fin d'après-midi, quand je vois qu'enfin il m'a reçu et m'a lu... mais ne m'a pas répondu...

Je lui réécris. Plus rien ne passe de nouveau... Gaité ? Je vais le trouver, quand je vais franchir la porte du 22TT ? Ou désespoir ? Il ne sera pas là, voire... il aura disparu, il sera parti, emmenant toutes ses affaires ? Des raisons de le penser ? Il ne m'aime pas, plus, mon bébé ? Ça allait plutôt bien ces derniers temps. Malgré une petite dispute. Mais il n'était pas du tout fâché, quand nous nous sommes quittés. Au contraire, il avait été d'une grande douceur et tendresse, quand je lui ai appris que mon papa était décédé. Il avait même parlé de m'accompagner...

Gaité ? Désespoir ? Le mardi 29 avril aux alentours de 19 heures quand... j'ai tourné la clé ?... Elle a fait deux tours. Merde, il n'est pas là. J'ouvre la porte, je rentre... « Tout » (ses affaires) est là. Il est repassé, deux fois apparemment, la deuxième fois rapidement... Le plus rapidement possible ? Il y a cette trace de semelles de tennis sur le canapé... Il n'a pas pris la peine de se déchausser pour monter dessus et attraper... quoi (en haut du placard) ? Il continue de ne pas réceptionner mes maouazas. Je l'encule une fois puis une deuxième le lendemain.

Gaston ! « Quoi ? » Toujours pas de réponse du garçon. « Moi c'est quand y a le téléphone qui son qu'on me sonne. » (Le Matou : « C'est encore une chanson. La vie est plus marrante... C'est encore une chanson. ») Ah. « Désolé, je ne peux rien pour toi. Tu n'as qu'à prier. » Haha. « Quoi ? » Je ne fais que ça. « T'as demandé à ton papa, de t'aider ? » Oui ! Dans son cercueil ! « Il fallait rester à l'extérieur, peut-être que ça l'a contrarié. » Oh ! Arrête ! Il ne manquait plus que toi, à mes Pote-tesses de la Banda Divina ! « Ouh là ! Je ne rivaliserai pas ! C'est une PAP[1], des Écrites [2]. On s'est bien amusés en tOU-OUt cas, avec le colonel, dans ton bureau, au Rwanda. » Oui, c'est ça. C'est le moment de nous raconter nos souvenirs...

J'ai rencontré Thiago le 8 janvier 2023. Le lendemain... de l'anniversaire d'Aita. Sa sœur est du 7 janvier, comme Aita. Notre relation est née ce jour-là, et va mourir avec la mort de mon papa ? Un record de tous les temps d'Ironie du Sort, ce serait. Et qui le demeurerait, jusqu'à la fin des temps. Une Palme d'Or de tous les diables. Un Ange passe (séchage)... Vysir, le ticket de mon café. Oh ! Après la date : 17h07. Et derrière moi j'entends : « ... train... » Non c'est pas vrai, j'ai rêvé. Je tends l'oreille : « ... gare... ». Gare-toi... gare ton... garçon... merde, c'est quoi déjà ??? Gaston : « Quoi, moi ? » C'est qui ? « Gaston. » Oui, Gaston ! « Eh bé, quoi ? » J'ai oublié. De toute façon tu n'es pas un P de BD, tu n'as pas de poutanas. « Mais ton papa ??? Tu n'as pas fini de nous raconter. »

Oui. Le mercredi 23, Sabine me maouazate qu'Aita serait visible, dans son cercueil, jusqu'au jeudi 16h. Porté par le Flux Sœur Chérie qui m'a finalement fait lui faire prendre mon billet, je lui téléphone pour lui dire que justement j'y pensais... : ai-je envie, besoin, de le voir, une dernière fois ? Ou bien je reste sur mon impression du très beau Tout Dernier Moment passé avec lui, en un après-midi entre son Ehpad de La Martinière à Saint-Martin-de-Seignanx et Bord de Mer à Angelu ?... Elle était en route, quand je l'ai appelée, pour le funérarium de SMS.

Elle y avait rendez-vous avec des amis-mies et, quand elle aurait terminé avec elleux, elle me rappellerait. Dans l'heure, ce fut fait. L'Adieu de visu, en visiouate-zeu-pape, à Aita. Son visage ? Il aurait pu m'effrayer. Méconnaissable. C'est le qualificatif qui m'est venu mais que je n'ai dit à Sabine qu'à demi-mot... Visage creusé, paumettes saillantes voire enflées, énormes cernes... « Méphistoïen » m'a également traversé l'esprit... J'efface !!! C'est (évidemment) un Moment de Grâce. Je suis transporté, le vis du plus profond de mon Âme, riant, pleurant... À Aita : « Mon papa chéri... tu ne veux pas me laisser ne pas venir, mais j'espère que ça ira, aide-moi je t'en supplie, aide-moi... »

C'était doux, au téléphone, avec Sabine. Mais le ton a changé, quand je l'ai eue au funérarium, et avec cette réflexion, à un moment donné : « Qu'est-ce que tu ne me fais pas faire ?! » Ou quand je lui ai demandé pour plaisanter, osant prudemment le mot « méconnaissable », pour Aita, si elle était sûre que c'était lui et si elle ne s'était pas « trompée de chambre mortuaire ». Ça ne l'a pas fait rire, et il y avait comme un agacement, dans sa réponse : « Non !... Je ne me suis pas trompée... » Elle a répété, cette fois à l'adresse de ses amis-mies : « Qu'est-ce que je ne vous fais pas faire ?! » Ok... me dis-je, tout le monde est encore là... J'ai dit à Sabine ma joie de vivre ça, tentant de la « détendre », et peiné que j'étais par le ton réprobateur que je percevais...

Cette attitude à mon égard, depuis quelques temps, tout ce qui pouvait « se dire » sur moi... Je déconne, tu déconnes, nous déconnons. J'ai pu déconner, à mes heures... Comme dans mon départ le plus précipité de ma vie : de chez Aita, le jour de ses quatre-vingt-cinq ans, pour Paris. Où, dès le lendemain, j'ai rencontré Thiago. Quelles forces m'avaient poussé ?!... Le rangement et débarrassage, dans mes affaires, ne furent pas tout à fait accomplis, par mes soins, à la mesure de ce qu'il aurait dû l'être. Furie de Sabine et Denis, quand il a fallu vider la maison d'Aita, peu après, en vue de sa vente, et organiser son déménagement à sa résidence sénior de Baiona...

Malgré cette « provocation » (comment mieux tendre le bâton pour se faire battre ?), je ne démordrai jamais de ce que j'ai toujours affirmé, à savoir que pour tout ce qui a dû être entrepris à la fin de la vie tant d'Ama que d'Aita, je ne suis absolument pas en reste ! Et l'étiquette de boulet (la pire tare – je préfèrerais presque un fasciste-mais-fiable, sur qui on peut compter, dans la vie), je ne me laisserai jamais accoler. J'ai « contribu[é], dans toute la mesure du possible, à tout ce qui a dû être entrepris, à la fin de votre vie », ai-je déclaré ? Aux obsèques d'Aita. Mais qu'est-ce qu'Aita, depuis son cercueil, avait voulu me faire dire ? Que j'avais « largement accompli ma part de tout ce qui [avait] dû être entrepris à la fin de [leur] vie. » ? Car est-ce toi Aita, ou sont-ce mes poutanas, qui ont voulu que j'entendisse comment... Sabine a bavé sur mon compte, à l'adresse de ses amies-mis, et au pied de ton cercueil ? N'hésitant pas à... profaner... ce moment...

Sabine et moi nous sommes adiobisoutée-té. Mais La communication n'a pas été interrompue. Re « ooouuuhhh !!!... là, là !... mais qu'est-ce qu'il ne me fait pas faier ?! », ou « qu'est-ce que je ne vous pas faire ?! », puis du « bon, j'sais pas, d'abord il a rigolé... », assez méprisant, du « j'ai dû lui prendre son billet ! », suivi d'un splendide « parce qu'on en est rendus là, quand-même ! » Ma bonne dame. Ça a coupé là. Comme si QUIII ???... avait jugé que c'était bon, que j'avais entendu « ce qu'il fallait »... pour avoir... « le coeur net », quant à l'opinion que l'« on » peut désormais avoir ce moi, quant au fait, en tout cas, que je ne paranoïe pas...

J'ai cru... tomber de ma fenêtre. À la barre transversale extérieure en fer de laquelle j'étais accoudé, tout le temps de l'Adieu-visiouate-zeu-papage. Thiago était là, j'ai voulu adieu-visiouate-zeu-paper en bas devant l'entrée de l'immeuble, mais pas de connexion... Maudit mode avion déjà activé je suppose parce qu'effectivement ça a duré quelques jours cette histoire... J'ai dû remonter... Tellement sonné j'ai ensuite oublié de lui dire « désolé chéri, je n'avais pas de connexion à l'extérieur... » J'espère que ça ne l'a pas trop troublé... C'est un hyper-hyper-hyper sensible... Il « voit » même des choses, comme je le raconte ailleurs... Il voit... Il a vu... Un cercueil !... Chez sa grand-mère... Quand il était petit... Qui n'existait pas... Jélica !!!... QUIIIII veut faire disparaître Thiago de ma vie ?????!!!!! Ouf je me suis trompé, en tapant son prénom. J'ai tapé Thaigo. Ce n'est... pas lui. Il ne disparaîtra pas de ma vie. Il est juste allé se changer les idées quelque part. Il va revenir. Ça ne peut pas se finir... COMME ÇA !!!!! Si diaboliquement. Aita ma venue ne m'a pas coûté la perte, en plus de celle de mon papa, de celle de mon chéri. NOOOOOOOOONNNNNNNNN !!!!!!!!! Tou-neuf-le-mastiquage bisû. Si ça ne tou-neuf-le-mastiquait pas là, où, je vous le demande, cela tou-neuf-le-mastiquerait-il ?

Forces surhumaines depuis des décennies, sur-sur-humaines ces dernières années, sur-sur-sur-humaines ces dernières semaines, qui m'ont fait tenir jusqu'à présent face à... Alors cette nouvelle monstruosité... oui, c'est comme un monstre bis... cette... disparition, qui a pris possession de moi... et me ronge...

Mon Corps et mon Âme sont le Temple de Dieu : démons de tous ordres désolé, va aussi falloir vous faire vos adieux, car vous n'y ferez plus long feu.

Je suis sorti et j'ai tout vomi. Extraits (les pas trop... « méchants »...)

Salut Sabine,
Papa a voulu que j'entende ce que tu as dit à tes amis... Ou ce sont mes pouvoirs. Il me semblait que j'en avais quelques-uns, mais alors là... Un Phénomène n'allant jamais seul, message de Josette que je trouve juste après, me disant « les pensées bienveillantes de nous tous à ton égard pour te soutenir ». Alors que je venais donc d'avoir la preuve, de la plus incroyable et flagrante des manières, au contraire, des pensées ignobles à l'œuvre me concernant. Ce « sentiment » que j'ai, depuis longtemps... [...]
C'est « marrant » parce que j'aurais presque perçu chez tes amis... euh... qu'ils n'en revenaient pas ?... qu'ils étaient eux-mêmes choqués ?... [...] Pas mal non plus, quand ils t'ont demandé où je créchais : « Bé vous savez, chez... » La dame dont je t'ai fart du doute, heureusement, qui nous aura évité d'envoyer tout le monde au funérarium, au lieu du crématorium... Tout le monde peut merder... Le boulet que je peux être, en raison de la maladie, je veux bien le concéder. Mais pour ne pas correctement assumer les responsabilités « du quotidien », pour sa propre existence, si ce n'est subsistance, ainsi que vis-à-vis de ses proches : jamais de la vie. [...]
Dois-je dire que j'ai eu le malheur de saisir cette main tendue ? [Allusion au seul... « premier » choc... le suivant, jamais je ne l'aurais imaginé...] Je ne peux pas utiliser ma CB en ce moment... Des difficultés ?... Ok. Mais pas de souci je m'en sors toujours, tout comme j'ai évidemment eu prêté main (très) forte à d'autres moi-même... [...] J'étais content. Ton geste m'a mis du baume au cœur, et naïvement, j'ai pensé que tu faisais ça de bon cœur. [...] J'étais heureux que l'Amour semble l'emporter une fois de plus, heureux de cette espèce de petit miracle de nouveau, y voyant la volonté, sinon de Dieu, du moins celle de papa. [...]
Tout semble de nouveau me crier : n'y va pas !!! Mon état, et cette ambiance... C'est par rapport à Thiago aussi que ça me rend malheureux... Parce qu'il veut m'accompagner, non seulement à Ondres, mais à la cérémonie ! Il a ses soucis, ses angoisses, lui aussi... Je voudrais tellement pouvoir ne lui apporter que du bonheur ! [...] Cela signe mon propre échec... d'homme de paix et d'amour pour lequel je me suis toujours senti, oui, une véritable vocation ! Ne cessant d'ailleurs de clamer autour de moi que c'était vraiment idiot de ne pas arriver à surmonter nos différends, dans nos relations, au sein de nos familles... Que l'on s'étonne que le monde ne tourne pas rond quand on n'est même pas capables de ça ! [...]
Je n'ai pas l'habitude de nier mes responsabilités dans les problèmes que je peux rencontrer, dans mes relations, quelles qu'elles soient. Les torts sont toujours partagés. Je suis conscient des attitudes et des propos à la con qu'il a pu m'arriver d'avoir. Je pense être doué d'une certaine capacité de remise en cause, moi... Je connais le sens de tout ça. Je sais, quel est le véritable ennemi. Celui qui rend les êtres humains malheureux, qui a inventé... les conflits, les guerres, la misère, les... maladies...]

Je me suis arrêté là, et ces mots de mes deux sont restés dans leur cul-brouillon. Car ça m'a moi-même complètement gavé. Quiii ???... n'a pas voulu, que j'expédiasse cela ? Quiii ???... m'a sorti, de ce dégueulis ? Je trouvais zarbi que le but de cette opération... maintien de connexion !... (quand il ne fallait pas) pût avoir pour but un lavage de linge sal en famille. En pareilles circonstances !!!... Toi, Aita, tu voulais ça ??? Bon, que tu aies à cœur... que je vieillasse... « Qui ça ??? Moi ??? Je t'ai déjà dit un jour que je ne te laisserais pas me traiter comme une serpillière !... » T'as tant aimé que ça rire jaune, au crématorium ? Car c'est drôle et pas drôle, ça, dis-moi. C'était ça, notre relation de rêve ? C'était il y a looonnntemps. Poubelle, le pas drôle, le linge sal, la serpillière. Non, pas la serpillière. Car c'est assez risible, ce que mon psy en avait analysessoré, quand je lui avais rapporté. « T'as l'habitude de te balader avec une serpillère, toi ? Je savais que j'avais un fils zarbi... » Hihihi. Bien déjauni. [Je le lui avais rapporté, aurais-je dû écrire, ça aurait moins marché, mais ainsi était-ce, dans le premier jet.]

Mon psy : « C'est curieux, non, cette façon de se féminiser ? » Ben c'est que les deux tiers des mecs, dans la famille Renard, c'est vrai qu'on est un peu pédés... Lessive de blanc à quatre-vingt dix degrés. À 17h17. Toujours le 2. Ah, et Denis m'a rassuré. « Ah oui ? » Dans sa nouvelle maison, c'est d'une chambre à coucher, seulement, dans un premier temps, dont il souhaiterait pouvoir disposer. « Qu'est-ce qui t'inquiétait ? » Ah, c'est vrai, je ne l'ai pas encore raconté. « Je te fais marcher. Don d'ubiquité des esprits éthérés, je t'ai déjà lu, de là où je suis. Jack et Rose, donc, aussi. » Pourquoi tu me parles de luile ? « Attention ! N'en verse pas, sur le feu ! Tu vas te comprendre, dans quelques lignes. » De vie ? Hmmm... il va y avoir des pompiers ? « Tu n'en pas assez eu, ces derniers temps, dans ta... vie ? » Ah, aussi, après le maouaza de Denis, ta fille... « Tu m'étonnes qu'on soit tous... » Arrête. Sue toi et moi. Après Denis, le MESSAGE de Sabine : « Coucou. Ce matin j'ai récupéré l'urne de papa (après la cérémonie de l'oncle de Marc [son mari], frère de Jeanine [sa maman], même âge que papa dcd le même jour). Denis a pris l'urne en attendant d'organiser le moment où l'on répendra ses cendres sur la plage d'Ondres. Bisous. » Tu te souviens ? C'est sur ma table de chevet chez toi qu'Ama poussière avait attendu son inhumation dans le caveau familial de son village natal...

« Les petites touches d'humour qui vont bien. » Hmmm... tu as vu, qui elle fut, l'autrice de ce trocon, à propos de mon petit discours pour toi ?... De plus en plus jolie. Son prénom i-rime aussi. Que je veillasse à ce que l'on me respectât : quiii ???... a manigancé, pour ça, ou pour quoi, ce truc-là ? Au sein des milliards de bits ou je me bite (sur ce site), je me perds dans des hiérarchisations des Synchros et autres Phénos. Eh bien, Aita, définitivement : je te palmedore ! Tu as fait de ta pierre (« C'est MON Pierre, je te rappelle qu'on est un peu pédés... ») plein de coups. C'est toi, oui. Ça m'a rincé. Tout ensuite, au Pays, s'est déroulé de telle sorte que j'ai eu le sentiment de... récupérer ma famille. Ces énerfamigies négatives qui m'empoisonnaient se sont épanouies. Trol, ce lapsusbit (cette coquille informatique). Le v se pèse, et c'est l'exact contraire du mot voulu qu'il nous fait péter.

Échouer, dans ma... Mission d'Amour ? Échouer, tes trois enfants, vos trois enfants, Ama ta Aita ? Je me disais bien, que ça n'était pas... Dieu possible.

Fin de cafcloptapotage en terrasse, après un audiouate-zeu-pape à Zaza (de 2min42sec – 12:20 le lendemain qramé popote pour le rerevérifier), mais avant de lever mon séant, ticket-sync-cherchage. Encore pas déçu du voyage.

18:20 qramé popote pour te coucher là (que ce qui m'excite), petit :

La Lorraine
2 place des Ternes
01 56 21 22 00

[Et que je te 20-21-22-ise.]

BAR TAB 224
Biton B

[Ouaaarrrf !!! C'est quoi, ça ??? Et nous ??? Ne bitions-nous pas ???...]

1 x Café Expresso 4.00
Clé 20-Serv 20

[Et que je te 20-sur-20-ise. Ça sent le Plan (Parfait de Dieu).]

Caisse 6

[Et que je 6-hé !-ise.]

Mon cul sur la commode... euh... déchaisé, je me rentre mais au bout de quelques mètres vois un truc... un uc... je fais demi-tour, me tiens de nouveau devant le restaurant La Lorraine, où je stationne une minute, à côté de la terrasse où, quelques minutes plus tôt, je siégeais... La musique à l'intérieur de l'établissement parvient à mes oreilles... C'est... Norah Jones ???!!! La chanteuse préférée de Thiago, qu'il est allé voir en concert à Florence avec une amie, où je l'ai rejoint quelques jours... Je n'entends pas bien, mais capte quelques paroles, les mouchinette, avec le nom de la chanteuse, sur mon téléphone portable. Il s'agit de : Feelin' The Same Way We're feeling the same way my love, nous ressentons la même chose mon amour : je t'aime, tu m'aimes, toi peut-être pas autant que moi je t'aime, mais tu m'aimes je le sais, tu as besoin de moi, j'ai besoin de toi, tu ne m'abandonneras pas, tu reviendras, je serai toujours là pour toi, tu seras toujours là pour moi.

Le 25 septembre, nous avions griffonné sur ton cahier :

Toi : « Mon chéri m'a donné encore une chance. Suis content. » Moi : « Nous nous sommes dit que nous nous aimons et que nous nous soutiendrons toujours. Que ça va changer, et qu'il n'y aura plus que de l'amour et de la tendresse entre nous. Il y a longtemps, tu m'avais dit : "Je vais changer, je ne serai plus qu'amour et tendresse." »

Bitonnage (ça le fait, en mélangeant quelques susdits éléments s'y rapportant) sur ce même cahier l'avant-veille de mon départ pour les obsèques de mon père :

Toi : « Chéri stp pardonne-moi. » Moi : « Oui mon Thiago, mon chéri, mon amour, je te veux jusqu'à la fin de mes jours, je veux vivre avec toi, qu'on soit heureux tous les deux, nous serons toujours là l'un pour l'autre. »

Un peu en retrait de la terrasse où j'étais installé avant de partir et de revenir comme si... Norah Jones m'avait appelé : « Xavier ! [À part « chéri », c'est comme ça, et non Xabi – ni Txabio d'ailleurs hihihi – qu'il m'appelle mon chéri.] C'est Norah, la chanteuse préférée de ton chéri ! Reviens écouter quelques notes de moi pour vous deux ! Pour votre amour éternel ! T'inquiète pas, il revient ! Il est juste allé faire un tour ! Tu le connais ! Vous êtes faits l'un pour l'autre ! Vous avez besoin l'un de l'autre ! Vous vous retrouverez ! Et vous vivrez ensemble, heureeeuuux !!!... jusqu'à la fin de vos jooouuurs !!! »

Tant et tant et tant de moments merveilleux au fil de notre incroyable aventure jusqu'ici, à Paris, Bilbo, Florianо́polis, en Bourgogne, à Florence, à Rio de Janeiro, un peu São Paolo, à Essaouira, Marrakech... Arrivé là-bas tandis que je me trouvais à Essaouira, Thiago s'était exclamé, au téléphone : « On va mourir ici ! » Au Maroc. Tellement c'est beau. On va y finir notre vie... Il était tellement heureux et enthousiaste... Son sourire radieux aussi quand je l'ai retrouvé à l'aéroport la première fois que nous avons mis les voiles pour Essaouira... Et Rio ! Où on avait commencé à acheter un appartement !!! Pourquoi tout s'est petit à petit écroulé ???... Torts partagés !... Pourquoi la déprime, la maladie, la sienne, la mienne, ont-elles pris le pas ?... Pourquoi ces moult assauts du Diable, contre lui et contre moi ?...

Il n'allait pas très bien mon chéri non plus... et je me suis énervé contre lui... au cours de la nuit de notre dernière sauterie... un peu avant qu'il m'écrivît ces mots : « Chéri stp pardonne-moi. » Il m'a dit aussi : « C'est la première fois que tu t'énerves comme ça contre moi... » Je me suis excusé, moi aussi, le lendemain... lui disant : « C'est quand je suis très mal... » Et je l'ai félicité... pour son courage... Je les prends en photos, nos mots ?... J'allume mon téléphone portable : 11:44. Le 2 mai. Oooohhh !!!... C'est vrai, c'est... l'anniversaire de Denis... Je lui fais, tout de suite, son audiouate-zeu-pape... C'est fait. Terminé à... 12:02.

Aita, Gaston, Norah : « Tu lui as dit quoi ? Pas tout... » C'est qui Patou ?... Ne me hahatez pas, je ne plaisante pas, je ne voudrais oublier personne... « C'est personne. » Vous rigolez mais j'ai tout relu... « Tiens, t'es quel style d'écrivain ? Du genre à te relire ?... » Bof, si peu. Et donc, au début... ça ne m'était encore jamais arrivé... me faire incendier par mes personnages. Je ne vous dis pas qui ! « Tant pis. » Mais si : Jack et Rose !!! Leonardo Di Caprio et Kate Winslet !!!...

Pas de brésilien aujourd'hui !!! « Tu veux de lui ou tu n'en veux plus ? » Non. La langue. Ça parle portugais du brésil à côté. Interaction et rapports entre Portugal et Brésil, et leurs portugais respectifs : un de ces sujets passionnants de conversation que nous avons, avec Thiago... C'est le mec le plus génial que j'ai jamais connu. En termes d'épaisseur de personnage, de richesse de profil (international !...), d'intelligence, de finesse, de drôlerie... « Plus drôle que toi tu meurs. » Moi, pas aujourd'hui. Parce qu'autant vous dire qu'avec toute l'eau, tout à l'heure, l'incendie... « Tu vois, pas besoin de Brésiliens, de Cambodgiens, rien qu'avé le Basque qu'est-ce qu'on rit ! Bon, qu'est-ce que t'as dit à Denis ? » Je trie alors (encore), voici :

(Après l'avoir zorionaké :) Force et courage dans ta construction, ce projet magnifique. Bravo ! Chapeau ! Ainsi que s'exclama Sabine, lors de notre visite tous et toutes de ton chantier, en ce week-end meeerveilleux. Papa doit être tellement heureux de nous voir là, tous les trois, et tous ensemble, chez toi. As-tu déclaré aussi, Sabine, chez Denis. C'était sublime, tout était sublime, cette cérémonie pour papa. Elle a tellement plu. Les compliments ont plu. N'est-ce pas ? Vous en avez eu, certainement, comme moi, de tout le monde. Je ne sais pas si à chaque fois tous ces gens s'y sont pris à trois fois [rire] pour nous dire ces mooots !!!... d'une beauté !!!... [...]
La réflexion qui me vient est que je crois qu'il y a au sein de notre famille une humanité exceptionnelle, qui fait que, comme dans ces moments-là, les gens sont, je ne sais pas, comme... éblouis... oui, c'est presque irréel tout ça... je suis moi-même presque surpris, émerveillé, de tous ces commentaires qu'on peut nous faire, mais c'était le cas aussi pour Ama. C'est même très instructif, je dirais presque sociologiquement, sur le bien que ça fait aux gens, dans ce monde qui se déshumanise, s'individualise, se fascise...
Voilà pour cette Œuvre Ultime de nous trois pour nos parents. Bon, je n'aurais en l'occurrence absolument pas pu contribuer à la préparation de tout ça, dont je vous remercie [sanglot], moi-même, et vous félicite. Alors la mort, la vie, la vie, la mort. La vie, notre vie, la vie pour nous tous, pour nous trois, ma sœur et mon frère chéris. Alors mon frère chéri, nere anaia maitia, ton chantier, parlons-en. [...] C'est impressionnant, admirable, et ça n'est que... beauté ! C'est magnifique, et ça le sera de plus en plus, au fur et à mesure de l'accomplissement de cette œuvre. [...] Suffisamment avancé, pour que tu y vives ?... Moi, dans ma petite tête, sur ton chantier, c'est comme une petite voix qui m'a dit : "Un an et demi !" Non mais je te dis, sans même réfléchir, au vu de l'état de la construction... [...]
Je t'en conjure, fréro, lève le pied ! Tu m'as dit « j'ai deux disques en moins » [...] Tu t'es déjà fait très mal, ne te fais pas encore plus mal... [...] Pas vouloir aller plus vite que la musique... [Norah : « Et pas partir avant... »] Et le temps, tu connais ? Il fait sa vie, lui aussi, il s'en fout de savoir si on le trouve trop court ou trop long ! [...]

« Brouillon enregistré à 22:21 » : ainsi mon ordinateur, dans mon cul, ce 2 mai, me souhaite-t-il la bonne soirée.

Le 3. Ai-je inclus, jusqu'ici, toutes mes nochiées ? Vysir. Non. 1. « Maouaza à Stef. Je vois : notre dernier contact, le 19 avril, un "appel vidéo" de 22 minutes. » Je précise : à transcrire. Je m'obéis : « Salut Stef. Nouveaux développements pas très heureux de mon côté... J'ai besoin de te voir. Demain à Montreuil comme la dernière fois à 14h ça t'irait ? » Envoyé à 16h55. En réponse, légende d'une photo de Sophie sur le parvis d'« une » cathédrale : « Hé, Zavyé ! » (trol – je fais appel à mon moi créole à chaque fois que j'ai besoin de guillemets... « français » !... oui c'est comme ça que ça se dit en plus !!!... à savoir que ne disposant actuellement pas de logiciel de traitement de texte, je m'en vais cueillir ces derniers et d'autres caractères spéciaux dans mon Chamou 69...). Ce n'est pas moi, dans cette retranscription (mes désirs sont des ordres !), que les guillemets étreignent, et que Sophie coiffe, mais ça : « Coucou Xabi, on est à Reims pour le week-end ! »

Pause cafclope [maison], 12:09 qadj ramina – 12:12 qramé popote pour contistranscrire :

À Stef je répaudiotte : « Hé, Zavyé ! ». Héhé. Suffit, Zavyé. Allez : « Entrez-y. Priez pour moi. Dans ZEU cathédrale. On se voit lundi, alors, Stef. Thiago est parti. Je te ferai un chèque de trois mille cinq cents euros. [Maître Renard... c'est quoi ta fable, Jeannot, de l'emprunteur... un lapin ?... c'est une emprunteuse, plutôt ?... Pluto : « Hé, Zavyé ! »... arrête !... « Ok, juste te dire que ça n'est pas un chien »... une fourmi ?] On touche un reliquat de mon père, très rapidement. [...] » Sou-sou-te-moi une dernière fois, et tu pourras donc très bientôt encaisser le tout... Envoi : 18:22. Stef m'a okété. Rendez-vous lundi 5 à 12h devant la mairie de Montreuil où il s'est expatrié avec sa Sof et son Gasp depuis leur 20ème il y a deux-trois ans.

Sauf que... zut de flûte j'ai déjà... trois rendez-vous lundi à 14h !!! Bon, plus qu'un. J'ai reporté les deux autres. Mais QUIIII ???... tient à ce que je vieillisse... et veut à tout prix m'empêcher d'aller... chez le médecin ??? Rendez-vous qu'avait pris Thiago pour moi sur Doctolib. Toujours une couille : problème de mot de passe ou de je ne sais quoi, moi je n'y arrive pas. D'abord pour le 28 avril. Entre temps, fin de vieillissement d'Aita. « Ça suffit ! », Dieu a donc dit. Tout le monde descend ! Aita du Train de la Vie, moi à Baiona. Bon donc un peu avant sur le petit quai d'Ondres. Le 28 je ne serai donc pas à Paris. Pour le 5, un RV, mon chéri m'a repris. Puis : deux personnes de la même agence de traduction me convoquent, en ligne, pour un brief, l'installation de logiciels, etc., dans le cadre d'un nouveau contrat de collaboration, ce même lundi 5 à cette même heure !!! Je leur réponds d'abord oui puis réalise... Nous nous entendons finalement pour le 6 avec la première, le 7 avec la deuxième.

QUI ???... M'empêcher d'aller chez le médecin pour que je vieillisse. Depuis quand n'avais-je toto-momo-batataté ? Si je ne toto-momo-batatate pas là, quand... Alors : toto momo batata. Paradoxe qui n'en est pas un, toutefois. Car ce ne sera pas la première fois, loin de là, que je vais chez le médecin pour me procurer de quoi...

Seules deux lignes, dans ma nochiée, séparaient « hé, Zavyé ! »... arrête, moi... séparaient « dernier contact le 19 avril » de « hé, Zavyé ! »... va-t-en, toi... de ça : « le 19 me norah-pelle ».

Auvent de La Lorraine comme la composante d'une enveloppe, un cocon, pour Thiago et Txabio. Enveloppe, cocon, que sont tout l'espace de la salle à l'intérieur où nous siégeâmes, tous les deux, il y a à peu près un an de cela, en de Grandes Retrouvailles, en une Grande Explication... Ces jours-ci toute l'angoisse, la tristesse, et toutes les images de précédentes périodes où, loin de lui, sans trop de nouvelles de lui, ou aucune, j'ai cru le perdre, remontent. Le pire ce fut toute une semaine (nous y sommes doudou dis donc de nouveau, depuis hier...), après quelques jours à Avallon ensemble. Il était reparti... en Italie !!! Chez son ex...

Mais ce n'est pas fini : 1. Entre nous. NOOOOOOOOONNNNNNNNN !!!!!!!!! 2. La description de l'enveloppe, du cocon. Du sol au plafond. Norah-jonesés : un Écrin. De notre Amour. Que prolonge la toile tendue au-dessus du trottoir et sa bordure, qui arbore fièrement : La Lorraine Depuis 1919. C'était hier. Cette mystimagique tranchette de vie. 16:33 qadj ramina chez moi, France Info, tweet de Marine Tondelier : « Ce soir, j'annonce quelque chose. » Dans l'« Affaire conclue » que j'ai ensuite visionnée (je le rappelle : aux chiottes, car j'ai d'autant mieux à faire dans la vie; sinon, que les chiottes me... ceci, cela, tralala, tsoin-tsoin) : un vase d'Émile Galley orné de chardons, emblème de la Lorraine, symbole... d'un amour inatteignable. Affaire conclue mon cul !!! Affaire conclue : « Pardon, Zavyé ! Regarde, pour me rattraper, l'affaire d'après ! »

Narrapause. Estonie : 13:25 – 03/05/2025. C'est le Franciscooo !!! 9. Intitulé numéroté de mes culs-brouillons successifs de cet épi de log. Cracra, quand je pense que Lolo mon log, au Rwanda, ne risquait pas d'en avoir. Pourtant aussi jeune que moi, il n'avait déjà plus beaucoup de cheveux.

14:44 qramé popote. Autre affaire, autre vase. Repassons cette vidéo de l'émission concernée. Qu'est-ce qu'elle a ?... elle ne veut pas... je clique et reclique et quand enfin, j'obtiens, l'image et le son, ces heures et minutes : 22:20 !!!... Sur la barre de progression de la vidéo, qui défilent, en principe, et la barre disparaît, mais là non, et elle reste bloquée... Je laisse tomber... J'avais noté : « Montjoie Saint-Denis ; dans le Var auprès de la Sainte Victoire ; signature Théodore Legras ; vert impérial ; décor de chaînes et de glands. »

Cris de Guerre, et de... Victoire !... de T&T :

RIOJA !!! 22 V'LÀ TT !!! CROIX-NOTRE-JOIE !!!

Ce dernier, dévié de la Croix-Montjoie... Voyons, où est-ce que je raconte cela ?... Ça se passe à Vézelay... Je commande à mon Wiki de chercher Vézelay... Il m'envoie au chapitre... 22 !!!... de Eh bé ce cul, ô Dave ! Ô Dave, si tu veux te joindre à nous, toutes les contributions sont les bienvenues ! Dis-nous un peu, ce que je conte, en ton 22 ! « Ça, par exemple : 13h33 maintenant. [...] Un chœur ! Où j’ai fait briller un crucifix ! En métal doré. En la mythique Basilique de Vézelay. [...] Seigneur j’ai mal ! j’ai mal !... [C'était, je suppose, en ta « fameuse » semaine, Sainte Mère de Dieu...] [Le Seigneur :] En toi, c’est en toi, que je crois, mon Renard des bois. Et en ton Tigre. En ton Tigre et toi. »

Et le TROIS ? C'est ma fête. Le 3. Décembre. Aujourd'hui, le 3, mai, c'est la fête de Thiago. Mouchinet ? Oui, viens, toi aussi ! Dis-moi :

Les apôtres Philippe et Jacques sont célébrés ensemble, selon une tradition romaine attestant que leurs reliques furent déposées à Rome un 3 mai au VIe siècle dans la basilique des Douze apôtres.

  1. Promotion À Part
  2. Écoles du rire : é-c-r-i féminipluralisé en ites.