Chapitre 13 – ... En piste ! (de ski d’abord)
De mes ultimes petits boulots…
Vite, un job ! Ce ne serait pas mon premier, loin de là, ayant travaillé dès mes seize ans, comme beaucoup, tous les étés. J’ai commencé par castrer… le maïs, à Seignosse-le-Penon, dans les Landes, à une trentaine de kilomètres au nord de Baiona, tandis que je campais, avec mes camarades des champs, sur un terrain en face de la propriété qui nous employait. Pendant trois semaines, tiens, comme chez les fous[1]. Ce que nous avons fait. Les fous. Dans nos tentes et tout. Mais nous avons bien trimé aussi. Surtout le jour où nous avons travaillé dans un champ détrempé où la moitié des pieds de maïs avaient été couchés par un orage. Puis il y a eu les tonnes de plateaux de Flunch, la cafétéria, tout l’été suivant, intense, mais ça n’a pas été triste, encore, et où un soir une collègue (je vois encore son air, la coquine), pendant la plonge, m’a tendu une tasse. C’était un space tea (« speïss ti », un thééé... de l’espaaace, oooh !) : le space cake (« speïss keïk »), le gâteau intergalactique marijouané version chocolat au lait. Mais non : thé. Attention si ça continue ça va conconner ![2] Délire et poilade assurés. Non en conséquence de l’éventuel-uelle conconné-née (attention ça va... !), mais avé le speïss thé. J’avais rejoint, après, Marc et Olivier. Je... vois encore leur air : ils se demandaient ce qui m’arrivait. Autre petit boulot d’été : j’ai travaillé avec Philippe, un urde-zikinien (« ourdé-sikinien ») de la première heure (mais depuis longtemps hors circuit, comme pas mal des ex-porcs en réalité...), sur un chantier de rénovation d’une de ces magnifiques cages d’escalier typiques des immeubles du vieux Baiona. Puis notre patron nous a soumis au bagne, à nettoyer les poussières chimiques de la charpente métallique d’une usine Baby Relax à Angelu[3], dans une chaleur à crever, sur un échafaudage et sans le moindre équipement de protection, pourquoi s’emmerder, le tout au noir bien entendu comme sur le chantier de Baiona. En nous promettant une prime de mille francs que nous attendons toujours. J’en passe et des meilleures.
Après Francazal, l’hiver venu, ma recherche s’est orientée vers les stations de ski, que j’ai écumées, à travers les Pyrénées, jusqu’à trouver un poste de réceptionniste dans un hôtel de Piau-Engaly. Puis j’ai été transféré au bar. J’ai passé deux mois dans une ambiance, en termes de complicité, de rigolade et de sorties avec mes collègues et les moniteurs de ski de la station, comme j’en ai rarement connu d’aussi idyllique. Et dans quel cadre ! Le ski, la neige, la montagne… Et les moniteurs, hmmm, les moniteurs... Joël surtout, le bellâtre. J’ai dormi dans son studio une nuit après une soirée en boîte. Je crois qu’il m’aimait bien aussi. Ne furent le tabou et l’interdit de l’homosexualité, je pense que la nuit chez lui se serait déroulée plus... chaudement. Je me suis tellement marré avec ma patronne aussi. Qui m’appelait le « Basque bondissant », du nom des bus qui continuent, aujourd’hui, de sillonner le Pays... Je l’amusais mais elle appréciait, surtout, mon travail. Or… je l’ai terriblement déçue.
Lors de la soirée de clôture de la saison, dans la salle du bar-restaurant de l’hôtel, j’ai comme d’habitude fait cadeau d’un certain nombre de verres aux moniteurs de ski abonnés du comptoir, et dont une bonne partie de la paye allait donc aux tiroirs-caisses de Madame et de son mari. Mais, ce soir-là, ces dernière-nier s’étaient installée-lé à une table, pour me surveiller, où je ne pouvais les voir. Je l’ai réalisé en ressortant de derrière mon bar, à la fin de la soirée, l’ultime de mon contrat pour la saison, et en me dirigeant vers ma patronne et mon patron pour prendre congés d’ellui. J’étais déconfit. Plus de BB qui tînt : je n’étais plus qu’un TT (total traître) qui avait causé la perte d’une ridicule fraction du chiffre d’affaires[4] de cette dame dont j’avais été pris d’affection, le temps de ces deux mois de folie. Mais qui n’était plus qu’une gueule de trois mètres de long. Elle m’a tendu la main, dans un de mes rotis du geste et du regard les plus glaciaux, et m’a ainsi salassassiné (salué d’un ton assassin) : « Au revoir ». (Comme Giscard. Vilin[5] : un Au-revoir-Giscard II.) Pas un mot de plus, mais ça voulait dire : « Dégage, et ne t’avise plus jamais de remettre les pieds ici. » J’ai laissé ces gens de la « haute », copains de Jean Glavany, le député socialiste des Hautes-Pyrénées, pour qui un sou est un sou et prime sur tout. Dommage ma belle, je ne bondirai plus pour toi, mais je garderai, malgré tout, un délicieux souvenir de tout ça.
Aita[6] a collé ses enfants, dès tout petits, sur des skis. J’avais trois ans quand il a commencé à m’y initier. Bien que la glisse ait dû au moins tout autant s’opérer sur une luge pour le txiki[7] Xavier au début. Tous les ans, pendant une dizaine d’années, nous avons passé de merveilleuses vacances en famille, entre Noël et le Jour de l’An, aux chalets du Camp Bernard Rollot, à Barèges. Nous prenions, tous les jours, les « œufs » rouges, les petites télécabines rondes en fibres de verre (comme les selles de ses engins que mon JP-ex-motard se fabriquait), qui ont tant marqué mon enfance et qui menaient du village aux pistes de ski. Ama m’y emmenait, parfois, uniquement pour le plaisir de monter dedans, et nous faisions un tour complet. Je suis tellement reconnaissant à mes parents de m’avoir permis de découvrir ce sport, devenu une passion, et à Aita de s’être efforcé de m’en inculquer, au mieux, les techniques. Pas toujours très en douceur cependant – dont il était pourtant un modèle par ailleurs, hahaha –, et c’était donc aussi un peu le goulag. Un roti de moments horribles : une chute, dans la monté de la piste d’un téléski. Perte de la perche, quatre fers en l’air, puis grosse galère, pour Aita et moi, pour nous extraire d’une épaisse couche de neige entre les sapins, et alors que le pater véner n’en finissait pas de pester et de m’enguirlander. Après tout, c’était Noël.
Téméraire mais prudent, en près de cinquante ans, je pourrais dire que je ne me suis jamais fait le moindre bobo, à une petite exception près, dans les Alpes, pendant des vacances… au Club Méditerranée ! J’y ai rejoint mon fréro Denis[8], qui y a effectué une saison, dans le courant des années quatre-vingt-dix, à la station de La Plagne. Je me suis mis au surf des neiges, cette année-là, découvrant de nouvelles sensations de glisse. Ah, la glisse ! Sur l’eau, en la matière, mon expérience est assez limitée. Inexistante en surf. Usine marémotrice... euh... modoupaïenne[9] : je déteste me retrouver sous une vague et ne pas savoir quand je vais remonter. Dans celles-ci je prenais mon pied, mais sur mon seul petit corps, ou sur une biscotte[10], à condition qu’elles et le courant ne soient pas trop forts, et pas trop loin du bord.
Quelle sensation de malade aussi que l’impression de me retrouver, en surf, propulsé vingt ans en arrière à mes débuts en ski ! Ne rien maîtriser, et craindre à chaque instant la terrible gamelle ! Il faut vraiment être motivé, et j’avoue que j’ai bien cru renoncer. Que de vols et autres bouchons en effet, avant de commencer à un peu m’amuser. Je partais à la renverse, me fracassant, sans arrêt, sur le cul et le dos. Me soumettre volontairement à de tels chocs physiques ne serait aujourd’hui absolument plus une option. Mais, heureusement, le calvaire de l’apprentissage n’a laissé place à un début de plaisir qu’au bout d’une poignée d’heures. J’ai trimballé de l’eau, dans mon sac à dos, tout le temps de cette redoutable épreuve du feu, dans une gourde… métallique. Ah ça pour une gourde, du moins un gourdet. Quoi que non, ça ne peut être que féminin... Haha. Tombant sans cesse sur le dos, et craignant de me blesser, à force, avec ledit ustensile, j’ai décidé de mettre mon sac sur le ventre. Mais c’est de ce côté que j’ai alors chuté ! Sur de la neige ferme, quasiment à l’arrêt, au niveau du départ du télésiège en face du bâtiment de l’Aquarius, et je me suis fêlé une côte. Était-ce à la fin du séjour ? Car je n’ai pas le souvenir que ça en gâchât le reste… Ouais, bof, j’ai fait avec. Mais d’avoir dégusté, sur le coup, aïe, aïe, aïe, ça non je n’ai pas oublié !
Autres très fameuses vacances aux sports d’hiver : dans les Alpes de nouveau, avec l’UCPA, à Val Thorens. Notamment parce que j’y ai eu la visite d’un fidèle d’entre les fidèles des amis-mies de Denis. J’ai nommé : le sieur Hervé, dit « Bakar » (d’après son nom de famille). Celui-ci vadrouillait, à l’époque, à bord de son van. Il est passé me voir. Outre au moins une fantavirée en ski avec lui, il est venu, un soir, profiter des douches de l’établissement de l’UCPA. Et de la soirée qui y était organisée ! On s’est bien poilés. Avec Françoise, aussi, ce soir-là, une Québécoise, une de mes toutnies[11] conquêtes féminines... La 3D[12] de mes atross-roses[13] c’était avec une sublime Eurasienne, en 1998, aux Philippines, qatar é dom[14]. Françoise vivait à Rome, où elle était employée de l’agence italienne du Programme alimentaire mondial, organisation des Nations unies avec laquelle il se trouve que j’ai pas mal travaillé, sur le terrain, en Afghanistan, dans le cadre du dispositif « travail contre nourriture » (Food for work) de l’agence onusienne, dont la mission de Médecins du Monde a bénéficié pour les structures médicales soutenues.
J’ai avoué mon homosexualité, du moins ma bisexualité, à Françoise, au cours de la soirée, nos culs, dans un break (une pause ; ce n’est pas encore une histoire de clé [modoupaïenne] de voiture), sur les marches de l’escalier qui menait vers les chambres (dont la mienne ; pas besoin de voiture). J’avais déjà rencontré mon ami thaïlandais Nirut[15], lors d’une de mes premières missions pour Terre des Mondes dans son pays. Il était ensuite venu trois mois chez moi à Paris, puis reparti, en attendant que je l’y rejoignisse un an plus tard (je l’y ai cependant revu, entre temps, lors de mes autres missions pour l’association). « Je fais quoi avec ça, moi ? » a réagi Françoise, dépitée, à ma déclaration. Nous avons été amant-mante le temps du séjour à Val Thorens, d’une visite de sa part chez moi à Paris, et de la mienne chez elle, pour quelques jours inoubliables dans sa belle maison et campagne non loin de l’éternelle et époustouflante cité romaine.
Ma regrettée patronne de Piau-Engaly – dont la morphologie, le style et la voix me faisaient penser à ma Sandrine envoyée des déesses en même temps qu’Amaia, quelles nutôtes, sur un trottoir à Toulouse –, aurait dû s’estimer heureuse de pas avoir eu, elle, au moins, par ma faute, à s’asseoir sur des boules. C’est le sort que j’ai fait subir à la gérante d’un restaurant de la place Sainte-Eugénie, à Meharitze, où j’ai effectué un bref passage, et pour cause, en 1994, l’été de l’année d’après Piau. Elle a ainsi perdu quelques sous, elle aussi, non du fait de ma largesse pour des moniteurs de ski, car au bord de la mer il y en avait moins, mais en conséquence de mon incompétence de serveur amateur. Dégoûtée, comme son homologue de l’hôtel-restaurant des Pyrénées, en l’occurrence parce que j’avais omis de compter une glace dans la note d’une table, elle a en effet usé de cette image pour me le signifier : « Et mes deux boules de glace, je m’assois dessus ? »[16] Deux boules… Si elle avait su... Car si je n’avais oublié de facturer que ça !... Le service en salle est un métier, il ne s’improvise pas. J’ai assuré comme un chef, partout, à tous les autres (sous-)postes, mais celui-là : bonjour les dégâts. Un jour des clients avaient laissé tout un tas de pièces de dix francs sur la table en partant. Je n’avais fait inscrire sur la note, je crois, aucun des desserts et cafés de leur table de quatre ou six personnes…
À ma décharge toutefois, pour m’embrouiller encore plus, aucun secteur de la salle et de la terrasse ne m’avait encore clairement été attribué, ce à quoi mon employeuse m’avait à plusieurs reprises affirmé qu’elle devait remédier. Mais le service à l’assiette et tout ce qui s’en suit, dans ce restaurant assez chic, ça dépassait vraiment mes compétences, et je n’étais pas loin de gicler quand... le bar de La Marine de Donibane-Lohitzune[17] m’a téléphoné pour me proposer de m’embaucher ! Ne faisant jamais les choses à moitié, j’avais en effet laissé mon CV dans tellement de bars, hôtels et restaurants de toute la côte basque, et jusqu’à Capbreton et Hossegor dans les Landes, que cet autre job est tombé du ciel quand, à force de boules de glace dégustées et autres mets, boissons et cafés consommés gratuitement par les heureux-reuses clients-ientes servis-vies par moi, il commençait justement à devenir urgent, pour moi, d’en trouver un autre ! Car, place Sainte-Eugénie, je ne devais vraiment pas être loin de la porte de sortie !
C’était reparti, à Donibane, pour des tonnes de plateaux. Flunch à côté ? De la limodurine de chat. Le service en terrasse (mais de boissons et de snacks, techniquement ça allait), place Louis XIV, au cœur de l’une des plus monstrueuses turbines à touristes au monde : j’ai compté mes jours, pendant trois mois, comme un prisonnier au goulag. Là, aux antipodes de l’ambiance qui a pu régner à mon travail à Piau – tout simplement à ce jour mon job, entre réception et bar, le plus peinard de ma vie –, je n’ai vraiment pas rigolé. Deux verres déposés sur une table, mon plateau dans une main, l’autre dans ma ceinture de limonadier pour y prendre la monnaie et la rendre à mes deux clientes... allemandes : « Merci mesdames, bonne journée. » Mais c’était dit avec une voix éraillée et qui a dû tellement peu respirer la joie de vivre qu’elle a inspiré ces mots de l’une des deux touristes à sa comparse après une remarque sur mes cordes grippées : “Er sieht nicht sehr froh aus !”, « Il n’a pas l’air très heureux ! » Erreur, Fräulein[18], le monsieur parlait allemand et il avait tout compris ! J’ai alors répondu dans la langue de Goethe à la pauvre dame, qui n’avait évidemment pas imaginé une seconde que je pusse avoir pigé, et qui se serait planquée sous la table si elle avait pu, la pute (ooohhh... c’est pour la littérapure... euh... l’allitération !) : « Je serais plus heureux en vacances, c’est sûr ! »
… à ma première Grande… Mission…
J’étais éreinté au point de ne pas parvenir jusqu’à mon étage, un soir, dans la résidence à quelques centaines de mètres du bar dans lequel une amie d’Aita exilée pour l’été me prêtait son apparté... euh... tement. J’ai bien emprunté la bonne entrée de l’immeuble, tout de même, et pris le bon escalier, mais suis rentré, dans ce que je croyais être mon appartement... un étage trop bas. Me suis-je demandé pourquoi la clé avec laquelle j’avais bien dû essayer d’ouvrir la porte ne fonctionnait pas, la franchissant et entrant quand-même ?... J’ai à peine eu le temps de commencer à ressentir l’étrangeté d’un lieu dont je me rendais bien compte qu’il n’était pas tout à fait celui que je connaissais, que je me suis retrouvé nez à nez avec son occupant, puisque je n’étais donc pas « chez moi », quand il est sorti de la pièce d’à côté, et qui s’est arrêté net devant moi, m’a regardé et m’a lancé, impassible : « Qui c’est encore celui-là ? » Plates excuses, demi-tour droite, une fois dans le bon appartement une barre de plus sur mon mur de bagnard avant de me coucher, et roulez jeunesse. Quant à ma route après l’armée de l’air, La Marine et tout le tintouin, le jour était venu où elle allait commencer à me conduire… vers ma véritable vocation !
J’ai été biberonné aux droits humains et à la solidarité, mes parents ayant toute leur vie milité au sein de Terre des Hommes (rebaptisée des Mondes doudou)[19]. Dès mon enfance, à leurs côtés, j’y ai également œuvré. Outre les illustrations et le recopiage, par mes soins, des textes rédigés par Ama, sur d’innombrables panneaux destinés à des expositions et à des débats, auxquels je participais, j’ai couru les établissements de santé de Baiona (quand j’ai eu l’âge de passer le permis de conduire) pour y récupérer les clichés de radiographie dont l’argent qu’ils contenaient était recyclé. Le groupe de TDH de mes parents de la région les revendait alors à la tonne, aux fins de collecte de fonds pour les programmes soutenus dans les divers continents. De bénévole, bien des années plus tard, je suis passé à salarié de l’association, au siège de laquelle j’ai travaillé trois ans, à Saint-Denis, dans le... 93, entre 1997 et 2000. Mais ne nous manque-t-il pas deux années, ici, entre l’été 1994 où je me suis arrêté, plus haut, à Donibane-Lohitzune, et 1997 ? 1995 et 1996 par exemple ? Bof, s’y est-il vraiment passé quoi que ce fût méritant d’être relaté ? Gag. Le moment était venu de rattraper l’occasion manquée, à l’heure du service national, de plonger dans l’univers de la solidarité internationale, avec un poste de coopérant que la Divine Matrice n’avait donc en l’occurrence pas pour moi en magasin. En ligne de mire désormais : Médecins du Monde ! J’ai alors levé les amarres pour la capitale. Direction : rue Pestalozzi, dans le Vème arrondissement, derrière la place Monge... chez ma Joseta ! Huit mois d’une vie commune ont commencé : « On n’est pas mal, en ménage ! » m’a-t-elle un jour déclaré, avant de s’esclaffer, disant ainsi sur le ton de l’humour l’excellent souvenir qu’on en garde, tant elle que moi ! Comme pour les quelques mois où ce fut mon tour de l’accueillir dans mon appartement, avenue de Saint-Ouen, quand elle attendait d’emménager dans le sien ! Non sans, auparavant, en avoir débarrassé ses squatteurs... Voir ailleurs.
J’ai contacté Pierre, autre ancien très cher camarade de la JEC qui était alors le directeur des Relations internationales de Médecins du Monde. Après avoir été – s’il vous plaît – collaborateur, au sein de la Commission européenne, de Jacques Delors. Notre entrevue a eu lieu au siège parisien de la petite association devenue très grande, et très vite après transférée à des locaux d’un standing et aux dimensions sans commune mesure ! Rue Marcadet, dans le XVIIIème arrondissement… C’est toujours le cas ?... Vérification sitet : non ! L’assos’ est sise, maintenant… à Saint-Denis ! Avenue du Président Wilson. Force d’attraction du 13 du 93. Dans ce Chamou 13. Ancien, donc, siège marcadétien, que je serai, dans un deuxième temps, amené à fréquenter. Magnifiques circonstances que ma démarche, en vue d’une mission humanitaire, pour nos premières retrouvailles depuis les années lycée ! Je revois sa bouille toujours aussi radieuse et souriante, derrière son petit bureau (d’avant-avant-Saint-Denis) engoncé dans une pièce où nous tenions à peine à deux. Il m’a informé de la procédure à suivre, à savoir les classiques lettre de motivation et CV à soumettre, en vue d’un entretien, après quoi je serais ou non sélectionné pour un stage de préparation au départ, que tout-toute candidat-date à une première mission était tenu-nue d’effectuer. Recommandé par Pierre, en plus d’un profil qui, à priori, du point de vue de mes diplômes, remplissait les critères, l’âge minimum de vingt-cinq ans étant lui aussi atteint, c’eut été le diable que ma candidature ne soit pas retenue. Et j’ai en effet intégré la promotion, pour le stage, du printemps 1995. À une quarantaine de prétendants-dantes, nous campions dans le parc d’une vaste demeure, en région parisienne, dont nous utilisions les sanitaires et une grande salle pour les réunions lors desquelles les différents aspects de l’action humanitaire et des fonctions qu’il nous serait donné d’assumer, sur le terrain, nous étaient présentés. « Si tu parles aux gens en les regardant comme ça dans les yeux, c’est gagné » : ainsi un des instructeurs du stage a-t-il validé ma réponse à la question qu’il venait de me poser dans le cadre d’une des activités et des tests organisés pendant les deux semaines de la formation/évaluation.
Le Gradu[20] a eu lieu, le 16 juin 1995[21], pour Kigali, la capitale rwandaise. Ama venue à Paris, pour m’accompagner à l’aéroport, avec Josette, devait brûler de trente-six mille émotions, comme son fiston... Elle aurait pu s’envoler je crois. Sans ailes ni réacteurs. J’y ai d’abord pris l’avion pour Bruxelles, d’où le vol pour Kigali était assuré par la Sabena, qui a fait faillite… en 2001. Sur la page Internet où j’ai trouvé cette date, j’ai alors cliqué sur celle-ci, qui était surlignée en bleue, indiquant un lien vers d’autres informations qui se sont ainsi affichées : « Les attentats du 11-Septembre, ainsi que le début de la seconde guerre d’Afghanistan, constituent les événements marquants de l’année et même des 10 dernières années. Les attentats du 11-Septembre sont parfois considérés comme le fait déclencheur de la guerre contre le terrorisme et mis en parallèle avec la chute du mur de Berlin, en 1989, qui a marqué la fin de la Guerre froide. » Cet énoncé relatif à l’année 2001, sans rapport avec la Sabena, établissait un parallèle entre le 11-Septembre et la chute du Mur de Berlin fort similaire à celui auquel je m’étais moi-même livré, depuis un moment déjà, dans un passage de mon manu (vilin). Et alors qu’aucun lien n’était évidemment établi entre les deux événements... Mais ce Gachapivi[22], avec cette date de 2001, rejoignait ce fait de la Gratoire[23], central dans mon récit... Il était expliqué, à propos de la Sabena, ce qui suit : « Le 7 novembre 2001, la Sabena (pour “Société anonyme belge d’exploitation de la navigation aérienne”) était déclarée en faillite. Une fin d’histoire [!] totalement inimaginable, à l’époque, pour une compagnie aérienne qui apparaissait comme l’un des fleurons de l’économie nationale et une société mythique dans le monde. Dix mille travailleurs se retrouvaient alors sur le carreau. La Sabena était une vénérable vieille dame de 78 ans. Une compagnie de réputation internationale, le principal employeur du pays avec 10 000 travailleurs, 11 millions de passagers en 2000, et 107 destinations dans 48 pays ». 11 millions de passagers : le top nopapa, pour l’invraisemblable destin relaté ici. Le 11 septembre 2001 ? Le catacunu-sapocu[24] numéro... 1 bisû[25].
« La faillite de la compagnie aérienne, dont le contexte est exposé comme suit. » Morabnodem baduf[26] sur le mot « dont » : 165 666. Ça vibre un max décidément. Forcément, à ce point du récit, avec mon départ pour ma première mission humanitaire, au Rwanda, le Rwanda qui m’amène à la Sabena, la Sabena qui m’amène au Rwanda... euh... oui, aussi, mais je veux dire au 11-Septembre, qui lui-même me ramène à la chute du Mur de Berlin... Et donc, boum, les trois Suisses... euh... Six. Un 165 666 tendant vers le doublé, avec le 165 qui précède : le 1 non significatif car d’un degré de permanence maximal, s’agissant d’une centaine de mille, un autre 6 et le 5. Joui rinette rédila[27] sur le 666 : « Le nombre 666 a toujours eu mauvaise réputation. Et pour cause, associé au “chiffre du diable”, il évoque un mauvais présage ou encore la peur. Si vous apercevez souvent la séquence de ce chiffre mystique, est-ce de mauvais augure ? Vous verrez que la signification du chiffre 666 est d’un autre registre. Et comme tout message de l’Univers, son caractère relève davantage d’une guidance bienveillante. […] L’Univers a mille et une façon d’attirer notre attention. Et les séquences de chiffre sont sans doute une manière simple et efficace pour nous transmettre un message. Pourquoi ? Tout simplement parce que les chiffres, outre le fait qu’ils contiennent une haute fréquence vibrationnelle, sont des symboles sans frontières. Quand on les voit, ils sont sans filtre et nous touchent directement. » Il est ensuite précisé que « le chiffre 666 est un appel à revenir à l’équilibre entre le matériel et le spirituel ». Il était temps que je me renseignasse ! Mdm… euh… r !
Les Chiffres ! Et ce 13, hein, que (re-)voilà !? En ce Xa-pitre… (+ un 130 %, vois-je là : taille du texte dans mon fichier des sous-fifres… euh… titres)
Comme je l’ai écrit en introduction, je n’ai pas souhaité m’abreuver d’informations sur les phénomènes paranormaux et autres questions de 3, 4 et 5D, pour m’en tenir, autant que possible, à mes propres impressions. Quant au point de vue ci-dessus, pour passionnant et instructif qu’il puisse être, il vire un peu au comique avec l’illustration des trois 6 accompagnant cette suite de l’exposé : « Vous croisez souvent, ces derniers temps, le nombre 666 ou des heures miroir, parfois même avec insistance. Du moins juste assez pour vous poser des questions… Hasard ? » Comme les Granits[28] se percutent, encore ! Car voici ma formule de Granit sur ce qui était encore des « coïncidences », dans le Mondo-païen naissant, à savoir le toutpi[29] paragraphe de Moudoupa, son énoncé des origines élaboré avant même que sa première Grue[30] n’entrât en scène, avec ses « synchronicités ». Formule que j’avais... mise de côté : « Celles-ci [les anté-synchroniciennes coïncidences], considérées à l’aune de la théorie du hasard, rassurante car ne sortant pas des schémas établis, sont une affaire de probabilité : il existe tant de chances, dans les milliers d’actions et d’interactions entre elles survenant chaque jour, que deux événements, de temps en temps, “coïncident”. Mais voilà justement le cœur de mon questionnement : la différence entre “de temps en temps” et “tout le temps” ! »
Une assertion dont la Matrice avait donc programmé qu’elle fût retirée pour faire son Gratou[31] ici ! Alors qu’est-ce que tout ça peut bien avoir de comique ? Rien, car en ce Grapoté[32] l’instant, au contraire, est des plus solennels ! Mais j’allais y venir, avant que la Divine ne bousculât mes lignes. Du moins allais-je terminer la citation de la Toile ci-dessus, dont la conclusion est : « À partir du moment où vous le remarquez [le 666] plusieurs fois, nous dirons plutôt qu’il s’agit de synchronicité »[33]. Et voilà, encore : le cirque de Gavarnie lui-même ne serait pas capable de tels échos ! Mais on attend toujours de rire. C’est maintenant : l’illustration des trois 6 est un réveil dont l’heure est… 6:66 ! Alors bon ou mauvais signe, le jour où mon réveil affichera ça je flipperai peut-être un peu quand-même. Ou ce sera le plus beau jour de ma vie ! Mais le Gadir[34], ou plutôt le Gamin[35], n’est pas encore arrivé. [Nobapa 33 : « Mon 33, entre [666] et 6:66, sur “synchronicités”, en attendant Gadimir, ça ne te fait pas plaisir ? »
Faisons comme si de rien n’était, et comme s’il ne m’avait pas fallu... des années, pour le remarquer, et notons cette distinction opérée entre « hasard » et « synchronicité ». Quelque peu risible aussi : car bien malin-line cellui[36] qui parviendrait à fournir une définition « précise » (sic) de l’un et l’autre concept et à affirmer de telle ou telle occurrence qu’elle relève de l’un ou de l’autre ! Et comme si une telle différence existait ! Comme si le hasard existait ! Comme si quoi que ce soit existait ! Je vois en outre surtout dans ce détail incongru surgi, damapute[37], l’une des rares fois où j’y pars en quête d’une explication sur le sujet, une formidable invitation... à ne jamais trop se prendre au sérieux ! Quant à ce que les chiffres peuvent me dire (ou pas), j’associe effectivement le 666 à des signes pas forcément des plus réjouissants, de même que les 1 ; et mon chiffre fétiche est le 9, parce qu’il est celui des Thaïs-Thaïes et que ma date de naissance en est farcie : 9 pour septembre, le neuvième mois de l’année, 1969, mon année de naissance, le 3 du 30 septembre plus le 6 de 69 qunuf[38] 9 et le vilain 1 de 1969, mais non significatif – comme le 1 de 165 plus haut –, car celui du siècle et donc… de beaucoup de monde ! À quoi j’ajoute la Saint François-Xavier le 3 décembre : le 3/12, avec 3 et 1+2 qunuf 3 et 3x3 qunuf 9.
Autre topo, d’un « citoyen du monde »[39], ainsi que son auteur se présente sur ce qui apparaît comme un blog[40], dégoté là encore après avoir écrit ce qui précède et une grande partie du reste de mon manu [Nobapa 39 : « Mon 39 ?... » Faisons comme si de rien n’était, et comme si... Et lisons.] :
- L’importance symbolique du nombre 9 dans la culture thaïlandaise
- Le récent décès du roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej est à l’origine du récit analytique suivant. Le monarque portait en effet le titre de Rama IX. Le nombre 9 a alors surgi dans sa transcription thaïe un peu partout dans le pays. Il est intéressant d’en connaître la raison profonde. C’est donc ce que cet article se propose d’étudier.
- Deux causes majeures expliquent tout d’abord ce phénomène : l’une, purement symbolique, possède une valeur universelle ; la seconde, plus spécifique, est liée à la culture thaïlandaise.
- La symbolique universelle du chiffre
- Certaines figures géométriques, bien connues des sociologues et des ethnologues, sont des constantes humaines à valeur universelle. Ainsi le carré (porteur du chiffre pair 4) représente la Terre. Le triangle (porteur du chiffre impair 3) est à l’origine le symbole de la montagne. On peut noter, au passage, que l’on représente les niveaux des classes sociales par une « pyramide ». Le cercle, quant à lui, est une image du cosmos. Il existe bien d’autres figures symboliques, mais le carré et le cercle sont deux éléments primordiaux dans la spiritualité religieuse, et par voie de conséquence, pour les concepts architecturaux. Le prang khmer ou la stupa cinghalaise ont une forme circulaire édifiée sur un socle carré. Par ailleurs, pour rester dans le domaine des mathématiques, on distingue les nombres pairs des nombres impairs. Or, il se trouve que les nombres impairs, moins palpables, plus mystérieux, sont les nombres du secret, et ainsi des nombres utilisés à des effets religieux. Le plus connu est le chiffre 3. C’est celui de la trinité hindoue (Brahma, Vishnu et Shiva) ou celui de la chrétienté (le Père, le Fils et le Saint-Esprit). Le chiffre 5 appartient à la religion musulmane (les « Cinq Piliers de l’Islam »). Le 7, celui des 7 jours de la Création, a généré, linguistiquement, toute une série d’expressions : les 7 Pêchés capitaux, les 7 Piliers de la Sagesse, les 7 Merveilles du Monde, le 7ème ciel, Blanche Neige et les 7 Nains, etc.
- On peut donc maintenant relier ces symboles à une analyse plus spécifique du contexte social thaïlandais.
- La numérologie asiatique
- En Extrême-Orient, la valeur symbolique du chiffre revêt une telle importance qu’elle influe sur la vie des gens. La linguistique nous apprend d’ailleurs que cette importance s’exprime alors dans la langue. Les Chinois y attachent une très grande importance. Le chiffre 3 fait par exemple penser aux mains des « Trois Singes de la Sagesse » (se couvrant les yeux, la bouche, et les oreilles). Au Japon, comme en Chine, on redoute le nombre 4, synonyme dans la langue du mot « mort ». A Singapour, ou en Malaisie, on offre même aux usagers de choisir leurs numéros de téléphone, ou celui des plaques d’immatriculation, de sorte qu’ils ne comportent pas de 4. Une voiture dont l’immatriculation compterait un 4 évoquerait l’accident de la route mortel ! Sur un plan plus humoristique, mais tout à fait actuel, en Thaïlande le chiffre 5 qui se prononce ha[41], a donné naissance à l’expression « ha, ha, ha ! » (555). Religieusement parlant, le 3 et ses multiples détiennent une place importante dans le Bouddhisme[42]. On peut à nouveau évoquer ici le « 3ème œil » du front de Bouddha, appelé Urna. C’est celui de la connaissance, de la sagesse menant au nirvana. On en vient alors au chiffre 9. C’est mathématiquement 3+3+3, porteur de plénitude et de sagesse extrême[43]. A titre d’exemple, le 9 septembre 2009 fut un jour particulièrement faste et révéré en Thaïlande : le jour unique du trois fois neuf (09/09/09) ![44]
Pendant ma lecture de La Formule de Dieu de J.R. Dos Santos (éd. Pocket)[45], je me suis dit qu’à la page... 666 (sur 717), il allait forcément se passer quelque-chose ! En palé[46] : elle se termine par une phrase capitale dans l’intrigue du roman, précédée de cette notion non moins centrale, puisque ni plus ni moins que la « Formule » du titre. Avec, pour ne rien gâcher, entre les deux, un manu, du moins un manuscrit. Et l’endgame ! Le « jeu final »... Bref, j’escomptais que ça remuât un peu. Résultat des courses : ça explose ! Ça commence aujourd’hui... euh... page 665 :
- — C’est là le but de l’univers ? Permettre à l’intelligence d’apparaître ?
- — J’ignore si c’est le but de l’univers. Je sais seulement que la vie n’est pas l’objectif, mais une étape nécessaire pour permettre l’apparition de l’intelligence.
- — Je vois, soupira Tomás, absorbé par la pensée de ce que cette idée pouvait impliquer. C’est vraiment... incroyable.
- — En effet.
- L’historien se cala sur sa chaise, contemplatif, et plongé dans une réflexion étourdissante. Mais ce tourbillon de pensées fut aussitôt interrompu par un doute et Tomás, cessant de raisonner, se tourna vers son interlocuteur.
- — Vous dites que l’intelligence, étant apparue, ne disparaîtra jamais, c’est ça ?
- — Oui, c’est ce que prévoit le principe anthropique final.
- — Mais comment l’intelligence pourra-t-elle survivre au Big Crunch ? Comment pourra-t-elle survivre à la fin de l’univers ?
- Luís Rocha sourit.
- — La réponse à cette question, mon cher, est cachée dans le dernier message codé par Einstein.
- — La formule qui est insérée dans le manuscrit ?
- — C’est elle qui révèle l’endgame de l’univers.
Diabolique, ce passage ? Plutôt divin, non ? Alors porte-bonheur, porte-malheur[47], ces chiffres et les autres ? Ni l’un ni l’autre, l’un ou l’autre, ou les deux. Quant au but de l’Univers, évoqué dans ce passage divino-diabolo-je-ne-sais-quoi, que dit-il de la marge de manœuvre laissée aux petits humains que nous sommes ? Nous décidons de quoi ? De rien. Et de tout. L’Univers n’est RIEN, l’Univers est TOUT. Nous ne sommes RIEN, et nous sommes TOUT. Autre exemple : je me trouvais, à cet endroit précis de mon manu[48], entre le titre « Mantras, méditation, yoga, temple, pendant un mois » et « Ama », qui lui succédait immédiatement (rien n’ayant été inscrit entre les deux, et qui finiront par s’effacer à jamais), et morabnodem baduf au terme d’une savante réflexion sur le traitement du fouillis de mes nochiées[49] et de tout le bastringue : 73 666. Un 666 précédé du 13 de 73, et nous étions le 11…[50]
J’ai ainsi enculé[51], un jour, Yoyo[52] : « Attention message abscons, dont je sais que tu ne les affectionnes pas particulièrement, mais qu’est-ce que tu veux on ne se refait pas. Et ça part dans mes notes de synchronicité de mon futur (?) Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata. Je t’expliquerai. Tiens, j’en adresse la copie à notre Okis national, comme ça la prochaine fois que vous vous verrez vous pourrez dire de moi : “Ah ouais, qu’est-ce qu’il est abscons, con !”. Ainsi, après notre longue conversation téléphonique conclue sur ton histoire du tombereau de merde, je me suis arrêté acheter... une merde, qui m’a coûté 9,99 euros. Trois 9, mon chiffre fétiche, depuis la Thaïlande, celui-ci l’étant de ses habitants, comme pour confirmer toute la merde porte-bonheur que je t’ai souhaitée. C’est dire... tout le bonheur, après toutes ces... merdes... qui t’attend... » Ma Yoyounette les avait collectionnées (les merdes). Et là, vraiment, les 9 ne disaient « que du bonheur »[53]. Upululu jacta, j’ai trouvé un cul[54] de Sarah avec une vidéo de « Un jour sans fin » commençant par un gros plan sur un réveil semblable à celui de l’invraisemblable photo d’Internet. Dont l’affichage n’était pas 6:66 – ce n’était toujours ni le Gadir ni le Gamin –, mais 6:00. Pas mal déjà. Après avoir moi-même envoyé un cul sur mes catacunus-sapocus, quand je l’ai transféré à mon dossier MDMBP, le nombre de messages était de 113. La première phrase que j’ai lue dans Politis juquri commençait par : « Visualisons par les chiffres… » Ça continuait ainsi : « Huit fois la superficie de la forêt des Landes parties en fumée lors des gigantesques incendies en Australie » Rien à voir ? Patience… Car j’avais également glosé sur Ama, dans la journée, et sur le « toutni chapitre de sa vie dans les pins des Landes ».
- {Gapachou 13 : [A] Anux a bite = À l’occasion du xabiwikitage (de...) ; Atross-roses = Aventures amoureuses hétéros (transexualisation de l’« os » du bout du modou en « osse ») [B] Baparita = Bien après avoir écrit ça ; Bisû = Bien sûr [C] Catacunu-sapocu = Cataclysme survenu dans un pays où j’ai vécu ou séjourné ; Chamou = Chapitre de Modoupa ; Cellui = Celle et/ou celui ; Chira = Chiffre plutôt sympa ; Concon = contrôle de concentration ; Cul = Courriel [D] Dépadadouda = Dépassement de la Date de Fin de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Doudou = Dans/de mon/ce bouquin (en français, un-une doudou[-doune] reste un-une doudou[-doune]) [E] En palé = Et ça n’a pas loupé [G] Gapachou = diminutif de Gamou-pa-fraichou (Glossaire modoupaïen-français de/du chamou) ; [Les Grands-Grandes :] Gachapivi = Grand Chapitre de ma Vie ; Gadir = Grand Soir ; Gamin = Grand Matin ; Gradu = Grand Saut ; Granits = Grands Esprits ; Grapoté = Grand Exposé de la Vérité ; Gratoire = Grande Histoire ; Gratou = Grand Retour ; Grue = Grande Figure [J] Joui rinette rédila = J’ai trouvé ça sur Internet à ce sujet en rédigeant ça ; Juquri = Juste après que j'ai écrit ça [M] Manu = Manuscrit ; Mi-crotte = Mini synchronicité (avec terminaison en « tte » en application de la règle de féminisation des modous – le cas échéant, le genre est le même qu’en français – comme ci-dessus) ; Modou = Mot de modoupaïen ; Modoupa = Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Morabnodem baduf = Mon regard est tombé sur ce nombre de mots/ces statistiques en bas du fichier [N] Niqorer = Ne lire que très en forme ; Nobapa = Note de bas de page ; Nochiées = Notes des synchronicités ; Nopapa = Nombre plutôt pas sympa ; Nudanlac = Numéro de la note de bas de page quand je l'ai créée [Q] Qatar é dom = Quand j’étais salarié de Terre des Hommes ; Quel putard = Quelques mois plus tard ; Qunuf = Qui nous font... [T] Toto momo batata = Tout est possible dans Modoupa ; Toutnies = toutes dernières ; Toutpi = Tout premier [U] Upululu jacta = Un peu plus tard le jour où j’ai écrit ça ; Usine = Une de mes antiennes [V] Vilin = Voir plus loin ; Vodou papi = Voir Modoupa chapitre...}
- ↑ Vodoupapi* 12 (*Voir Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata chapitre...)
- ↑ Un concon* va tomber. (*Contrôle de concentration)
- ↑ « Anguélou », Anglet
- ↑ Deux mille francs peut-être (tout de même), sur deux mois… Je suis conscient, malgré la radinerie de mes patron-tronne et ce que ces deux gros capitalos pouvaient avoir de détestable (adjectif attribuable à ce même mot d’ailleurs...), de la dimension de non-respect d’un certain contrat de ma part et, par conséquent, de ce que les torts pouvaient être, dans une certaine mesure, partagés... comme toujours ! Là où tron-tronne ont pêché, en réalité : il eut fallu une consigne du genre « un verre peut être offert au bout d’un certain nombre, sans abuser... » Car jamais n’en payer un : c’est... commercial, hein ???
- ↑ Voir plus loin
- ↑ « Aïta »
- ↑ « Tchiki » : petit
- ↑ Vérification faite* auprès de lui, ça n’était pas le Club Med mais l’Aquarius ! Boh. Nul. Je vais me faire* rembourser. Gag. Denis m’a fait* passer un séjour... royal ! C’était génial. Quel souvenir, avec le frangin et plein d’autres gens du club... (*Fait, fait, fait... La classe ! De neige ? Non ça c’est dans le chapitre de La Vache. Mais pas des champs, des villes. En Inde ou quoi ? Oui, non, enfin si, y a des histoires de vaches en Inde aussi. Toto momo batata, tout est possible dans Modoupa.)
- ↑ Rien d’industriel, ça snifoune « une de mes antiennes ».
- ↑ En body-board of course.
- ↑ Toutes dernières
- ↑ Der des ders
- ↑ Aventures amoureuses hétéros (« e » final [devant le « s » du pluriel] en application de la règle de féminisation des modous [mots de modoupaïen])
- ↑ Quand j’étais salarié de Terre des Hommes
- ↑ Nirout
- ↑ Ce n’était pas une blague graveleuse, car elle n’était vraiment pas d’humeur à plaisanter. Ou c’en était une, l’air de rien, mais alors jamais un mot d’esprit n’avait aussi peu eu pour objectif d’en rire.
- ↑ « Donibané-Lohitsouné » : Saint-Jean-de-Luz
- ↑ « Froïlaïn » : Mademoiselle. Non, celle-là, pas Madame.
- ↑ Dans mon/ce bouquin (en application de la règle du doublement des modous monosyllabiques)
- ↑ Grand Saut
- ↑ Léa : 3 ans moins 10 jours. N’y aurait-il pas comme un... 13, là aussi ?
- ↑ Grand Chapitre de ma vie
- ↑ Grande Histoire
- ↑ Cataclysme survenu dans un pays où j’ai vécu ou séjourné.
- ↑ Bien sûr
- ↑ Mon regard est tombé sur ce nombre de mots/ces statistiques en bas du fichier.
- ↑ J’ai trouvé ça sur Internet à ce sujet en rédigeant ça.
- ↑ Grands Esprits (En toute modestie ! C’est pour la formule...)
- ↑ Tout premier
- ↑ Grande Figure. Après les toutitues (toutes petites figures) qui le précédaient. Gag 2. Je l’avais ainsi formulé, pour me rendre compte, après, de l’énormité. Angelu : « De la figure ? » Arrête.
- ↑ Grand Retour
- ↑ Grand Exposé de la Vérité (Un budget voyages pour le concours à qui trouve les degrés [1, 2, 3...] ? Toujours pas.)
- ↑ Spiriteo. Voyance privée. (https://blog.spiriteo.com/spiritualite/signification-chiffre-666-6h66*/) [*C’est bien ça ! Et donc : pour rire, non ?... Étrange, tout de même...]
- ↑ Grand Soir
- ↑ Grand Matin
- ↑ Celle ou celui
- ↑ Dans ma pêche aux infos sur Internet
- ↑ Qui nous font...
- ↑ Notion que j’affectionne particulièrement, sur un chira* et un double top chira : page 399 de mon manu quand je l’y ai inscrit.
- ↑ J’ai tenté d’en créer un, à plusieurs reprises mais, malgré la sollicitation de conseils de potos, impossible de trouver une formule basique... Et puis tant mieux pour l’environnement, comme ma faible appétence, hors culs, pour l’envoi de photos, vidéos, etc. Même si de temps en temps c’est très appréciable. Nudanlac* : 113. Angelu : « Tu piges ? » Bof. (Précision anux a bite** de Modoupa, en dépadadouda*** : j’ai au moins choisi, pour ce site, un hébergement écolo, ou « doublement compensé carbone », ainsi présenté par mon webmaster sis en Alsace dégoté sitet****, un Renard moins une. Explication de Renaud, de la box... euh... boîte au... X (final) : « Le fait de doublement compenser carbone, c’est à dire de payer le double de ce qu’on est censé payer pour obtenir les labels écologiques, est une manière de démontrer que l’objectif écologique n'est pas simplement du marketing et du greenwashing. Ainsi par exemple, les datacenter dans lesquels j'héberge mes sites sont à refroidissement passif, il n’y a pas de climatisation. L’électricité utilisé est issue à 100 % d’énergie renouvelable. Les serveurs sont sélectionnés pour leur durée de vie et leur faible consommation. Mais aussi, les employés sont invités à laisser leur voiture au garage : une prime leur est versée en fonction du transport utilisé : plus il est écologique, plus la prime est haute, etc. » Autre mi-crotte***** rigolote, j’avais cru voir que Renaud était suisse. Je lui ai écrit être fou de ski, ajoutant : « Mais j’oublie que je m’adresse à un Suisse !... Et toi ? » Réponse de Renaud : « Je ne suis pas Suisse du tout ! Je suis bien français, alsacien pour être précis. Et à défaut des Alpes, on a ici les Vosges qui sont bien plus jolies. » Et toc. Je me suis trouvé à lui demander, dans mon courriel suivant, de remplacer mon titre « Reponsabilités de la France au Rwanda : moi je m'en fous, je suis basque ! » par « Être Français-çaise au Rwanda : mauvais temps. Mais moi je m’en fous, je suis basque ! » (et de me dire si ça fonctionnait, de son côté, au moyen de la procédure qu’il m’avait indiquée, car du mien point). Ouais, « reponsabilités de la France » ça ne m’allait pas. Vilaine coquille qui m’avait échappé ! J’ai été bien inspiré, de désirer changer. Sympa toutefois la vilaine, avec sa mi-crotte bis : ce « repo », qui sonne un peu comme « Renaud » ! [*Numéro de la note de bas de page quand je l'ai créée. **À l’occasion du xabiwikitage ***Dépassement de la date de fin Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ****Sur Internet *****Mini synchronicité, avec terminaison en « tte » en application de la règle de féminisation des modous (mots de modoupaïen)]
- ↑ Nung, sam, si, piet, ha... : 1, 2, 3, 4, 5…
- ↑ Oh, mon Bouddha !
- ↑ Alors là...
- ↑ 7 novembre 2016 (https://chrismate.blogspot.com/2016/11/limportance-symbolique-du-nombre-9-dans.html)
- ↑ Dont J.R. m’a chaudement recommandé la lecture. Lui et son compagnon m’ont beaucoup parlé de cet ouvrage, m’invitant ardemment à m’y plonger. J.R. ? Jean-Régis mon papa.
- ↑ Et ça n’a pas loupé.
- ↑ J’ai reçu, le 25 juillet 2020, upululu jacta*... un trèfle à quatre feuilles, qui m’avait été envoyé le 10 juin. 25/7/2020 : 2+5+7+2+2 = 18, 1+8 = 9. 10/6/2020 : 1+6+2+2 = 11. Mon top chira collé au cul par mon top nopapa** ! Donc la règle, même forte d’un trèfle à quatre feuilles, que la Poste aura tout de même mis quarante-cinq jours (4+5 = 9) à acheminer, de sorte qu’il arrive à point nommé, pour ce passage, ne résiste pas ! C’est dire. (*Un peu plus tard le jour où j’ai écrit ça. **Nombre plutôt pas sympa)
- ↑ « Pour ne rien gâcher, un petit manu*... » : ajouté juste avant mais baparita (bien après avoir écrit ça). (*Manuscrit)
- ↑ Notes des synchronicités
- ↑ Ce 666 et ces autres chiffres sur ces mots, tout de même… Mon logiciel a buggé. Quel putard* : en intervertissant deux parties de mon manu le 666 s’est retrouvé précédé d’un 111, le numéro qu’a alors pris cette nobapa**, et qui figurait sur cette phrase : « C’est juste affaire… d’intensité du moment. » Elle aussi disparue. (*Quelques mois plus tard **Note de bas de page)
- ↑ Écrit dans un courriel à...
- ↑ Les dates de mes nochiées se sont un peu égarées... À tous les coups c’était le 09/09/2009 !
- ↑ [À niqorer*] C’était histoire de citer ce record d’expression débile. (Oh, et cette ajdukristérisation de la nobapa anux a bite** de celle-ci ! – Euh... mince alors, son numéro... 33 initial n’a pas tenu longtemps, le vodou...papi [12] en décidant autrement. Le filou. + Mon loulou « Anguélou », mon ange gardien : trop, le coup du lou, mais c’est tout de même le comble ! Bon, tu parles, y avait en plus un roti, un vilin, un vilain papa... euh... le pater du moins, un txiki Xabi et... ça n’a plus arrêté ! Jusqu’à pastisation. Quand-même, quand-même, il est passé par là le Fiston, attiré par l’anux... ? Oh ! Mais non ! Le 51. [Mais à la fin ça n'est même plus... le 51 !!!... Bon, au moins ça rime.]) [Lu juquri***, page... 69, dans L’Évangile du Nouveau Monde de Maryse Condé, Éd. Buchet-Chastel : « le Fils de Dieu », suivi de vaches... [*Ne lire que très en forme **À l’occasion du xabiwitage ***Juste après que j’ai écrit ça.]
- ↑ Courriel