Chapitre 8 – Mon passé de hors-la-loi
Mon passé de hors-la-loi, outre les abominables délits qu’ont constitué la violation du terrain militaire du Château Neuf et le vol de palettes pour le Tout-ce-qui-flotte, a aussi compté le braquage d’une supérette d’Heleta[1], à une quarantaine de kilomètres de Baiona[2]. Mais là c’était du lourd, et avec mes complices, pour nous emparer du butin, nous avons dû sortir la grosse artillerie. Je passais la soirée avec mes amis-mies et celleux de Denis dans un bar de la place du village, où Beniat un des musicos de la bande se produisait avec son groupe. Yves, un copain de Denis – qu’Ama a hébergé un temps, pendant ses études de droit à Baiona, dans ce qui avait été ma chambre –, est venu s’accouder à côté de moi, alors que je me trouvais au comptoir (du paranormal encore, mais sur lequel je ne m’étendrai pas ici), et malicieusement me glisser à l’oreille que les portes du magasin sur la droite en sortant du bar étaient ouvertes. Je suis allé constater cela avec lui. Nous sommes revenus dans le bar, et c’est finalement le plus voyou de l’assemblée après moi qui s’est joint à moi pour commettre le casse du siècle, mais sans qu’il ne soit nécessaire, par conséquent, d’enfoncer de porte fermée. J’ai nommé Bruno. Bruno, qui était « avec » Sophie sans l’être. J’appréciais tout particulièrement ces deux lagunak[3] de Denis. En vrai, j’étais dingue des deux. Ils étaient cul et chemise, et comme larron-ronne en foire. Tout le monde savait, sans le savoir, qu’ielles étaient ensemble. Ce dont ielles n’avaient en tutu[4] jamais rien dit ni affiché. (Mais en maillot l’été et en combinaison de ski l’hiver ielles n’étaient pas moins cachotier-tière.) Il était bien entendu hors de question que j’entreprisse quelque approche que ce soit auprès de Bruno (malgré le tutu), mais avec Sophie je suis passé à l’attaque. J’ai sorti la grosse... euh... le grand jeu. Tu parles. Au bout de trois quarts d’heure, chez moi à Baiona, assis à côté du gros téléphone carré avec de grosses touches et un gros fil qui s’entortille, j’ai fini par le décrocher pour ainsi lui déclarer ma flamme : « Tu me fais cogiter ». « Oui, mais pas toi », m’a-t-elle gentiment répondu, avec un petit rire – mais sans ironie – dans la voix. Ça s’est arrêté là. Mais comme... par hasard, très vite après mon... intervention, Sophie et Bruno ont officialisé leur relation ! Je suis resté très ami avec ielles, même si nous ne nous sommes longtemps que très peu vus-vue. Et ielles répondent présent-zente à toutes les invitations. À mes 40 comme à mes 50 ans : un peu, qu’y z’étaient là ! Ainsi qu’au mariage de leur grand ami Denis bisû !
Dans la supérette d’Heleta, mon choix s’était porté sur des bouteilles d’alcool. De plus en plus étrange... Du Ricard. Nous avons chargé ma marchandise et celle de Bruno (des boîtes de sardines et de salade mexicaine et des lingettes) dans sa voiture. Les Arsène Lupin du dimanche, non seulement pas cagoulés mais même pas discrets et, surtout, bourrés comme des coings, se sont-ils souciés une seule seconde de savoir s’ils pouvaient être observés, par une vieille chouette derrière ses volets ? Bien sûr que non. Le lendemain, dans mon repos du guerrier, tard dans la matinée, dans ma chambre attenante aux anciennes écuries de l’Arrantzako Borda[5], Ama est entrée. Elle m’a doucettement réveillé et, sur un ton légèrement désabusé, m’a (presque) susurré[6] (non à l’oreille toutefois mais depuis le pied de mon lit) : « Mon chéri, tu as de la visite… ». À quoi je n’ai pas dû répondre mieux, englué dans mon pâté, qu’un « Quoi ?... » vaseux. Après elle les képis. Allongé sous mes draps, la tête relevée, que n’ai-je alors vu succéder à Ama ? Deux gendarmes. Qui m’ont calmement exposé la situation, qui était qu’ils savaient que j’avais fait un petit tour dans une supérette, en dehors des heures d’ouverture, sans avoir vraiment été autorisé à y pénétrer, et que je m’y étais fourni en quelques victuailles, me demandant où elles se trouvaient. « Mais non, alors là je ne vois pas du tout, vous faites erreur, vous devez confondre… », leur ai-je répondu. En vrai je leur ai dit : « C’est pas moi, c’est Bruno », livrant l’identité et l’adresse de mon complice. En vrai de vrai je leur ai juste indiqué : « Ben… c’est derrière vous ». Ils avaient presque la tête dans les bouteilles : je les avais rangées sur l’étagère supérieure de l’armoire à rideau fabriquée par mon papa dans leur dos. Pas fabriquée dans leur dos, il était tout à fait légal à cette époque déjà de fabriquer des armoires à rideau, mais elle était située derrière eux. Ils se sont retournés, ont tiré le rideau, découvrant les bouteilles dont ils se sont saisis. Ils m’ont gentiment demandé de les suivre. Je suis sorti de mon lit, me suis habillé, pour me retrouver, quel mi... euh... mutard[7], dans leur véhicule, sur la banquette arrière où était déjà assis… mon Bruno… tout penaud. Petit sourire pas très fier échangé, et en voiture Simone, pour un interrogatoire en règle à la gendarmerie de Baiona, en face du collège Marracq où l’élève studieux que j’étais mais qui n’en a jamais oublié de bien s’amuser, et donc bien entendu y compris en cours, avait usé ses culottes de la Sixième à la Troisième.
Nous avons goûté à l’enfermement dans une cellule, chacun de son côté, pendant quelques heures. Nous avons été interrogés, séparément, livrant naturellement tous les deux, et le plus innocemment du monde, le simple récit de notre délire d’arsouilles de la veille. Quand nous sommes ressortis de la gendarmerie, dont on nous a finalement laissé partir comme nous étions venus, à pied toutefois, le quartier entier résonnait des rires aux éclats des deux keufs qui nous avaient arrêtés et de leurs collègues, à qui ils avaient dû bien s’éclater à raconter la blague de l’année, pour un peu de réconfort dans leur dur métier. Des rires à en couvrir, si ça n’avait été un dimanche, dans les salles de cours du collège d’en face, le brouhaha des turbulents Bruno et Xabi en herbe et autres intenables énergumènes. Le commerce d’Heleta avait été braqué et la caisse avait été embarquée, mais avant, donc, évidemment, que nous ne soyons soumis à la tentation par les dires de l’instigateur initial. Celui-ci ne nous avait pas suivis, sur les lieux du crime, ne franchissant pas, avec nous, les portes qui avaient donc été forcées par les malfrats qui nous avaient précédés. Ce à quoi les gendarmes n’ont heureusement eu aucun mal à conclure, à l’écoute des déclarations de leurs deux rigolos du jour qui, bien entendu, avaient en tout point concordé. Car pour sûr l’affaire, sinon, aurait pu prendre une tournure un peu plus sérieuse que le gag à se bidonner auquel elle s’est finalement résumée.
Mais qu’en serait-il aujourd’hui ? Nous avons été jeunes et fous-folles à une époque d’un pic de liberté. Puis les avions du 11 septembre 2001 à New York, à Washington et en Pennsylvanie, entre autres accélérateurs majeurs du resserrage tous azimuts des vis des pays dits démocratiques, en même temps que les sociétés se sont individualisées, déshumanisées, robotisées, embourgeoisées, fascisées, les ont embarquées dans un retour en arrière qui n’en finit plus. Si nous nous avisions à monter à douze – véridique –, dans une voiture, comme un soir au départ d’Arans après une bringue chez les voisins dans ma 4L jaune[8], en route pour le Petit Bayonne, nous aurait-on, là encore, « gentiment » demandé de descendre et laissés continuer, pépères, notre soirée ? Bon, ce soir-là nous avions été stoppés-pées net non par des flics mais… par mes parents ! Le convoi exceptionnel n’avait pas parcouru trente mètres quand Ama et Aita[9] ont déboulé, en face, en voiture, juste après le chemin d’Arans qui passe devant la maison, et ainsi dénommé car celle-ci, une ancienne ferme, est (de loin) la plus vieille du quartier. Je n’essaie pas de changer de conversation – même pas peur, même si le tempaxa[10] –, mais je plante le décor, pour mieux (re)vivre le palpitant scénario. La rue est « chemin d’Arans », vers le nord, en direction du centre-ville, jusqu’au bout du pâté de maison. Puis elle devient rue Ambroise Paré qui, après la villa... « Jeannette » (le prénom de ma mère), forme un T avec la rue Raymond Sousbielle sur laquelle elle débouche. Rue Ambroise Paré, papa et maman sont arrivé-vée dans le sens inverse, le seul dans lequel la circulation est désormais et depuis au moins quinze ans autorisée. Un sens unique instauré comme dans tant d’autres rues du quartier et d’ailleurs, dans toutes les villes de France et de Navarre, sécurisation oblige justement, où la circulation a été modifiée.
Que nous ayons « gentiment » été invités à sortir du véhicule, néanmoins, bien que pas par des hommes en bleu, ce n’était en réalité pas tout à fait le mot. Car Aita est devenu fou furieux. Je me suis mis à gueuler aussi, car il n’était évidemment pas question que je la ferme, quand plus que jamais, pourtant, cela se serait imposé. Très récemment, Aita m’a parlé de sa mésentente de l’époque avec Ama sur le sujet du degré de permissivité à s’autoriser vis-à-vis de ses enfants. Et c’est vrai, quand j’y repense, qu’Ama avait un peu eu tendance à prendre mon parti, alors qu’elle n’aurait pas dû elle non plus envisager d’autre option que le savon, même si elle s’était surtout lamentée de nous entendre hurler et vociférer tous les deux, nous demandant de nous arrêter. Mais pas de souci. L’assemblée des onze autres s’est éloignée, sans moufter, pendant qu’en plein esclandre, me retournant vers elleux, je leur ai lancé un mot codé pour leur signifier que je les retrouverais plus tard. Arrivé à la maison, j’ai descendu les escaliers vers ma chabadaka[11], tout en m’évertuant à refuser de rabattre mon caquet et, faisant fi de l’interdiction d’Aita d’y rester – comme si la moindre chance eut jamais pu exister que j’obéisse à quelque injonction du genre que ce soit –, je suis ressorti, aussi sec, par la fenêtre au ras du sol de mon sous-sol semi-enterré, et j’ai rejoint mes copains-pines au Petit. Nous nous sommes ensuite rendus-dues, sur les Allées Marine, en direction d’Angelu[12] et des plages, à une soirée organisée par la peña Ibai Alde[13] d’Aline et Maritu[14], les sœurs d’Amaia, ainsi que d’Emilio et Gérard, leurs maris respectueux... euh... enfin, je n’en doute pas, mais respectifs en tout cas, et de leurs lagunak.
Mais, les flics, comme ceux qui à une autre occasion encore m’ont arrêté alors que je conduisais, complètement bourré, sur les Allées Paulmy, un peu avant les Allées Marine justement, se contenteraient-ils aujourd’hui, comme ce fut alors le cas, de me sermonner et de me confisquer – même pas de me le retirer – mon permis de conduire ? Je roulais déguisé en eau. Je m’étais écoulé, lentement, au fil de la nuit du carnaval de Baiona dont je revenais. J’étais recouvert d’un sac poubelle auquel j’avais fixé des sacs en plastiques remplis du précieux liquide qui avaient dégouliné sur les gens toute la nuit. Ça coulait, pendant que je conversais, riais et dansais, dans les bars du Petit Bayonne. J’étais comme un ruisselet tranquille. Mais la palme du déguisement de cette soirée « aquatique » (c’était le thème), qui avait commencé à Angelu chez Maika[15], la maman de La Boque et du Bil (Gaëtan son frère, le fameux, qui était lui aussi des nôtres, comme malheureusement depuis longtemps assez rarement... mais c’est la vie !), revient à Okis qui avait, lui, la tête dans l’eau, dans un aquarium qu’il avait fixé sur ses épaules et dont ressortait un tube par lequel il respirait. J’étais donc tombé sur des keufs, dans une voiture banalisée je crois, sur les Allées Marine, alors que j’étais en train de griller tous les feux rouges. À trente kilomètres à l’heure. Depuis un retour de fêtes où j’aurais pu – si ce n’est dû – perdre la vie, et éventuellement l’ôter à d’autres, je continuais de boire et de conduire, mais sans jamais dépasser de plus de dix ou vingt kilomètres à l’heure cette vitesse-là, y compris sur des voies rapides. Ce qui avait causé l’ire de mes camarades, une nuit de la Saint-Sylvestre – entre Hendaia[16] chez les parents de Mannolo un autre « ancien », où nous avions dîné, en une fantablée, et passé une mémorable première partie de soirée, et quelque-part en Hegoalde –, et n’était évidemment pas en soi sans représenter un certain danger. Aux policiers, sur les Allées Paulmy (tout le monde suit ?), j’ai donc présenté l’argument qui tue, quand ils m’ont contraint de me garer sur un parking adjacent : « Vous voyez bien que je roule tranquillement ! ». Ne se laissant pas tout à fait endormir, même à la fin des années quatre-vingt, ils ont opiné dans la foulée : « Et vous brûlez les feux tranquillement, aussi ?! ». Ils m’ont ordonné de sortir de mon véhicule. Découvrant mon attirail, l’un d’eux s’est exclamé : « Qu’est-ce que c’est ça ?! Retirez-moi ça tout de suite !! ». Je me suis tant bien que mal extrait de mon sac poubelle, et le policier m’a demandé mon permis de conduire. Il me l’a pris de la main, l’a inspecté et m’a enjoint de laisser ma voiture et de rentrer à pied. Il a gardé le permis, mais sans rien me dire ni entreprendre de plus. Pas d’alcootest pour relever les deux grammes que je devais avoir dans le sang, et dont je n’ose pas imaginer, avec les trois feux rouges – d’une avenue déserte, certes, au petit matin – que j’avais allègrement passés sans m’arrêter, ce qui m’en aurait coûté vingt ou trente ans plus tard !
Vive la répression ! De la délinquance routière, de l’indiscipline quand une pandémie menace de faire tomber tous-toutes nos anciens-ciennes comme des mouches. Les deux plateaux toujours : je peux, ou ai pu être, complètement déluré, mais quand ça doit, ça marche droit. La nuance, aussi évidente que capitale, étant cependant qu’aucune fin ne justifie les moyens, et que la répression doit tout autant être celle, de la part des citoyens-yennes, des abus commis par les autorités sous couvert de sécurité. Leur spécialité. Mais, s’agissant de sauver des vies, il n’est pas toujours possible de faire dans la dentelle. Quant à mes partenaires de bringue de ma jeunesse et moi-même, par quel miracle celle de quasiment aucun-cune d’entre nous, sur la route, ne s’est-elle arrêtée ? Un adverbe dans cette phrase, terrible pour l’exception, précisément, à laquelle il renvoie : « quasiment ». Flashback, ici, jusqu’à une impasse à Meharitze : celle de l’immeuble de ma clé Cathy, ma première relation jusqu’au bout. À presque dix-neuf ans ! Les Prémices avaient eu lieu dans ma 4L jaune (avec mes clés décidément les appartements ou les voitures ne sont jamais loin !), devant le Château Neuf qu’avec mon gang, à peu près à la même époque, une nuit nous avions violé. Que de délicieux moments passés chez Cathy, et d’heures dans son impasse avec Valérie et Jean-Luc ses amie-mi de Massy, en banlieue de Paris qui, tous les étés, avec leurs parents, venaient passer leur vacances au pays, et logeaient dans l’immeuble de Cathy. Jean-Luc, rugbyman de haut niveau, avait fini par intégrer l’Aviron Bayonnais et par s’installer dans la région, où il avait été embauché à l’office de tourisme de Baiona. L’avenir lui souriait ! Il a pris sa voiture pour rentrer chez lui, après une soirée au Petit, avec ses collègues de rugby, arrosée on imagine comment. Il s’est tué sur le B.A.B., la voie rapide reliant Bayonne, Anglet et Biarritz. Il avait vingt-six ans. Jean-Luc est le seul ami aux obsèques duquel j’ai eu à assister à la suite d’un accident de la route. Je n’oublierai jamais l’image, terrible, à la sortie de l’église, d’une Valérie dévastée, en pleurs, assise toute seule sur la banquette arrière du corbillard, son frère adoré non à ses côtés mais derrière elle... dans son cercueil. Ils étaient d’une telle douceur l’un-l’une envers l’autre, d’une telle complicité… L’obsession et le prétexte de la sécurité, en France et ailleurs, ont donc entraîné le recul... tant des libertés que du nombre de morts sur les routes, passé d’environ quinze mille par an à trois mille, en France, en trente ou quarante ans.
C’est au retour des fêtes d’Espeleta[17], au cours de l’été 1987, à même pas dix-neuf ans, que j’ai manqué de connaître le même sort que mon regretté ami. Fatigué d’avoir beaucoup dansé, je m’étais endormi sous une porte cochère dont j’ai été délogé, en plein sommeil, à coups de poing dans la gueule, preuve s’il en fallait de l’absence totale de limite à la bêtise humaine. Ce réveil matin un peu brutal mais intervenu juste à temps, à sept heures, m’a au moins permis de ne pas arriver en retard à Flunch, au centre commercial de BAB2, à Angelu[18], où j’avais été embauché pour l’été. Mais il a surtout en réalité manqué de provoquer ma mort, car n’ayant pas suffisamment... allez, j’avoue... cuvé (on ne s’en serait pas douté), je me suis assoupi à deux reprises au volant, une première fois sur la route de Kanbo[19], longue voie rapide aux grandes courbes successives où tant de jeunes rentrés-trées de fête comme moi se sont tués-uées. Mais mon heure, ainsi que celle de la ou des victimes que j’aurais pu occasionner, n’était pas venue.[20] Car je me suis fort heureusement déporté sur la droite et non sur la gauche, auquel cas j’aurais pu percuter un véhicule arrivant dans le sens opposé. Je me suis alors réveillé en butant sur le bas-côté, j’ai rattrapé la trajectoire et j’ai poursuivi ma route. Pour récidiver, dans une rue du centre-ville de Baiona ! Quasiment arrivé à destination, en haut de la rue Maubec, après la gare SNCF, où Sabine et Marc résidaient et chez qui, pour un motif enfoui dans les limbes de ma mémoire, je devais passer avant d’aller travailler, j’ai de nouveau sombré et violemment percuté un terre-plein, mais sans même le moins du monde abîmer la roue ! Et j’ai donc, de nouveau... poursuivi ma route... jusqu’à aujourd’hui...
- ↑ « Héléta » : Hélette
- ↑ « Baïona »
- ↑ « Lagounak : amis-mies »
- ↑ En tout état de cause
- ↑ La « ferme d’Arans ». Sur le modèle de « Ohiartzeko Borda », le nom de la maison de Denis à Hazparne (« Hasparné » : Hasparren). Mais attention « tza » et « tze » = « tsa » et « tsé ». Le « z », en basque, se prononce « s ». Dans le foot par exemple, en français, Zizou c’est bien Zizou, pas « Sissou ». Ni « Trois francs six sous », mais plutôt « Trois milliards de francs » ou « L’homme qui valait trois milliards ». Lizarazu, par contre, ce n’est pas Lizarazu. Du moins si, c’est lui, sinon qui ? Mais ça se prononce « Lissarassou ». Vidéo France Inter, Naguy au footballeur : « Vous avez un surnom, LiZaraZou ? C’est quoi, le “Basque bondissant” ?... ». Le Basque : « Déjà, c’est LiSSaraSSou... ».
- ↑ Impossible là encore d’en trouver, sans chercher sitet, l’orthographe. Pas mal, juste après ma nochiée ci-dessus, car comme dans Lizarazu, « susurrer »* ce n’est pas « suzurer » mais « suSSurer », comme avec un SS. Orthographe française = S... euh... vilaine.
- ↑ Quelques minutes plus tard
- ↑ Ou plutôt « comme un soir au départ d’Arans dans ma 4L jaune après une bringue chez les voisins ». Nous étions bien douze, dans mon célèbre engin, et ça n’était déjà pas mal, mais ce n’est pas dans celui-ci que nous avons fait la bringue à quarante puisque nous n’y étions qu’à douze, ce qui n’était déjà pas mal, et je suis bayonnais pas marseillais, ça n’est déjà pas mal, mais bien chez les voisins, dont la drôle de formulation pourrait en outre laisser penser qu’ils habitaient dans ma 4L jaune, alors qu’ils habitaient bien chez eux, c’était tout de même mieux.
- ↑ « Aïta »
- ↑ Le temps et l’espace n’existent pas.
- ↑ Chambre du bas de l’Arrantzako Borda
- ↑ « Anguélou » : Anglet
- ↑ « Ibaï aldé » : « au bord du fleuve » en basque, leur local se situant sur les rives de l’Adour, le long de laquelle cheminent les Allées Marine puis l’Avenue de l’Adour jusqu’à la mer. Nuripala nucudura : 111. Eh oui, ça chauffait.
- ↑ « Maritou »
- ↑ « Maïka »
- ↑ « Hindaya » : Hendaye
- ↑ « Espéléta » : Espelette, à une trentaine de kilomètres de Baiona
- ↑ « Anguélou », Anglet
- ↑ Cambo
- ↑ Le jour d’un repassage par ce paragraphe écrit depuis longtemps, j’avais discuté, au téléphone, quel hutôt, depuis ma Gwada, avec ma chteuneue Vanessa, qui avait prononcé trois fois l’expression « quand ton heure n’est pas venue... ». Dans une conversation dont on imagine qu’elle n’avait pas forcément été des plus enjouées. Et on a connu synchro plus gaie !