Différences entre les versions de « Chapitre 62 – Espace de l’Océan : fantafête et une tempête... « porteuse de promesses de renouveau » ! »

De Xavier Renard
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'''''Du Grawek (Grand Week-End) à l’Inde : exactement la période pendant laquelle le Tsunami de la Covid a commencé à se lever...'''''
'''''Du Grawek (Grand Week-End) à l’Inde : exactement la période pendant laquelle le Tsunami de la Covid a commencé à se lever...'''''


Aléas métaboliques, climatiques, sociaux et… bactériologiques : fin 2019, pour faire cinquante ans et les célébrer comme il se devait, c’était vraiment le dernier carat. Quelques mois après, le tsunami Covid s’est levé. En Inde, il m’a léché les pieds.<ref>  La 1 000ème (nobapa) !!! Du moins l’était-ce, quand je l’ai créée (mais je mens peut-être un peu, car c’était peut-être plutôt un nuripala-nucudura, japu trop). Elle a eu son 1 000, en tOU-OUt cas, cette nobapa* sur « le tsunami Covid » qui « s’est levé » (et « m’a léché les pieds »), la naissance... de « ce » Nouveau Monde, ce « quelque-chose d’énorme » que j’avais « prédit » (vilin), car avant-coureur, oui, très probablement, de ce... qui va suivre..., une sorte de Nobapa-Millénaire, ou Nobapa-Nouvelle-Ère... Entupu code odeur depé, danupapédé (c’est là que commençait la nobapa d’origine ; j’ai rajouté ce qui précède sans en tenir compte : le « mensonge » est donc flagrant, n’enlevant cependant rien au fait qu’« elle a [bien] eu son 1 000 ») : « J’étais sous la vague… C’était comme un tsunami, je ne pouvais plus rien maîtriser ». Nuripala nucudura : 444. Tiens, le 4, il ne s’était pas encore trop manifesté. Angelu : « Pour cette cascade d’aléas, cette noria de filets au travers des mailles desquelles t’es passé, j’ai tenu à innover ». (*Elle a terminé à 1076. Dans le Mille finalement, ces mots : « Passion a porté sa main à son ventre comme si elle était prise d’une énorme crampe, et elle est tombée à terre ». Mal au ventre, tomber à terre. Je… relève cela le 22/12/24. Avant-veille du réveillon de Noël pour lequel je n’ai… strictement rien de prévu, tellement ça va fort. Alors ce genre de Signe : merci bien.)</ref> Dans ce pays limitrophe de la Chine, à l’aéroport de New Dehli, alors que début février 2020 mon voyage s’achevait, un masque m’a été tendu, à la sauvette, de manière totalement impromptue, par un employé de l’aéroport que j’ai croisé tandis que je poussais mon chariot à bagages. C’était Angelu qui passait et me glissait à l’oreille : « T’as vu Xabi, tu as pu accomplir tout ce que tu avais programmé, alors qu’un peu plus et tout tombait à l’eau. On travaille bien là-haut, pour toi, n’est-ce pas ? ». Oui, euh, ça dépend pour quoi... Mais je me suis mis à genou, levant les bras au ciel, et l’aérogare a résonné de mon « Angelu akbar !!! Angelu akbar !!! » tonitruant. Le samedi 2 novembre, à l’Espace de l’Océan, la tempête Amélie avait attendu que tous les humains invités soient arrivés à bon port, sans encombre, malgré des Prémices et un zef à commencer à décorner les bœufs, avant de vraiment débarquer elle-même. Dominique et Manu de l’office de tourisme d’Angelu, quels jutards, à mon deuxième et dernier rendez-vous avec eux à la salle avant le lancement des festivités, m’avaient confirmé des prévisions météo désastreuses, après un temps sublime le week-end précédent ! J’ai loué une tonnelle et acheté des seaux que je prévoyais de remplir de sable, et de la corde pour les y fixer, afin qu’elle résiste au vent. Manu eta nik avions décidé de l’installer dans un angle de murs du bâtiment côté parking et non, évidemment, sur le deck face à la mer. Mais la tonnelle est restée dans son coin, aucun prélèvement de sable sur la plage n’a été nécessaire, et sur le deck nous avons pu sans problème, toute la soirée, prendre l’air, boire, fumer et bavasser !  
Aléas métaboliques, climatiques, sociaux et… bactériologiques : fin 2019, pour faire cinquante ans et les célébrer comme il se devait, c’était vraiment le dernier carat. Quelques mois après, le tsunami Covid s’est levé. En Inde, il m’a léché les pieds.<ref>  La 1 000ème (nobapa) !!! Du moins l’était-ce, quand je l’ai créée (mais je mens peut-être un peu, car c’était peut-être plutôt un nuripala-nucudura, japu trop). Elle a eu son 1 000, en tOU-OUt cas, cette nobapa* sur « le tsunami Covid » qui « s’est levé » (et « m’a léché les pieds »), la naissance... de « ce » Nouveau Monde, ce « quelque-chose d’énorme » que j’avais « prédit » (vilin), car avant-coureur, oui, très probablement, de ce... qui va suivre... Une sorte de Nobapa-Millénaire, ou Nobapa-Nouvelle-Ère... Entupu code odeur depé, danupapédé (c’est là que commençait la nobapa d’origine ; j’ai rajouté ce qui précède sans en tenir compte : le « mensonge » est donc flagrant, n’enlevant cependant rien au fait qu’« elle a [bien] eu son 1 000 ») : « J’étais sous la vague… C’était comme un tsunami, je ne pouvais plus rien maîtriser ». Nuripala nucudura : 444. Tiens, le 4, il ne s’était pas encore trop manifesté. Angelu : « Pour cette cascade d’aléas, cette noria de filets au travers des mailles desquelles t’es passé, j’ai tenu à innover ». [*Elle a terminé à 1076. Dans le Mille finalement, ces mots : « Passion a porté sa main à son ventre comme si elle était prise d’une énorme crampe, et elle est tombée à terre ». Mal au ventre, tomber à terre. Je… relève cela le 22/12/24. Avant-veille du réveillon de Noël pour lequel je n’ai… strictement rien de prévu, tellement ça va fort. Alors ce genre de Signe : merci bien.]</ref> Dans ce pays limitrophe de la Chine, à l’aéroport de New Dehli, alors que début février 2020 mon voyage s’achevait, un masque m’a été tendu, à la sauvette, de manière totalement impromptue, par un employé de l’aéroport que j’ai croisé tandis que je poussais mon chariot à bagages. C’était Angelu qui passait et me glissait à l’oreille : « T’as vu Xabi, tu as pu accomplir tout ce que tu avais programmé, alors qu’un peu plus et tout tombait à l’eau. On travaille bien là-haut, pour toi, n’est-ce pas ? » Oui, euh, ça dépend pour quoi... Mais je me suis mis à genou, levant les bras au ciel, et l’aérogare a résonné de mon « Angelu akbar !!! Angelu akbar !!! » tonitruant. Le samedi 2 novembre, à l’Espace de l’Océan, la tempête Amélie avait attendu que tous les humains invités soient arrivés à bon port, sans encombre, malgré des prémices et un zef à commencer à décorner les bœufs, avant de vraiment débarquer elle-même. Dominique et Manu de l’office de tourisme d’Angelu, quels jutards, à mon deuxième et dernier rendez-vous avec eux à la salle avant le lancement des festivités, m’avaient confirmé des prévisions météo désastreuses, après un temps sublime le week-end précédent ! J’ai loué une tonnelle et acheté des seaux que je prévoyais de remplir de sable, et de la corde pour les y fixer, afin que le tout tînt face au vent. Manu eta nik avions décidé de l’installer dans un angle de murs du bâtiment côté parking et non, évidemment, sur le deck face à la mer. Mais la tonnelle est restée dans son coin, aucun prélèvement de sable sur la plage n’a été nécessaire, et sur le deck nous avons pu sans problème, toute la soirée, prendre l’air, boire, fumer et bavasser !  


Juste avant le Rajasthan, le travail qu’il me fallait quand il me le fallait est en outre tombé du ciel. J’étais assis sur ma terrasse, un après-midi, fin décembre 2019, en Gwada, sur le beau tabouret en bois flotté de Denis. Je me disais depuis quelques jours, après pas mal de vacances et de dépenses, pour la BestAmaXab entre autres bisû, les temps derniers, qu’il serait bien que je bossasse, comme un âne, avant de partir en Inde. J’étais en train de me demander, à cette heure avancée de la journée, avec le décalage horaire, qui pourrait encore m’envoyer une traduction. Il y avait bien une agence du Canada qui m’avait quelques fois récemment sollicité… Et, bingo : j’ai entendu le signal sonore du mail arrivé dans ma boîte professionnelle, dans lequel une traduction d’une centaine de pages m’était proposée (mais bien d’Europe, par un client habituel d’une importante boîte de trad dont une antenne sise en Suisse me soumet par ailleurs régulièrement de l’allemand), à renvoyer dans un délai de dix jours, le 30 décembre, soit exactement le temps qui me restait d’ici à mon vol pour Paris, où j’avais prévu de réveillonner, puis pour New Dehli. Le fichier « Annex 1 - Translation of FCO’s 32c Decision » de cette ultime traduction de ma cinquantième année, quand je l’ai enregistré, après le week-end de la fiesta, s’est affiché juste après les fichiers « Ama 1 an Xabi 50 ans EN » et « Ama 1 an Xabi 50 ans Liste des invités ». Et ma date d’anniversaire, 30/09, figurait, bien que pas tout à fait dans l’ordre, dans le numéro de la seule facture de septembre 2019 que j’avais créée, ayant peu travaillé du fait de l’organisation de ma fête : 19030. Succès total de la mise en orbite<ref>Je cherchais à placer... « 1999 » : le morceau de Prince ! Incapable que je suis d’offrir des voyages, je me suis dit que je pourrais au moins mettre un peu de musique. Mongol. Les notes de ce morceau-année-triple-top-chira-de-fin-de-millénaire (« nobapa-Millénaire » précédente ajoutée baparita alors que je ne me souvenais absolument pas que cette nobapa suivait !!) furent les toutpies à résonner dans la salle de l’Espace de l’Océan, le samedi 2 en fin de matinée, quand mon prins e mwen avons terminé d’installer le coin DJ, et quand j’ai lancé, sumini, pour tester la sono, la lecture en mode aléatoire de ma clé USB. Danqu tipasse, 1999 n’ayant pas encore trouvé sa place, je suis allé voir, avé la fioncrace, et « mise en orbitasse », si je pouvais l’insérer par l’as... euh... par là. Car de quel meilleur signal d’un allumage réussi, en effet, que ce son du feu de Dieu et les 3 9 de ce titre aurais-je pu rêver ? Et s’il fallait choisir un morceau emblématique, pour Krokoska, et qui a marqué son histoire, ce serait cette pépite de fun, de groove et de joie !!! Ainsi la fioncrace m’a-t-elle de surcroît ramené pile-poil devant les deux décennales suivantes, 2009 et 2019, pour un autre trio de 9 gagnant !!!</ref> des 2 et 3 novembre et voyage en Inde réalisé comme prévu : ma bonne étoile ? Toute une galaxie plutôt.
Juste avant le Rajasthan, le travail qu’il me fallait quand il me le fallait est en outre tombé du ciel. J’étais assis sur ma terrasse, un après-midi, fin décembre 2019, en Gwada, sur le beau tabouret en bois flotté de Denis. Je me disais depuis quelques jours, après pas mal de vacances et de dépenses, pour la BestAmaXab entre autres bisû, qu’il serait bien que je tafasse, comme un âne, avant de partir en Inde. J’étais en train de me demander, à cette heure avancée de la journée, avec le décalage horaire, qui pourrait encore m’envoyer une traduction. Il y avait bien une agence du Canada qui m’avait quelques fois récemment sollicité… Et, bingo : j’ai entendu le signal sonore du mail arrivé dans ma boîte professionnelle, dans lequel une traduction d’une centaine de pages m’était proposée. Mais bien d’Europe, par un client habituel d’une importante boîte de trad dont une antenne sise en Suisse me soumet par ailleurs régulièrement de l’allemand. À renvoyer dans un délai de dix jours, le 30 décembre, soit exactement le temps qui me restait d’ici à mon vol pour Paris, où j’avais prévu de réveillonner, puis pour New Dehli. Le fichier « Annex 1 - Translation of FCO’s 32c Decision » de cette ultime traduction de ma cinquantième année, quand je l’ai enregistré, après le week-end de la fiesta, s’est affiché juste après les fichiers « Ama 1 an Xabi 50 ans EN » et « Ama 1 an Xabi 50 ans Liste des invités ». Et ma date d’anniversaire, 30/09, figurait, bien que pas tout à fait dans l’ordre, dans le numéro de la seule facture de septembre 2019 que j’avais créée, ayant peu travaillé du fait de l’organisation de ma fête : 19030. Succès total de la mise en orbite<ref>Je cherchais à placer... « 1999 » : le morceau de Prince ! Incapable que je suis d’offrir des voyages, je me suis dit que je pourrais au moins mettre un peu de musique. Mongol. Les notes de ce morceau-année-triple-top-chira-de-fin-de-millénaire (« nobapa-Millénaire » précédente ajoutée baparita alors que je ne me souvenais absolument pas que cette nobapa suivait !) furent les toutpies à résonner dans la salle de l’Espace de l’Océan, le samedi 2 en fin de matinée, quand mon prins e mwen avons terminé d’installer le coin DJ, et quand j’ai lancé, suminu, pour tester la sono, la lecture en mode aléatoire de ma clé USB. Danqu tipasse, 1999 n’ayant pas encore trouvé sa place, je suis allé voir, avé la fioncrace, et « mise en orbitasse », si je pouvais l’insérer par l’as... euh... par là. Car de quel meilleur signal d’un allumage réussi, en effet, que ce son du feu de Dieu et les 3 9 de ce titre aurais-je pu rêver ? Et s’il fallait choisir un morceau emblématique, pour Krokoska, et qui a marqué son histoire, ce serait cette pépite de fun, de groove et de joie !!! Ainsi la fioncrace m’a-t-elle de surcroît ramené pile-poil devant les deux décennales suivantes, 2009 et 2019, pour un autre trio de 9 gagnant !!!</ref> des 2 et 3 novembre et voyage en Inde réalisé comme prévu : ma bonne étoile ? Toute une galaxie plutôt.


En 2019, mes commis-mises de 2009, avec leurs mises en bouche et autres jambons, pâtés, quiches, tartes et toasts, ont redoublé de savoir-faire. J’en bave encore quand je repense à tous les mets, exquis, du buffet. Avec mention spéciale à Yoyo, qui riait parce que son espèce de clafoutis à japu trop quoi était tout petit, pour tant de monde, mais quel délice !!... Elle m’a pris dans un coin et m’a dit : « Tiens, mange, c’est pour toi. C’est ta fête. Bon anniversaire ». Pas vrai. J’ai partagé. Pendant la première heure, comme dix ans plus tôt, j’étais tendu comme un arc. Et j’ai bien cru que mon propulseur n’allait jamais se dégripper. J’aurais pu étrangler, une-et-un à une-et-un, quiconque me sollicitait pour un problème… un tire-bouchon par exemple ! Un des rares oublis du week-end, mais qui m’a bien cassé les... noisettes, avec le sucre pour le café. Solution simplissime en revanche pour ce dernier : je suis allé acheter pour cinq euros de tout un tas de sachets au Vent d’Ouest, le bar d’à côté. Manno, le pauvre, par contre, qui m’a été d’une aide si précieuse lui aussi, parti à un Carrefournazi City pour y acheter, en catastrophe, deux ou trois babioles dont le tire-bouchon, le plus important... est revenu sans (ça lui était sorti de la tête) ! Arrrgh... J’ai trouvé en Iban, qui a débarqué à l’improviste (si n’était le SMS qu’il m’avait envoyé quel hutôt mais que je n’avais pas vu), après m’avoir monté quarante chars, jusqu’au bout, pour justifier sa non-venue, l’exutoire rêvé. J’ai ainsi pu me défouler, le transformant en punching ball... mais non... l’incendiant (à distance) quelques instants, devant Marc mon beauf, Sarah et une ou deux autres personnes médusés-zées. Le pauvre. J’étais très content qu’il soit des nôtres, bisû, finalement, mon Ibantxo... Mais physiquement, alors que c’était la cata, comme toujours, jusqu’au dernier moment, à ma sortie de ma chambre de la Résidence Mer & Golf, pour mon entrée dans l’arène, ça n’avait pas l’air d’aller trop mal... Ma santé de fer rouillé n’a cependant pas dû échapper à tout le monde. Amaia m’a quant à elle déclaré au téléphone quand je l’ai appelée, à mon relou, qu’elle m’avait trouvé « cadavérique », ajoutant, non sans m’avoir dit à quel point elle avait trouvé le week-end faaabuleux, à propos de son organisation : « T’as jeté tes dernières forces !! ».
En 2019, mes commis-mises de 2009, avec leurs mises en bouche et autres jambons, pâtés, quiches, tartes et toasts, ont redoublé de savoir-faire. J’en bave encore quand je repense à tous les mets, exquis, du buffet. Avec mention spéciale à Yoyo, qui riait parce que son espèce de clafoutis à japu trop quoi était tout petit, pour tant de monde, mais quel délice !... Elle m’a pris dans un coin et m’a dit : « Tiens, mange, c’est pour toi. C’est ta fête. Bon anniversaire. » Pas vrai. J’ai partagé. Pendant la première heure, comme dix ans plus tôt, j’étais tendu comme un arc. Et j’ai bien cru que mon propulseur n’allait jamais se dégripper. J’aurais pu étrangler, une-et-un à une-et-un, quiconque me sollicitait pour un problème… un tire-bouchon par exemple ! Un des rares oublis du week-end, mais qui m’a bien cassé les... noisettes, avec le sucre pour le café. Solution simplissime en revanche pour ce dernier : je suis allé acheter pour cinq euros de tout un tas de sachets au Vent d’Ouest, le bar d’à côté. Manno, le pauvre, par contre, qui m’a été d’une aide si précieuse lui aussi, parti à un Carrefournazi City pour y acheter, en catastrophe, deux ou trois babioles dont le tire-bouchon, le plus important... est revenu sans (ça lui était sorti de la tête) ! Arrrgh...  


À l’issue de deux ou trois heures de buffet-apéro est venu le moment du show. Jésus-Marie. À l’attaque. Demander à tout le monde de se mettre à table. Et se lancer. Remerciements, aux messieurs-dames, pour leur venue, puis j’ai ainsi prévenu mon public : « Accrochez-vous, ça va être un peu long. Mais c’est ma soirée et je fais ce que je veux. Et puis profitez-en parce que c’est mon dernier show. Après ça, je prends ma retraite d’une longue carrière commencée par mes inoubliables représentations dans le garage d’Arans, notre ex-maison familiale à Baiona, il y a plus de quarante ans. Sauf si vous en redemandez. Pour mes 60 ans par exemple. Inch’Allah, salam aleykoum et tout ça ». Huit mois plus tard, j’ai dit à un Manno plus magnifiquement sculpté et performant à la barre que jamais, lors d’un entraînement en ma présence chez lui à Gosyé-Magaya, que pour la fête de mes soixante ans j’en installerais une. Après le repas, à l’Espace de l’Océan, il avait exécuté sa danse, sans crier gare, devant un public en transe, me faisant tournoyer dans les airs. Mais, la prochaine fois, il conviendra donc de passer au cran supérieur. Il a un peu tiqué, eu égard aux dix ans supplémentaires qui le mèneraient à sa propre cinquantaine moins une année, pour immédiatement se raviser en jugeant qu’il serait capable de suffisamment se maintenir en forme, s’exclamant toutefois : « T’avais dit que c’était la dernière fête que t’organisais ! ». Moi, j’ai dit ça ?? Je n’étais pas encore revenu sur le texte de mon speech pré-prandial de nouba. Je lui ai répondu que je me souvenais, en effet, d’une déclaration en ces termes, dont il me semblait toutefois qu’elle relevait davantage du deuxième que du premier degré et que je l’avais complété… par les propos également susmentionnés, dans lesquels rendez-vous était donc en réalité déjà pris… pour 2029 ! Manno a ajouté, me rappelant mon soi-disant engagement à raccrocher ma panoplie d’organisateur de bringues d’enfer, que lui et quelques-uns-zunes de mes potes – StOkYo entre autres – s’étaient dit que ce dernier baroud d’honneur constituait… « ma thérapie pour passer à autre chose » ! Joliment dit, mais comme je l’ai par la suite écrit à Manno, lui envoyant le passage de mon discours concerné, ils et elle en avaient zappé la moitié ! Quel est ''leur'' propre désir, par conséquent, véritablement (celui de mes lagunak du moins) ? Mystère...
J’ai trouvé en Iban, qui a débarqué à l’improviste (si n’était le SMS qu’il m’avait envoyé quel hutôt mais que je n’avais pas vu), après m’avoir monté quarante chars, jusqu’au bout, pour justifier sa non-venue, l’exutoire rêvé. J’ai ainsi pu me défouler, le transformant en punching ball... mais non... l’incendiant (à distance) quelques instants, devant Marc mon beauf, Sarah et une ou deux autres personnes médusés-zées. Le pauvre. J’étais très content qu’il soit des nôtres, bisû, finalement, mon Ibantxo... Mais physiquement, alors que c’était la cata, comme toujours, jusqu’au dernier moment, à ma sortie de ma chambre de la Résidence Mer & Golf, pour mon entrée dans l’arène, ça n’avait pas l’air d’aller trop mal... Ma santé de fer rouillé n’a cependant pas dû échapper à tout le monde. Amaia m’a quant à elle déclaré au téléphone quand je l’ai appelée, à mon relou, qu’elle m’avait trouvé « cadavérique », ajoutant, non sans m’avoir dit à quel point elle avait trouvé le week-end faaabuleux, à propos de son organisation : « T’as jeté tes dernières forces !!! »


J’ai ensuite renchéri, dans mon adresse à ma Communauté, sur ma théorie de la manigance d’Ama pour le choix du lieu et des dates de la fête, livrant d’autres preuves irréfutables de l’intervention de l’Am-Au-Delà, parmi lesquelles : la Villa Arans dans la dame de l’office de tourisme d’Angelu avec laquelle j’ai traité, pour la location de l’Espace de l’Océan, comme il y avait eu un Xabi dans la dame du traiteur du J-50 : du moins la deuxième partie du nom composé de la première comportait-il « arans », avec juste une lettre devant ; le prénom de son collaborateur qui m’a accompagné pour toute l’organisation, sur place, Emmanuel, dit « Manu » comme tous les Emmanuel sauf le mien – dit « Manu » aussi bisû en réalité le plus souvent ; et, encore un nom, celui de mon interlocuteur de la Résidence Mer & Golf, Xavier Renard... euh... , non, mais justement, pas loin : Olivier Bernard<ref>J’ai également croisé (mais bien avant la BestAmaXab*) un Bernard Fox... dans un générique d’un épisode de l’impayable inspecteur Colombo. Autre note de synchro-Co : « Ce soir dans Colombo, la victime s’appelle “Nick Franco” » (avec Nick comme Nico le grand frère de Manno décédé et Franco son autre fréro). Aujourd’hui, au retour de son vol, mon doudou est malade, vomit… ce qui ne lui arrive jamais… ». (*Ajouté le lendemain de l’introduction de ce Fox dans la jungle de Modoupa. Angelu : « T’aimes bien ? ». X FoX : “Yeah, buddy, you’re definitively the best!” [Ouais, mon gars, t’es vraiment le meilleur !]).</ref>. Et de poursuivre : « Le prix des chambres affiché sur le panneau devant la Résidence Mer & Golfe ? 69 euros bisû ! Il y a aussi celui du billet de Manno pour le seul train qui n’était pas complet, à l’aller comme au retour, entre Paris et Baiona, de 123 euros, avec 1, 2 et 3 dedans, comme les dates de ces trois jours : les 1er, 2 et 3 novembre ».<ref>La démo a payé et j’ai pu en enrôler quelques-unes-zé-uns, enfin convaincus-cues, au sein de l’Arun Tazi Extasy, remplissant un de mes objectifs (non des moindres) de ce rassemblement.</ref>
À l’issue de deux ou trois heures de buffet-apéro est venu le moment du show. Jésus-Marie. À l’attaque. Demander à tout le monde de se mettre à table. Et se lancer. Remerciements, aux messieurs-dames, pour leur venue, puis j’ai ainsi prévenu mon public : « Accrochez-vous, ça va être un peu long. Mais c’est ma soirée et je fais ce que je veux. Et puis profitez-en parce que c’est mon dernier show. Après ça, je prends ma retraite d’une longue carrière commencée par mes inoubliables représentations dans le garage d’Arans, notre ex-maison familiale à Baiona, il y a plus de quarante ans. Sauf si vous en redemandez. Pour mes 60 ans par exemple. Inch’Allah, salam aleykoum et tout ça ». Huit mois plus tard, j’ai dit à un Manno plus magnifiquement sculpté et performant à la barre que jamais, lors d’un entraînement en ma présence chez lui à Gosyé-Magaya, que pour la fête de mes soixante ans j’en installerais une. Après le repas, à l’Espace de l’Océan, il avait exécuté sa danse, sans crier gare, devant un public en transe, me faisant tournoyer dans les airs. Mais, la prochaine fois, il conviendra donc de passer au cran supérieur. Il a un peu tiqué, eu égard aux dix ans supplémentaires qui le mèneraient à sa propre cinquantaine moins une année, pour immédiatement se raviser en jugeant qu’il serait capable de suffisamment se maintenir en forme, s’exclamant toutefois : « T’avais dit que c’était la dernière fête que t’organisais ! ».
 
Moi, j’ai dit ça ??? Je n’étais pas encore revenu sur le texte de mon speech pré-prandial de nouba. Je lui ai répondu que je me souvenais, en effet, d’une déclaration en ces termes, dont il me semblait toutefois qu’elle relevait davantage du deuxième que du premier degré et que je l’avais complété… par les propos également susmentionnés, dans lesquels rendez-vous était donc en réalité déjà pris… pour 2029 ! Manno a ajouté, me rappelant mon soi-disant engagement à raccrocher ma panoplie d’organisateur de bringues d’enfer, que lui et quelques-uns-zunes de mes potes – StOkYo entre autres – s’étaient dit que ce dernier baroud d’honneur constituait… « ma thérapie pour passer à autre chose » ! Joliment dit, mais comme je l’ai par la suite écrit à Manno, lui envoyant le passage de mon discours concerné, ils et elle en avaient zappé la moitié ! Quel est ''leur'' propre désir, par conséquent, véritablement (celui de mes lagunak du moins) ? Mystère...
 
J’ai ensuite renchéri, dans mon adresse à ma Communauté, sur ma théorie de la manigance d’Ama pour le choix du lieu et des dates de la fête, livrant d’autres preuves irréfutables de l’intervention de l’Am-Au-Delà, parmi lesquelles : la Villa Arans dans la dame de l’office de tourisme d’Angelu avec laquelle j’ai traité, pour la location de l’Espace de l’Océan, comme il y avait eu un Xabi dans la dame du traiteur du J-50 : du moins la deuxième partie du nom composé de la première comportait-il « arans », avec juste une lettre devant ; le prénom de son collaborateur qui m’a accompagné pour toute l’organisation, sur place, Emmanuel, dit « Manu » comme tous les Emmanuel sauf le mien – dit « Manu » aussi bisû en réalité le plus souvent ; et, encore un nom, celui de mon interlocuteur de la Résidence Mer & Golf, Xavier Renard... euh... , non, mais justement, pas loin : Olivier Bernard<ref>J’ai également croisé (mais bien avant la BestAmaXab*) un Bernard Fox... dans un générique d’un épisode de l’impayable inspecteur Colombo. Autre note de synchro-Co : « Ce soir dans Colombo, la victime s’appelle “Nick Franco” » (avec Nick comme Nico le grand frère de Manno décédé et Franco son autre fréro). Aujourd’hui, au retour de son vol, mon doudou est malade, vomit… ce qui ne lui arrive jamais… (*Ajouté le lendemain de l’introduction de ce Fox dans la jungle de Modoupa. Angelu : « T’aimes bien ? ». X FoX : ''“Yeah, buddy, you’re definitively the best!”'' [Ouais, mon gars, t’es vraiment le meilleur !]).</ref>. Et de poursuivre : « Le prix des chambres affiché sur le panneau devant la Résidence Mer & Golfe ? 69 euros bisû ! Il y a aussi celui du billet de Manno pour le seul train qui n’était pas complet, à l’aller comme au retour, entre Paris et Baiona, de 123 euros, avec 1, 2 et 3 dedans, comme les dates de ces trois jours : les 1er, 2 et 3 novembre ».<ref>La démo a payé et j’ai pu en enrôler quelques-unes-zé-uns, enfin convaincus-cues, au sein de l’Arun Tazi Extasy, remplissant un de mes objectifs (non des moindres) de ce rassemblement.</ref>




'''''Le 1/11, Jour 1 du Grawek, pour Ama'''''
'''''Le 1/11, Jour 1 du Grawek, pour Ama'''''


Toussaint, Jour 1 du Gragrawek<ref>Grand Grawek, parce que le Grawek des Graweks et parce qu’un Wek+1, avec ce 1/11, et ce Wek 3x1, aux 3 jours et 3 1. Sous ce « 3 1 » : un 400. Le numéro de la page. Un « pur » 3+1 avec ses deux zorros... euh... zéros. Le numéro sumini du moins, car sur la version papier à partir de laquelle j’effectue mon érecture*, les pages ne correspondent pas du tout... Japapu. Bref. Mais tous ces 1 ? Angelu ? « Ça tourbillonne, c’est tout ! C’est la danse d’Amalie ! Laisse-toi porter ! ». (*Énième relecture)</ref>, le 1/11 : Santa Janeta 1 an. J’ai encore pleuré tout mon saoul pour elle, à l’église Sainte-Marie, à la fin de la cérémonie, tout le temps de l’eucharistie, après que Peio l’a citée, avec d’autres défuntes et défunts. Quel moment divin encore, avec Manno à mes côtés au premier rang face à Peio, les larmes de mon chéri aussi, nos embrassades, tous les deux et avec Aita, Sabine et Josette quand il et elles sont passé-ssées devant nous alors qu’après l’austie nous étions retournés à notre banc… Après la messe je suis allé trouver Peio. Je lui ai présenté Manno. Mais mon coquin de mari n’a pas pu se retenir et lui a lancé : « Elle est belle, dis-moi, ta soutane ''gay-friendly'' ! ». Une soutane flanquée de sa grande écharpe, mais aux couleurs, effectivement, de l’arc-en-ciel de Judy ! Peio, tout d’abord pris d’un petit rire nerveux, a proposé à Manno de lui montrer sa sacristie et m’a dit : « Xabi, je crois que ta sœur t’appelle ». Je me suis retourné. Mais elle discutait, au bout de l’allée centrale, au niveau de la porte de l’église, et ne semblait pas me prêter attention. « Ah, bon ? », me suis-je étonné. « Oui, oui, elle t’a fait signe », a insisté Peio. Je suis donc allé vers elle, laissant là mes deux hommes. J’ai demandé à Sabine, arrivé auprès d’elle : « Tu m’as appelé ? ». « Non », m’a-t-elle répondu. À la seconde j’ai compris… J’ai couru vers l’autel à côté duquel Peio, Manno eta ni discutions, une minute plus tôt, et me suis précipité vers la porte, au fond à gauche, de ladite sapristie... euh... sacristie. J’ai ouvert, je suis entré… C’était trop tard. Peio était en train de lui faire cuire des pâtes (sur un tout petit réchaud, c’est tout petit une sacristie). Oui, mais des Panzani !!!
Toussaint, Jour 1 du Gragrawek<ref>Grand Grawek, parce que le Grawek des Graweks et parce qu’un Wek+1, avec ce 1/11, et ce Wek 3x1, aux 3 jours et 3 1. Sous ce « 3 1 » : un 400. Le numéro de la page. Un « pur » 3+1 avec ses deux zéros. Le numéro suminu du moins, car sur la version papier à partir de laquelle j’effectue mon érecture*, les pages ne correspondent pas du tout... Japapu. Bref. Mais tous ces 1 ? Angelu ? « Ça tourbillonne, c’est tout ! C’est la danse d’Amalie ! Laisse-toi porter ! » (*Énième relecture)</ref>, le 1/11 : Santa Janeta 1 an. J’ai encore pleuré tout mon saoul pour elle, à l’église Sainte-Marie, à la fin de la cérémonie, tout le temps de l’eucharistie, après que Peio l’a citée, avec d’autres défuntes et défunts. Quel moment divin encore, avec Manno à mes côtés au premier rang face à Peio, les larmes de mon chéri aussi, nos embrassades, tous les deux et avec Aita, Sabine et Josette quand il et elles sont passé-ssées devant nous alors qu’après l’austie nous étions retournés à notre banc… Après la messe je suis allé trouver Peio. Je lui ai présenté Manno. Mais mon coquin de mari n’a pas pu se retenir et lui a lancé : « Elle est belle, dis-moi, ta soutane ''gay-friendly'' ! ». Une soutane flanquée de sa grande écharpe, mais aux couleurs, effectivement, de l’arc-en-ciel de Judy ! Peio, tout d’abord pris d’un petit rire nerveux, a proposé à Manno de lui montrer sa sacristie et m’a dit : « Xabi, je crois que ta sœur t’appelle » Je me suis retourné. Mais elle discutait, au bout de l’allée centrale, au niveau de la porte de l’église, et ne semblait pas me prêter attention. « Ah, bon ? », me suis-je étonné. « Oui, oui, elle t’a fait signe », a insisté Peio. Je suis donc allé vers elle, laissant là mes deux hommes. J’ai demandé à Sabine, arrivé auprès d’elle : « Tu m’as appelé ? » « Non », m’a-t-elle répondu. À la seconde j’ai compris… J’ai couru vers l’autel à côté duquel Peio, Manno eta ni discutions, une minute plus tôt, et me suis précipité vers la porte, au fond à gauche, de ladite sapristie... euh... sacristie. J’ai ouvert, je suis entré… C’était trop tard. Peio était en train de lui faire cuire des pâtes (sur un tout petit réchaud, c’est tout petit une sacristie). Oui, mais des Panzani !!!


En vrai : Manno a voulu me prendre avec mon Peio, en photo, après que nous lui avons dit au revoir et alors qu’il se dirigeait – seul – vers le machin encastré au fond de l’église. J’ai décliné sa proposition, arguant que je l’avais assez embêté. Pour regretter la minute d’après. De ne pas être reparti avec une photo de Manno-ta-Peio. Manno eta nik avions relevé, pendant la messe, la particularité de la tenue de mon curé chéri, échangeant un rire discret, dans cette sublime maison de Marie, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et l’atmosphère magique de ce Granmon<ref>Grand Moment. Avec un Manno dedans !</ref> en la mémoire d’Ama.
En vrai : Manno a voulu me prendre avec mon Peio, en photo, après que nous lui avons dit au revoir et alors qu’il se dirigeait – seul – vers le machin encastré au fond de l’église. J’ai décliné sa proposition, arguant que je l’avais assez embêté. Pour regretter la minute d’après. De ne pas être reparti avec une photo de Manno-ta-Peio. Manno eta nik avions relevé, pendant la messe, la particularité de la tenue de mon curé chéri, échangeant un rire discret, dans cette sublime maison de Marie, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et l’atmosphère magique de ce Granmon<ref>Grand Moment. Avec un Manno dedans !</ref> en la mémoire d’Ama.
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'''''Grawek : tout s’est finalement merveilleusement déroulé, et grâce à Amamélie c’était même encore plus beau !!!'''''
'''''Grawek : tout s’est finalement merveilleusement déroulé, et grâce à Amamélie c’était même encore plus beau !!!'''''


Quant à l’allusion à la robe de Peio, le lendemain, dans mon discours devant la grandiose tablée en U, on ne peut pas me soupçonner d’avoir les idées mal placées, car c’est vraiment par le plus grand des... hasards qu’elle a précédé, comme je l’ai réalisé après, l’évocation du phare de Meharitze. J’ai terminé par ces mots : « Ama, j’avais invité tous tes amis, comme pour tes 80 ans. Ils étaient tous pris, en ce week-end de la Toussaint, mais regarde… ». Je me suis tourné vers l’écran de projection installé derrière moi, sur lequel Manu et son collègue – qui a pris le relais pour la soirée et le lendemain –, ont lancé, pour quelques secondes, la vidéo de la chorale Lauhaizetara de Xantal et Migel, que j’étais allé filmer quel jutôt<ref>Quelques jours plus tôt</ref> dans Baiona, au bar-restaurant le Kalostrape<ref>« Kalochtrapé »</ref>. Puis j’ai ajouté : « Ils viendront t’honorer, Ama, demain, de quelques chants ! ». L’air de « Batasuna », de Pantxoa ta Peio, et de la mélancolique « Lumière du jour » de Michel Berger, ont accompagné, tour à tour, mes paroles pour Ama. À chaque passage sur « Lumière du jour », la vidéo des Lauhaizetara fredonnant la mélodie était diffusée derrière moi. Et voici ce que racontait, mais en rimes et en vers (qui ont fait fureur, mais ça se vit !), ma chanson à Ama :
Quant à l’allusion à la robe de Peio, le lendemain, dans mon discours devant la grandiose tablée en U, on ne peut pas me soupçonner d’avoir les idées mal placées, car c’est vraiment par le plus grand des... hasards qu’elle a précédé, comme je l’ai réalisé après, l’évocation du phare de Meharitze. J’ai terminé par ces mots : « Ama, j’avais invité tous tes amis, comme pour tes 80 ans. Ils étaient tous pris, en ce week-end de la Toussaint, mais regarde… » Je me suis tourné vers l’écran de projection installé derrière moi, sur lequel Manu et son collègue – qui a pris le relais pour la soirée et le lendemain –, ont lancé, pour quelques secondes, la vidéo de la chorale Lauhaizetara de Xantal et Migel, que j’étais allé filmer quel jutôt<ref>Quelques jours plus tôt</ref> dans Baiona, au bar-restaurant le Kalostrape<ref>« Kalochtrapé »</ref>. Puis j’ai ajouté : « Ils viendront t’honorer, Ama, demain, de quelques chants ! » L’air de « Batasuna », de Pantxoa ta Peio, et de la mélancolique « Lumière du jour » de Michel Berger, ont accompagné, tour à tour, mes paroles pour Ama. À chaque passage sur « Lumière du jour », la vidéo des Lauhaizetara fredonnant la mélodie était diffusée derrière moi. Et voici ce que racontait, mais en rimes et en vers (qui ont fait fureur, mais ça se vit !), ma chanson à Ama :


::Il y a un an exactement, Sabine m’a annoncé, au téléphone, que tu nous avais quittés. J’étais à Mon Temple avec Manno, endroit sublime au bord de l’eau, et d’où un après-midi, du ciel bleu, trois boules de feu ont surgi. Je m’étais dit : « Mon Dieu, cet endroit est béni ! ». Merci Dieu, Bouddha et Patata de t’avoir fait partir dans un souffle, Ama, sans que tu n’aies souffert trop longtemps. Même si nous, que tu restes encore, on aurait souhaité tant et tant. Que de bons moments à l’Hélio Marin passés avec toi, et tu étais entre de si bonnes mains. Mais tu n’as jamais accepté de te retrouver là. Qui aurait pu l’accepter ? Tout est allé si vite, jusqu’à ce qu’il devienne impossible que tu restes chez toi. Dans les Landes t’as fini ta vie, en plus, même pas Euskal herrian. Pour tes enfants et tous tes proches, aussi, que c’était dur ! Tu ne comprenais pas pourquoi on ne te ramenait pas chez Paxkoteia ! Et nous nous étions dit : tiens, pourquoi pas ? Je rigole bisû, et nous voilà, aujourd’hui, réunis pour toi et zure semea<ref>« Souré chéméa » : ton fils (mouillé comme Sabina). Question : peut-on tout comprendre de ce que racontent trente-six personnes à la fois ? Non, n’est-ce pas ? Eh bien c’est comme mes incessantes synchros : le Xaba et la Sabina mouillé-yée, je ne relève qu’au bout de... trente-six repassages qu’ielles précèdent mon histoire d’Ama-eau.</ref>. Pour tes 1 an dans l’Au-delà et mes 50 ans ici-bas. Mais comment faire la fête Ama sans toi ? Sans te prendre dans mes bras, rigoler et danser avec toi ? Nous allons quand-même festoyer, et faire éclater notre joie d’être ensemble… et de vivre ! Nous poursuivons tous au mieux, dans la vie, notre bonhomme de chemin. Avec l’amour et le soutien de belles personnes comme toi. Dans l’amour et le respect mutuels, nous faisons tous le maximum, en tâchant de ne pas trop dire ou faire n’importe quoi ! Et quand c’est trop dur, des fois, et qu’on voudrait tout envoyer bouler, si nous savons trouver la force de l’Univers en nous, ça repart et youpla !!!
::Il y a un an exactement, Sabine m’a annoncé, au téléphone, que tu nous avais quittés. J’étais à Mon Temple avec Manno, endroit sublime au bord de l’eau, et d’où un après-midi, du ciel bleu, trois boules de feu ont surgi. Je m’étais dit : « Mon Dieu, cet endroit est béni ! » Merci Dieu, Bouddha et Patata de t’avoir fait partir dans un souffle, Ama, sans que tu n’aies souffert trop longtemps. Même si nous, que tu restes encore, on aurait souhaité tant et tant. Que de bons moments à l’Hélio Marin passés avec toi, et tu étais entre de si bonnes mains. Mais tu n’as jamais accepté de te retrouver là. Qui aurait pu l’accepter ? Tout est allé si vite, jusqu’à ce qu’il devienne impossible que tu restes chez toi. Dans les Landes t’as fini ta vie, en plus, même pas Euskal herrian. Pour tes enfants et tous tes proches, aussi, que c’était dur ! Tu ne comprenais pas pourquoi on ne te ramenait pas chez Paxkoteia ! Et nous nous étions dit : tiens, pourquoi pas ? Je rigole bien sûr, et nous voilà, aujourd’hui, réunis pour toi et zure semea<ref>« Souré chéméa » : ton fils (mouillé comme Sabina). Question : peut-on tout comprendre de ce que racontent trente-six personnes à la fois ? Non, n’est-ce pas ? Eh bien c’est comme mes incessantes synchros : le Xaba et la Sabina mouillé-yée, je ne relève qu’au bout de... trente-six repassages qu’ielles précèdent mon histoire d’Ama-eau.</ref>. Pour tes 1 an dans l’Au-delà et mes 50 ans ici-bas. Mais comment faire la fête Ama sans toi ? Sans te prendre dans mes bras, rigoler et danser avec toi ? Nous allons quand-même festoyer, et faire éclater notre joie d’être ensemble… et de vivre ! Nous poursuivons tous au mieux, dans la vie, notre bonhomme de chemin. Avec l’amour et le soutien de belles personnes comme toi. Dans l’amour et le respect mutuels, nous faisons tous le maximum, en tâchant de ne pas trop dire ou faire n’importe quoi ! Et quand c’est trop dur, des fois, et qu’on voudrait tout envoyer bouler, si nous savons trouver la force de l’Univers en nous, ça repart et youpla !!!


Sur « Pour tes un an dans l’au-… », je me suis arrêté à cette moitié de mot. J’avais mis Ama dans l’herbe. Mais non, justement, dans l’eau. Atacon ! Une dernière fois. Je me suis tourné vers l’écran, sur lequel le montage photo commandé à mon photogrami Stef d’Ama à moitié immergée, ababachi en Gwada, avec masque et tuba, était projeté. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait, depuis un an, dans ce qui n’était pourtant vraiment pas son élément ! Après son immanquable « Bah ! Que tu es sot ! » en retour, j’ai poursuivi. La chanson s’est terminée, en apothéose, dans un dernier couplet en euskara plein d’entrain, par « Zorionak zuri Ama » et « Zorionak ''to me'' », « Joyeux anniversaire Ama » et « Joyeux anniversaire à moi ». Denis m’a demandé, après, pourquoi je n’avais pas dit « Zorionak ''niri'' », en basque, au lieu de « Zorionak to me (tou mi) ». La fameuse incongruité fréro ! C’est pour ça ! A-t-il été choqué que cet hommage pour mon Ama, et la sienne, se termine par deux mots en anglais ? Bon, ce serait quand-même une drôle d’idée, et j’étais un peu interloqué, mais c’était rigolo, et touchant, cette réaction de Ninou. Enfin, dans les vivats de la foule, après un interminable rappel, j’ai conclu par ces mots :
Sur « Pour tes un an dans l’au-… », je me suis arrêté à cette moitié de mot. J’avais mis Ama dans l’herbe. Mais non, justement, dans l’eau. Atacon ! Une dernière fois. Je me suis tourné vers l’écran, sur lequel le montage photo commandé à mon photogrami Stef d’Ama à moitié immergée, ababachi en Gwada, avec masque et tuba, était projeté. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait, depuis un an, dans ce qui n’était pourtant vraiment pas son élément ! Après son immanquable « Bah ! Que tu es sot ! » en retour, j’ai poursuivi. La chanson s’est terminée, en apothéose, dans un dernier couplet en euskara plein d’entrain, par « Zorionak zuri Ama » et « Zorionak ''to me'' », « Joyeux anniversaire Ama » et « Joyeux anniversaire à moi ». Denis m’a demandé, après, pourquoi je n’avais pas dit « Zorionak ''niri'' », en basque, au lieu de « Zorionak to me (tou mi) ». La fameuse incongruité, fréro ! C’est pour ça ! A-t-il été choqué que cet hommage pour mon Ama, et la sienne, se termine par deux mots en anglais ? Bon, ce serait quand-même une drôle d’idée, et j’étais un peu interloqué, mais c’était rigolo, et touchant, cette réaction de Ninou. Enfin, dans les vivats de la foule, après un interminable rappel, j’ai conclu par ces mots :


::Voilà, c’est maintenant le moment du diaporama. Deux petites heures encore à regarder des photos, avant de manger.  
::Voilà, c’est maintenant le moment du diaporama. Deux petites heures encore à regarder des photos, avant de manger.  
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::Le Mur venait de tomber, bouleversant l’ordre du monde, dans lequel les répliques de ce gigantesque séisme n’en finissent pas de se faire ressentir, pour le meilleur, mais malheureusement aussi pour le pire…
::Le Mur venait de tomber, bouleversant l’ordre du monde, dans lequel les répliques de ce gigantesque séisme n’en finissent pas de se faire ressentir, pour le meilleur, mais malheureusement aussi pour le pire…


::Vous êtes un peu toutes et tous sur les photos. Mais pas mes amis de ma vie anté-krokoskaïenne, dont je serais quand-même arrivé, de haute lutte, à avoir UNE représentante… en la personne de Cathy ! On applaudit l’Anté-krokoskaïenne !! Et vous serez gentils avec elle. Mais dommage – eh oui Okis ! –, pas de remise de Xabi Axeri pour cette édition [il m’avait demandé : « Y aura des Xabi Axeri ?? »], car tu te serais vu décerner, Cathy, celui de la plus vieille, vieille, vieille amie de l’assistance… et Vanessa, venue de Nice avec Gérard, celui de la plus... jeune !! [Alors qu’elle est si vieille ! Viooooouuuuute !!!] On les applaudit aussi !!
::Vous êtes un peu toutes et tous sur les photos. Mais pas mes amis de ma vie anté-krokoskaïenne, dont je serais quand-même arrivé, de haute lutte, à avoir UNE représentante… en la personne de Cathy ! On applaudit l’Anté-krokoskaïenne !!! Et vous serez gentils avec elle. Mais dommage – eh oui Okis ! –, pas de remise de Xabi Axeri pour cette édition [il m’avait demandé : « Y aura des Xabi Axeri ??? »], car tu te serais vu décerner, Cathy, celui de la plus vieille, vieille, vieille amie de l’assistance… et Vanessa, venue de Nice avec Gérard, celui de la plus... jeune ! [Alors qu’elle est si vieille ! Viooooouuuuute !!!] On les applaudit aussi !!!


::Vous toutes et tous qui avez peuplé mon existence et illuminé mes jours, jusqu’ici, et continuez de le faire : je vous aime !!
::Vous toutes et tous qui avez peuplé mon existence et illuminé mes jours, jusqu’ici, et continuez de le faire : je vous aime !!!


::Et je vous laisse manger.
::Et je vous laisse manger.
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::Apetitu on.<ref>« Apétitou onn » : bon appétit</ref> Bonne paella.  
::Apetitu on.<ref>« Apétitou onn » : bon appétit</ref> Bonne paella.  


Mon cul aux fêtards-tardes après le Gragrawek :
Enculage des fêtards-tardes après le Gragrawek :


::'''Remerciements :'''
::'''Remerciements :'''


::A mes indispensables soutiens dans la dernière ligne droite de l’organisation de la fiesta, et notamment pour la confection des délicieux petits mets des buffets.
::À mes indispensables soutiens dans la dernière ligne droite de l’organisation de la fiesta, et notamment pour la confection des délicieux petits mets des buffets.


::J’ai nommé : mes deux co-équipières en chef Virginie et Christelle, mon Manno, mais aussi Aita, Sabine, Joseta, Graxiana, Andrée, Maia, Denis, Jean-Claude, Amaia, Okis, Isa, Yoyo et vous toutes et tous qui vous êtes activés pour mettre en place, servir, ranger, nettoyer...
::J’ai nommé : mes deux co-équipières en chef Virginie et Christelle, mon Manno, mais aussi Aita, Sabine, Joseta, Graxiana, Andrée, Maia, Denis, Jean-Claude, Amaia, Okis, Isa, Yoyo et vous toutes et tous qui vous êtes activés pour mettre en place, servir, ranger, nettoyer...
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::C’est donc finalement mon otto qui a officié à la guitare, samedi soir et le lendemain, pour « Janeta Goxoari »<ref>« Janeta gochoari » : Douce Jeannette</ref>. Chanson de toi Jojo composée, aussi, pour Ama, à l’occasion de ses 80 ans. J’irai la chanter, tiens, de temps en temps, à Mon Temple, vous savez, cet « Endroit sublime au bord de l’eau… » de MA chanson ! Je ne lui ai pas encore donné de titre au fait ! Ce sera... « Aupa Ama »<ref>« Aoupa Ama ! » : Vive Ama !</ref> !
::C’est donc finalement mon otto qui a officié à la guitare, samedi soir et le lendemain, pour « Janeta Goxoari »<ref>« Janeta gochoari » : Douce Jeannette</ref>. Chanson de toi Jojo composée, aussi, pour Ama, à l’occasion de ses 80 ans. J’irai la chanter, tiens, de temps en temps, à Mon Temple, vous savez, cet « Endroit sublime au bord de l’eau… » de MA chanson ! Je ne lui ai pas encore donné de titre au fait ! Ce sera... « Aupa Ama »<ref>« Aoupa Ama ! » : Vive Ama !</ref> !


::Merci aussi mon Titi pour ton travail de DJ conduit dans une parfaite entente et harmonie, il n’y a pas à dire, avec Stef et Amaia, que tu as si gentiment laissés s’illustrer quelques instants... Qu’on aurait souhaité plus longs ?... Et à notre Stef monteur des photos « Meteor » et « Ama dans l’eau » ayant accompagné mon slam-chant (nouveau mot pour un « nouveau style » paraît-il !).
::Merci aussi mon Titi pour ton travail de DJ conduit dans une parfaite entente et harmonie, il n’y a pas à dire, avec Stef et Amaia, que tu as si gentiment laissés s’illustrer quelques instants... Qu’on aurait souhaité plus longs ?... Et à notre Stef monteur des photos « Meteor » et « Ama dans l’eau » ayant accompagné mon « slam-chant ». Nouveau mot pour un « nouveau style », paraît-il !


::Un grand, grand merci, bisû, à Xantal, Migel et leur formation réduite de Lauhaizetara venus nous enchanter, et nous faire vivre un intense moment d’émotion, devant le divin décor d’à travers les vitres de ce fameux Espace de l’Océan. Inoubliable !
::Un grand, grand merci, bien sûr, à Xantal, Migel et leur formation réduite de Lauhaizetara venus nous enchanter, et nous faire vivre un intense moment d’émotion, devant le divin décor d’à travers les vitres de ce fameux Espace de l’Océan. Inoubliable !


::Merci pour ''Le livre de ma mère'', L’autre moitié du soleil, la jolie chaîne en argent pour la dernière de la longue série de lauburuak<ref>« Laoubourouak » : croix basques</ref> qu’Ama m’a offertes, qui en était dépourvue depuis longtemps, pour le bracelet, pour la croix basque version décapsuleur et sa boîte magique, pour les belles écharpes, et pour vos dons [pour les migrants-grantes] (d’un total de 430 euros), « pour aider quelques humains à vivre mieux », selon les jolis mots de Jannique.   
::Merci pour ''Le livre de ma mère'', ''L’autre moitié du soleil'', la jolie chaîne en argent pour la dernière de la longue série de lauburuak<ref>« Laoubourouak » : croix basques</ref> qu’Ama m’a offertes, qui en était dépourvue depuis longtemps, pour le bracelet, pour la croix basque version décapsuleur et sa boîte magique, pour les belles écharpes, et pour vos dons [pour les migrants-grantes] (d’un total de 430 euros), « pour aider quelques humains à vivre mieux », selon les jolis mots de Jannique.   


::Eta milesker mon Manno pour ton show ! Avant même que notre invitée surprise Amélie ne fasse irruption, j’ai bien cru m’envoler !!! Quel pied !!!
::Eta milesker mon Manno pour ton show ! Avant même que notre invitée surprise Amélie ne fasse irruption, j’ai bien cru m’envoler !!! Quel pied !!!
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::PS : Je vous laisse le soin, Xantal ta Migel, de faire suivre à vos Lauhaizetaraïens, dont je vous saurais gré de me communiquer les noms, avec mensurations et pedigree.
::PS : Je vous laisse le soin, Xantal ta Migel, de faire suivre à vos Lauhaizetaraïens, dont je vous saurais gré de me communiquer les noms, avec mensurations et pedigree.


« Merci pour tous vos mots, que vous continuez de m’adresser », me suis-je enthousiasmé dans mon laïus ci-dessus. Les louanges sont une drogue dure et, après celles dont j’ai été couvert, tout le week-end, j’espérais pouvoir continuer de me shooter à coup de culs plein de compliments. Mais non, trois fois rien, mes pochimis-mies se figurant sans doute – très solidairement d’ailleurs – qu’il convenait que mes chevilles n’enflassent de trop, de sorte que je puisse continuer de temps en temps, au besoin, de porter autre chose que des nu-pieds.
« Merci pour tous vos mots, que vous continuez de m’adresser », me suis-je enthousiasmé dans mon laïus ci-dessus. Les louanges sont une drogue dure et, après celles dont j’ai été couvert, tout le week-end, j’espérais pouvoir continuer de me shooter à coup de culs plein de compliments. Mais non, trois fois rien, mes pochimis-mies se figurant sans doute – très solidairement d’ailleurs – qu’il convenait que mes chevilles n’enflassent de trop, de sorte que je pusse continuer de temps en temps, au besoin, de porter autre chose que des nu-pieds.

Version du 16 janvier 2025 à 12:13

Du Grawek (Grand Week-End) à l’Inde : exactement la période pendant laquelle le Tsunami de la Covid a commencé à se lever...

Aléas métaboliques, climatiques, sociaux et… bactériologiques : fin 2019, pour faire cinquante ans et les célébrer comme il se devait, c’était vraiment le dernier carat. Quelques mois après, le tsunami Covid s’est levé. En Inde, il m’a léché les pieds.[1] Dans ce pays limitrophe de la Chine, à l’aéroport de New Dehli, alors que début février 2020 mon voyage s’achevait, un masque m’a été tendu, à la sauvette, de manière totalement impromptue, par un employé de l’aéroport que j’ai croisé tandis que je poussais mon chariot à bagages. C’était Angelu qui passait et me glissait à l’oreille : « T’as vu Xabi, tu as pu accomplir tout ce que tu avais programmé, alors qu’un peu plus et tout tombait à l’eau. On travaille bien là-haut, pour toi, n’est-ce pas ? » Oui, euh, ça dépend pour quoi... Mais je me suis mis à genou, levant les bras au ciel, et l’aérogare a résonné de mon « Angelu akbar !!! Angelu akbar !!! » tonitruant. Le samedi 2 novembre, à l’Espace de l’Océan, la tempête Amélie avait attendu que tous les humains invités soient arrivés à bon port, sans encombre, malgré des prémices et un zef à commencer à décorner les bœufs, avant de vraiment débarquer elle-même. Dominique et Manu de l’office de tourisme d’Angelu, quels jutards, à mon deuxième et dernier rendez-vous avec eux à la salle avant le lancement des festivités, m’avaient confirmé des prévisions météo désastreuses, après un temps sublime le week-end précédent ! J’ai loué une tonnelle et acheté des seaux que je prévoyais de remplir de sable, et de la corde pour les y fixer, afin que le tout tînt face au vent. Manu eta nik avions décidé de l’installer dans un angle de murs du bâtiment côté parking et non, évidemment, sur le deck face à la mer. Mais la tonnelle est restée dans son coin, aucun prélèvement de sable sur la plage n’a été nécessaire, et sur le deck nous avons pu sans problème, toute la soirée, prendre l’air, boire, fumer et bavasser !

Juste avant le Rajasthan, le travail qu’il me fallait quand il me le fallait est en outre tombé du ciel. J’étais assis sur ma terrasse, un après-midi, fin décembre 2019, en Gwada, sur le beau tabouret en bois flotté de Denis. Je me disais depuis quelques jours, après pas mal de vacances et de dépenses, pour la BestAmaXab entre autres bisû, qu’il serait bien que je tafasse, comme un âne, avant de partir en Inde. J’étais en train de me demander, à cette heure avancée de la journée, avec le décalage horaire, qui pourrait encore m’envoyer une traduction. Il y avait bien une agence du Canada qui m’avait quelques fois récemment sollicité… Et, bingo : j’ai entendu le signal sonore du mail arrivé dans ma boîte professionnelle, dans lequel une traduction d’une centaine de pages m’était proposée. Mais bien d’Europe, par un client habituel d’une importante boîte de trad dont une antenne sise en Suisse me soumet par ailleurs régulièrement de l’allemand. À renvoyer dans un délai de dix jours, le 30 décembre, soit exactement le temps qui me restait d’ici à mon vol pour Paris, où j’avais prévu de réveillonner, puis pour New Dehli. Le fichier « Annex 1 - Translation of FCO’s 32c Decision » de cette ultime traduction de ma cinquantième année, quand je l’ai enregistré, après le week-end de la fiesta, s’est affiché juste après les fichiers « Ama 1 an Xabi 50 ans EN » et « Ama 1 an Xabi 50 ans Liste des invités ». Et ma date d’anniversaire, 30/09, figurait, bien que pas tout à fait dans l’ordre, dans le numéro de la seule facture de septembre 2019 que j’avais créée, ayant peu travaillé du fait de l’organisation de ma fête : 19030. Succès total de la mise en orbite[2] des 2 et 3 novembre et voyage en Inde réalisé comme prévu : ma bonne étoile ? Toute une galaxie plutôt.

En 2019, mes commis-mises de 2009, avec leurs mises en bouche et autres jambons, pâtés, quiches, tartes et toasts, ont redoublé de savoir-faire. J’en bave encore quand je repense à tous les mets, exquis, du buffet. Avec mention spéciale à Yoyo, qui riait parce que son espèce de clafoutis à japu trop quoi était tout petit, pour tant de monde, mais quel délice !... Elle m’a pris dans un coin et m’a dit : « Tiens, mange, c’est pour toi. C’est ta fête. Bon anniversaire. » Pas vrai. J’ai partagé. Pendant la première heure, comme dix ans plus tôt, j’étais tendu comme un arc. Et j’ai bien cru que mon propulseur n’allait jamais se dégripper. J’aurais pu étrangler, une-et-un à une-et-un, quiconque me sollicitait pour un problème… un tire-bouchon par exemple ! Un des rares oublis du week-end, mais qui m’a bien cassé les... noisettes, avec le sucre pour le café. Solution simplissime en revanche pour ce dernier : je suis allé acheter pour cinq euros de tout un tas de sachets au Vent d’Ouest, le bar d’à côté. Manno, le pauvre, par contre, qui m’a été d’une aide si précieuse lui aussi, parti à un Carrefournazi City pour y acheter, en catastrophe, deux ou trois babioles dont le tire-bouchon, le plus important... est revenu sans (ça lui était sorti de la tête) ! Arrrgh...

J’ai trouvé en Iban, qui a débarqué à l’improviste (si n’était le SMS qu’il m’avait envoyé quel hutôt mais que je n’avais pas vu), après m’avoir monté quarante chars, jusqu’au bout, pour justifier sa non-venue, l’exutoire rêvé. J’ai ainsi pu me défouler, le transformant en punching ball... mais non... l’incendiant (à distance) quelques instants, devant Marc mon beauf, Sarah et une ou deux autres personnes médusés-zées. Le pauvre. J’étais très content qu’il soit des nôtres, bisû, finalement, mon Ibantxo... Mais physiquement, alors que c’était la cata, comme toujours, jusqu’au dernier moment, à ma sortie de ma chambre de la Résidence Mer & Golf, pour mon entrée dans l’arène, ça n’avait pas l’air d’aller trop mal... Ma santé de fer rouillé n’a cependant pas dû échapper à tout le monde. Amaia m’a quant à elle déclaré au téléphone quand je l’ai appelée, à mon relou, qu’elle m’avait trouvé « cadavérique », ajoutant, non sans m’avoir dit à quel point elle avait trouvé le week-end faaabuleux, à propos de son organisation : « T’as jeté tes dernières forces !!! »

À l’issue de deux ou trois heures de buffet-apéro est venu le moment du show. Jésus-Marie. À l’attaque. Demander à tout le monde de se mettre à table. Et se lancer. Remerciements, aux messieurs-dames, pour leur venue, puis j’ai ainsi prévenu mon public : « Accrochez-vous, ça va être un peu long. Mais c’est ma soirée et je fais ce que je veux. Et puis profitez-en parce que c’est mon dernier show. Après ça, je prends ma retraite d’une longue carrière commencée par mes inoubliables représentations dans le garage d’Arans, notre ex-maison familiale à Baiona, il y a plus de quarante ans. Sauf si vous en redemandez. Pour mes 60 ans par exemple. Inch’Allah, salam aleykoum et tout ça ». Huit mois plus tard, j’ai dit à un Manno plus magnifiquement sculpté et performant à la barre que jamais, lors d’un entraînement en ma présence chez lui à Gosyé-Magaya, que pour la fête de mes soixante ans j’en installerais une. Après le repas, à l’Espace de l’Océan, il avait exécuté sa danse, sans crier gare, devant un public en transe, me faisant tournoyer dans les airs. Mais, la prochaine fois, il conviendra donc de passer au cran supérieur. Il a un peu tiqué, eu égard aux dix ans supplémentaires qui le mèneraient à sa propre cinquantaine moins une année, pour immédiatement se raviser en jugeant qu’il serait capable de suffisamment se maintenir en forme, s’exclamant toutefois : « T’avais dit que c’était la dernière fête que t’organisais ! ».

Moi, j’ai dit ça ??? Je n’étais pas encore revenu sur le texte de mon speech pré-prandial de nouba. Je lui ai répondu que je me souvenais, en effet, d’une déclaration en ces termes, dont il me semblait toutefois qu’elle relevait davantage du deuxième que du premier degré et que je l’avais complété… par les propos également susmentionnés, dans lesquels rendez-vous était donc en réalité déjà pris… pour 2029 ! Manno a ajouté, me rappelant mon soi-disant engagement à raccrocher ma panoplie d’organisateur de bringues d’enfer, que lui et quelques-uns-zunes de mes potes – StOkYo entre autres – s’étaient dit que ce dernier baroud d’honneur constituait… « ma thérapie pour passer à autre chose » ! Joliment dit, mais comme je l’ai par la suite écrit à Manno, lui envoyant le passage de mon discours concerné, ils et elle en avaient zappé la moitié ! Quel est leur propre désir, par conséquent, véritablement (celui de mes lagunak du moins) ? Mystère...

J’ai ensuite renchéri, dans mon adresse à ma Communauté, sur ma théorie de la manigance d’Ama pour le choix du lieu et des dates de la fête, livrant d’autres preuves irréfutables de l’intervention de l’Am-Au-Delà, parmi lesquelles : la Villa Arans dans la dame de l’office de tourisme d’Angelu avec laquelle j’ai traité, pour la location de l’Espace de l’Océan, comme il y avait eu un Xabi dans la dame du traiteur du J-50 : du moins la deuxième partie du nom composé de la première comportait-il « arans », avec juste une lettre devant ; le prénom de son collaborateur qui m’a accompagné pour toute l’organisation, sur place, Emmanuel, dit « Manu » comme tous les Emmanuel sauf le mien – dit « Manu » aussi bisû en réalité le plus souvent ; et, encore un nom, celui de mon interlocuteur de la Résidence Mer & Golf, Xavier Renard... euh... , non, mais justement, pas loin : Olivier Bernard[3]. Et de poursuivre : « Le prix des chambres affiché sur le panneau devant la Résidence Mer & Golfe ? 69 euros bisû ! Il y a aussi celui du billet de Manno pour le seul train qui n’était pas complet, à l’aller comme au retour, entre Paris et Baiona, de 123 euros, avec 1, 2 et 3 dedans, comme les dates de ces trois jours : les 1er, 2 et 3 novembre ».[4]


Le 1/11, Jour 1 du Grawek, pour Ama

Toussaint, Jour 1 du Gragrawek[5], le 1/11 : Santa Janeta 1 an. J’ai encore pleuré tout mon saoul pour elle, à l’église Sainte-Marie, à la fin de la cérémonie, tout le temps de l’eucharistie, après que Peio l’a citée, avec d’autres défuntes et défunts. Quel moment divin encore, avec Manno à mes côtés au premier rang face à Peio, les larmes de mon chéri aussi, nos embrassades, tous les deux et avec Aita, Sabine et Josette quand il et elles sont passé-ssées devant nous alors qu’après l’austie nous étions retournés à notre banc… Après la messe je suis allé trouver Peio. Je lui ai présenté Manno. Mais mon coquin de mari n’a pas pu se retenir et lui a lancé : « Elle est belle, dis-moi, ta soutane gay-friendly ! ». Une soutane flanquée de sa grande écharpe, mais aux couleurs, effectivement, de l’arc-en-ciel de Judy ! Peio, tout d’abord pris d’un petit rire nerveux, a proposé à Manno de lui montrer sa sacristie et m’a dit : « Xabi, je crois que ta sœur t’appelle » Je me suis retourné. Mais elle discutait, au bout de l’allée centrale, au niveau de la porte de l’église, et ne semblait pas me prêter attention. « Ah, bon ? », me suis-je étonné. « Oui, oui, elle t’a fait signe », a insisté Peio. Je suis donc allé vers elle, laissant là mes deux hommes. J’ai demandé à Sabine, arrivé auprès d’elle : « Tu m’as appelé ? » « Non », m’a-t-elle répondu. À la seconde j’ai compris… J’ai couru vers l’autel à côté duquel Peio, Manno eta ni discutions, une minute plus tôt, et me suis précipité vers la porte, au fond à gauche, de ladite sapristie... euh... sacristie. J’ai ouvert, je suis entré… C’était trop tard. Peio était en train de lui faire cuire des pâtes (sur un tout petit réchaud, c’est tout petit une sacristie). Oui, mais des Panzani !!!

En vrai : Manno a voulu me prendre avec mon Peio, en photo, après que nous lui avons dit au revoir et alors qu’il se dirigeait – seul – vers le machin encastré au fond de l’église. J’ai décliné sa proposition, arguant que je l’avais assez embêté. Pour regretter la minute d’après. De ne pas être reparti avec une photo de Manno-ta-Peio. Manno eta nik avions relevé, pendant la messe, la particularité de la tenue de mon curé chéri, échangeant un rire discret, dans cette sublime maison de Marie, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et l’atmosphère magique de ce Granmon[6] en la mémoire d’Ama.


Grawek : tout s’est finalement merveilleusement déroulé, et grâce à Amamélie c’était même encore plus beau !!!

Quant à l’allusion à la robe de Peio, le lendemain, dans mon discours devant la grandiose tablée en U, on ne peut pas me soupçonner d’avoir les idées mal placées, car c’est vraiment par le plus grand des... hasards qu’elle a précédé, comme je l’ai réalisé après, l’évocation du phare de Meharitze. J’ai terminé par ces mots : « Ama, j’avais invité tous tes amis, comme pour tes 80 ans. Ils étaient tous pris, en ce week-end de la Toussaint, mais regarde… » Je me suis tourné vers l’écran de projection installé derrière moi, sur lequel Manu et son collègue – qui a pris le relais pour la soirée et le lendemain –, ont lancé, pour quelques secondes, la vidéo de la chorale Lauhaizetara de Xantal et Migel, que j’étais allé filmer quel jutôt[7] dans Baiona, au bar-restaurant le Kalostrape[8]. Puis j’ai ajouté : « Ils viendront t’honorer, Ama, demain, de quelques chants ! » L’air de « Batasuna », de Pantxoa ta Peio, et de la mélancolique « Lumière du jour » de Michel Berger, ont accompagné, tour à tour, mes paroles pour Ama. À chaque passage sur « Lumière du jour », la vidéo des Lauhaizetara fredonnant la mélodie était diffusée derrière moi. Et voici ce que racontait, mais en rimes et en vers (qui ont fait fureur, mais ça se vit !), ma chanson à Ama :

Il y a un an exactement, Sabine m’a annoncé, au téléphone, que tu nous avais quittés. J’étais à Mon Temple avec Manno, endroit sublime au bord de l’eau, et d’où un après-midi, du ciel bleu, trois boules de feu ont surgi. Je m’étais dit : « Mon Dieu, cet endroit est béni ! » Merci Dieu, Bouddha et Patata de t’avoir fait partir dans un souffle, Ama, sans que tu n’aies souffert trop longtemps. Même si nous, que tu restes encore, on aurait souhaité tant et tant. Que de bons moments à l’Hélio Marin passés avec toi, et tu étais entre de si bonnes mains. Mais tu n’as jamais accepté de te retrouver là. Qui aurait pu l’accepter ? Tout est allé si vite, jusqu’à ce qu’il devienne impossible que tu restes chez toi. Dans les Landes t’as fini ta vie, en plus, même pas Euskal herrian. Pour tes enfants et tous tes proches, aussi, que c’était dur ! Tu ne comprenais pas pourquoi on ne te ramenait pas chez Paxkoteia ! Et nous nous étions dit : tiens, pourquoi pas ? Je rigole bien sûr, et nous voilà, aujourd’hui, réunis pour toi et zure semea[9]. Pour tes 1 an dans l’Au-delà et mes 50 ans ici-bas. Mais comment faire la fête Ama sans toi ? Sans te prendre dans mes bras, rigoler et danser avec toi ? Nous allons quand-même festoyer, et faire éclater notre joie d’être ensemble… et de vivre ! Nous poursuivons tous au mieux, dans la vie, notre bonhomme de chemin. Avec l’amour et le soutien de belles personnes comme toi. Dans l’amour et le respect mutuels, nous faisons tous le maximum, en tâchant de ne pas trop dire ou faire n’importe quoi ! Et quand c’est trop dur, des fois, et qu’on voudrait tout envoyer bouler, si nous savons trouver la force de l’Univers en nous, ça repart et youpla !!!

Sur « Pour tes un an dans l’au-… », je me suis arrêté à cette moitié de mot. J’avais mis Ama dans l’herbe. Mais non, justement, dans l’eau. Atacon ! Une dernière fois. Je me suis tourné vers l’écran, sur lequel le montage photo commandé à mon photogrami Stef d’Ama à moitié immergée, ababachi en Gwada, avec masque et tuba, était projeté. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait, depuis un an, dans ce qui n’était pourtant vraiment pas son élément ! Après son immanquable « Bah ! Que tu es sot ! » en retour, j’ai poursuivi. La chanson s’est terminée, en apothéose, dans un dernier couplet en euskara plein d’entrain, par « Zorionak zuri Ama » et « Zorionak to me », « Joyeux anniversaire Ama » et « Joyeux anniversaire à moi ». Denis m’a demandé, après, pourquoi je n’avais pas dit « Zorionak niri », en basque, au lieu de « Zorionak to me (tou mi) ». La fameuse incongruité, fréro ! C’est pour ça ! A-t-il été choqué que cet hommage pour mon Ama, et la sienne, se termine par deux mots en anglais ? Bon, ce serait quand-même une drôle d’idée, et j’étais un peu interloqué, mais c’était rigolo, et touchant, cette réaction de Ninou. Enfin, dans les vivats de la foule, après un interminable rappel, j’ai conclu par ces mots :

Voilà, c’est maintenant le moment du diaporama. Deux petites heures encore à regarder des photos, avant de manger.
Mais non ! Elles continueront de défiler pendant que nous guincherons. Les photos de quelques tranches de vie de votre Janeta et de votre Xabi. Les plus belles, me concernant, sont parties elles aussi. Mes deux fabuleux albums de plein de voyages, celles de New York et de ses également défuntes Twin Towers sous tous les angles, d’en bas, d’en haut, ainsi que du Rwanda, d’Afghanistan, des Philippines, du Népal… Elles sont restées en Thaïlande, il y a 16 ans, où j’aurais dû retourner si je n’avais été frappé d’un coup de foudre comme il faut le vivre pour le croire, à devenir fou, pour… Franco. Oui mesdames et messieurs, je suis tombé amoureux… d’un Franco ! C’est ainsi, en effet, que mon coquin de Manno m’a d’abord dit s’appeler. C’est le prénom de son frère !
Plein de diapos également sont... partis à la poubelle, des Grand Canyons, Zyon Canyons et Brice Canyons et autres des États-Unis où, à 20 ans, il y a 30 ans quasiment jour pour jour, le 16 novembre 1989, je suis parti pour mon premier grand voyage !
Le Mur venait de tomber, bouleversant l’ordre du monde, dans lequel les répliques de ce gigantesque séisme n’en finissent pas de se faire ressentir, pour le meilleur, mais malheureusement aussi pour le pire…
Vous êtes un peu toutes et tous sur les photos. Mais pas mes amis de ma vie anté-krokoskaïenne, dont je serais quand-même arrivé, de haute lutte, à avoir UNE représentante… en la personne de Cathy ! On applaudit l’Anté-krokoskaïenne !!! Et vous serez gentils avec elle. Mais dommage – eh oui Okis ! –, pas de remise de Xabi Axeri pour cette édition [il m’avait demandé : « Y aura des Xabi Axeri ??? »], car tu te serais vu décerner, Cathy, celui de la plus vieille, vieille, vieille amie de l’assistance… et Vanessa, venue de Nice avec Gérard, celui de la plus... jeune ! [Alors qu’elle est si vieille ! Viooooouuuuute !!!] On les applaudit aussi !!!
Vous toutes et tous qui avez peuplé mon existence et illuminé mes jours, jusqu’ici, et continuez de le faire : je vous aime !!!
Et je vous laisse manger.
Apetitu on.[10] Bonne paella.

Enculage des fêtards-tardes après le Gragrawek :

Remerciements :
À mes indispensables soutiens dans la dernière ligne droite de l’organisation de la fiesta, et notamment pour la confection des délicieux petits mets des buffets.
J’ai nommé : mes deux co-équipières en chef Virginie et Christelle, mon Manno, mais aussi Aita, Sabine, Joseta, Graxiana, Andrée, Maia, Denis, Jean-Claude, Amaia, Okis, Isa, Yoyo et vous toutes et tous qui vous êtes activés pour mettre en place, servir, ranger, nettoyer...
Eskerrik asko nere Jojo kantuarengatik[11], et à JC et Denis de t’avoir accompagné ! Et merci à toi et à ton neveu Battitt pour ce temps que vous m’avez consacré à Donapaleü, quelques jours avant la fête, pour une répétition de ma chanson, pour laquelle il était prévu que Battitt m’accompagne à la guitare. Délicieux moment et fort instructive séance de travail passés avec vous, mais ça s’est avéré un tantinet compliqué, et je vous ai un peu fait vous arracher les cheveux, pour conclure qu’il valait mieux que je l’interprète a cappella. « Sage décision » m’as-tu dit Jojo !
C’est donc finalement mon otto qui a officié à la guitare, samedi soir et le lendemain, pour « Janeta Goxoari »[12]. Chanson de toi Jojo composée, aussi, pour Ama, à l’occasion de ses 80 ans. J’irai la chanter, tiens, de temps en temps, à Mon Temple, vous savez, cet « Endroit sublime au bord de l’eau… » de MA chanson ! Je ne lui ai pas encore donné de titre au fait ! Ce sera... « Aupa Ama »[13] !
Merci aussi mon Titi pour ton travail de DJ conduit dans une parfaite entente et harmonie, il n’y a pas à dire, avec Stef et Amaia, que tu as si gentiment laissés s’illustrer quelques instants... Qu’on aurait souhaité plus longs ?... Et à notre Stef monteur des photos « Meteor » et « Ama dans l’eau » ayant accompagné mon « slam-chant ». Nouveau mot pour un « nouveau style », paraît-il !
Un grand, grand merci, bien sûr, à Xantal, Migel et leur formation réduite de Lauhaizetara venus nous enchanter, et nous faire vivre un intense moment d’émotion, devant le divin décor d’à travers les vitres de ce fameux Espace de l’Océan. Inoubliable !
Merci pour Le livre de ma mère, L’autre moitié du soleil, la jolie chaîne en argent pour la dernière de la longue série de lauburuak[14] qu’Ama m’a offertes, qui en était dépourvue depuis longtemps, pour le bracelet, pour la croix basque version décapsuleur et sa boîte magique, pour les belles écharpes, et pour vos dons [pour les migrants-grantes] (d’un total de 430 euros), « pour aider quelques humains à vivre mieux », selon les jolis mots de Jannique.
Eta milesker mon Manno pour ton show ! Avant même que notre invitée surprise Amélie ne fasse irruption, j’ai bien cru m’envoler !!! Quel pied !!!
MILESKER DENERI.[15]
À CHACUNE ET CHACUN D’ENTRE VOUS MERCI POUR TOUT. Merci d’être venus, bravant la tempête annoncée voire les risques de guerre civile (private joke), accomplissant parfois de longues distances malgré les grèves ! Merci pour votre bonne humeur, et tout, et tout...
« Amélie » ?... Ah, mais si !
Je me suis demandé, la première fois que j’ai entendu le nom de la tempête Amélie, s’il m’évoquait quelque-chose, quelque signe encore. Cela ne m’a rien dit. Pourtant ce n’est pas que ça commence comme Ama, mais un peu quand-même.
C’est encore elle ![16] Et que dire de sa nouvelle passion de l’eau et de sa volonté, décidément, apparemment, de l’Église Sainte-Marie à l’Espace de l’Océan, en passant par la Rotonde, d’inexorablement nous y amener ? Et au cas où on ne l’aurait pas compris, c’est dès ce week-end qu’un peu plus on s’y retrouvait. A deux ou trois fois le fort heureusement minuscule coefficient de dimanche, avait-on droit au raz-de-marée ?
Il y a en fait juste eu ce qu’il fallait de gros temps pour embellir encore ces deux jours. Le peu de pluie qui tombait samedi soir ne nous a en effet pas empêchés de profiter de la terrasse, devant la salle, où nous avons de surcroît pu vivre en direct, dans la nuit, la survenue de la tempête, quand les vents se sont soudainement accélérés ! Sans compter le spectacle de l’océan déchaîné le lendemain, avec de fantastiques lumières. Alors que dès notre week-end terminé le temps est vraiment devenu exécrable, le ciel complètement gris et bouché, avec énormément de pluie.
Amélie, je sais, n’a pas forcément aidé tous nos hôtes hébergés à Mer & Golfe à bien dormir. J’ai quant à moi pris mon pied avant de me lover, quelques heures, dimanche matin, dans les bras de Morphée, en écoutant le vacarme des impressionnantes bourrasques de vent, des portes qui claquaient, des murs qui tremblaient, dans la cage d’escalier et dans mon appartement, et à regarder la table en plastique faire des bonds sur la terrasse. Le vent l’avait démontée et emportée, lorsque je me suis levé, quelques heures plus tard, et sur les carreaux il n’en restait que deux pieds.
Il y a eu ces mots de Vanessa sur le cosmos et la promesse d’un renouveau, pour ma cinquantaine, dont la tempête était porteuse, et ce message de mon ancien collègue de Terre des Hommes, Olivier, me disant joliment qu’il prendrait part, à distance, à cet « alignement des planètes » pour moi.
Les planètes s’alignent, et dans la tourmente la lumière point, comme dimanche le soleil a illuminé l’océan bouillonnant.
Que de magie dans l’air en notre communion ! Tant de bonheur et de joie, et tous vos mots, que vous continuez de m’adresser. Il n’y en a pas pour dire mon ravissement, et pour vous remercier en retour.
Que nous portent loin les vents d’Amélie, d’Ama et d’Amour qui ont soufflé sur nous !
Autres anniversaires
Virginie, 30 octobre. Carole, 1er novembre. Florence, 3 novembre. Et toi mon autre chère et tendre, du 2 novembre... mais, tu m’en vois confis, je ne sais plus qui. Il y avait dans mes plans de vous célébrer aussi, ainsi que tous les 69 de l’assemblée, et de vous faire souffler les bougies après moi. Mais je ne suis pas arrivé à rallumer le micro et j’ai laissé tomber. [Mes « dernières forces » commençant à m’abandonner ?...]
L’intention y était et l’Univers le retiendra ! C’est donc comme si toute la sublime assemblée de ce fantastique week-end vous avait à vous aussi souhaité, mes chéries et chéris, un JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!
J’aurais aussi voulu dire un mot pour nos regrettés Xixili, Patxi et Marcel adorés. Salutations à elle et eux !
Musique et photos
J’ai manqué de temps pour faire une playlist, morceau par morceau, afin de m’assurer qu’il y ait vraiment de tout et que passent les morceaux de vos listes, que je n’avais pas manqué d’enregistrer. J’ai donc tout balancé en vrac et en lecture aléatoire... [C’est OK pour Deezer, Amaia, en 2029 !!!] De même pour les photos...
J’ai été un peu tiraillé, à un moment donné, entre Denis qui me demandait d’arrêter le diaporama, car les photos d’Ama qui continuaient de défiler commençaient à un peu trop le remuer, et la frustration d’autres personnes de ne pas voir celles qu’elles avaient pris la peine de rechercher et de m’envoyer. Qui passaient, pourtant, mais au total ça en faisait tellement !... Alors pardon, Denis, mais sur le coup je n’ai pas su quoi faire, puis ça m’est sorti de la tête. Et c’est à la demande de personnes qui n’étaient pas présentes samedi que j’ai remis le diaporama le lendemain !
Comme toujours lorsque nous sommes ainsi rassemblés, je « regrette » de ne pas avoir été plus disponible pour certaines et certains d’entre vous. Dimanche, surtout, c’est allé très vite, et j’ai complètement été pris de court quand les gens ont commencé à partir. Je m’apprêtais à mettre un peu de musique, et pensais avoir encore un peu de temps pour voir certains, dont nos amies et amis de Lauhaizetara, avec qui (sauf une), je n’ai pas du tout pu discuter...
On voudrait que ça ne s’arrête jamais, et pouvoir repasser le film cent fois. Encore faudrait-il qu’il y en ait un. Il y en a de petits bouts. Merci encore mon Manno. Quelqu’un d’autre, des vidéos, des photos ?
C’est de toute façon gravé à jamais dans nos cœurs et nos esprits !!!!!!!!!!!!!!
Xabi
PS : Je vous laisse le soin, Xantal ta Migel, de faire suivre à vos Lauhaizetaraïens, dont je vous saurais gré de me communiquer les noms, avec mensurations et pedigree.

« Merci pour tous vos mots, que vous continuez de m’adresser », me suis-je enthousiasmé dans mon laïus ci-dessus. Les louanges sont une drogue dure et, après celles dont j’ai été couvert, tout le week-end, j’espérais pouvoir continuer de me shooter à coup de culs plein de compliments. Mais non, trois fois rien, mes pochimis-mies se figurant sans doute – très solidairement d’ailleurs – qu’il convenait que mes chevilles n’enflassent de trop, de sorte que je pusse continuer de temps en temps, au besoin, de porter autre chose que des nu-pieds.

  1. La 1 000ème (nobapa) !!! Du moins l’était-ce, quand je l’ai créée (mais je mens peut-être un peu, car c’était peut-être plutôt un nuripala-nucudura, japu trop). Elle a eu son 1 000, en tOU-OUt cas, cette nobapa* sur « le tsunami Covid » qui « s’est levé » (et « m’a léché les pieds »), la naissance... de « ce » Nouveau Monde, ce « quelque-chose d’énorme » que j’avais « prédit » (vilin), car avant-coureur, oui, très probablement, de ce... qui va suivre... Une sorte de Nobapa-Millénaire, ou Nobapa-Nouvelle-Ère... Entupu code odeur depé, danupapédé (c’est là que commençait la nobapa d’origine ; j’ai rajouté ce qui précède sans en tenir compte : le « mensonge » est donc flagrant, n’enlevant cependant rien au fait qu’« elle a [bien] eu son 1 000 ») : « J’étais sous la vague… C’était comme un tsunami, je ne pouvais plus rien maîtriser ». Nuripala nucudura : 444. Tiens, le 4, il ne s’était pas encore trop manifesté. Angelu : « Pour cette cascade d’aléas, cette noria de filets au travers des mailles desquelles t’es passé, j’ai tenu à innover ». [*Elle a terminé à 1076. Dans le Mille finalement, ces mots : « Passion a porté sa main à son ventre comme si elle était prise d’une énorme crampe, et elle est tombée à terre ». Mal au ventre, tomber à terre. Je… relève cela le 22/12/24. Avant-veille du réveillon de Noël pour lequel je n’ai… strictement rien de prévu, tellement ça va fort. Alors ce genre de Signe : merci bien.]
  2. Je cherchais à placer... « 1999 » : le morceau de Prince ! Incapable que je suis d’offrir des voyages, je me suis dit que je pourrais au moins mettre un peu de musique. Mongol. Les notes de ce morceau-année-triple-top-chira-de-fin-de-millénaire (« nobapa-Millénaire » précédente ajoutée baparita alors que je ne me souvenais absolument pas que cette nobapa suivait !) furent les toutpies à résonner dans la salle de l’Espace de l’Océan, le samedi 2 en fin de matinée, quand mon prins e mwen avons terminé d’installer le coin DJ, et quand j’ai lancé, suminu, pour tester la sono, la lecture en mode aléatoire de ma clé USB. Danqu tipasse, 1999 n’ayant pas encore trouvé sa place, je suis allé voir, avé la fioncrace, et « mise en orbitasse », si je pouvais l’insérer par l’as... euh... par là. Car de quel meilleur signal d’un allumage réussi, en effet, que ce son du feu de Dieu et les 3 9 de ce titre aurais-je pu rêver ? Et s’il fallait choisir un morceau emblématique, pour Krokoska, et qui a marqué son histoire, ce serait cette pépite de fun, de groove et de joie !!! Ainsi la fioncrace m’a-t-elle de surcroît ramené pile-poil devant les deux décennales suivantes, 2009 et 2019, pour un autre trio de 9 gagnant !!!
  3. J’ai également croisé (mais bien avant la BestAmaXab*) un Bernard Fox... dans un générique d’un épisode de l’impayable inspecteur Colombo. Autre note de synchro-Co : « Ce soir dans Colombo, la victime s’appelle “Nick Franco” » (avec Nick comme Nico le grand frère de Manno décédé et Franco son autre fréro). Aujourd’hui, au retour de son vol, mon doudou est malade, vomit… ce qui ne lui arrive jamais… (*Ajouté le lendemain de l’introduction de ce Fox dans la jungle de Modoupa. Angelu : « T’aimes bien ? ». X FoX : “Yeah, buddy, you’re definitively the best!” [Ouais, mon gars, t’es vraiment le meilleur !]).
  4. La démo a payé et j’ai pu en enrôler quelques-unes-zé-uns, enfin convaincus-cues, au sein de l’Arun Tazi Extasy, remplissant un de mes objectifs (non des moindres) de ce rassemblement.
  5. Grand Grawek, parce que le Grawek des Graweks et parce qu’un Wek+1, avec ce 1/11, et ce Wek 3x1, aux 3 jours et 3 1. Sous ce « 3 1 » : un 400. Le numéro de la page. Un « pur » 3+1 avec ses deux zéros. Le numéro suminu du moins, car sur la version papier à partir de laquelle j’effectue mon érecture*, les pages ne correspondent pas du tout... Japapu. Bref. Mais tous ces 1 ? Angelu ? « Ça tourbillonne, c’est tout ! C’est la danse d’Amalie ! Laisse-toi porter ! » (*Énième relecture)
  6. Grand Moment. Avec un Manno dedans !
  7. Quelques jours plus tôt
  8. « Kalochtrapé »
  9. « Souré chéméa » : ton fils (mouillé comme Sabina). Question : peut-on tout comprendre de ce que racontent trente-six personnes à la fois ? Non, n’est-ce pas ? Eh bien c’est comme mes incessantes synchros : le Xaba et la Sabina mouillé-yée, je ne relève qu’au bout de... trente-six repassages qu’ielles précèdent mon histoire d’Ama-eau.
  10. « Apétitou onn » : bon appétit
  11. « Echkérik achko néré Jojo kantouarèngatik » : Merci mon Jojo pour ta chanson
  12. « Janeta gochoari » : Douce Jeannette
  13. « Aoupa Ama ! » : Vive Ama !
  14. « Laoubourouak » : croix basques
  15. « Milechkèr dénéri » : merci à tous
  16. Qui sinon elle a choisi le thème de la tempête, le déclinant jusqu’à la chorale Lauhaizetara, « Aux quatre vents » en basque ! Ce n’est pas moi en tout cas !