Chapitre 20 – C’est une Aube Nouvelle... qui se lèvera !

De Xavier Renard
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Respect du droit à l’autodétermination, de tous les droits : dans le Monde Démocratique de Demain, les peuples reprendront leur destin en mains !

Au cours de ma période d’atterrissage depuis les planètes Rwanda et Afghanistan, à Paris, « Aïta », mon papa, m’a informé de la création d’un poste de chargé de mission au sein de l’association Terre des Mondes (en vrai « des Hommes »), dont il était membre du Conseil d’administration. Une association engagée dans la défense des droits économiques, sociaux et… culturels. Aita, qui est né à Libourne, comme Jean-Pierre le mari de Graxiana, n’a pas d’origines basques. Et il s’est totalement laissé prendre, comme beaucoup de Français-çaises à l’époque, par la violente propagande anti-basque de l’État qui a sévi jusque dans les années quatre-vingt. TDH a adopté la défense des droits économiques, sociaux et culturels[1] (DESC), comme axe prioritaire de son action, peu avant que je ne l’intégrasse en tant que salarié. L’amalgame longtemps opéré, en France, entre terrorisme et défense de la culture et de la langue basques, a contaminé jusqu’à cette association... de défense des droits, au sein de laquelle certains-taines n’ont pas hésité à tenir des propos dans ce sens. Nous sommes revenus-nues de cette sinistre période, les uns-zunes ayant vu quelques revendications satisfaites et les autres, dont Aita, ayant fini par se rendre compte, à s’en mordre les droits... euh... les doigts – à fortiori quand on prétend militer pour les doigts... ah ! mais non !... les droits culturels –, du caractère abject de la vision nourrie par la déraison et le racisme d’État. Mais l’action pour l’indépendance ou l’autonomie d’Euskadi, comme des dernières colonies françaises, dans les Caraïbes et le Pacifique, et pour la création de nouveaux modèles de société pour ces pays et pour le reste du monde, bien entendu, se poursuit.

Aita est chez lui Euskal Herrian[2] parce que c’est le pays de la femme de sa vie, de la mère de ses enfants, de ses enfants, de sa vie, et parce qu’il est amoureux de tout ça mélangé : le pays, son épouse – même s’il s’est séparé d’elle il y a longtemps – et ses rejetons basco-franco-truc-bidule. Mais c’est surtout SON PAYS tout simplement parce qu’IL Y EST CHEZ LUI COMME TOUT LE MONDE L’EST PARTOUT. Car les frontières ne devraient avoir d’autre fonction que la délimitation de territoires, au vu de leurs spécificités historiques et culturelles, affranchis des pouvoirs centralisateurs et coloniaux, et libres d’organiser leur existence, dans le respect des principes de droit, et non l’exclusion de qui que ce soit. Dans le monde de demain, lorsque partout règneront la justice et le droit, celui des peuples à l’autodétermination s’appliquera pour les Euskaldunak[3], les Gwadloupéyen-yèn et tous les peuples qui, légitimement, pourront s’en réclamer. Mais l’indépendance, ou l’autonomie, ne se décrète pas du jour au lendemain. Elle passe au contraire par un processus dont la mise en œuvre peut prendre des décennies (voir la Nouvelle-Calédonie). La démocratie implique le respect de tous les mécanismes requis pour garantir que les droits de chacun-cune soient respectés. La première condition est celle de l’existence même d’un peuple pour et par lequel le droit à l’autodétermination puisse être invoqué : ce préalable – déterminer la légitimité des auteurs d’une demande de référendum d’autodétermination, le peuple et les limites du territoire concernés, etc. – constitue en soi un vaste processus !

Je m’en fous, de mon pays natal ! Ce n’est pas moi qui le dis – on en finirait d’en perdre son latin –, mais Hé de Lo. Hélène m’a lancé ça au téléphone, du tac au tac, l’air de rien, enchaînant sur la suite, après que je lui ai demandé : « Alors, ça va, dans ton Pays basque ? » Hélène et Laurent ont récemment « enfin » franchi le pas de s’installer au Pays, avec Matthieu et Vincent leurs deux rejetons, après avoir très longtemps vécu à Paris : ça a pris des années, c’est normal, ça n’est jamais une mince affaire, ce genre de projet, à fortiori avé des nenfants. Et « affaire », c’est vraiment le cas de le dire en ce qui les concerne, car il leur a fallu, entre autres, organiser la cession de leur étude d’huissier-sière de Paris, où Hélène officiait en tant que telle et Laurent en gestion et en informatique, ses domaines de spécialité. Ielles sont hyper bien installés-lée, à la frontière baiono-angélique, à deux kilomètres du quartier Saint-Léon où j’ai grandi ; papa et maman sont surtout heureux-reuse d’avoir décroché d’une longue et intense vie de labeur, en attendant de s’orienter vers... ils verront bien quoi. Les enfants sont ravis, tout le monde est content, c’est génial. Bravo les gars.

Mais je reprends. X : « Alors, ça va, dans ton Pays basque ? » H[4] : « Je m’en fous, de mon pays natal ! » Étonnant, si ce n’est le ton de la réponse, le léger décalage entre celle-ci et la question posée ? Ce n’est même pas dire une chose pour son contraire, prêcher le faux pour savoir le vrai... Non, c’est encore une autre technique, à la Hélène, signifiant tout à la fois, d’abord effectivement « je m’en fous, de mon pays natal ! », mais également « je m’en fous, de TON pays natal ! », « Je m’en fous, de “mon” Pays basque (comme tu dis) [Hélène n’en est pas originaire] ! », et... « je m’en fous, de TON Pays basque ! » En d’autres termes : « Ne commence pas à me gonfler pas avec ton Pays basque ! » Un peu brutal, dit comme ça, raison pour laquelle cette personne on ne peut plus adorable et civilisée aurait plutôt réclamé, séance tenante, l’indépendance d’Euskadi, et en basque encore, que de le formuler ainsi.

Très fort. Message reçu cinq sur cinq. Qui est que c’est bien joli, l’identité culturelle, mais qu’on est des êtres humains, des citoyens-yennes du monde, qui n’avons de leçon à donner à personne, et à recevoir de personne, sur cette question ni sur aucune autre. Ce n’était pas le but, me concernant, et il ne s’agissait précisément pour moi que de gentiment lui signifier que c’était son pays, Euskadi, maintenant, tout simplement parce qu’elle y vivait, désormais. Mais c’est un sujet sensible, sur lequel je conçois tout à fait que l’on puisse se sentir un peu mal à l’aise, dans ce pays, lorsque l’on vient de l’extérieur, du fait de l’attitude de certains-taines tendant vers le nationalisme, l’intolérance, voire le mépris, si ce n’est une forme de racisme. Or on peut et doit pouvoir parler de tout, échanger sur tout, dans le respect et l’écoute, sans s’empoisonner, mutuellement, avec des certitudes et des prises de position sans appel. Et l’universalisme doit primer, impliquant le respect des autres, de leurs opinions, de leurs aspirations, de leurs modes de vie et, précisément, de leur diversité. Universalisme qui ne signifie donc, en aucun cas, et bien au contraire, uniformité. Un processus d’autodétermination passionnant, parfaitement pacifique et démocratique s’engagera bientôt, en Euskadi, à Karukera[5] et ailleurs, quand le monde aura commencé à mieux se porter. Et il aboutira à ce que les citoyens-yennes, par leur vote, décideront ! Comme en Nouvelle-Calédonie : où tout le monde il est beau et il est content et poursuivra son joyeux processus jusqu’à ce que le OUI à l’indépendance l’emporte, sacrebleu, sinon je ne parle plus à Hélène.

De fait, des référendums auront lieu dans tous les territoires de tous les continents ! Quelle qu’en soit la forme ou la dénomination, au sens d’une reprise en mains, par les peuples, de leur destin, de l’organisation de leur existence, localement, de la gestion de leurs ressources, de leur environnement, en lien avec le reste du monde ! Dans un équilibre de rêve, entre local et mondial. Un rêve tout-toute éveillé-yée – yeah ! yeah ! – permanent, c’est ce qui nous attend. Gag. Le monde sera encore bourré... d’aspérités, et les êtres humains, hormis leurs pires instincts, conserveront leurs défauts, et continueront d’avoir à surmonter, dans la vie, pléthore de difficultés. Sinon on va s’ennuyer, pas yeah. Mais les formes les plus violentes d’atteinte à la dignité humaine disparaîtront – y compris l’insécurité matérielle et le désespoir induits par le chômage par exemple –, à la faveur du PASSAGE À UN DEGRÉ DE CONSCIENCE UNIVERSELLE SUPÉRIEUR, qui décuplera la mobilisation des citoyens-yennes du monde pour la mise en place de puissants mécanismes de GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE locaux, régionaux, nationaux, internationaux et mondiaux. Celleux-ci seront portés-tées par de nouvelles aspirations, car ielles deviendront imperméables à la propagande des marchés, dont l’effroyable emprise sur leurs esprits et leurs comportements n’en finit pas de se renforcer. Ielles se rendront compte de ce qui est véritablement leur intérêt COMMUN, et cesseront d’obéir à des logiques contraires à ce qui est à même de protéger leur intégrité et celle de leur environnement. Ielles comprendront qu’ielles SONT le COMMUN, que le productivisme et le consumérisme n’ont d’autre effet que d’anéantir, et au secours duquel il est urgent de voler ! Dixit Pierre Dardot et Christian Laval dans Ce cauchemar qui n’en finit pas :

[...] On ne peut combattre le néolibéralisme qu’en opposant à son imaginaire un imaginaire alternatif, autrement dit qui soit à la hauteur de celui qu’il veut supplanter en s’élevant jusqu’à la proposition d’une forme de vie désirable. Il n’y a que la puissance d’un imaginaire pour faire naître le désir de transformer le monde. Accepter de se laisser enfermer sur la « faisabilité » économique de telle ou telle proposition, [en se focalisant, par exemple, sur la nécessité d’]opposer, aux politiques néolibérales, une politique keynésienne redistributive [...], c’est avoir déjà perdu la partie. Car c’est précisément l’imaginaire néolibéral qui impose, par avance, de se situer sur ce terrain. [C’est] cet imaginaire qui donne au néolibéralisme son incomparable force [et son pouvoir d’]attraction, y compris sur les plus démunis.[6]


Au cœur de la Lutte : aux Philippines d’abord…

Aita était membre du C.A. et un des bénévoles de l’association les plus impliqués dans la promotion de l’axe des droits économiques, sociaux et culturels. Il a notamment organisé la venue, aux bureaux de TDH à Saint-Denis, de Stéphane Hessel, une Grue[7] des DH (oh ! tiens ! après le T ! le DH des droits humains !), qui a participé à la rédaction de la Déclaration universelle y afférente des Nations unies de 1948. Nous avons donc eu l’immense honneur de déjeuner, à la grande table de la salle à manger du rez-de-chaussée de la maison de trois étages occupée par l’association, en compagnie de ce vénérable rescapé de la Shoah et ancien résistant. L’engouement suscité par son manifeste Indignez-vous ! publié en 2010, avec un retentissement dans le monde entier, est apparu comme un de ces signes de la plus en plus considérable soif de révolution des peuples. Indignez-vous ! m’a été offert par Serge, le papa (adoptif, mais il n’aime pas qu’on ajoute ce qualificatif...) de Manno : ce geste de sa part m’a énormément touché... Étant donné les fonctions d’Aita, le job, c’était dans la poche ! Sans autre forme de procès, on me l’a filé. Si ce n’est qu’Aita s’est demandé si ça ne posait pas, tout de même, un léger problème d’éthique. « Cela ne va-t-il pas un peu à l’encontre des principes de droits humains que nous sommes censés défendre ? » s’est-il inquiété. « Ha ! Tu ne te posais pas autant de question, pour le Pays basque ! », lui ai-je répondu. Viouviouviou !!![8] C’est ainsi, en vrai, que je l’ai recadré : « Les droits ceci, les droits cela, s’il fallait les appliquer pour tout... »

En vrai de vrai : son appartenance à l’association et son rang au sein de celle-ci ont plutôt bien failli jouer en ma défaveur, dans le cadre d’une procédure d’embauche qui s’est évidemment déroulée de la manière la plus régulière. J’ai même entrepris d’apporter la preuve de mes compétences et de ma motivation en proposant d’effectuer une mission aux Philippines (à mes frais), où j’ai sollicité l’autorisation du Conseil d’administration de rencontrer les organisations partenaires de TDH, en vue de l’élaboration et de la présentation d’un rapport sur son action dans ce pays et sur les perspectives, pour l’avenir, au regard de sa politique de défense des DESC. Alors après Kigali, de juin à décembre 1995, Kaboul, de mars à novembre 1996, début juillet 1997 : cap sur Manille ![9]

Les dictateurs philippin et haïtien Ferdinand Marcos et Jean-Claude Duvalier sont tous les deux tombés en 1986. Aux Philippines, l’assassinat du militant Benigno Aquino, en 1983, a déclenché la révolution qui a abouti au renversement du premier, et qui a porté Cory Aquino, la femme de Benigno, au pouvoir. Avec Duvalier, en Haïti, le peuple a mis fin à la sinistre époque de la redoutable milice des « Tontons macoutes ». Les années 1980 et 1990 ont été marquées par tant d’événements dont était né l’espoir que le monde… changeât ! En France même, en 1981, avec l’élection de François Mitterrand, on s’était pris à rêver ! Le parallèle peut paraître osé. En ce qui concerne la France, à l’intérieur la situation pourrait en effet difficilement être comparée à celle de pays où les droits et les libertés sont le plus violemment bafoués – bien qu’elle en prenne de plus en plus le chemin –, mais quiconque ignorerait avec quelle force la « patrie des droits humains », à l’extérieur, est capable de s’asseoir dessus, pourra toujours interroger les Rwandais. Et avec le renversement de la droite, les doux rêveurs qui ont sabré le champagne, le 10 mai 1981, ont cru à une possible fin, par exemple, de la « Françafrique », la politique néocolonialiste, dans le continent noir, de ladite patrie.

Mais le coup d’envoi du festival de Gradodus[10] a alors été donné. Je me souviens comme si c’était hier du rassemblement Renard-GraJan-Fred-JM dans la « salle de télé », à Arans, le soir de l’élection de Mitterrand et de notre explosion de joie. Du haut de mes... 11 ans (et demi), je ne planais pas moins que les adultes qui exultaient autour de moi et le reste du peuple (fr...ançais) de gauche. Quand je dis que je suis un politique né... Je ne l’avais pas encore dit ? Ah eh bé voilà c’est fait. Je ne me sentais plus non plus en raison d’un autre événement exceptionnel (il fallait que le Jour fût Grand) : j’ai pu veiller jusqu’à 23 heures 30 ! Malgré l’école le lendemain. J’adorAAAIIIs me coucher tard, et détestAAAIIIs me coucher tôt... La vraie Gauche a régné pendant un an et demi, de 1981 à 1983, avec l’adoption de mesures, sur le plan social, que l’on a tendance à oublier, alors que l’on devrait plus que jamais s’en souvenir, à l’ère de la Réaction/Régression dans laquelle nous sommes entrés-trées, en France et ailleurs. Abolition de la peine de mort et naturalisation de centaines de milliers de « sans-papier » comptent au nombre des grands pas pour l’humanité (à l’échelle d’un pays avant tout certes) alors accomplis par le nouveau pouvoir. La liste est longue. Impressionnante, même. La marche arrière, au regard de celle-ci, n’en est que plus navrante. Or on sait la Gadilue[11], sous Mitterrand lui-même, dans un deuxième temps, qui s’en est suivie. La « gauche » (les guillemets seraient doubles, triples, quadruples... aujourd’hui) s’attachera alors parfois, au cours des décennies à venir, à libéraliser l’économie et les finances et à privatiser avec un plus grand zèle encore parfois que la droite.


L’Aube d’une Ère Nouvelle : j’avais cru si fort qu’elle était advenue, au Chiapas…

Ailleurs dans le monde, Haïti n’est jamais sorti de son marasme, les Philippines comptent de nouveau au nombre des régimes les plus exécrables, avec le sinistre et tyrannique Duterte et, entre autres horreurs de son règne, les dizaines de milliers de morts provoqués par sa « guerre à la drogue » : tableau de chasse identique à celui de l’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, dans un même ball-trap, quel nutôt[12]. Voilà le devenir de mes espérances pour l’avenir de ma Thaïlandounette et de mes Philippougnes : un concours de massacre. Et comment la première a-t-elle de nouveau pu tomber dans les mains des militaires, en mai 2014, après qu’ils avaient été renversés par un énième soulèvement du peuple, en 1990, et dont je pensais qu’il avait définitivement signé l’avènement de la démocratie – sur le plan des droits civils du moins – dans ce pays ? Tout allait si bien dans le meilleur des royaumes ! Tu parles. Une véritable liberté d’expression avait cours, avec une presse de grande qualité et un Bangkok Post, notamment, dont je me régalais des critiques acerbes du régime et du capitalisme sauvage à l’œuvre, dans le pays, ainsi que des analyses de géopolitique. Mais le capitalisme débridé, le népotisme, la corruption, le clientélisme, le règne des mafias, étaient combattus par de puissants momes-a-cécile[13] tels que celui de l’Assemblée des Pauvres. Réseau de militants-tantes et de « communautés » urbaines et rurales vers lequel ma recherche de partenariats, pour TDH (dans les différents pays d’Asie du Sud et du Sud-Est), m’a conduit, et dont l’association a alors décidé de soutenir l’action. Mouvance au sein de laquelle l’excellent Nitnoi[14], parmi les centaines de joyeux-yeuses coordonn’acteurs-trices à travers le pays, a été, pendant mes trois années passées à TDH, mon principal interlocuteur pour ce programme.

En juillet 2019, après cinq années de règne d’une junte militaire, en Thaïlande, un gouvernement issu des urnes a été nommé. Mais son chef, le général Prayuth Chan-O-Cha, a été reconduit dans ses fonctions de Premier ministre, signe du maintien de l’emprise de l’armée sur la vie politique du royaume. Photo d’une forêt de parapluies multicolores devant le spectaculaire Palais Royal de Bangkok et ses dômes dorés, dans le Politis n° 1620, du 24 au... 30 septembre 2020, page... 11[15], avec ce commentaire : « La Thaïlande ressort les parapluies. Des militants pro-démocratie, des jeunes et des étudiants pour la plupart, rejoints par d’ex-membres du mouvement des “chemises rouges”, se sont rassemblés, le 19 septembre[16], à Bangkok. Ils réclament une réforme de la monarchie et le départ du gouvernement putschiste de Prayuth Chan-O-Cha, au pouvoir depuis 2014, année de la destitution de la Première ministre Yingluck Shinawatra [sœur de son prédécesseur Thaksin Shinawatra en exil] par la Cour constitutionnelle. »

En Amérique latine, aux victoires de la gauche, dans un pays après l’autre, a succédé un nouveau basculement généralisé à droite. Jusqu’au désastre du Brésil [« Chéri, le Brésil maintenant !!! » Son pays.], où « la victoire de Lula à l’élection présidentielle brésilienne, en 2002, avait suscité un espoir de changement social en Amérique latine et au-delà », mais qui a laissé la place, « quand la peur a vaincu l’espoir », au « pouvoir fascisant et militariste de Jair Bolsonaro »[17]. Un tyran aujourd’hui accusé de génocide pour sa non-action à la tête de l’État brésilien, face à la pandémie de coronavirus, avec des conséquences particulièrement meurtrières pour les indigènes d’Amazonie. Et qui est en train de finir de brûler le « poumon de la Terre » !!! [Thiago : « Chéri, reviens !!! Ça craint !!! » Trop. Dans mes pays.] Ailleurs dans le continent latino-américain, le sous-commandant Marcos, le leader des Indiens du Chiapas en lutte, eux aussi, pour leurs droits et leur dignité, m’avait tant fait rêver ! [« Ou attends-moi là, alors. »

Ouh là, non, ça ne s’est pas DU TOUT amélioré depuis ici non plus ! J'arrive. 13h13 là. « À Copacabana ? » Non. En cet instant de mon vavidobona (va-et-vient dans mon brouillonnage). À deux cent mètres de chez nous. À Dada, tu sais ? « Sur ton bidet ? » Haha. Le bar-rasta... euh... resta... merde, ça m’a secoué tout ça... resto. Reste, ho ! Oui, c’est plus sûr ici. « C’est bon », sur ce, m’écrit mon chéri. Je peux rentrer. Ouf. Ça devenait dangereux. « Où ??? » Japa. Jepu. « Reste où tu es, alors. » Mais où ??? Où ??? Où ??? « Ha ! Ha! Ha ! Qu’on rigole, avec toi ! Tu veux pas modoupaïaniser ça ? » Ooohhh !!! Que ne ferais-tu pas, pour me plaire !? « Encore plus ? C’est possible, ça ? » Haha. « Attends.... Qu roi ! » Ooohhh... Euh... Bon, la règle du piochage d’au moins une lettre dans au moins les trois quarts des mots, je crains que l’on n’y soit pas tout à fait, mais que ne t’autoriserais-je pas ? Si c’est moi, ton roi. Alors adjugé ! On aime bien dire ça. Comme pour notre 22TT. Enfin, une offre ! Satisfaisante. Reçue un 22. Que nous avons acceptée, par un message envoyé, à notre agent immobilier, à 18h22. « On va où, après ? » Tu le sais, où je veux aller. C’est toi, qui ne veux plus. Aaahhh... tout n’est pas encore tout à fait que Magie, mon chéri... « Pourtant regarde tes chiffres, encore, dans ton cul à Alexia... » C’est qui, celle-là ? « Eh bé, la notaire de notre agent immobilier. » Ah. « Tu l’as enculée... » T’es pas jaloux ? « Mais non, tu sais bien. Bon, sérieusement, tu lui as envoyé ton mail à 12h42, le précédent 22 heures auparavant. Et tu venais de terminer de relec-6-éter... » On change d’heure ? « Oui, ce soir... » Bah ! D’accent... au temps pour moi. « Sur relec-6-è ? Oui, obligé, à l’infinitif, devant le “t”. » Ooohhh... bravooo... je suis de plus en plus impressionné... Je venais de terminer de relec-6-éter, tu disais... « Le Chamou 22. » Ouaaahhh. Allez, je retourne au Mexique. On se retrouve directement à Rio, après ? OK ?! Avec tous ces 22 de TT !!!... « Y en a pas encore assez. » Chameau. « Je suis ton Tigre, mon Renard. » Et tu sais ce que tu me fais réaliser ?! Non mais c’est la meilleure encore celle-là. À 13h22. « Toujours pas assez. » Ah, alors voilà, j’allais te dire : je te préviens, je reste avec le sous-commandant Marcos, il m’a écrit une magnifique lettre, et tout...

Je suis allé le chercher... « Dans Paris ? » Non, dans ma page wiki. Et j’ai découvert avec émerveillement que j’avais ménagé, “Au cœur de la Lutte”, sans m’en apercevoir, un Passage d’un... Marcos à l'autre ! Du Marcos des Ténèbres au Marcos des Lumières !... Tant de Magie, pourtant, oui, alors que ma mie... « La vilaine... » C’est surtout ça, le souci... Le reste, mon chat, n’est que pipi. Hihi. Aïe. Ouïe. « On a compris... » C’est Josette, qui gémit. Pauvrette, elle en chie elle aussi. Elle a rendez-vous chez son rumatho, dans notre quartier, elle m’a ouate-zeu-papé qu’elle me proposait de nous retrouver pour un café après. Je lui ai répondu à... 18h22. Depuis le hall du... Hya...TT Regency Paris Étoile, dont je squatte, de temps à autres, les confortables fauteuils et banquettes de son grand hall. Les toilettes du centre commercial y attenant également ? Mais non, à peine... Sur le chemin du retour vers chez nous, entre ce TT et le nôtre, les cloches de l’Église Saint-Ferdinand des Ternes ont sonné à la seconde où j’ai fait face à son fronton, après avoir traversé la rue qui passe devant. (13h13 le lendemain quand ici je reviens et... les cloches... sonnent !!! À toute volée...) Effet démentiel. Ça m’a cloué, sur le trottoir. Au pied du Seigneur de son bas-relief terrassant le Mal. À en « croire » l’espèce de face de démon à ses pieds. Marcos Le Bon : « Bien sûr quon gagne, à la fin. Tu viens ? » 1h25 ! Thiago : « C’est pas notre 22. » Mais c’est le 25... de la fin !!! De mon Wiki. Un chapitre 25, en ce début 2025, avec une Série 5, 15, 25... (Dans ma R6 j’en suis au Chamou 25.) J’arrive, mon (génial) Sous-Commandant. Génial, le personnage. Génial, le « Sous » : la dérision, le pied-de-nez à l’« Ordre » !

À vos sous-ordres, mais un instant, car cette Série-là se termine un 30/03, et j’ai encore eu ça : jmidi oh joli, sur un rallumage d’ordi, cette nuit, celui-ci m’affichant « 3:00, dimanche 3 mars (3/3) », mais c’est qu’en plus c’était pile à la minute du changement d’heure sur lequel je blagouille plus haut ; autre rallumage, de téléphone portable cette fois, ce matin, peu après mon réveil : 09:06, comme ça avé le 30 ça me fait carrément toute ma dadane ; enfin, Herbet Léonard est mort ! Je ne savais pas. Le... 2. De ce mois 3. Sérieux je m’en carre un peu, même s’il est dans une de mes joyités. Dans un chapitre 10 (20 divisé par 2). Cette phrase, où je le colle : « Emmène-moi au pays des merveilles Herbert ! Léonard. » Il m’a scotché, surtout, ce matin, avec ces deux 25 de son début et de sa fin : 25 février 1945 - 2 mars 2025. Et 25/2 - 2/3, cela ne me fait-y pas, encore, comme un 22 ??? Emmenez-moi, oui, les gars, aux Pays des Merveilles ! Tu le sais lequel, hein... 12h21 !... mon chéri ! « T’y es presque. » Au Brésil, parce qu’au quota de 22 ? « Je t’aide... Regarde le prochain ! » Hein ? Oui !!! Dans ma lettre ! Dont la première nobapa est la 20, comme le numéro de ce Chamou. En partie tapoté au Dada, où hier j’ai donné 20 euros 20 au serveur pour mon café à 3 euros 20, aux fins de facilitage de rendage de monnaie, en lui disant : « Tiens, un 20 sur 20. ». Il a bien aimé. La dernière ?... Un 25 ?... Zut, loupé, à un près... « Mais la 22 ??? » Sur... « les homosexuels et les lesbiennes » !!! Si ça, ça n’est pas un... appel (du pied) !!! « Trop drôle. Et trop fort. C’est à toi, qu’on se demande, comment on pourrait refuser quoi que ce soit. » Aaahhh !!! Marcos, à toi. Marcos : « Aaahhh !!! »]

Les implications locales de l’action du sous-commandant Marcos, son discours à portée universelle, ses lignes d’actions, englobent tant la construction de l’autonomie, la reconnaissance des droits et coutumes de 57 peuples indigènes du Mexique, qu’une expérience internationale de société contre le développement du néolibéralisme.
Depuis plus de 20 ans, le mouvement zapatiste propose donc une alternative altermondialiste de développement et de société. L’autonomie pratiquée, de ce fait, dans leurs territoires du Chiapas, reste le meilleur exemple de développement contre l’ingérence des autres nations et contre le libéralisme, un développement altermondialiste et régional.
Justice, santé, éducation et économie sont des questions gérées collectivement et sans aucune aide du gouvernement. De plus, l’influence zapatiste et du sous-commandant Marcos se retrouve dans le renouveau des mouvements indiens, en Amérique latine, et dans la naissance et la mise en place d’un courant mondial de développement contre la globalisation et pour l’altermondialisme.
« Nous sommes tous Marcos ! » : le slogan zapatiste signifie qu’une montagne dissimule les minorités et les injustices qui règnent mais que la voix des peuples finira par être entendue. Grâce à la plume et la verve de son porte-parole[18], le zapatisme restera comme l’un des soulèvements populaires les plus médiatisés de l’histoire contemporaine, et comme le modèle de développement alternatif le plus caractéristique ; de même sans doute que l’un des mouvements les plus proches de José Mari, de Simon Bolivar et de l’idée de l’unification de l’Amérique latine.[19]

Et le Troisième Millénaire a démarré très, très fort, pour moi, car en 2000 le sous-commandant Marcos... m’a écrit !!! Sa lettre :

Monsieur Fox,
Il y a six ans, nous avons écrit une lettre à Ernesto Zedillo Ponce de León, votre prédécesseur.[20] En tant que nouveau chef de l’exécutif fédéral[21], il est de mon devoir de vous informer que vous venez d’hériter d’une guerre, dans le sud-est mexicain, celle que l’Armée zapatiste de libération nationale, le 1er janvier 1994, a déclaré au gouvernement fédéral pour réclamer la démocratie, la liberté et la justice pour tous les Mexicains.
Depuis le début de notre soulèvement, nous avons affronté les soldats fédéraux dans le respect de l’honneur militaire et des lois de la guerre. [Mais l’armée nous a combattus dans la violation la plus totale de la] « Loi pour le dialogue, la négociation et une paix digne au Chiapas », approuvée, le 10 mars 1995, par le Congrès de l’Union.
[...] Nous, les Zapatistes, avons voulu privilégier le dialogue, conformément à notre engagement pris auprès de la société civile de faire taire les armes et d’œuvrer à une résolution pacifique du conflit.
[...] Vous avez affirmé, à plusieurs reprises, pendant votre campagne, face à nos demandes, votre volonté d’opter pour le dialogue. Zedillo a prétendu la même chose, au cours des mois qui ont précédé sa prise de pouvoir mais, deux mois après, il a ordonné une grande offensive militaire contre nous.
[...] Vous partez de zéro, en matière de crédibilité et de confiance, car nous ne pouvons pas faire confiance à qui [...] prétend « oublier », et « amnistier » les centaines de crimes commis par les paramilitaires et leurs patrons, en leur accordant l’impunité. Il ne nous inspire pas confiance, celui [...] dont le plan gouvernemental est de convertir les indigènes en micro-entrepreneurs [...], un plan qui n’est autre que de poursuivre l’ethnocide qui, sous différentes modalités, fait avancer le néolibéralisme au Mexique.
[...] Ceux qui ont essayé de nous détruire par les armes ont échoué. De même, échoueront ceux qui tenteront de nous éliminer en nous convertissant en « entrepreneurs ».
[...] Votre projet politique, social et économique est le même que celui que nous avons subi ces six dernières années. Un projet, pour le pays, qui signifie la destruction du Mexique comme nation et la transformation de ses départements en boutiques, et en quelque chose comme un immense bazar où les êtres humains et les ressources naturelles sont vendus aux prix dictés par le marché mondial. Les projets voilés de privatisation de l’industrie électrique, du pétrole et de l’éducation, et la TVA que vous prévoyez d’appliquer aux médicaments et aux aliments, ne sont qu’une infime partie du grand plan de « restructuration » élaboré par les néolibéraux pour les Mexicains.
Mais ce n’est pas tout, car nous voyons, avec vous, le retour de positions moralisantes marquées du sceau de l’intolérance et de l’autoritarisme. Ce n’est pas pour rien qu’avec les résultats du 2 juillet, la droite confessionnelle a lancé une offensive de persécution et de destruction contre les femmes (violées ou non), les jeunes, les artistes plasticiens et dramaturges, les homosexuels et les lesbiennes[22]. Avec les pensionnés et les retraités, les handicapés, les indigènes, et les quelque soixante-dix millions de pauvres du Mexique, ces groupes sont appelés « minorités ». Dans « votre » Mexique, monsieur Fox, ces « minorités » n’ont pas de place.
[...] La défaite du PRI[23], cette droite qui a si longtemps gouverné, était une condition nécessaire, mais non suffisante, pour que le pays change. Beaucoup de choses manquent [...] Il manque, par exemple, les indigènes. Il manque la reconnaissance constitutionnelle de leurs droits et de leur culture qui, croyez-moi, n’a rien à voir avec vos offres de promotion d’entrepreneurs[24]. Il manque la démilitarisation et la déparamilitarisation[25] des communautés indigènes. Il manque la libération des prisonniers de conscience. Il manque le retour des disparus politiques. Il manque la reconstruction et la défense de la sécurité nationale[26]. Il manque un programme économique qui satisfasse les besoins des plus pauvres. Il manque que les citoyens le soient à temps plein. Il manque que le gouvernement rende des comptes. Mais il manque aussi la paix.
Monsieur Fox, pendant plus de six ans, votre prédécesseur Zedillo a feint une volonté de dialogue et il nous a fait la guerre. Il a choisi l’affrontement et il a perdu. Aujourd’hui vous avez la possibilité de choisir. [...] Ce qui est en jeu est de savoir si notre opposition passera par des canaux civils et pacifiques ou si nous devrons continuer à porter les armes et nous couvrir le visage jusqu’à obtention de ce que nous cherchons, qui n’est rien d’autre, monsieur Fox, que la démocratie, la liberté et la justice pour tous les Mexicains.
Voilà. Salut, et pourvu qu’il soit vrai qu’au Mexique et au Chiapas [et partout ailleurs !!!],
UNE AUBE NOUVELLE SE LÈVERA.[27]
Depuis les montagnes du sud-est mexicain.
Pour le Comité clandestin révolutionnaire indigène, le Commandement général de l’Armée zapatiste de libération nationale.[28]

Salut Marcos ! Bon vent et à bientôt dans le

MONDE DÉMOCRATIQUE DE DEMAIN,

où les êtres humains n’auront de cesse de se nourrir des idéaux de Paix et de Justice de Femmes et d’Hommes comme toi !!!

¡¡¡ Hasta siempre !!!


{Gapachou 20 : [C] Çatipaculé = Ça n'était pas calculé ; Chamou = Chapitre de Modoupa ; Chira = Chiffre plutôt sympa [D] Danupag = Dans un repassage ; Doudou = Dans mon bouquin [G] Gadilue = Grande désillusion ; Gapachou = diminutif de Gamou-pa-fraichou (Glossaire modoupaïen-français de/du chamou) ; Gradodu = Grand Espoir Déçu [J] Juquri = Juste après que j’ai écrit ça [M] Modou = Mot de modoupaïen ; Modoupa = Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Mojito = Monsieur-je-sais-tout ; Mome-a-cécile = Mouvement de la société civile ; Mongole = Mais non, je rigole [N] Nobapa = Note de bas de page ; Nopapa = Nombre plutôt pas sympa ; Nudanlac = Numéro de la note quand je l’ai créée [Q] Quel nutôt = Quelques années plus tôt [V] Vilin = Voir plus loin ; Vioute = Vilaine boutade ; Viouviouviou = triple vioute}
  1. C’est Okis qui le dit le mieux.
  2. « Éouchkal herrïann », au Pays basque. Euskadi, « Éouchkadi » = Pays basque aussi.
  3. « Éouchkaldounak » : les Basques
  4. Aïe, le H !... Après celui d’un gros méchant lolo... euh... loulou... Çatipaculé* : rien toujours qui serait motivé par les horreurs proférées par la belle Hélène sur Euskadi. Mongole** !!! (*Ça n'était pas calculé. **Mais non, je rigole.)
  5. « Colomb décide alors de jeter l’ancre devant cette île afin d’accorder quelques jours de repos à ses hommes. Le 4 novembre 1493, il débarque sur l’île principale nommée Karukera (ou Caloucaera) par les Caraïbes. Il la baptise Guadalupe [« Gouadaloupé » (avec accent sur le « ou »), en espagnol] du nom du monastère royal de Santa Maria de Guadalupe en Espagne. » (Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Guadeloupe#:~:text=Colomb%20d%C3%A9cide%20alors%20de%20jeter,Maria%20de%20Guadalupe%20en%20Espagne.)
  6. Éd. La Découverte, p. 94-95
  7. Grande Figure
  8. Vioute = vilaine boutade
  9. Si j’étais alors allé à Lagos, Le Caire, Lima, Luanda... – bon, je ne vais pas tous les faire –, entre Kaboul et Manille, ça m’aurait dit : « Caca, elle aime ! » Mais on n’aurait pas su quoi – quelque-chose de caca en tout cas –, et qui. Car « elle » ça ne peut pas être moi (ben non). Ça ne peut donc pas vouloir dire : « Caca l’humanitaire à Kigali, Kaboul, une ville en L et Manille. Mais il aime ! » Alors quoi ? Angelu* ?? (...) Il doit réfléchir. (*Hop ! que je te resserve la formule « C’est “Anguélou” » mon angelou ; il a forcément un avis sur tout » du précédent chamou**, fort à propos ici encore, et ça me fait celle-là de moins à pondre. Parce que je sens que je vais faire une descente d’organes, à force. Ça n’est pas, que je sache, comme si je passais ma vie à pousser. Alors faut pas pousser mémé. Angelu : « Et tout ce charabia, c’est sorti tout seul ? » Non. Mamie se noie dans les orties.) [**Chapitre de Modoupa])
  10. Grands Espoirs déçus
  11. Grande Désillusion
  12. Quelques années plus tôt. [Et, quelques années après... l’immortalisation, par mes soins (ma narration), de ses morts, en ma Relec-6-è : mon 12 (la présente nobapa) de la Renaissance !!!!!!! 7. Points d’exclamation. Point un tou-9-le masticage, où c’est 9. Point un plasticage. Mais un... tremblement de terre. En Birmanie. De 7,7 sur l’échelle de Richter. Ressenti jusqu’à Bangkok. où un immeuble de trente étages en construction s’est écroulé... Je fais part de l’info (des infos que je viens d’écouter – aux chiottes sur mon ordi-télé) à mon chéri. « Gros cathos bourgeois ! » Haha. Faut rigoler. Plus que jamais. C’est ce que j’ai coolé, pour les guillemets (détails de fabrication, on a déjà vu ça précédemment, bref.) À mon chéri, en vrai : « C’est aussi pour ça que j’ai quitté la Guadeloupe ! » Oups... pas que pour lui ?... « On attend le Big One, là-bas ! ». Les frissons m’envahissent, quand je lui raconte mon dernier... tremblement, dans mon ex (île). « J’étais pétrifié ! Alors qu’il faut réagir !... » Je sors cafcloper, en terrasse, reprends ma 6-è, qui me ramène, dès le premier paragraphe, en Th !... Écrit tel quel (à la main), dans mon brouillon. Ce sont également les deux premières lettres de mon chéri !... mon Thiago...]
  13. Mouvements de la société civile. J’ai fini par décider, danupag*, mais dans un tout autre chapitre, de substituer, à cette expression, sa traduction moudoupaïenne, découvrant au moment de créer la nobapa** de sa première occurrence dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata, qu’elle concernait la Thaïlande où... Cécile est venue me rendre visite à deux reprises et où elle est ensuite retournée plusieurs fois. Mon amie, en outre, dans le glossaire modoupaïen-français où je suis ensuite allé inscrire ce terme, m’attendait... avec un cocktail : « momes-a-cécile », dans l’ordre alphabétique, venait en effet juste après son « mojito », son « Monsieur-je-sais-tout » auquel elle m’avait un jour (tendrement) assimilé. Ma-gni-fique. (*Dans un repassage **Note de bas de page)
  14. « Nitnoï »
  15. Oh le joli mix de mon 30 septembre et du nopapa* ! Pour dire l’espoir, bien sûr (!), d’un côté, et la situation navrante de l’autre... (*Nombre plutôt pas sympa)
  16. Mon mois-9 flanqué d’un autre Thaï-9 : j’allais dire ma joie quand... nudanlac danupag* : 390 !! Mon 30 et mon top chira** encore ! Et donc quasiment deux fois ma date d’anniversaire dans ce paragraphe ! (*Numéro pris par la note de bas de page dans un repassage **Chiffre plutôt sympa)
  17. Europe solidaire sans frontières, Fabio Luis Barbosa Dos Santos, 24 mai 2020 (http://www.europe-solidaire.org/spip.php?rubrique1)
  18. Je me souviens de textes de lui, à l’époque, dans un registre poético-politique, parmi les plus beaux qu’il m’ait jamais été donné de lire...
  19. Apporteur de connaissances, 11 juin 2019 (https://apdconnaissances.com/2019/06/11/le-sous-commandant-marcos-une-autre-histoire-de-lamerique-latine/)
  20. À mon poste de chargé de mission de TDH que j’occupais alors. Maribel, responsable de l’Amérique latine, n’a pas compris que le sous-commandant s’adressât à moi. Je lui ai dit : « C’est parce qu’il sait que tu as dit que le basque était une “curiosité archaïque” (vilin ; ou plutôt vilaine). »
  21. Prédécesseur à la fonction de chef du gouvernement mexicain dont j’étais également détenteur. De même que j’officiais par ailleurs en tant que président de l’Amicale internationale des sous-directeurs et chefs de réception des hôtels des Hautes-Pyrénées.
  22. C’est-à-dire que quelques homosexuels-uelles comme Manno, Aita, Pierre, Mary-Jo, Debbie... ah, non... pas elle... et comme moi, ça va. Mais c’est quand il y en a beaucoup que ça devient un problème. Lu juquri* : « On peut chanter “Jésus est pédé”. Le CSA, en réaction au tollé des lyriques droitiers et des tradis catholiques provoqué par ces mots d’une chanson d’un parolier parodique interprétée à la télé, a estimé qu’ils “n’excédaient pas les limites de la liberté d’expression”. » Je SUIS pédé, de toutes les manières. Libre par conséquent à mes ouailles, de par le monde, de le crier sur les toits, autant que ça leur chante ! Mais je vais encore multiplier les évangélistes comme la femme de ménage de ma résidence pour surveiller les troupeaux. Parce que faudrait voir à pas être trop envahis-hies. Hi-hi. (*Juste après que j'ai écrit ça.)
  23. Tous les présidents, pendant environ 70 ans, ont appartenu au Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) de droite. La gauche, là encore, l’a donc enfin emporté, en 2000, avec Xabi Fox. (Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_r%C3%A9volutionnaire_institutionnel)
  24. Fichtre, je le saurai, qu’il n’aime pas les entrepreneurs. Mais je ne vois pas pourquoi il me soupçonne, à ce point, de vouloir les multiplier. Je vais lui proposer des petits pains.
  25. Démantèlement des forces paramilitaires semant la terreur au sein des populations.
  26. Dans le pays, ce Mafialand, un des plus violents de la Terre (hors conflit armé ouvert), et aux kidnappings érigés au rang de sport national.
  27. C’est moi qui capitalise et grassise.
  28. Aterinfos América Latina, 16 décembre 2000 (http://www.alterinfos.org/spip.php?article6082). J’ai trouvé ce texte en français, mais très mal traduit. Je l’ai beaucoup retravaillé, comme (plus ou moins !) l’ensemble des articles, interviews et messages retranscrits doudou (dans ce bouquin)...