Chapitre 54 – Soins de corps et d’esprit

De Xavier Renard
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Thermes en Auvergne

Mon long cheminement vers un hypothétique bien-être m’a également conduit à Châtel-Guyon, dans le Massif central, non loin de Clermont-Ferrand, en 2015 et 2016, pour une cure thermale de trois semaines. Ah ça, ma mie m’a permis d’en vivre, des expériences, et d’en visiter, des endroits ! Le programme de la découverte des paysages et alentours de cet autre beau pays a compris une visite d’Aita et de Pierre, avec qui j’ai passé une fantanée, au Puy de Dôme, que nous avons gravi à bord du train « électrique à crémaillère », avec vue du feu de Dieu, au sommet, sur toute la chaîne des Puys, les volcans auvergnats endormis. Un crochet sur la route de la part de Carole et Damien et Valentine, Alice, Lola et Célestin leurs quatre enfants, de retour de Vendée, m’a également permis de passer, avec la bien chère smala, un fort agréable moment à pique-niquer, dans le parc des Thermes, en face de l’appartement que je louais, chez Franck et sa femme Li-Jun.

À Franck, qui m’avait écrit un joli mot en réponse à mon invitation à la BestAmaXab, j’ai à mon tour adressé ce message : « Je suis très touché que tu aies pris le temps de télécharger et de lire mon invitation [une sacrée tartine, il fallait être motivé !], c’est une belle marque d’amitié. Et par ton joli commentaire, tes mots à propos de ma maman, comme la grande bienveillance que tu dis deviner chez elle. Oui, si tu savais, quelle dame c’était ! Adabi coton[1]. Elle me manquera tant, jusqu’à la fin de mes jours... À bientôt, bonne continuation à toi et à Li dans vos belles contrées châtel-guyonnaises, chinoises et autres ! » Et qui m’a alors répondu ? Christiane Taubira. Je l’avais mise sur pause... sur France Inter, pour écrire à Franck. La voilà-t-y pas qui s’est mise à dire, dès que je lui ai redonné la parole : « Maman est morte. Elle a arrêté de souffrir. » Ça ne s’invente pas, ça non plus ! Tout comme mon premier autostop en vingt ans, lors de mon premier séjour à Châtel-Guyon, au retour d’une virée à Clermont-Ferrand, qui m’a mené à cet homme, celui qui s’est arrêté pour me prendre à bord de son véhicule, qui avait passé des vacances en Gwadloup avec sa femme, quels putôts... à l’hôtel Fleur d’Épée en face de chez moi !

Vingt en arrière, quand il m’arrivait, plus souvent qu’à mon tour, de tendre le pouce au bord de la route, mon trajet le plus fantasmagorique a eu lieu à bord d’un camion dont le chauffeur, peu après que je suis monté, a sorti de la boîte à gants une photo de sa femme, un boudin comme lui, à poil, s’enfonçant un concombre dans le vagin. Autant dire que l’objectif de m’exciter, avec ça, n’a pas vraiment été atteint. À la réalisation duquel n’a donc pas davantage contribué son chibre, qu’il a dégainé, se mettant à se masturber, ce qui n’a eu d’autre effet que d’emplir la cabine d’une odeur nauséabonde. Ambiance. J’ai fait comme si de rien n’était, déclinant par ailleurs mollement sa proposition d’aller baiser sa femme tous les deux chez lui. Finissant par se rendre à l’évidence qu’il ne tirerait rien de moi, il a rangé son engin. Il m’a généreusement fait cadeau du cliché porno, s’offrant une dernière once d’excitation en me déclarant, sans rire, qu’avec ça je n’aurais pas besoin de m’astiquer longtemps pour... Bonté divine. Puis il est passé de l’obsédé, pas méchant heureusement, qui avait juste (presque délicatement) tenté d’embarquer son trognon de passager dans quelque jeu sexuel, au fin débatteur féru de politique. Domaine dans lequel une discussion à bâtons rompus s’est alors engagée et n’a plus cessé, jusqu’à ce qu’il fût temps, pour lui, de me déposer.

J’ai testé ce mode de déplacement poutoutnif en 2018, au retour d’une visAm de Labenne à Baiona ! Trajet accompli en deux temps, pour une attente qui n’a pas dû dépasser dix minutes en tout. Mon deuxième chauffeur était un militaire du Premier RPIMA[2] de Baiona qui m’a salué, quand je suis descendu au rond-point de l’Europe du bout des Allées Paulmy, près de la Villa Arans, d’un « salut beau gosse ! » Il en pinçait manifestement pour moi, mais moi pour lui bof, non, dommage. Nous sommes passés devant la caserne, non loin de chez Christophe le frère d’Olivier. Damapute à son sujet pour un autre passage de Modoupa, je suis tombé sur ce dernier coup de gueule de sa part : « Le journaliste bayonnais d’Europe 1, revenu chez lui à Bayonne où il a sa résidence principale, pour le confinement, dénonce les bruits sourds et répétitifs des entraînements au tir venant de la caserne toute proche du 1er RPIMA : “C’est assourdissant, en pleine journée comme au milieu de la nuit, ces tireurs d’élite pourraient se calmer un peu ou aller s’entraîner au tir ailleurs en cette période de confinement, je ne sais pas moi, dans la forêt landaise, ou en zone non urbanisée, a confié le Bayonnais à Sud-Ouest. J’habite ici depuis toujours, c’est un souci récurrent, et c’est vrai que ces tirs, surtout depuis que les forces spéciales ont reçu de nouveaux fusils, plus puissants et… bruyants, c’est de plus en plus difficilement supportable !” » Dans la forêt landaise, et puis quoi encore ? Et Ama !!! ll ne nous aurait plus manqué que ça. Mongol. Car elle est vaste, la forêt !


Libération émotionnelle en Béarn

Dans le train cette fois, entre Paris et Baiona, une Natacha m’est tombée dessus. J’étais assis à une des trois ou quatre tables du wagon restaurant munies chacune de deux banquettes latérales. Une femme arrivée dans mon dos m’a demandé si elle pouvait s’asseoir en face de moi. « Eh bé non, ma chérie, tu vois bien que les autres tables sont libres, par conséquent tu vas aller poser ton derrière de jolie brunette ailleurs », lui ai-je répondu. Les autres banquettes étaient effectivement vides, mais j’ai bien entendu répondu, avec le plus bel entrain et sourire, à cette dame aussi charmante que le thon au concombre d’un camion d’une autre vie était repoussant, que je n’y voyais pas d’inconvénient. Je n’en ai pas moins été surpris, par une attitude on ne peut plus banale, dans les pays humainement et climatiquement (plus) chauds, où il ne serait même pas question de demander la permission et où les gens vont, naturellement, pour ne pas dire automatiquement, les uns vers les autres. Mais en France, c’est plus étonnant.

Nous n’avons évidemment pas tardé à converser et, au bout de quelques minutes... j’étais en train de tout lui raconter de moi ! Je précise que je n’ai pas l’habitude de monopoliser la parole et que je tâche de questionner la personne que j’ai en face, et de l’écouter, toujours au moins autant que je déblatère. Alors Natacha, toi, dis-moi. Elle venait de changer de vie, passant de Paris au bled le plus paumé : Lanneplaà, dans le Béarn, à proximité d’Orthez. Elle avait tout plaqué, dont son mari, et avait monté son cabinet de praticienne d’Emotional Freedom Therapy, EFT, ou « thérapie de libération des blessures émotionnelles ». Troublant, tout de même, la manière dont Natacha m’a flairé. Toute thérapeute qu’elle est, cependant, elle est aussi une entrepreneure, spécialiste d’EFT certes, mais tout autant de relations publiques et humaines ! Mais je suis trop modeste : elle a tout simplement succombé à mon charme, si puissant qu’elle l’a perçu bien que me voyant tout d’abord de dos. Quant à mon visage, tout le monde n’est pas morphopsychologue, et il n’est pas écrit sur celui-ci que je préfère les hommes. Ce dont je ne me suis pas caché. Quand je suis en conférence... euh... fiance... Vive la Fiance !... euh... Fiante !... euh Fr... Je n’y arrive pas. Boudu-sa-race ! (Faut saravoir...) Pour finir par prendre rendez-vous pour une consultation à Lanneplaà ! Un client de plus : bien joué, Natacha !

Le jour du rendez-vous, j’ai souhaité profiter de cette opportunité d’une virée dans les contrées de cousine et cousin Sylvie et Jean-Marie pour les y retrouver. Je me suis rencardé avec Sylvie, dans un premier temps, dans un restaurant à Orthez. J’ai noté, en haut d’une page du magazine Marianne, ses indications : « Place d’Armes, tout droit, parking, rue piétonne pavée, pharmacie. » Pour lire dans l’hebdo quelques pages plus loin : « Ah, Calais ! Sa place d’Armes, son phare, son beffroi*... »[3]. Un rencard avec Sylvie à Orthez, la drôle de rencontre avec Natacha dans le train, ET un déjeuner qui, finalement, a eu lieu chez un Jean-Marie aussi adoraaaable qu’il est pris par son travail de chef de l’entreprise du bâtiment de Maitexa et Jean dont il a poursuivi l’activité, et peu disponible, et qui m’a fait cet honneur de me consacrer une heure au moment du repas : les ondes ne pouvaient pas ne pas frémir un peu. Après ce délicieux et rare moment avec Sylvie et Jean-Marie – je ne les avais jamais vus tous les deux ensemble autrement que lors de grandes réunions familiales –, Sylvie eta ni sommes allés boire un café à Orthez. Après quoi Sylvie m’a conduit à Lanneplaà, à travers la belle campagne béarnaise, sous un ciel tourmenté mais par un beau soleil qui l’irradiait de sa fantalière[4]. Natacha m’avait parlé de son bonheur, dans le train, d’avoir troqué sa vie de dingue à Paris contre un nouveau cadre de rêve avec vusum sur les Pyrénées. J’ai pu constater, une fois dans son salon avec grande baie vitrée donnant sur la chaîne des montagnes, en arrière-plan d’un paysage de champs et de vallons, toute la conformité de ses dires avec la réalité !

Le contraste avec l’environnement en revanche fort peu bucolique que mon cousin s’est « choisi », à la sortie de l’autoroute où il s’est récemment installé, dans ses bâtiments avec logement, bureaux et atelier nouvellement sortis de terre – après que l’entreprise, pendant des décennies, a été gérée depuis la maison d’Argagnon –, était à vrai dire assez saisissant. Jean-Marie avait auparavant longtemps vécu à Lons, à quelques kilomètres de Pau, avec Marie-Paule son ancienne compagne et leurs deux enfants, Marion et Thomas. Son hangar-cathédrale m’a impressionné. Autre grande nouveauté dans la vie de mes très cher-chère cousin-zine : la froute baraque achetée par la zine à Orthez, après la vente de celle d’Argagnon. Très agréablement située, aux abords du centre-ville et en bordure du Gave de Pau, avec trois fois rien de travaux à réaliser en plus. Gag. Zinette occupait, depuis quelques années, un petit studio dans Pau. Et quand le confi-coro a été décrété, dare-dare elle a tout déménagé, avec Zinou, pour ne pas s’y retrouver enfermée alors que ladite demeure, où ce dernier avait juste eu le temps de conduire les travaux nécessaires pour en rendre une partie habitable, l’attendait : c’était vraiment moins une !!! Ouf. Ces bonnes vieilles étoiles, filantes ou pas.


Et discussions spirituelles : « Tes synchronicités c’est parce que les Planètes sont en train de s’aligner. »

Attention petit bond, jusqu’à Châtel-Guyon, avec dans le rôle de la thérapeute, cette fois : Michèle, en charge des séances mets-dans-mon-cul. Quoi ? Un (petit) tuyau. Elle introduisait dans mon rectum en effet, à raison de trois ou quatre fois par semaine, la canule d’un tube via lequel l’eau thermale allait lentement couler sur la paroi de mes boyaux. Alors forcément, ça crée des liens. Michèle m’a invité à dîner chez elle un soir puis, quelle jutarde, chez une amie du midi – dont je ne me souviens pas du prénom et que j’appellerai Lafimi (la fille du midi) –, dont j’avais également fait la connaissance, avec elle, et qui l’avait conviée. Très sympa aussi, la nana, mais elle m’avait piquotté, alors que je disais je ne sais quelle ânerie en forçant mon accent, disons... du Sud-Ouest : « Ce n’est pas la peine de prendre cet accent, tu n’as pas du tout l’accent du Sud ! » Dans la plus typique vanité du genre marseillais. J’aurais dû lui répondre : « Je n’ai l’accent du sud de rien du tout moi, madame, et certainement pas de la France. Mais l’accent basque ! » J’ai écrit « du Sud-Ouest », ci-dessus – mais elle ne peut pas le savoir –, parce que « basque », pour le coup, j’avoue, serait un peu mensonger.

Voyons ce qu’en dit ma Drinouille. Celle-ci avait réalisé, un soir, à l’une de ces belles tablées dont mes amis-mies me gratifient, régulièrement, quand je passe à Paris (tout comme ielles peuvent s’en organiser entre elleux sans moi, bisû, mais j’en suis souvent le prétexte !), en l’occurrence chez Hélène et Lolo, que je n’avais pas exactement l’accent parigot. Elle s’était exclamée : « T’as vachement gardé l’accent bayonnais ! » Avant d’ajouter : « Non, mais c’est bien... » Peut-être l’avais-je un peu perdu, cela dit, un temps. Et je ne l’ai de toute façon jamais eu à couper au couteau. C’est assez étrange, en réalité, car sur mon accent j’ai entendu un peu tout et son contraire. Y compris d’ailleurs que j’avais l’accent parisien ! Iati untutu qoqu ! C’était lors d’une mini beach party, avec Manno, sur la plage de Grande Anse à Deshaies. Nous avions un peu envoyé la zique, et deux types des environs de Tarbes s’étaient joints à nous. C’est l’un des deux, qui a osé… J’ai même été allemand, anglais, américain… pour des Gwadloupéyen notamment, dont Franky-Will le plombier qui m’a demandé, il y a quelques mois, si j’étais belge... (vilin). Avec Manno c’est encore plus rigolo. Parti d’Haïti tout petit, son accent, en effet, pas vraiment créole comme on le connaît – pas guadeloupéen en tout cas –, est une drôle de mesclagne, assez indéfinissable. Absolument délicieux bisû. Et on lui en a sorti, à lui aussi, des encore plus vertes et moins mûres !

Les échanges ésotériques, avec Lafimi, ont été nourris. Angelu et ses Collaborateurs-Trices de la Universal Spirit Company m’ont soufflé, pour la première fois, par son truchement, la thèse de l’Ère du Verseau, dans laquelle l’Univers serait en train de basculer, annonciatrice de grands bouleversements. L’Ère des Poissons, qui lui a précédé, durait depuis vingt-six mille ans. Sur mon thème de prédilection des synchronicités, Lafimi a opiné qu’il n’était pas étonnant que j’en perçusse autant, leur multiplication s’expliquant, selon elle, par l’alignement des astres et des planètes en cours. X expériences et discussions spirituelles, quatre ans plus tard et huit mille kilomètres plus loin, un avis de méditation de masse m’est parvenu, via Isabelle la Française du Rajasthan qui vit au Kerala avec son compagnon Timmy originaire de cet État. La méditation de masse des 4 et 5 avril 2020[5] annoncée a eu lieu « au moment exact de la conjonction Jupiter-Pluton », dont il était précisé qu’elle serait « le premier moment où une énergie vraiment puissante de l’Ère du Verseau atteindra[it] la surface de la planète »[6]. La proposition de méditation de masse du 4 avril 2020 m’apparaissait ainsi comme une réponse à ma question, idiote ou pas, posée deux ans quasiment jour pour jour à mes Nizzaren lagunak[7]. Alors j’ai foncé ! À Mon Temple. Bravant le couvre-feu que les autorités avaient instauré, pour le week-end de Pâques, afin que les Gwadloupéyen ne soient pas tentés-tées, malgré la conne, de se livrer à leur grande tradition pascale de camper sur les plages. Rasant, comme un voleur, les murs et le rivage, je tenais à conférer à ma contribution à cette opération, pour le bien de l’humanité, la plus grande efficacité ! Je n’ai par conséquent pas non plus hésité, pour regagner ce lieu sacré, pabachi, à l’entrée du parc de l’hôtel, à franchir le barrage improvisé avec force bandelettes rouges et blanches et palettes surmontées de l’avertissement : « Accès interdit à l’hôtel pour raison de sécurité. »

Et dès le lendemain, en guise de miracle... les algues des Sargasses dont le littoral guadeloupéen est régulièrement assailli, après avoir entièrement disparu, pendant plusieurs mois, avaient envahi les eaux de la pabachi !!! Certainement les cieux nous en remettaient-ils ainsi une couche pour nous signifier… qu’il y avait encore du boulot ! Tant de boulot que ça ? Car qu’était-ce encore que ce coup du sort que la fioncrace me renvoyait, après avoir entré le fragment « tion de tr » de « méditation de transmission » – et alors que je me trouvais de surcroît, dans mon brouillon de manu, sous le titre « Synchronicités » –, à « élection de Trump » ? Qu’ils me titillent d’accord, mais il faudrait veiller à ne pas complètement me décourager, avec des associations et des frayeurs pareilles ! Quant aux chiffres de la date et de l’heure de la méditation de masse, le 4 avril 2020 à 4 heures 45 en France mais le 5 avril à 22 heures 45 en Gwadloup, je me suis mis à les additionner. De tête, dans un premier temps, j’ai trouvé 34. Hein ? À un chiffre de l’âge du Christ !... Mais alors si en Gwadloup, en fait, c’était le 3 ?... J’ai vérifié dans le message d’Isabelle et de Timi : c’était bien le 4. Or j’ai de nouveau tenté l’addition, avec ce chiffre, dans la calculatrice sitet cette fois, qui a affiché… 33. (Le lomo n’est toujours pas bon ? Tapisse.)

Deux longues étamines se sont mises à pousser au bout de deux plantes de ma terrasse, à l’approche du 4 avril 2020, comme je n’en avais jamais vu sur aucune. L’une se trouvait dans un pot accroché à l’angle droit de l’extérieur de la balustrade (la B3), et l’autre dans un pot posé par terre, sur ma terrasse. Les deux antennes végétales délimitant ainsi l’espace de la B3 où j’étais appuyé quand Bixa est monté et a grimpé dessus poutoutpif. Après l’annonce intersidérale, en vue du 4 avril, ces deux longues tiges en biais comme tendues vers les étoiles m’avaient intrigué. Peu avant la date fatidique après laquelle plus rien ne serait comme avant que plus rien, avec le virus, ne soit comme avant, elles ont commencé à bourgeonner pour finir, juste après le 4 avril, par fleurir. On est murs, Maitreya, c’est le moment ! Bixa est passé X fois, dans ses va-et-vient sur la barre transversale de ma B3 – dont je me réjouis d’en avoir installé une suffisamment large pour qu’il puisse y évoluer à loisir et y tenir aussi bien debout, assis, que challongé[8] –, devant l’étamine, sans la calculer. Jusqu’à ce qu’il se mît soudain à la renifler, levant la tête vers le ciel, dans un mouvement frénétique de gauche à droite de celle-ci, comme s’il s’était dit : « Ouah, d’enfer ! C’est ça, la fameuse plante qui pointe vers les astres, en ce climax des énergies du Verseau qui vont sauver l’humanité ! »[9]

Un soir, acabatata, à ce même endroit, mes pensées noyées dans mes écrits comme le plus clair du temps depuis que je m’étais mis à remonter le fil de ma vie sur Terre et un peu au-delà, je pensais aux cartes que ma voimie et médium France avait tirées un jour chez elle pour moi. Elle avait été éblouie par mon jeu – sa réaction m’avait moi-même bluffé –, dans lequel elle avait perçu de formidables énergies. Mais il y avait du très sombre aussi, dont un aigle... qui enserrait mon abdomen ! Et la carte suivante disait... l’origine – mais je dirais plutôt une origine – du mal. Elle ne m’a véritablement rien appris, mais ces deux cartes, ouah.

Un étage en dessous de ma terrasse, à droite de la plateforme en béton juchée au pied du morne de la résidence en surplomb de la route et de sa rangée de six places de voitures est planté, dans l’herbe, un lampadaire en forme de plot arrondi. Replay, dans ma tête, de la scène de France dans son canapé, épatée, les yeux écarquillés, sur mon jeu de cartes. Le luminaire a tout d’un coup intensément brillé, pendant une demi-seconde. C’était la première fois, depuis une dizaine de jours qu’il s’était mis à dysfonctionner, diffusant une lumière faiblarde, que cela se produisait. Dingue, dingue, dingue. Ça le serait encore davantage, ai-je pensé, si ça ne se produisait plus jamais... Le lampadaire m’a immédiatement répondu en se mettant à diffuser une lumière encore plus vive, pendant une pleine seconde. Et, en effet, il n’a plus jamais recommencé. Jusqu’à ce que la bitte d’éclairage retrouvât, quelle putarde, après réparation je suppose, son éclat d’antan. Angelu : « Mais oui, mon bonhomme parti dans tes songes sur ta vie entre ombre et lumière, ténèbres et paradis, c’est pour toi que je l’ai fait briller comme ça ! »


Ielles n’attendaient plus que Mon* Livre de la Paix, Là-Haut, pour les Miracles (*Majuscule ? Oui. Parole de Messie.)

Je sais, Angelu, tu fais même briller les nuages, en dessinant des M comme Miracle dedans. Même posture, un soir, même endroit, à l’angle magique de la B3 : à l’ouest, au-dessus des montagnes de Bastè, un ciel chargé de nuages monstrueux plus noirs que le noir de la nuit, comme je n’en avais jamais vu. J’étais époustouflé et avais déjà, à ce stade, une fois encore, le sentiment que l’extraordinaire était en train de se produire... Du côté droit, une gigantesque masse noire : un énorme cumulonimbus. Les nuages s’étendaient également vers la gauche, sur toute la longueur du relief, n’atteignant toutefois de ce côté-là que le tiers de la hauteur de la montagne nuageuse de droite. Cette sorte d’immense L à l’envers se détachait sur le reste du ciel légèrement éclairé par la lumière de la lune qui était en train de poindre, à droite, derrière le cumulonimbus dont les immeubles de ma résidence ne me permettaient de distinguer que la moitié. Le rebord vertical de la partie visible, éclairé par la lune, ressortait de plus en plus distinctement. La lune s’approchait de plus en plus du bord, à mi-hauteur de celui-ci, où elle l’éclairait le plus.

Une frange lumineuse a commencé à se dessiner de part et d’autre du point où elle s’apprêtait à sortir : en voyant cette ligne en train de se former, je me suis demandé quelle lettre allait bien pouvoir s’écrire. J’ai d’abord pensé à un D et, en trois secondes, c’est un magnifique... M qui est apparu, l’espace d’une seconde, la lumière continuant ensuite de courir, de part et d’autre, sur la bordure du nuage, jusqu’à ce que la lune sortît et apparût entièrement dans le ciel. Puis elle s’est approchée, un peu plus bas, d’une bande nuageuse, comme un pont entre les deux masses de droite et de gauche, derrière laquelle elle a poursuivi sa trajectoire. Elle est alors passée derrière le mur de gauche. Après son M comme Miracle, elle a donc donné suite à sa démonstration avec une illustration... du Grand Passage (Gradage)... d’un monde à un autre. Bixa, à ce moment-là, a lui aussi franchi le cap : allongé, à ma gauche, au milieu de la balustrade, il s’est levé et s’est dirigé vers l’angle droit de celle-ci, passant devant moi, sous mon nez. Ce dont il s’abstient d’habitude quand j’y suis posté, depuis que la seule fois où il a eu cette outrecuidance, lors de ses toutpies visites, et alors que... je cramais une clope, je lui ai gentiment mais clairement signifié qu’il me gênait.

Et quelle photo dans mes culs le lendemain ? Celle d’une « lune prenant son bain de soleil couchant », au-dessus des nuages... Non pas noirs comme la veille au soir, mais roses, sur fond de ciel bleu du crépuscule. Puis du très, très noir de nouveau, deux jours apata, dans Why hope lives behind project walls de C. Wright-Lewis, comme la couleur de la peau de ses personnages, que l’on imagine, dans des États-Unis d’Amérique des années 60 où la magie des mélanges et des métissages était encore loin d’opérer. Où les Noirs-Noires, puisque c’est d’elleux qu’il s’agit, commençaient à peine à se relever de leur condition d’esclaves... il y a de cela tout juste un demi-siècle !!! Ielles ÉTAIENT encore, en réalité, dans le sud des États-Unis, traités-tées comme tels-telles, et subissaient les pires exactions ! Du très, très noir surtout pour les faits invoqués, juste après la « première équipe d’avocats noirs » et le « premier juge noir de la Cour suprême » de la page 28 : « Le combat pour l’obtention de réparations pour les vingt millions d’Africains perdus dans le Passage du Milieu [Middle Passage] et, après ça, assassinés et violés, d’année en année, ne quittait jamais leurs pensées », celles des deux personnages principaux « Passion et Justice », avec les prénoms desquels le paragraphe débute.

Du très, très luminoir, avec cette rencontre du Passage du Milieu, au plus profond des ténèbres, et de mon Grand Passage vers l’Aube de temps nouveaux. Du très, très lumineux, avec des Noirs-Noires à l’Aube de leur combat pour l’égalité de leurs droits. Du très, très lumineux avec les prénoms et les mots Passion et Justice. Du très, très lumineux avec ces horreurs, certes, qui resurgissent, à travers les lignes de C. Wright-Lewis chevauchant les miennes, mais aussi un arc-en-ciel, avec le Dew Drop Inn, mon resto à New York grâce auquel ce roman est parvenu jusqu’à moi. Arc-en-ciel qui s’est dessiné quand j’ai recherché des traces du resto sitet. Et donc la lumière fut, encore, quand j’ai tapé « dew drops in », la « rosée goutte », pour voir quelle image ces trois mots en anglais me renverraient en français. Et japété, avec cette phrase : « Des gouttes de rosée reflétant les couleurs de l’arc-en-ciel. » Il ne manquait que cela à ma fresque du Gadir.

Lumière encore et toujours, avec l’opération DDI-CWL (Dew Drop Inn – C. Wright-Lewis) du Saint-Esprit, pour dire le Gradage déjà opéré depuis un monde, il n’y a pas si longtemps que cela, où pas le moindre droit[10] des êtres humains n’était reconnu. Un monde de barbarie dans lequel, dans l’un des épisodes les plus monstrueux de l’Histoire, un système mondial a consisté à les traquer comme des bêtes, en Afrique, et à les soumettre aux pires traitements et sévices, dans la fonction qu’ils ont alors remplie d’outils d’exploitation des ressources naturelles du Nouveau monde, en Amérique et dans les Caraïbes. « Comme l’écrivait Eric Williams, dans Capitalisme et esclavage, en 1944 : “Il n’y a pas une brique de la ville de Bristol qui n’ait pas été cimentée avec le sang d’un esclave”. Le développement des rapports sociaux capitalistes, à commencer par le salariat, a supposé la mise en place, à l’échelle mondiale, du travail forcé et de l’esclavage, sans lequel le capitalisme industriel au XIXème siècle, dont la ville de Bristol a constitué l’un des centres majeurs, aurait été impossible. »[11] C’est arrivé parce que c’était écrit, mais au moins, par la suite, les droits humains se sont-ils écrits aussi, pour TOUS les êtres humains, et avec, quoi qu’on en dise, l’instauration d’un droit international et d’une logique de la diplomatie, rendant la perpétration de ce qui a fini par devenir des « crimes contre l’humanité » et des « crimes de génocide », à une telle échelle et dans la plus totale impunité, impossible. En dehors des conflits bisû, car il ne m’a pas tout à fait échappé que les événements les plus atroces et meurtriers continuaient de rythmer, sur cette impossible planète, la vie de ses pauvres habitants-tantes.

J’ai ressenti l’opération DDI-CWL comme un rappel de ce que la condition humaine avait déjà connu des évolutions considérables, en attendant un nouveau grand bond en avant[12] ! Angelu : « Oui, oui, on fignole, là-haut, mais les êtres humains ont bien travaillé, partout dans le monde, avec tout un tas de fantastiques momes-a-cécile. Comme ton Assemblée des Pauvres. Les Philippins-pines, quels-quelles champions-pionnes aussi ! Le sous-commandant Marcos, j’en suis absolument fan également ! Et en France, les Gilets jaunes, malgré certains relents nauséabonds, quel extraordinaire soulèvement ! Tant et tant d’autres... Et puis tu sais bien, justement, le coup de semonce de la pandémie, le début de quoi c’est... Cet ultime et prodigieux électrochoc, pour tous les peuples en lutte... La conscience citoyenne universelle n’avait jamais atteint un tel niveau. Les citoyens-yennes de tous les pays, plus ou moins organisés-zées, à plus ou moins grande échelle, se battent, y croient, méditent... Ah oui, au fait, la méditation de transmission : ton Olivier est à fond, ta Corinne aussi, ainsi que des millions et des millions de gens à travers le monde.

— C’est vrai ?

— Oui, oui, ça convertit à tout-va, de tous les côtés, du trois milliards en 33 volts...

— Oui ? C’est bien, le 33 volts ?

— Oui, enfin, peu importe, en tOU-OUt cas ça médi-transmissionne comme jamais.

— Ouah, tu fais bien l’accent rwandais dis donc !... Et les forces obscures ? Les forces du Mal ?

— Ah ben ça, elles continuent d’agir, mais elles ne font plus le poids ! J’ai récemment refait le calcul. Mais toi mon Xabi, tu ne médites plus du tout ?

— Écoute, non, j’ai beaucoup donné aussi, tu le sais bien, mais pour moi c’est terminé, je n’arrive plus qu’à écrire, et à aller nager encore un peu, de temps en temps, péniblement. Je suis à terre, comme l’humanité avec le coronavirus, cette espèce de coup de grâce dont elle ne se relèvera pas, sans un miracle, avec ce désastre économique et sociale mondial couplé à l’exceptionnel casting de dirigeants plus dangereux les uns que les autres de ce début de XXIème siècle. Des guerres se sont déclenchées pour moins que ça ! J’attendais LE Miracle, au tournant de ma cinquantaine... Et c’est alors que la tempête corona s’est levée, en Chine... (En même temps que celle de ma fête !...) Mais je comprends maintenant que mon SM était un SM-2T, un SM à deux temps, et qu’il me revenait ensuite d’écrire mon LIVRE-PRIÈRE, dans la rédaction duquel le virus, avec la conne, m’a propulsé, alors que j’y pensais depuis des années... Mais moi, sans un coup de pouce du Divin, maintenant, je ne réponds plus non plus de rien.

— En effet, il est temps, pour toi aussi...

— Oui, n’oubliez pas le SM4 !

— Awa, awa, pa ni pwoblèm, sa adan Plan la ![13]

— Tiens, tu parles créole, maintenant ?

— Mais toutes les langues que je veux, mon brave. Ez, ez, arazorik ez, Planean dago ! Non, non, pa gen pwoblèm, li nan Plan an ! No, no, no problem, it’s in the Plan! Nein, nein, kein Problem, das ist doch im Plan! No, no, no problema, esta en el Plan! No, no, nessun problema, è nel Plano! ไม่ไม่ไม่มีปัญหาอยู่ในแผน ! Hindi, hindi, walang problema, nasa Plano ito! Oya, oya, ntakibazo, biri muri Gahunda ! نه ، نه ، مشکلی نیست ، این در برنامه است ! नहीं, नहीं, कोई बात नहीं, यह योजना में है. 不,不,没 问题,这在计划中 ! لا ، لا ، لا مشكلة ، إنها موجودة في الخطة ! Voilà monsieur, pour le basque, le créole guadeloupéen, le créole haïtien, l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le thaï, le tagalog, le kinyarwandais, le persan et l’hindi. Le mandarin et l’arabe ne figurent pas (encore) à ton catalogue, mais c’est pour faire joli, et pour dire notre amour et notre solidarité aux Chinois-noises, d’un côté, et aux Arabes, de l’autre, qui morflent aussi, face aux racistes qui se déchaînent contre eux à cause de la Covid pour les uns-zunes, de leur islamophobie pour les autres... À part celles-là, ce sont donc toutes les langues que tu maîtrises ou as au moins un peu parlé, au fil de tes aventures. Quelques rudiments seulement, également, pour le hindi, quand tu as séjourné en Inde. Mais je ne pouvais omettre “la” langue, du moins l’une des 22 langues officielles et 838 langues vernaculaires de ce pays, qui t’est désormais si cher aussi.

— Oh ! Quel amour ! Merci mon Gelulu[14] !

— Avec plaisir mon Xabixu[15] ! Donc voilà. C’est bon. Tout le monde est fin prêt. On attendait juste... tu sais quoi.

  1. Avec ses défauts bien sûr, comme tout le monde. Je parlais le modoupaïen et Franck le comprenait, avant même son invention. Nuripala nucudura : 880. Un 80 de « la décennie d’Ama » en guise d’« eskerrik asko » de sa part pour le compliment (malgré la nuance... de rigueur !).
  2. « Unité de forces spéciales unique au sein des armées, le 1er RPIMa est le spécialiste des opérations spéciales en milieu aéroterrestre » (ministère des Armées). Ça fait rêver.
  3. « ... et ses Soudanais cachés dans des cabanes de contreplaqué ». Sordide renvoi au cul de Sylvie et son 11 pour chacun des « deux gros problèmes » de la France qu’elle y relève : les prisons et les demandeurs d’asile ! [*Relec-6-è. Le saviez-vous ? Les beffrois se transforment... par froid ? Ah. Parfois, en tout cas, en : campanile ! « En effet », comme Thiago aime à dire, la meilleure, sur ce thème, c’est lui qui l’a. Dans : « Sarcelles, son centre-ville, son beffroi... » Dans la R6 du C24. Multiplié par 4 ? Multiplié, divisé, son beffroi, et par combien, allez savoir. Diminué, en tout état de cause... Gâché ! Son trait d’humour. Non que ce ne soit très joli, un campanile, aussi. Ça n’est pas le souci. « Il n’y a pas de souci », me dirait-il certainement, comme il aime à dire aussi.]
  4. Fantastique lumière [Ooohhh ! Sur une nobapa 969, mon 9/69…]
  5. Mon regard a capté, à plusieurs reprises, dans le nombre de mots du fichier, peu avant ma rédaction du passage sur la Révélation de la Datcha, des nombres plein de 3, de 4 et de 5, dans l’ordre croissant ou décroissant ou mélangés. Ayant également déjà entamé ce chapitre sur la méditation des 4 et 5 avril, j’ai bien entendu été frappé par la date de ladite Révélation, survenue un 3 avril, quatre ans – le 4 intermédiaire – auparavant. L’assassinat de mon Divanqulé* Martin Luther King a eu lieu le 4 avril 1968. Le génocide rwandais a commencé le 6 avril 1994. Quelle association ! Japapu. (*Dieu-vivant-ou-du-moins-qui-l’a-été)
  6. Strasbourg Curieux, 5 avril 2020 (http://strasbourg.curieux.net/agenda/evenement/meditation-ligne-de-temps-de-l-ascension-fin-du-coronavirus-2)
  7. Amis-mies de Nice. Fond d’écran affiché pour la première fois par mon ordi quand je l’ai rallumé, après une sieste que je suis allé me taper, sur ce mot : une nébuleuse bleue et violette. L’heure était : 19:19.
  8. J’aime voir, de manière générale, les petites bêtes profiter de mes installations. Comme les lézards postés sur les deux moustiquaires de ma cuisine, toujours un sur chacune d’elles, quasiment au même endroit, dans l’attente de l’insecte... que Médecins sans frontières, dans le temps, dans une campagne d’affichage contre la malaria, avait qualifié de « pire arme de destruction massive » (il est, à cause de la maladie, la première cause de mortalité dans le monde !), et dont j’ai récemment lu que l’écosystème pourrait très bien s’en passer !!! La balustrade : une véritable autoroute à lézards, entre un côté et l’autre de la jungle de mes plantes. Sur celle-ci – mais la B2 pas l’actuelle B3 –, ont un jour également défilé… une série de bébés scolopendres, alors que j’y étais accoudé !... Manno se trouvait sur la terrasse avec moi. Un premier mini-spécimen de la redoutable bestiole est passé. J’avais bien failli m’appuyer dessus. Même tout petit, ça fait très mal il paraît. Et plus c’est gros, bien sûr, plus c’est douloureux et venimeux. Il faut voir leurs teintes d’orange et de bleu, parfois, outre le marron dominant de leurs maillons de carapaçon, en guise de signaux de leur dangerosité. Un deuxième bébé, un troisième, un quatrième, un cinquième se sont succédé… Je les ai écrasés, les uns après les autres, ce que je n’emporterai peut-être pas au paradis, car ils étaient dehors et j’aurais pu les laisser filer... La pauvre maman (j’imagine le terrible engin) dont je venais de massacrer la progéniture ne s’est jamais montrée.
  9. Danqu tipasse, réchauffage de mon café juquri. Mon micron affichait : 1:11. Pas très sympa, hein, mon Bixa ?
  10. Ce n’est pas tout à fait exact. Mais quand longtemps les droits n’étaient que ceux des Blancs-Blanches et pas des gens « de couleur », des hommes et pas des femmes, etc., autant dire qu’ils n’existaient pas.
  11. Silo. Agora des pensées critiques. Septembre 2016 (https://silogora.org/le-role-de-lesclavage-dans-le-developpement-des-societes-modernes/)
  12. L’expression revêt une consonance particulière quand on connaît un peu l’Histoire (de la Chine, oui, en l’occurrence…) mais je prends quand-même. [Mon 12 de la Renaissance sur « en attendant un nouveau grand bond en avant » ? Un qualificatif ? Ah ben oui : chinouï.]
  13. Non, non, pas de problème, c’est dans le Plan. [21/12/24 : les Chiffres de la Renaissance… « Le Plan »… « Le Plan Parfait de Dieu », dirait ma comporcognithérapeute Karima. « Je ne sais pas ce que Dieu veut… », me suis-je trouvé à déclarer, sur cette nobapa, à Monsieur Bemba. Mon… banquier, qui vient de m’appeler. Oh, pas seulement pour me souhaiter un joyeux Noël, non… Ce que Dieu veut ? Je ne sais ? Si, en… Vérité… « Épreuves que Dieu m’envoit… Si je tiens {physiquement surtout bisû… … à côté du caca de Xa tout n’est que pipi de chat…}, je suis promis au plus bel avenir. » On s’en dit des choses, n’est-ce pas, avec mon petit Bemba ?! Hahaha.
  14. « Guéloulou »
  15. « Chabichou »