Chapitre 27 – La Révélation

De Xavier Renard
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Un Blan Péyi Soufi : « Ne cherche pas, c’est Dieu ! »

3 Avril 2016. Plage de la Datcha, bourg de Gozyé, à quelques kilomètres de mon quartier de Bas-du-Fort : alors que je me dirigeais vers ma voiture pour rentrer chez moi, j’ai croisé un ami gwadloupéyen, Jean-Marc, qui arrivait. Je le connaissais d’un de mes deux temples : non pas Mon Temple Abra[1] mais l’« autre », pas tout à fait aussi sacré, et sans majuscule : une... boîte ! De nuit. Le Cheyenne, à Gozyé, à mi-chéyenne... euh... chemin entre Bas-du-Fort mon quartier et la Datcha, la plage du centre-ville. Il ne s’est pas passé plus de deux ou trois semaines, pendant une petite dizaine d’années, sans que moi et Manno n’y mîmes les pieds ! Jean-Marc en a été l’un de nos coreligionnaires. Le bougre, à la Datcha, m’a demandé ce que je devenais, et lui ayant dit être récemment revenu d’un nouveau séjour en France et en Euskadi[2], auprès de mes pochimis-mies, lui ai-je précisé, alors que je ne parlais moi-même pas encore le modoupaïen qui, d’ailleurs, n’existait pas. Mais toto momo batata[3]. Jean-Marc :

— Tes quoi ??

— Euh... pardon, c’est du modoupaïen, ça veut dire « mes proches et amis-mies »...

— Mimi ?...

— Oui, c’est du masc-fem.

— Du quoi ??

— Du masc-fem. Y paraît que c’est chiant, moi je trouve ça rigolo.

— Hein ??

JM s’est exclamé après que je ne lui ai pas dit tout ça, mais seulement que je revenais d’un nouveau séjour en France et en Euskadi :

— T’as vraiment la belle vie, toi ! De pouvoir voyager, comme ça, et rendre visite à tes pochimis-mies !

— Ah, mais tu parles modoupaïen ?

— Quoi ?

En vrai ma déclaration de Gravié[4] lui a ensuite inspiré cette question saugrenue :

— Si quelque-chose n’allait pas dans ta vie, malgré tout, tu dirais que ce serait quoi ?

Comme il y allait ! Je ne le connaissais pas tant que ça, mais nous avions déjà eu des discussions assez franches, n’ayant personnellement en tutu[5] pas l’habitude de m’en tenir, avec les personnes amenées à croiser ma route, à des échanges d’impressions sur la pluie et le beau temps. Y compris en bottes et ciré. Ainsi ne compté-je plus les longs entretiens avec des personnes rencontrées, au fil de mes pérégrinations, à des terrasses de restaurant ou de café, entre autres, quand le courant passait… Sachant donc tout de même un peu à qui j’avais à faire, je n’ai hésité qu’une seconde à me livrer au jeu de la vérité que mon grand dadada (dadais danseur) me proposait. J’aurais d’ailleurs manqué, autrement, ce jour-là, un magnifique tournant de ma vie. Je lui ai donc dit deux mots de ma SANTÉ[6].

Demi-tour et back tou zeu playa évé Janmak. Celui-ci est alors tombé sur Patrice, un ami, un « Blan péyi », le nom donné aux natifs gwadloupéyen blancs, qui avait cela d’autre de fameux qu’il était… soufi ! Le « soufisme » selon le Larousse : « Courant mystique et ascétique de l’islam, qui met l’accent sur l’expérience intérieure. » Mais, timide, devant cet étranger, je me suis refermé comme une huître et n’ai plus rien trouvé de mieux à évoquer… que le temps qu’il faisait. En vrai : la conversation s’est poursuivie, de plus belle, avec ce troisième larron que je ne connaissais pourtant, pour le coup, ni d’Ève ni d’Adam. Sur cette plage de l’éblouissante baie de Gozyé, en compagnie de ces deux valeureux personnages, un fabuleux décor était planté pour ce qui allait suivre, d’encore plus magique… Sur le tapis, le sable du moins, a rapidement débarqué aussi, évidemment, le sujet… des synchronicités ! Qui, sur la peau du Blanc créole soufi, cette fois, ne risquait pas de glisser, et qui a enfin trouvé......... l’écho......... (9 points : toujours, les suspensions sacrées) qu’il attendait, avec ces mots en retour de sa part :

« NE CHERCHE PAS, C’EST DIEU ! » (9 doubles points de retrait, mais ceux-là ne se voient pas.)

Il m’a déclaré que je devais occuper, de surcroît, auprès de Lui, pour percevoir tous ces signes, une place de croix... euh... de choix !!! Ce 3 avril 2006, descendu de Son Paradis, Il était venu me dire, dans le mien, qu’il était temps que je cessasse de douter de Lui et que je misse fin à une parenthèse de trente-cinq ans. « Dis seulement une parole et je serai guéri ! » Il en a mis du temps ! Pour me guérir… de mon errance. Mais le bidon ? Mon soufi, Jean-Marc l’ayant rapidement briefé sur le sujet de notre conversation – et donc sur ma SANTÉ, quand dans notre échange nous l’avons embarqué –, et après que j’ai également évoqué ma passion pour le dessin de quand j’étais gamin, m’a prescrit ceci :

— Fais trois dessins et tu verras, ton problème sera réglé !


Dieu ne veut pas me laisser dessiner l’amour, et les yin-yin le faire, en paix.

La nochiée[7] que j’ai relevée chez moi, le lendemain, commençait par cette date, écrite ainsi : 04/04/16. Elle portait sur ces mots entendus à la radio : « Tchekhov et Tolstoï : le premier n’était pas religieux, le deuxième l’était beaucoup. » J’avais noté, avant ces deux dernières phrases, ce passage d’un article trouvé sitet[8] : « Écrivain et dramaturge génial, Anton Tchekhov est mort terrassé par la tuberculose en pleine force de l’âge, relativement jeune puisqu’il n’avait que 44 ans. » Mon regard s’est alors porté sur cette date, 04/04… Ma radio a également bruissé des ondes de mon histoire de retour de la foi à 46 ans après avoir cessé de croire en Dieu à... 11 ans, ainsi que de celle de Jean-Marc, la veille, sur le décès de sa mère intervenu au mois de novembre. Comme Ama, trois ans avant elle… Jean-Marc m’avait expliqué ne pas avoir versé de larmes, quand elle est morte, et se consacrer, depuis, à tâcher de comprendre pourquoi, pour ne pas que ça lui « retombe sur la gueule » plus tard. Un auditeur de l’émission de radio que j’étais en train d’écouter a raconté qu’il n’avait pas pleuré, quand son père est décédé, qu’une psy avait mis le doigt sur ce problème quand il avait 45 ans, et qu’il avait alors pleuré pendant des jours. Il a déclaré : « C’est incroyable le boomerang qui a été lancé quand j’avais 11 ans, quand mon père est mort, et qui est revenu à 45 ans.

(Le 16 mai 2022. Reprise du xabiwikitage de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata. Petit événement à chaque fois s’il en est. De « 12:22 » [l’heure] Telpo l’a marquouillé, quand je l’ai allumé, pour tapoter, à ce point de la rerererere...révision de ce texte. La première partie ci-dessus l’a déjà été, dans la Miss-Jottise 5, xabiwikitée. Elle le sera donc doublement. Elle le vaut bien. Elle est particulièrement sacrée. La suite :)

J’ai regardé, dans la soirée, une émission sur Thierry Le Luron, son homosexualité, et la farce de son « mariage » avec Coluche, le tant regretté trublion d’avant notre ère fascisante et réactionnaire. Coluche est mort le 19 juin 1986, puis Thierry Le Luron, la même année, le 13 novembre. « Vengeance du ciel ? », s’est interrogé Bernard Mabille, sa plume. Jean-Marc m’avait posé cette question dans la voiture, quand je l’ai ramené chez lui, après la Révélation de La Datcha : « Qu’est-ce que tu crois que Dieu aurait pensé des gays ? » Autant se demander s’Il est du camp de l’amour ou de la haine… Encore une question saugrenue ? Celle-là, pour le coup, ah ça oui.

« Le monde sera ce que tu en feras. Plein d’amour, de justice et de joie ! » : Michel Fugain, s’est mis à chanter, à la radio, alors que j’étais en train de sortir le chevalet rangé sous le lit que je m’étais procuré en vue de la réalisation des trois dessins commandés – plus de deux mois auparavant... – par mon sage musulman, me renvoyant à l’âge... des camps de l’aumônerie et de la JEC, où nous l’avions si souvent entonné... (Mais celui où je dessinais c’était quand-même un peu avant.) Quelles paroles pour accompagner mes préparatifs de cet autre Granévé[9] : mes toutpis[10] dessins depuis lors ! Dominique, quelle nutarde[11], quand elle venue en Gwadloup avec Joseta, a apporté de jolis supports en papier et en carton de sa fabrication pour que nous dessinâmes de concert, et j’ai alors également commis, en sa compagnie, deux ou trois œuvrounettes. Pour les dessins de mon Patrice, je suis allé m’installer en bordure des falaises de la Pointe-des-Châteaux[12], un des sites les plus fantastiques de Gwadloup et où, pensé-je, je pourrais m’adonner à mon art en toute quiétude.

Mais c’était compter sans un autre culotté de service ! Un jeune couple et un enfant sont arrivés depuis les escaliers qui descendent... de la croix du monticule rocheux de Morne-Pavillon surplombant, d’un côté, les falaises où je me trouvais et, de l’autre, les spectaculaires pics rocheux de la plage d’Anse-les-Châteaux. Le jeune homme en tête, les trois individus se sont dirigés vers moi. Le premier s’est planté derrière moi, avec son enfant, à qui il a dit : « T’as vu, le monsieur il a écrit “Dieu est Amour” ! » Moi qui m’étais perché là pour la beauté du paysage et afin d’éviter – ce que je détestais –, que l’on regardât, par-dessus mon épaule, ce que j’étais en train de dessiner ! Avec ces mots, en plus, que j’y avais inscrits ! Mais, ma foi, Lucas – de son prénom – a bien fait de provoquer cette fort sympathique rencontre au sommet. Il a tenu à ce que nous échangeâmes nos adresses mail. Nous nous sommes écrits, par la suite, et nous sommes revus, un soir, pour un apéro-dîner en terrasse à Paris. Mission accomplie : pour Déesses et Dieux de l’Amour, j’ai réalisé mes trois dessins, dans une même foulée, au pied de la Croix. Dans ce décor enchanteur théâtre Dudit, lors d’une balade entre sable blanc et rochers et le long des falaises, entre autres endroits en plein air dont Manno eta nik[13] avons doublement joui, entre Gwadloup, Saint-Martin et Matinik (dont le phare de l’îlet Gozyé et le point culminant de la plus grande bosse de la droma-chamélienne saintoise Terre-de-Haut)[14], l’extase avait viré au supplice.

Car nous nous y étions pris un peu trop tard dans l’après-midi, à l’heure de l’apéro des yin-yin, ces moucherons suceurs de sang qui envahissent les airs en éclaireurs des moustiques. Se rouler dans un nid de fourmis rouges ne doit pas être beaucoup plus désagréable que la sensation de brûlure de tout le corps dont on est pris quand les yin-yin attaquent. Même balade version familiale : j’y ai emmené Sabine, Marc, Léa et Hugo, qui y ont vécu un roti[15] de cagnard, à égalité avec une autre excursion aux Saintes. Dans un cas comme dans l’autre, comme partout où nous sommes allés-lées, ielles n’en ont évidemment pas moins été subjugués-guées, comme tous-toutes mes Gagaditutus-tues[16], par la beauté des lieux-lieux. Le spectacle, depuis la Pointe-des-Châteaux, comporte une vue imprenable sur la lunaire Dézirad[17] surmontée de son plateau calcaire en demi-cône de volcan, dernier et plus petit morceau de l’archipel guadeloupéen, au Nord, à quelques kilomètres au large. Je m’y suis rendu une seule fois, avec Manno et son « papi » Serge, deux jours, avec entre les deux une nuit chez l’une de ses paisibles et chaleureux-reuses habitants-tantes.

Outre des paysages et des couleurs à se couper le doigt[18], nous nous sommes offert un trip tout-terrain à bord des mini 4x4 fournis à la location, que je me suis chargé de conduire, ressentant des sensations qui n’étaient pas sans me rappeler celles que j’avais connues, en mission humanitaire, sur certains sentiers crevassés. C’est avec Sergio et son fiston également que l’une de mes multiples traversées jusqu’à la « Grande Galette », Marigalant, a eu lieu, l’équipée ayant cette fois compris le susdit quatuor familial. Serge nous a d’ailleurs longtemps accompagnés, Manno et moi, nombre de fois, dans nos virées. On l’a même emmené en boîte un soir dans notre quartier pour fêter, en 2014... son départ à la retraite ! Il était en pleine forme, mon Sergio, et on s’est bien éclatés. Doudou’m e mwen[19] avons tant espéré qu’il n’accuserait pas trop le coup, du fait de ne plus travailler, car il avait un peu tendance à s’enfermer. Mais le diable s’est emparé du sujet, nous sortant un scénario pire que tout ce que nous avions imaginé. Serge a fini par ne plus sortir du tout et se laisser complètement aller. Manno s’en occupe, bisû[20], autant qu’il le peut, se démenant pour le faire bénéficier de toute l’assistance médicale possible...


Un Breton : « C’est de l’obscurantisme ! » Diable...

À Marigalant et à la Dézirad, le temps s’est arrêté. Mais Marigalant, nettement plus vaste que sa minuscule voisine, offre davantage d’espaces dont un développement pour les touristes aurait été possible. Ses habitants-tantes s’y sont cependant toujours opposés-zées. Les poissons volants, lors d’une traversée, à l’allée, avec Okis et Bernie et leur ti zanfan, nous ont gratifiés d’un spectacle jamais vu ni avant ni depuis, avec des bans entiers se mettant à survoler la surface de l’eau, dont certains sur plusieurs dizaines de mètres. Nous nous en sommes extasiés-zée, avec OkBern[21], mais je ne m’arrêtais plus, et quand j’ai trouvé le moyen de louer jusqu’au clocher de l’église de Gozyé, à l’horizon, comme on en fait pourtant difficilement de plus laids, Olivier a opiné qu’il était temps que je cessasse un peu de m’emballer. Ces poissons m’avaient tellement excité...

UN poisson volant mais d’un autre type a surgi à la surface adan on dòt soley (« dans [sous] un autre soleil »... aaahhh le kréyol !...) pour mon autre compère Lolo. J’étais en train de lui écrire, sur mon téléphone portable. Mais Lolo n’était pas là. Il n’a par conséquent pu ni exulter avec moi ni me demander de me calmer. L’apparition DU poisson a eu lieu à Mon Temple Abra. À en rendre jaloux son ami, même si lui, dans mon paradaïze, pour voir LES poissons, était bien présent.[22] Mes mots à Lolito :

Merci pour ta réponse à mon billet et pour le “joli” tableau que tu dresses de l’establishment. J’espère que ton petit Vincent n’est pas trop malheureux. Quelle conscience [que Lolo m’avait dite], à son âge, du terrible avenir qui se dessine. Peut-être serons-nous encore de ce monde lorsqu’après le déluge, il sera entièrement à reconstruire. Différemment… Vision exceptionnelle dès que j’ai eu tapé ces mots : un magnifique poisson effilé fuse en rasant la surface de l’eau, sur vingt mètres. Ce n’est même pas le poisson volant “habituel”, que l’on ne voit pas non plus tous les jours, loin de là…

Ne surtout pas manquer non plus Lésent[23] – bien que dans un style très différent et nettement moins paisible que Marigalant – et sa baie, l’une des trois plus belles au monde selon les guides touristiques ! J’ai suggéré à Manno, lors de notre toutpie visite de Marigalant ensemble il y a douze ou treize ans, que nous sillonnions à bord de notre véhicule de location qu’il conduisait, de prendre un chemin qui partait depuis la route vers ce qui semblait être un fanta-point-de-vue. Le chemin débouchait sur une habitation. Nous venions de dénicher la Tourterelle Verte : le logis de chez les adorables Évelyne, Victor et leurs deux enfants, où nous avons ensuite créché plusieurs fois.

Lors d’un séjour avec Denis et Maia, j’ai loué un bungalow du Touloulou, à proximité du bourg de Kapestè[24] et de sa magnifique plage de sable blanc. Denis et Maia logeaient, de leur côté, chez une amie d’amis-mies français-çaises. Un soir dans la superbe et grande hutte d’un bar abra, à la hauteur de ladite playa, j’ai laissé les amoureux-reuse à la table où nous nous étions installés-lée pour aller jouir un peu, sur la piste de danse encore vide, du groove de la musique qui passait. J’ai ouvert le bal d’une sensationnelle soirée avec un fameux mélange de Marigalanté (créole, toujours pas de « s »), de touristes et de… militaires français qui suivaient un dur stage d’entraînement dans ce milieu hostile, à l’instar de ce que Manu et Xabi avaient vécu, en leur temps, et que le grand report’Stef évoque dans son brillant article du Monde Diplomatique.

Cet autre moment de grâce s’est alors produit : une discussion avec un Breton sur les synchronicités. Après m’être cassé le bout du nez, sur le mur cartésien stefkikinois, quelque quinze années plus tôt, mais m’être vu ouvrir grand les portes du royaume de Dieu, peu avant, par Patrice, vers qui Jean-Marc m’avait conduit, dans ce même archipel de rêve, il me manquait un Breton pour me faire entrevoir, sur la question, une autre dimension encore. Le refus, selon lui, de voir au-delà de ce à quoi un esprit rationnel permet d’accéder ? De l’obscurantisme ! J’étais soufflé. J’ai employé ce mot, pour la première fois de ma vie, dans mon rapport de fin de mission en Afghanistan à propos… des talibans ! Stef et Kiki talibans !

« Ils sont contre le savoir », m’avait déclaré à leurs propos le jeune Afghan rencontré à Herat. Mais d’où connaissait-il mes amis ?! Bon, si on a suivi, on comprend qu’il ne parlait pas de ces talibans-là. En ce sens le Breton avait raison : l’Univers est infini, et nous SOMMES l’Univers. Or, chacun-cune ne devrait en voir et en sentir que le microscopique morceau qu’ielle en est ? Il faudrait donc s’ignorer, se nier soi-même ! Gare, toutefois, car un mur peut en cacher un autre, aussi redoutable. Usine[25]: rien de pire que le mur de la certitude ! L’obscurantisme, c’est aussi refuser d’entendre quiconque n’ouvrirait pas les yeux sur ce dont on estime qu’on ne peut qu’avoir tort de ne pas vouloir voir. Dans ma fable, aucun de mes personnages chéris n’a tort ni raison et, comme à l’école des fans, tout le monde gagne à la fin !


{Gapachou 28 : [A] Abra = Au bord de l’eau ; Anux a bite = À l’occasion du xabiwikitage (de...) [B] Bisû = Bien sûr [C] Chamou = Chapitre de Modoupa ; Chira = Chiffre plutôt sympa ; Chirapa = Chiffre plutôt pas sympa ; Clé = Compagne de l’époque ; Cracra = c’est marrant [D] Danutipag = Dans un ultime repassage ; Danupag = Dans un repassage ; Difigui = De fil en aiguille ; Doudou = Dans/de mon bouquin [E] En tupu code odeur ta péto = Entendu depuis le coin de mon ordinateur quand j’ai tapé ce mot/ces mots ; En tutu = En tout état de cause [F] Fantayage = Fantastique voyage [G] Gagaditutu-tue = Grand-Grande Visiteur-teuse ; Gapachou = diminutif de Gamou-pa-fraichou (Glossaire modoupaïen-français de/du chamou) ; Granévé = Grand Événement ; Gravié-viée = Grand-Grande Privilégié-giée [J] Japu = Je ne sais plus ; Joyité = Jolie synchronicité [L] Lomo = Le compte est bon ; Ioyoviles ou Ioyovilles = Incroyables Retrouvailles [M] MD3 = Monde démocratique de demain ; Modou = Mot de modoupaïen ; Modoupa = Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Mondo-païen = Monde modoupaïen ; Mongol = Mais non, je rigole [N] Nobapa = Note de bas de page ; Nochiée = Note de synchronicité ; Nopa = Nombre plutôt sympa ; Nopapa = Nombre plutôt pas sympa ; Nudanlac = Numéro de la note quand je l'ai créée [P] Pochimis-mies = Proches et amis-mies [Q] Qudur-tapri-ducu = Qu’au demeurant j’apprécie beaucoup ; Quelle putarde = Quelques mois plus tard ; Quels hutards = Quelques heures plus tard ; Quelle nutarde = Quelques années plus tard ; Qunuf = Qui nous font... [R] Réducu = Rédaction de mon manuscrit ; Roti = Record de toute ma/une vie ; Rotolu = Roti absolu [S] Sacu culé = Sans que je l’aie calculé ; Sucem morabnodem baduf = Sur ce mot mon regard est tombé sur ce nombre de mots/ces statistiques en bas du fichier ; Suminu = Sur mon ordinateur [T] T3 steuplé = Teu, teu, teu, les esprits mal placés ; Toto momo batata = Tout est possible dans Mon Dieu, mon Bouddha et Patata ; Toutpi = Tout premier ; Trou damapute = Trouvé dans ma pêche aux infos sur Internet [U] Usine = Une de mes antiennes [V] Vilin = Rédaction de mon manuscrit ; Voyalo = Voyage en solo ; Vupoutate = Vue époustouflante ; Vusum = Vue sublime}
  1. Au bord de l’eau
  2. « Éouchkadi » : Pays basque
  3. Tout est possible dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata.
  4. Grand Privilégié
  5. En tout état de cause
  6. Fini la « mie » (maladie) voire « pute mie » (putain de maladie), telle que je la désignais auparavant ici. JE SUIS EN PLEINE FORME !!! J’AI VÉCU ÉNORMÉMONT DE SUBLIMES EXPÉRIENCES, DANS LE CADRE DE DÉMARCHES POUR ENTRETENIR ET BOOSTER MA SANTÉ, ET POUR LESQUELLES JE REMERCIE, DU PLUS PROFOND DE MON CŒUR, MON DIEU, MON BOUDDHA ET PATATA !!! Cette méthode n’est pas nouvelle, mais je renoue un peu avec elle. Faut dire que plus j’avais cru et positivé plus... STOOOP !!!
  7. Note de synchronicité
  8. Sur Internet
  9. Grand Événement
  10. Tout premiers
  11. Quelques années plus tard
  12. Départ pour aller dessiner : 13:00 sur le décodeur de la télé. Voiture devant sur la route immatriculée 939 RW (top chira* 9 de septembre, chira 3 du 30, top chira 9 de 69, RX moins une [lettre]). Au retour, achat dans un magasin de bricolage, à Senfwansa**, de deux champs-plats et de quinze équerres métalliques. Affichage à la caisse : 13:00 (euros). (*Chiffre plutôt sympa **Saint-François)
  13. « Éta nik » : et moi
  14. Terre-de-Haut et Terre-de-Bas de l’archipel des Saintes, à la différence de Grande Terre et Basse Terre, par exemple, se tirent l’union*, car il s’agit de communes. (*C’est du xabien, cette fois, pour dire « prennent un trait d’union ». Tout comme « droma-chamélienne », pour l’île à trois bosses de Terre-de-Haut, soit la silhouette d’un dromadaire + un chameau.)
  15. Record de toute une vie
  16. Grands-Grandes Visiteurs-teuses
  17. La Désirade
  18. « Koupé dwèt » en créole. Guadeloupéen ou haïtien ?
  19. « É mwin » : et moi
  20. Bien sûr
  21. « Gwadloup sé sèl médikaman nou ni », « La Guadeloupe c’est le seul médicament que nous ayons » : qui ne connaît pas ces paroles de la Compagnie Créole ? Ou bien encore : « Les vacances en Guadeloupe devraient être remboursées par la sécurité sociale. » Autant de traductions de : MAGIE.
  22. Pas que top ceci dit le trip d’Oliver pendant la traversée, avec vomi de son pauvre petit bout à la clé.
  23. « Lessinte » : Les Saintes
  24. Capesterre
  25. Une de mes antiennes