SYNC SUR SYN

De Xavier Renard
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J’en ai des tonnes de syncs en stock...


— 2021 :


26/12 — Salo-tarage[1]. J’ai posé mes 2€50 sur le rebord de la coupelle de ma tasse de café, que je désigne à mon frache jus-walou[2]. Il me dit : « T’as senti que c’était mon heure ? ». Hein ? Quoi ? « Oui, t’as senti que je devais partir ? », ou on bitin kon sa ; c’est la fin de son service. « Bon timing ! », s’exclame-t-il, m’offrant l’opportunité de dégainer en retour : « On est... synchros !!! ». Rapotage[3], puis à la sortie de la plage : le gars et ses magnifiques coques de lambi alignées sur la murette est là[4] Je m’étais dit la dernière fois : hmmm, je m’en achèterais bien une. Papotage. Moi : « C’est très réglementé tout ça, non ?... patita[5]). Transaction. Entre les deux, et un « T’as pris le plus beau, et le plus gros ! », et un « T’as l’œil ! », et encore un « Champion ! », et « T’es vraiment le plus grand acheteur de coques de lambi que la Terre ait jamais porté ! », etc., il me déclare, sur le même ton réjouipaté que mon jus-walou que j’arrive pile quand il doit plier boutique : « Voyons, quelle heure il est ? C’est ça, j’avais dit que j’arrêtais à 17h ». « Il est quelle heure ? », l’interrogé-je. « Dix-sept heures deux. »


27/12 — J’en ai des tonnes, des syncs, en stock. Que je note à la va-vite et m’encule[6], d’une ma-trique[7] à l’autre. Et qui me soufflent en cet instant (vers 10h30 en ce 27/12/2021)[8] : « Xabiwikite-nous direct, plutôt, tu nous pi... euh... fignoleras au fur et à mesure ». Synctéma... euh... systématiquement non, je ne peux pas juste balancer quelques mots écrits n’importe comment, comme dans mes nochiées[9], par conséquent ça nécessite un minimum de temps... À voir...

Trois jours plus tard : mon voisin gwadloupéyen « Om » hindouiste [vodou papi[10] 4], avec lequel a eu lieu une deuxième fantastique rencontre – le jour du lancement de la présente rubrique –, en une nouvelle fantastique synchronicité, est en train d’essayer de m’orienter vers... ce que je vais appeler un Grand Ponte... Il m’a indiqué son nom et enjoint de le rechercher sur Internet. Maouaza[11] à Om : « X ne donne pas de consultation individuelle. Que des stages ». Sa réponse : « OK je vais voir pour toi ». Re-moi : « Ton message....... à 21h21 !!!!! Je t’expliquerai. Un grand merci d’avance en tout cas ».


— 2022 :


04/01 — Ah ouais, tiens, des syncs express comme celle-là je peux les xabiwikiter vite fait... et c’est la suite de « mon voisin gwadloupéyen “Om” hindouiste » (V5[12] 27/12/2021) ! Bon, il s’appelle Laurent.

X :

J’ai pris rendez-vous avec Olivier[13] vendredi à 15h. [Ça serait pas le 13 par... hasard ? Non, pas du tout, mais : le 7. Et le suivant c’était loupé (de peu) aussi.] C’est un ostéopathe, c’est bien lui que tu souhaitais que je Voie ? (Oh ce mot que m’affiche mon portable, avec une majuscule !) [smiley + mains prière]

L :

(Il est, effectivement... XL !!! L’obésité, à l’inverse de moi, m’a-t-il fait comprendre, a toute sa vie été[14] son problème de santé... Il en a, semble-t-il, énormément souffert : « Je suis passé par tous les trous », ont été ses termes imagés pour l’exprimer. Par tous ? Pas par celui de son fils, s’il en a un, je l’espère. Car une autre phrase choc les avait précédés : « Tu sais, tous mes patients se sont fait violer quand ils étaient gosses ». Pour dire : « Le passé, c’est le passé » !!! Mais blague très, très douteuse à part il n’y a pas lieu de croire, dans notre histoire, que qui que ce soit d’autre que « tous ses patients » et leurs paters respectueux... euh non justement pas trop... respectifs plutôt, soient concernés. « Tu n’es pas gros », m’a-t-il en outre lancé + la nature ou je ne sais quoi... « t’a fait très beau » ! Ouh ! Mazette ! Mais genre : de quoi te plains-tu mon coco ?)

Oui, c’est bien lui. [L'ostéoliv]

X :

OK sa ka maché sur... la Voie !!! (re-smiley – assez prié)

Donc La... Voie... POUR OUVRIR 2022 !!!!!!!!! (9 !, mon top chira[15], ici 3 X 2 + 3)


05/01 — 9h, Laurent mon Voisin « Om » (V5 04/01) m’envoie un magnétiseur. Deux heures de nettoyage interne, de mon dedans et de mon appartement, puis nous allons boire un café à la Marina. Toute une discussion, entre autres, sur le Cameroun, parmi les pays d’Afrique où le thérapeute a vécu, et l’homosexualité en Gwada (bonjour les dégâts), ainsi qu’au Cameroun, où c’est puni de mort, me dit-il. Carrément ?! M’étonné-je, bien que n’ignorant pas que cette ignoble et intolérable déviance, en droit, dans ce pays, comme un peu partout en Afrique, est bannie. « Enfin, c’est la prison, rectifie-t-il, et puis on te tue, après s’être bien amusé avec toi ». Ah ! Je préfère ça. Afrique détentrice du record mondial de l’homophobie : vodou papi 19. Je viens de lui parler de Marc mon plus vieil, vieil, vieil, vieil, vieil ami établi avec son compagnon Francis à Douala (après avoir longtemps été en couple avec Nestor au Burkina). Visite de Marc et Francis en Matinik/Gwada (oui, en plus, dans cet ordre-là) : vodou papa... euh... papi 31 vers la fin. Il me ramène à la résidence. Avant de sortir de sa voiture je lui demande : « Au fait c’est quoi ton prénom ? ». Il m’a remis sa carte de visite à la fin de la séance mais, totalement lessivé, je ne risquais pas de le capter. Il me répond : Gaston. Mais non. Mark. Le même que mon plus vieil, vieil, vieil, vieil, vieil ami camerounais d’adoption comme lui, mais dans ce cas avec un « k » par conséquent toutefois.


06/01 — J’écris dans ma Miss-Jottise 3 : « [...] l’Œuvre des Forces (« des êtres passionnés sont broyés par des forces qui les dépassent » – nous ça va, hein ? –, « les forces à l’œuvre dans l’histoire humaine », lis-je ce même jour dans MALF[16] [pages 328 et 329] à propos du Grave hugoïen). Mais j’ai d’abord tapé par erreur, au lieu d’« histoire humaine », « histoire de l’humanité ». Je lis cinq minutes après dans MALF (page 342) : « À l’origine, Hugo voulait rassembler [dans L’épopée de l’aventure humaine] quelques poèmes évoquant les grands moments de l’histoire de l’humanité ». Puis, phrase suivante : « Le projet a pris de l’ampleur pour devenir La légende des Siècles, cette grande épopée qui retrace toute l’histoire des hommes ». Et phrase d’après : « Le recueil compte quinze[17] parties qui naviguent à travers les époques et les civilisations : “D’Ève à Jésus”, etc. ». Oui, parce que Jésus 2, deux... deux... deux... (l’Histoire humaine-de l’humanité-des hommes bégaie), après Jésus 1, c’est moi. Une sorte de Sainte Trinité de l’Histoire de l’Humanité, que nous inventons ainsi à 2, Victoire... euh... Victor et moi.


07/01 — Dans la lignée des précédentes synchronicités, un bout de cul écrit aujourd’hui :

Je sors de chez l’ostéo, dans la série des Archanges qui me sont envoyés ces temps-ci, avec, comme Chef de File, mon Voisin Om Laurent... Quel moment si tu savais encore, et quel échange avec cet homme, un... Olivier !... Jélica[18] : Laurent, Olivier, Mark, les prénoms de trois de mes Pandas[19] !... Et avec mon Alter-Olivier-Monsieur-Synchronicités du jour, aux âme et esprit d'une beauté divine cosmos... euh... ecnos[20], quelle... synchronicité a bien pu se produire, à ton avis ? La date qu’il m’a proposée, pour le prochain rendez-vous : le combien, hein, le combien ? Je te laisse deviner... l’évidence... « C'est dingue !!! », me suis-je exclamé, en me prenant les mains dans la tête. [Ça remue, une séance d’ostéopathie, c’est bien connu, alors on se prend en principe plutôt la tête dans les mains, le principal étant cependant sans doute, à la sortie, de ne pas l’avoir trop dans le cul.] Je venais de chialer un coup, tellement la discussion, par conséquent, fut intense, et dans un « lâcher-prise », en guise de résultat qu’un soin comme celui qu’il venait de prodiguer est censé avoir... « Normal », donc, et c'est « bon signe » comjadi[21].

Réponse à la divine... euh... devinette : « C’est le 21 ? Ou le 15 (anniversaire d’Olivier) ? ». Ça aurait en effet été très fort aussi, eu égard à l’affluent 15 de l’incessant torrent des 21, mais c’est bien ce deux-premier... euh... ce dernier.

Montant du chèque que je remets à Laurent, le surlendemain, pour des produits de phytothérapie : 210 euros. + « On » crie dans mes oreilles à l’instant où je lance une émission suminu juquri[22] : « 21 !!! ». Deux actrices rectifient ainsi la présentatrice qui leur dit : « Vous êtes toutes les deux réunies sur scène à partir du 22... ».


09/01 — Dans ce petit bout de texte, un double événement majeur est sur le point de se produire. D’une part, aucune synchronicité qui eut pu le motiver ne va y être traitée ; un événement précisément d’autre part pour ce dont il est l’objet. Toto momo batata : tout est possible dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata. Sauf que, précisément aussi, on n’est même pas dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata. Et, même dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata, tout n’a pas trait à des synchronicités. Donc n’importe quoi. C’était pour ressortir « toto momo batata ». On m’enculait il y a 2 jours que mon modoupaïen n’avait aucun intérêt, et pourtant quelle Merveille. Merveille que la peine qu’a prise mon ami de m’écrire sa critique. Merveille !!! Merveille !!! Merveille !!! Bref, ma pas-sync-histoire, par contre, ça commence par une honteuse redistribution, une fois encore, d’un cul. Un cul de moi à HéLo :

I’m in good health, I’m strong, and nothing can beat me !!!!!!!!! (Y en a 9 bien sûr.)
Anil mon prof de yoga et de méditation du centre Sree Chitrah, dans le Kerala, m’avait demandé de clamer ça tous les jours en me regardant dans le miroir.
Et je viens justement d’engager un nouveau « processus », en ce début d'Année de Tous les Miracles (à la faveur d’un assez Fabuleux « Hasard » encore), avec d'autres... Merveilleuses Personnes...
JE SUIS EN BONNE SANTÉ, JE SUIS FORT, ET RIEN NE PEUT M’ABATTRE !!!!!!!!!
Et mes ami-mie Lolo et Hélène vont venir me voir !!!!!!!!!
Je vais pouvoir passer plein de moments fabuleux avec luile, dans ma Guadelooooouuuuupe !!!!!!!!!
Quel bonheur !!!!!!!!!!
Quelle joie !!!!!!!!!
Dieu, Bouddha et Patata, merci pour ce Fantastique Cadeau de nouveau !!!!!!!!!
Ah, oui, parce que le séjour sera placé sous Votre signe, et on ne parlera que de Vous !!!!!!!!!
Bon, c’était la blagounette en passant, parce que fagol !!!!!!!!!
Faut rigoler !!!!!!!!!
Et c’était pour Les invoquer.
Les remercier.
Leur rendre Grâââââce !!!!!!!!!
Leur dire ma Gratituuuuude !!!!!!!!!
HéLo allez tout de suite réserver votre appartement DANS MA RÉSIDENCE sur Airbnb.
C'est résidence Porte des Caraïbes à Gosier.
(...) Parce que mon amie qui faisait des locations dans le quartier a malheureusement depuis longtemps mis... la clé sous la... porte.

2ème temps : 2 pas-SM-EZ, c’est-à-dire pas de « pas de Scénario Miracle », « ez » (« ess ») en basque signifiant « non », mais tout le contraire. 2 SMS en tout cas. À mon Archange Olivier, intronisé avec ses Camarades dans une Sync ci-dessus, c’est pour ça que je raconte tout ça là :

1. Bonjour Olivier, appelle-moi pour me redire en deux mots ce que tu me disais sur « nous ne sommes pas notre esprit » ?... ou corps ? Laisse-moi juste un message. Un grand merci d’avance !
2. Tu m’as dit « nous ne sommes pas nos pensées », c’est ça, bien sûr, pas « nous ne sommes pas notre esprit », évidemment non ! Et cette... pensée... m’est venue à... l’esprit : l’Esprit vaincra ! (Dans mon cas.) Même si malédiction il y a. Mais justement il faut que je cesse d’employer ces mots-là.

Réponse d’Olivier :

La phrase est [bien que pas tout à fait celle à laquelle je faisais référence] :
Nous ne sommes pas des êtres vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine.
Ton problème aussi doit être vécu comme une expérience, et sûrement pas comme une malédiction.

Sinon ai-je l’air de créditer un tant soit peu la désastreuse dichotomie entre corps et esprit, et une tendance à l’anti-« holisticité », « à l’occidentale », sujet qui a occupé une partie de ma conversation avec Olivier ? Loin, loin, looooooiiiiin de moi cette idée.

Et loin, loin, looooooiiiiin de cela, le CŒUR du Message de mon Archange du Moment :

Indispensables Présence du Corps à ses Petites Cellules, et Amour, Attention et Bienveillance pour Elles, sans lesquels Elles... rouspètent... et quémandent !!!...

Je le savais : pas de synchronicité ? Que j’arrive à écrire ce texte jusqu’à la fin sans qu’aucune n’advienne ? Impossible. Z’avez vu ces trois 2 dans mon texte ? (Sans compter le 2. : 1. et 2. correspondant à « 2 SMS ».) J’ai laissé mon ordinateur quelques minutes. Quand j’y suis revenu l’heure (horriblement tardive) affichait 2:22. Un autre 222 m’a frappé dans la mention « disponible jusqu’au 05.02.22 » de la page Internet de France... 2 restée ouverte. Les 3 2 que j’ai fait figurer dans mon texte sans trop savoir pourquoi ont attiré ces deux autres triplés : ce n’est qu’1 2 mes poutanas[23].

Au... petit matin malgré l’à-pas-d’heure du coucher (ainsi le veut ma... SANTÉ !!!... depuis une « bonne année » maintenant...), sur mon ordi, que j’allume pour lancer la radio, minutage du doc « Femmes, de la rue à l’abri », de France 2 encore, auquel je l’avais laissé avant d’aller enfin faire dodo : 00:22:20.

Je disais... événement de l’Histoire sans synchronicité ?

De l’hire-a-chronne ? Ou hirachotte ? (Les deux se disent en modoupaïen.)

Je disais... toto momo batata ? Tout est possible dans pas-Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata mais ses à-côtés ? Tout, absolument tout, dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata comme dans ses à-côtés, sauf que ne cessent de dévaler, ne serait-ce que quelques minutes, les torrents de synchronicités.

Quelle démo !!! À laquelle je ne savais pas moi-même que j’allais me livrer.


13/01 — LE PARI

Parvenir à raconter une jottise, une jolie petite histoire, jolie ou pas d’ailleurs, une peste, petite histoire, en tout cas, chez les syncs, sans sync. Voir le phénomèèèèène dans la sync précédente.

Je le tente un 13 dis donc en plus. Mais pas un vendredi. À un jour près. C’eut été peine perdue.

Ce sera, pour ce jour, à propos : 1. d’un enculage ; 2. d’un maouazatage[24].

1.

Je viens de papoter un chouya évé Misyé Fabris. Non, ce n’est pas mon « regretté » jardinier [de ma résidence]... toujours vivant !... Dieu soit loué... mais qui avait donc mal tourné, « s’était fait » (c’est vraiment le cas de le dire) virer... Et c’est reparti, dans le papotage... « Tu m’ôtes les mots de la bouche! », viens-je de lui dire, tellement ses paroles sont beeeeelles et proches de tout ce que je peux moi-même déblatérer !!! Non mais je t’assure, la résonance, comme si souvent dans ce genre de conversation « à la volée » ! Mon Dieu que c'est booooooooo !!!!!!!!! Tou 9 le mastic[25].

Il m’a d’abord parlé de son activité de menuiserie. Quelque-chose avec « champ... ». Non point que je n’aie pas compris de quoi retournait son travail. Je lui ai même dit que je le trouvais très beau. Son travail. Lui ne l’est pas particulièrement. Ou plutôt si. Carrément. Puis l’interrogeant sur comment qu’il allait, ne l’ayant pas vu depuis un bon bout de temps c’est parti sur « c’est compliqué en ce moment », à propos de la sityasyon an Gwadloup, dans des pawol comme : un peuple qui se révolte ; on nous a empoisonnés (au chlordécone) ; les Européens donneurs de leçon ; moi : ha ! les donneurs de leçon, pour quoi que ce soit dans la vie... ; lui : je suis autonomiste ; moi : alors là, c’est tout à fait ça ! comme moi ! ; je suis un Gwadloupéyen qui s’intéresse au christianisme, c’est paradoxal ! ; la religion sans religion, sans église ; on peut très bien pratiquer sa religion sans être coincé du cul, ou on bitin kon sa, sans principes à la con ; citoyenneté ; humanité ; moi : je suis basque ; lui : j’ai plein d’amis basques, bretons... ; moi : Gwadloupéyen, Basques, Bretons, même combat !... enfin... dans des contextes très différents bien sûr ; lui, au détour de plusieurs points de la conversation : c’est pas une question de race... [La race = premier des concepts... racistes. Qui pour les humains n’a pas lieu d’être.]

Mais tout ça ne nous dit toujours pas qui est Fabris !!!
Alors tiens, devinette (qui c’est-y ? indice: je suis à la Datcha bisû[26]) et conconnage[27] : l’autre Fabris ? Mais là je t’ai presque tout dit... [Vodou papi 69 Livre/70 XabiWiki – ma poco bité[28].]

2.

C’est un peu dans la veine de cette coi-ma-tata[29] acculée[30] : « Faut le laver [DiBouPa[31]] de toute autocélébration : voyez comme je suis super, admirez ma conscience universelle, prenez des leçons d’abnégation, etc. ». Comme ce qui précède, si nous ne nous abusons. J’ajoute, pour ce qui suit : « Voyez comme je suis généreux ». Autoflagellation-coupage-d’herbe-sous-les-pieds mise à part, c’est une lucarne sur l’Inde, la dure réalité de la vie (là-bas)...

Les maouazas :

Oublie pas de te raser...

Ouh là, non, c’est pas ça. C’est ceux-là :

Un grand merci mon ami.

C’est KD, « Key Di ». Je le chamouse au 51. « Chamou » c’est l’autre mot pour « Xa-pitre » : ça veut dire chapitre de Modoupa. Extrait :

Loin de la folie des villes... KD...

Sur KD, un 1... J’allais poursuivre benoîtement, alors que... ça y est, peine et pari sont déjà perdue-du ! Un 1 : un numéro de nobapa, l’une des quatre nobapas de la page de mon manu[32] où je suis allé chercher mon ami. Le transfert l’a rétrogradé de son Xème rang au premier (« X » la lettre, pas le 10 romain !). Quatre nobapas : raisonnable ? Ça dépend, si elles font quarante lignes en tout ! Mais non, quatre, elles en font ! Même pas : quatre tout petits bouts de ligne ! Raisonnable, raisonnable... Dans Modoupa, niveau nobapas, ça non, je ne le suis vraiment pas. Et ça me vaut ça :

Les renvois innombrables en bas de page ce n’est pas de la littérature à mon sens ; aucun auteur sérieux ne fait cela, ça casse complètement la petite musique. Tu dois pouvoir intégrer ces apartés et explications dans le corps de ton texte, les incorporer au récit, c’est ton taf d’écrivain.

Xabi cassééééé !!!!! Là c’est Brice (le surfeur) de Nice qui passe pour se moquer, par rapport au Pari. Le rétamage du Pari de Xabi, c’est dans le « Xème rang ». Tiens si je me la jouais comme dans mon cul : devinette ! Et test, de comment que ça défile les veutumois[33]. Le combientième le « Xème » peut-il bien être ? Devinable au vu de ce qui précède immédiatement l’endroit où je suis fauché, dans mon élan, par l’inévitable survenue du phénomèèèèène, et de l’emplacement de l’épisode concerné dans le Livre. Dont le pas raisonnable, mais alors pas raisonnable du tout, du tout, du tout, nombre de nobapas est, lui, de combien ??? Hein ??? Je m’apprêtais à annoncer le chiffre et à le flanquer de 9 points d’exclamations (on demande son mastic tout neuf ! pas cher ! idéal pour la menuiserie, le champ ch’ais pas quoi et tout ça !), pour l’énormité, sans me douter que tomberait... la... deuxième... syn-chro-ni-ci-té !!! (que 3 points d’exclamations, en attendant de la dévoiler).

Langue à mes chats des chamous ? Elles sont 1212. Je l’écris sans l’espace académique entre les chiffres 1 et 2, le premier, un 1, le deuxième, un 2, ainsi qu’il s’affiche, dans mon fichier, sa paire a plus de gueule ainsi. Sa paire de... 21 à l’envers !!!!!!!!! Je colle le mastic là, la Sync 2 c’est ça : le Fil d’Ariane depuis que j’ai lancé cette Rude-bitte[34], sur la première Sync, soit au jour de la rédaction de la présente (qui ne s’en voulait pas 1 [une], encore moins 2 [deux], pourtant !), la 26/12. Le top départ, à cheval entre la toute fin de 21 et l’avènement des Trois-Deux, est donné dans la Sync 2 du 27/12 avec « Ton message....... à 21h21 !!!!! ». + Juquri : Sophie la Micronutritionniste de ma Consorofratrie des Archanges me back-maouazate un RV (me répond à la demande de RV que je viens de lui maouzater) le 20/01 à 10h.

Et, et, et... Ça n’est pas Dieu possible. Je ne sais pas si l’Infini existe pour la formulation des énoncés : l’expression de mon émerveillement, quand les synchronicités qui illuminent mes journées se produisent. C’est tellement chouette, mais ça va finir en aveuglement. Quand je xabiwikite cette Sync-qui-n’avait-même-pas-demandé-à-l’être-or-qui-est-en-passe-de-devenir-l’une-des-plus-dingues (ma Mouche[35] tu me le modoupaïanises ?), qu’est-ce que je vois ? Le numéro de nobapa, sur « Ce sera, pour ce jour, à propos : 1. d’un enculage ; 2. d’un maouazatage » : c’est le combien, hein, c’est le combien ??? C’est le combien, hein, c’est le combien ??? C’est le combien, hein, c’est le combien ??? On deviendrait chèvre à moins. C’est... le 21. J’étais rétamé avant même le rétamage. Brice !... Non... oui, je suis cassé de chez cassé je sais... mais... tu m’aides à inventer des mots pour tout ça ? Brice : « Quoi ??? Mais t’es malade !!! Complètement maso plutôt. T’en redemandes ». Quoi ? « Du castamage. Bé tiens, c’est cadeau. Non parce que t’as pas besoin de Brices. Cette coi-ma-tata – bon ça, c’est de toi –, t’as oublié ? ». Il sort un papier plastifié de la poche de son maillot de bain :

Surtout ce qui me gêne c’est les néologismes (le Moudoupaien) auquel je n’accroche pas du tout, je trouve cela inutile et fatigant à lire.
C’est très contre-productif; toi-même tu te sens obligé d’expliquer les termes régulièrement si ce n’est à chaque nouvel écrit, preuve que cela ne fonctionne pas.
Le lecteur a du mal à faire l’effort d’apprentissage nécessaire (moi en tout cas), parce que cela ne sert à rien, tu es le seul à parler cette langue !

Bé tu vois mon Briseur Fou je leur rends grâce, à tous-toutes celleux qui se donnent la peine de me les écrire, toutes ces critiques et autres trocons et moine-conars[36]. Je les aime fort, tu sais, tous-toutes mes pochimis-mies[37]. Ça m’étonnerait que t’en aies autant que moi. Cassééééé !!! Mais non, personne ne casse personne, dans mon Monde d’Amour. Bon, tu permets, que je reprenne un... euh... mon bout de chamou ? Que voilou :

Loin de la folie des villes... KD, un des serveurs du Fort Chanwa près de Jodhpur où j’ai séjourné, en janvier 2020, avec le groupe de Vanessa, m’a envoyé un message, en juin, me déclarant à propos de la Covid : « J’espère que tu es en sécurité ». Je lui ai demandé, en retour, si la situation, en Inde, n’était pas trop critique. Il m’a répondu : « Je vis dans un petit village. Aucun danger ». KD m’aimait bien et a poussé un « Ouf !… », un jour, au resto du Fort Chanwa, en me dévorant des yeux, d’un air de dire qu’il m’aurait bien mangé tout cru.

Mais personne ne mange personne, dans mon Monde d’Amour. Le maouzatage avec KD d’aujourd’hui (en anglais dans le texte of course – le sien est assez rudimentaire...) :

Un grand merci mon ami pour ton soutien.

Je lui ai envoyé quelques chochas, sous-sous, initiative que j’avais prise en un pic du cauchemar SARS-COV-2-1... euh... SARS-COV-deux-ien en Inde, quand il ne pouvait plus travailler. « Z’avez pas de M. Coronar... euh... Conar et de quoi-qu’il-en-coûte chez vous ??? », m’étais-je d’abord un peu emporté. En Inde, mais comme ailleurs dans le monde, il était quasi adulé, notre Président quand, en 2018, j’y ai séjourné ! « Notre Président » : jamais je n’ai écrit chose pareille. Quoi que si... j’ai même osé un « bravo... Monsieur... Macron !!! », et « écrire son nom en entier ! »... Me félicitant de la « nationalisation des entreprises », ainsi que d’aucuns-cunes ont présenté l’interventionnisme de l’État français, qui eut paru inimaginable, pour des ultralibéraux... ça aussi c’est quand-même inouï... dans le... « monde d’avant » (la Covid)... (Vodou papi 66 Livre/65 XabiWiki – ma poco bité).

Puis j’ai galéré pendant des mois, n’obtenant jamais de ma banque que le virement soit effectué... Toute une histoire, passons. Et c’est ma Thérapeute d’Ayurveda de la Consoromachin et chteuneue[38] Vanessa qui y a finalement procédé pour moi...

KD :

J’ai reçu le montant. Ça m’aidera pour l’éducation de ma fille. Actuellement, l’éducation, c’est tout. Je ne veux pas, pour elle, un avenir comme le mien. Je fais tout pour qu’elle ait un bel avenir. Je n’ai pas de mots pour dire son bonheur quand elle a su, pour ton soutien. Je t’en suis tellement reconnaissant. Please be with me and keep supporting : j’espère que tu continueras de me soutenir...

Oui bon ça, on verra ! Non, sérieux, tout le bonheur est pour moi.

Et plusieurs jours plus tard je réalise...

Le 1 de KD : « j’allais poursuivre benoîtement », écrivais-je... Alors que j’avais déjà pris une synchro grosse comme une maison sur la tête. Car la réponse à la devinette « qui c’est-y Fabris ? » c’était : l’homme au pétard. Il m’avait fait tirer sur son joint un jour où j’étais au téléphone avec la personne ci-conconnée. Moi qui ne fume jamais de gandja en Gwada, et qui ne « peux » plus du tout d’ailleurs... Bref. C’est cette synchro-là la plus dingue. Car j’avais croisé Fabris un jour à mon salo-trou-le-gol[39]. Il était devenu fou. Sous je ne sais quelles substances, il était en plein délire, à l’image de ces mecs complètement « cramés », par le crack souvent : j’ai pensé non, c’est pas vrai, il a pas sombré lui aussi, pas lui ! Qui m’avait jusqu’alors paru plutôt sein de corps et d’esprit, à régulièrement nager et faire son sport sur la plage comme moi. Sombré comme... « mon » autre Fabris, le jardinier, dont Rose-Berthe la femme de ménage de la résidence me disait, la dernière fois que j’ai eu de ses nouvelles, qu’elle l’avait croisé dans la commune de Moul[40], et qu’il n’était pas beau à voir. J’ai appris le prénom du Fabris de La Datcha le jour de cette anecdote, qui n’était en réalité à la base rien d’autre que ça, mille millions de mille sabords, une synchronicité. Ébouriffante. Et terrifiante... Que j’étais heureux et soulagé de le retrouver, dans son état normal, égal à la si belle personne qu’il m’avait semblé être ! Cette espèce de « Fabris bis », mais qui manifestement s’avère finalement ne pas l’être. Non !!! DiBouPa merci.


14/01 — Les réclamations me parviennent par centaines, parce que j’avais parlé de maouazas au pluriel, hier, à propos de mon ami indien Key Di (ses initiales KD telles que prononcées en anglais – Sync [qui n’avait pas demandé de l’être] du 13/01). Or j’ai restitué le sien mais pas ma réponse. « Tout le bonheur est pour moi », ai-je juste précisé. Celui provoqué chez lui et sa fille par un don en numéraire de ma part. Ainsi, par conséquent, lui ai-je fait part du mien :

Ces mots me rendent tellement heureux, si tu savais !!! Quel est le prénom de ta fille ? Je lui souhaite bonne chance et le meilleur dans ses études et sa vie !!!

Il m’a répondu, aujourd’hui :

Son prénom est Laviska, mais nous l’appelons par son surnom Lucky.

Et là j’ai l’air con, du moins vais-je l’avoir, car je vais avouer une lacune de l’anglophone et traducteur que je suis. D’autant que je qualifiais l’anglais de Key Di, hier, de « rudimentaire ». J’apprends : pet name = surnom, petit nom. Mais en le lisant, dans le maouaza de KD, jmidi lol[41] : « nom d’animal domestique » qu’il me dit, pour sa fille ! Je connaissais pet dans ce sens, mais vérification faite sitet[42], c’est bien KaDé qu’a dit vrai. Il n’est toutefois pas anormal qu’un Indien, même pas ou peu éduqué, connaisse les expressions de la vie de tous les jours en anglais mieux que moi. KD, de son pas-petit-nom (d’humain) mais vrai prénom Kuldeep (Keuldip), poursuit ainsi :

Elle est très intéressée par les études, et avide d’apprentissage. [Dans son anglais « rudimentaire » : « par appendre de nouvelles choses ». Non, c’est quand-même moi qui le maîtrise le mieux. Eh, ho.] [...] Quand elle a appris que tu la soutenais, elle s’est mise à désirer tant de choses pour son avenir.

« Oui bon ça, on verra ! », écrivais-je hier en off en réaction à l’affirmation de KD : « J’espère que tu continueras de me soutenir ». Je pense qu’une petite mise au point va effectivement s’avérer nécessaire. C’était une aide ponctuelle (mon coco), que j’ai souhaitée lui apporter quand ia que moi[43], à cause de la Covid, il ne pouvait plus travailler.

À part ça un cul, encore, sur la plage :

Même spot qu’hier, mais pas un salo, ni tarasse ni tarage.

Ni spot café-clope en terrasse au resto en bordure de plage ni sur la plage : on me tolérait sans pull[44], jusque-là (je ne suis pas un anti-va-an-vi[45], mais ma SANTÉ fait que je ne peux me faire vacciner), or les mesures se sont durcies, et j’ai dû prendre mon café à emporter.

Re-papotage, avec un « papi » à la retraite qui passe six mois tous les ans en Gwada, tu sais genre Yannick et Michel... [vodou papi 5]. Y en a plein comme ça, des retraités-tées (ce qu’il est), si tu savais ! Il a eu droit à son « à part ça la vie est dure, hein ? ». Et au couplet : « On est quand-même de sacrés privilégiés »... Pas impossible que je sync-synque ça encore... Pour retenter... le Pari ?

Ainsi donc renouvelé-je le défi d’hier de l’Hire-a-chronne/Hirachotte. Si j’arrive au terme de sa narration (et d’une relecture), je crierai le mot en oire.

Ça n’est pas gagné, ainsi que nous pûmes le constater.

Mais je n’ai peur de rien, et me risque à la prolonger, car je voudrais, deux instants rigolos qui ont suivi relater.

Persona non grata à mes terrasses, je me suis rabattu sur un salo que je m’en vais instamment présenter, poutoutpif[46], et que je n’avais par conséquent pas encore baptisé. C’est sur la murette de la base de la structure en béton du resto Le Panoramic de mon salo-tarasse. À l’abri du vent : je n’aime pas qu’il fume mes clopes le salaud. Un fort agréable salo... euh... solarium, au demeurant, pour le lézard que je suis. Je plie ma serviette et la pose dessus, pour mon tas d’os faisant office de cul. Je me fais mon café (allongé ; mais assis), mes au moins deux clopes (il est temps que je pluralise « café-clope », je n’osais pas), je telpapote[47] et souventes fois je papote. Bon, le modou. Voyons voir... un... salo murette-devant-le-Panoramic, ça pourrait donner... met-lanorac ! Ouah !!! Après le pull !!! Mais alors... une sync ??? Non ! Non ! Non ! Je refuse ! Et puis de toute façon j’en suis... à la deuxième relecture ! (Avant laquelle j’avais zappé que j’avais mon salo à nommer et modoupaïaniser !) Ça ne compte pas !!!

Après le très saint papa... euh... le très sympa pa... pi, un autre gars, quelques mètres-serviettes devant moi, me salua. Qui c’était-y encore que çuilà ? Je lui ai répondu par des signes de la main, un grand sourire... « Je t’ai dit bonjour hier ! », a-t-il précisé, percevant que je ne le remettais pas exactement. C’est vrai que dé-twa boug avaient gravité, à un moment donné, autour de Fabris (toujours la Sync qui ne voulait pas l’être [non plus]). C’est là le plus drôle : l’instant, disais-je, mais surtout en réalité la personne. Un autre homme, à qui il était en train de parler. « LE plus drôle ». Ou plutôt le plus dingue. Que j’ai jamais vu, pourrais-je presque rajouter. Justement parce qu’il n’a pas l’air de l’être vraiment, tout en étant bien siphonné. Jusque ce qu’il faut alors ? Un peu « trop » quand-même peut-être. Bref. Il y a celui que j’appelle la Star de la plage de Sentann (vodou papi 32). Que Manno cependant, comme je le note, « trouve sinistre, et [qui] ne le fait pas rigoler du tout ». Je décerne à notre homme de cette peste le titre de Clown de La Datcha. Il a en tutu[48] cela de commun avec la Star de la commune voisine qu’il a l’habitude d’arpenter le lieu, de plagistes en plagistes : l’autre c’est avec sa guitare, à interpréter des airs plus inaudibles et insensés les uns que les autres, lui c’est en braillant, à la cantonade, ou en débitant à l’adresse des membres de son public devant lesquels il choisit de s’arrêter, ses invraisemblables blagues et tirades.

Son acolyte de m’aider un peu plus à le remémorer en me livrant ce détail supplémentaire : « Je me suis rasé !... », le crâne, je crois. Il avait la boule à zéro. Le Clown me crie qu’il s’est pris (ou japu[49] trop comment il a tourné ça) pour Bruce Willis. Je m’esclaffe : « Ah mais s’il se transforme en Bruce Willis, comment veux-tu que je le reconnaisse ?! ». Il s’est raboulé... Qui ça, il ? Le Clown ?... Danqu tipasse[50] j’avais écrit :

Il s’est raboulé et m’a coudé, sur ces mots d’esprits, qu’il a coquinés : « Comment veux-tu, comment veux-tu que... ? ». « Ouais, on dira pas la suite !... ». Et je me suis resclaffé.

Danqu tipasse + 1 jmidi « Il s’est raboulé » ça va pas ! On sait pas qui c’est, il. Qu’est-ce que je peux mettre comme sujet ?... « Bruce » ?... Maman !... euh... papa nain !... Mais j’en avais encore une, de synchronicité !!! Réalisé-je de nouveau !!!... en m’apprêtant à écrire : après Brice, maintenant Bruce !!!...

J’avais naïvement poursuivi ainsi, à la suite de « Comment veux-tu que je le reconnaisse ?! », avant de danqu-tipasser :

Tout de suite après un autre homme de retour de son bain se dirige vers moi et m’annonce, blagueur lui aussi (qu’est-ce qu’on s’amuse aujourd’hui), qu’il dépose son masque sur la murette à côté de moi pour ne pas le mettre dans le sable, ça serait embêtant, ah ben non ! se retrouver avec plein de sable sur le visage après, ha ! ha ! ha ! et au moins là, au soleil, y va bien sécher. « Ah là tu l’as, le séchoir ! » « Ouais, le séchoir ! » On se marre.
Voilà, c’est la fin de l’histoire. Je ne suis plus très loin de la victoire. Je la relis, puis verdict.
Je l’ai relue...
VICTOIRE !!!
Ouah, je n’y croyais pas.
(L’anorac est donc arrivé trop tard. Mais c’est dingue, parce que c’était vraiment sur le fil du rasoir !)

Alors quoi, en réalité, j’ai échoué ?... Non ! C’est bon ! J’en oubliais la règle de l’unique relecture que je m’étais fixée pour valider la non-synchronicité. Quoi que... Eh non ! Elle ne s’applique pas, là ! Parce qu’autant dans le premier cas le modou n’existait pas encore... Bien que si ça devait finir devant un tribunal l’accusation pourrait toujours plaider que l’affirmation « un salo que je m’en vais instamment présenter, poutoutpif, et que je n’avais par conséquent pas encore baptisé » impliquait que je m’exécutasse : que je le baptisasse, le salo, et que je le modoupaïanisasse ! Ouah, c’est chaud. Quant au coup du Brice-Bruce, alors là y compris avec le-la meilleur-yeure des avocats-cates, et la plus éminente des Mouches (en qualité d’experte pour le seconder)... la cause est... perdue d’avance.

Je n’ai d’autre choix que de l’admettre, et de m’avouer... vaincu.

Angelu : « Mais enfin mon Xabi qu’étais-tu encore allé t’imaginer que tu pusses, contre les Forces ??!! »

— Tu peux parler ! C’est facile à dire, après coup !

— J’attendais le dénouement...

— Oui, évidemment, tu savais. Et tu m’as laissé batailler !

— Je tenais à ce que tu te rendisses compte, par toi-même, de Leur – que dis-je... Notre invincibilité. Maintenant tu sais.

J’ai été alerté quant à une autre synchronicité, encore, qui se serait cachée. Dans « oublie pas de te raser/je me suis rasé/le fil du rasoir ». J’ai un instant flippé à l’idée que je n’allais pas y couper, au procès.

Mais, ouf, tous les rasoirages ça n’est pas dans la même histoire.

Et puis je ne la revendique plus, de toute manière, la victoire.

Par conséquent pas de crainte à avoir.

Je peux dormir sur mes deux oreilles ce soir.

Comme un loir.

Bonsoir.


15/01 — Aujourd’hui, une synchroninette à la fois rigolote et la plus NOIRE qui se puisse imaginer. Rigolote car c’est de nouveau une histoire de pet. Ha ! Ha ! Ha ! Voilà, ça c’est fait : le jumo[51] facilo-scato, en renard... euh... regard à notre animal domestique anglais d’hier. Le pet qui ne sonne pas pet mais « pèt ». Notre pet d’hier, non pas la fille de Key-Di/Keuldip, mon ami indien aux initiales KD pour le prénom Kuldeep tels que respectivement prononcés en anglais, qui aurait je ne sais quoi d’animal – la fille, pas le papa –, mais ce mot qui, associé à name (« neyme », le nom, dans le vocable shakespearien toujours), dans les propos de KD, désignait le « petit nom » ou « surnom » de sa rejetonne.

Voilà pour l’aspect pour lequel la socédure[52] peut prêter à sourire. Celui à pleurer, à en créer des « océans de larmes », selon l’expression de l’intitulé d’un graphique de la revue dans laquelle ladite s’est produite, c’est dans ce passage lu aujourd’hui de la revue en question, l’« Atlas des esclavages », publié par la Rosa-Luxemburg-Stiftung (pages 30-31), et que j’ai reçu avec un no-lit[53] :

La forme de résistance [des esclaves] la plus fréquente était le refus de travailler. Les travailleur.euses se comportaient stupidement, mangeaient de la terre pour se rendre malades, rouvraient leurs vieilles blessures ou se mutilaient. Dès les débuts, des individus, voire des groupes entiers, se sont échappés, puis installés dans des zones inaccessibles ; ils y ont établi des colonies. Nombre de ces évadé.es attaquaient les plantations et libéraient d’autres esclaves. On les appelait les cimarrones, du mot espagnol qui désigne les animaux domestiques retournés à l’état sauvage – en anglais, maroons, et en français les marrons.

L’intitulé que je mentionne ci-dessus est le suivant : « Un océan de larmes – Nombre de victimes de la traite transatlantique des esclaves, 1501-1866 ». Sous l’illustration cartographique, cette précision : « Selon des estimations précises, plus de 10 millions de personnes ont été déportées vers les Amériques, dont presque la moitié vers le Brésil ».

Je suis par ailleurs passé par Haïti, hier et aujourd’hui, à travers l’élaboration et le xabiwikitage des titres et sous-titres des Xa-pitres 41 à 50 de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata. J’introduis au 44 mon « Haïti chéri ! », suivi de cet insupportable teasing quant aux récits à venir : « La Première République Noire » ; « Je découvre enfin, évé doudou’m, son pays » ; « Deux semaines après notre départ : le séisme » ; « Alors que la Vie “avait semblé reprendre son cours” ». Et je citerai par conséquent cet énoncé supplémentaire à verser des larmes jusqu’à la fin des temps :

On estime que la population taïno[54] d’Hispaniola, l’île aujourd’hui divisée entre Haïti et la République dominicaine, comptait à l’époque entre un demi-million et un million de personnes. Cinquante ans seulement après l’arrivée de Christophe Colomb, en 1492, elle était réduite à quelques centaines, en raison du travail forcé et des épidémies rapportées par les colons.

J’évoque dans le chamou haïtien la manière dont la « Perle des Caraïbes » a été saignée, financièrement, par une France revancharde, qui a de la sorte dramatiquement hypothéqué son avenir. Ainsi dénoncée dans la suite de « Conquête et sujétion », cet article que nous sommes en train de parcourir ici :

À l’abolition de l’esclavage, les esclavagistes furent généralement indemnisés. La France, par exemple, menaça Haïti d’une guerre pour extorquer à ce pays indépendant 90 millions de francs-or – l’équivalent de plus de 90 milliards d’euros d’aujourd’hui. Les esclaves, en revanche, n’ont jamais été indemnisé.es, nulle part. Il faudra attendre le début du XXème siècle pour que des revendications en ce sens soient formulées. La Communauté caribéenne a par exemple présenté, en 2014, un plan pour une réconciliation et une justice réparatrice, exigeant une compensation pour les descendant.es d’esclaves par les nations esclavagistes, ainsi que l’annulation de Ia dette des nations sorties de l’esclavage et du colonialisme.

L’inopinée virée parallèle en Haïti se poursuit à la page suivante. Et ce dans certains termes, au début de cet autre article, « Haïti – Rester ou partir », qui ont cela pour me ravir qu’ils fleurent bon la volonté de prendre le contrepied du misérabilisme exaspérant, pour ses enfants (au premier rang desquels mon Manno), avec lequel cette nation est fréquemment décrite. Comme pour les pays pauvres de manière générale, ou qualifiés de « sous-développés » – l’appellation officielle « pays en développement », moins négative et « méprisante », plus... politiquement correcte, lui étant cependant en principe préférée. Or les chats ne sont pas des chiens, et les auteurs de ce... oui, bien triste état des lieux, plantent le décor (pages 32-33), tel qu’il est, du « pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental », de son « climat politique et économique délétère »... Et le pire est que je me vois contraint d’enfoncer le clou car ce mot, « délétère », est même en deçà d’une réalité, en Haïti... plus cauchemardesque que jamais !!! L’interminable descente aux enfers est donc allée jusqu’à... l’assassinat du président Jovenel Moïse lui-même !!! Avant cela déjà, il y a plusieurs mois, j’exprimais, tristement, dans Modoupa, mes propres sentiments et ceux de Manno :

Haïti ne cesse de s’enfoncer dans une crise politique et humanitaire, avec de violentes manifestations qui ont occasionné plusieurs morts. Décourageant, écœurant : je le ressens très vivement moi aussi, même si je ne suis pas de ce pays. Enfin si, justement, j’en suis désormais un peu habité et... aller y habiter un peu, quelques temps, s’y procurer un pied à terre, j’en ai pas mal parlé à une époque à Manno. Il n’a jamais été chaud du tout ! Nous avons tous les deux récemment été pris d’un même élan de désespoir, un peu comme pour une personne à qui l’on tiendrait mais qui se laisserait sombrer et dont on ne parviendrait à rien tirer, malgré tout l’amour et le soutien témoignés et la volonté de croire en elle. Abordant le sujet avec Manno, au bout de trois mots sur l’actualité du pays, j’ai lâché : « C’est vraiment pas possible ! ». Et Manno, dans un même soupir : « J’abandonne ! ».

J’ai très récemment pu en obtenir des nouvelles toutes fraîches, et de première main, d’un couple de Français-çaise que j’ai rencontré-trée à mon salo-tarage (voir Miss-Jottise 3), qui y sont établi-blie. D’autant que Madame y termine une mission de trois ans pour le ministère de l’Intérieur français : c’est dire si elle connaît son sujet. Plus que six mois à tirer : mais tant elle que son mari gendarme – qui est retourné en France, en fait, le gouvernement français ayant rapatrié tous ses ressortissants autres que ceux présents pour raisons professionnelles – ont à demi-mot exprimé leur espoir qu’il ne lui arriverait rien de grave d’ici-là... « T’es bien protégée », ai-je opiné, car elle m’avait expliqué que tous les déplacements avaient désormais lieu sous garde rapprochée, si ce n’est dans des véhicules blindés ! « Oui mais justement, je dis toujours que ça fait de nous des cibles idéales ! », a-elle rétorqué.

Dans ce marasme quels sont ces mots, à la fin, qui m’ont fait si chaud au cœur ? Bien que dans l’introduction d’une visite... dans l’enfer, en l’occurrence, de la servitude d’enfants, ce sont ceux, ci-dessous, des phrases 1 et 4, et de la première moitié de la Sync... euh... 5 (allez, té, majuscules) :

HAÏTI EST FIÈRE, À JUSTE TITRE, D’ÊTRE LA SEULE NATION À S’ÊTRE CONSTITUÉE GRÂCE À LA REBELLION VICTORIEUSE D’ESCLAVES. Néanmoins, un autre type d’esclavage sévit encore dans tout le pays. De plus, la pauvreté pousse les familles rurales à envoyer leurs enfants travailler dans les foyers urbains.
En devenant indépendante, en 1804, la nation caribéenne d’Haïti a été LE PREMIER PAYS AU MONDE NÉ D’UNE RÉVOLTE D’ESCLAVES. Malgré L’HÉRITAGE DE CETTE VICTOIRE ET LA PLACE CENTRALE QU’OCCUPENT LA LIBERTÉ ET L’HUMANITÉ DANS LA CULTURE HAÏTIENNE, il existe aujourd’hui dans le pays un système répandu d’esclavage domestique des enfants, connu sous le nom de restavèk. Cette pratique remonte au début du XXème siècle ; elle consiste à contraindre des enfants âgés d’à peine cinq ans à effectuer des tâches ménagères pénibles et dangereuses chez des membres de la famille élargie ou dans d’autres foyers. [...]
Un des traits caractéristiques du système restavèk est sa violence. Les enfants sont généralement exposés à des sévices physiques, sexuels et psychologiques, et victimes du mépris des membres du foyer dans lequel ils ou elles besognent. Exclu.es des repas et portant des vêtement usés, sans aucun soin, ils ou elles survivent souvent grâce aux objets jetés et aux restes laissés par les autres membres du foyer.

Mais envers et contre tout comme à la fin du chamou je le dis :

Longue et belle VIE Ayiti chéri !!!!!!!!! (Tou 9 le mastic. Après le tremblement de terre le plus meurtrier de tous les temps, en 2010, et un autre récemment, entre autres calamités de l’incontestable détenteur d’un – si ce n’est DU record mondial, en la matière, ça peut aider.)

Et que je t’en remets une couche.

Alors je le redis :

LONGUE ET BELLE VIE AYITI CHÉRI !!!!!!!!!


20/01 — Elle est toffe[55] ma socédure ! D’autant que j’étais à l’instant en train de me dire que j’aurais dû lui raconter, à ma lolotte, l’hirelle[56] – ça doit être à peu près la seule de mon « répertoire » – à base de... sauce... ketchup. La lolotte c’est la nana du lolo, l’épicerie, près de chez moi.

Je pose mes tomates à sa caisse. « Pourquoi vous avez pas pris de sac plastique ?! », rouspétinouille-t-elle. Je lui réponds par un « ooooohhhhh ! » taquin et vais chercher mon sac. Au retour je lui déclare : « C’est parce que j’évite d’utiliser du plastique ! C’est un geste écologique ! ». Il est vrai que ça n’en est plus vraiment, du plastique : les « nouvelles » (heureusement pas tant que ça) « poches » (à prononcer avé l’accent de leur pays) biodégradables fondraient presque dans la main. Et dans une sacoche (je fonds les deux appellations) c’est plus commode, fait valoir la technicienne, pour saisir les légumes et les déposer sur la balance. On blagouille deux minutes, elle me dit : « Et si tu les laisses tomber pouf ça va faire de la sauce tomate ». Rire (ouais c’est elle qu’a commencé à saucer).

L’hirelle : papa, maman et bébé tomate se promènent. Bébé tomate est à la traîne. Maman tomate se retourne, elle l’écrase, et lui dit : « Ketchup ! ».

Courte et efficace ! En français pas trop ? Courte oui, mais ça serait mieux si elle avait un sens je suis d’accord. Car c’est une hirelle étasunienne. Ce qui veut dire qu’en français en fait j’en connais zéro ? Entendue dans... « Pulp Fiction » ! Et c’est là que je réalise la sync tarantinienne ! Ou taranxabienne, ou xabienne tout court, si on l’impute à la seule sauce synchronique que j’entreprends, présentement, de confectionner ; autrement dit à une association de la pulpe et de la sauce tomate uniquement due à ma narration.

Explication de pourquoi sur « ketchup » on est censé-sée rigoler : ça sonne comme catch-up qui, en anglais, signifie « rattraper » (un retard). Mais je m’a trompé. Ce qui veut dire que la seule hirelle que je connaisse je ne suis même pas capable de bien la raconter. J’aurais dû écrire : « Elle l’écrase et lui dit : “catch-up” ! ». C’est ce que dit Uma Thurman à John Travolta : She turns back, crushes it and says : catch-up ! (« rattrape-nous » ou « dépêche-toi »).

C’était la sync sur sync, la sync dans la sync. La sync toffe c’était entre une vidéo que Manno m’a maouazatée que je venais de regarder et, dans la voiture, sur Radyo Tanbou : « monté an coco ».

La vidéo : un énorme serpent sur le tronc d’un palmier, en train de grimper, dans une succession d’enroulements-déroulements. Impressionnant. Ma première réaction : jmidi un serpent pareil dans le jardin de Manno !!! « Y a rien ici ! ». En Gwada. Se désolait un jour Domi mon voimi ex-véto passionné de faune (et de flore) – et « habitué » qu’il est à celles de Mada le salopard[57] ! On parlait bestioles présentes en un vraiment pas très grand nombre dans notre île ; et les reptiles, z’ont depuis belle lurette pratiquement tous été éradiqués, par les mangoustes dont l’archipel a été peuplé pour les gnaper.

Le serpent de Manno, je ne sais où qu’il habite en fait. Et l’écho... co... co... « monté an coco », « grimper au cocotier », à la radio, c’était à propos d’un tempérament quelque peu... nous dirons... explosif, que le présentateur admettait lui-même, pour ses compatriotes, dans un débat avec une invitée, après un entretien avec le leader indépendantiste Élie Domota, sur la sempiternelle question de l’obligation vaccinale et toutes les joyités[58]... euh... joyeusetés autour de ça.


21/01-1 — Alors, alors... qu’a-t-il bien pu se passer en ce... 21 ?! Le premier de l’année plus-21, mais qui ne veut pas me laisser. D’abord, pourquoi qu’il me quittât devrais-je souhaiter ? Parce que, rappelons-le, à la base il est... infâme. Tout a commencé un... 21-avril. L’important c’est le trait d’union. De ces dates que les historiens-riennes, observateurs-trices, écrivains-vaines et autres narrateurs-trices décident de figer... Mais ne faut-il pas en principe également une majuscule ? Me voilà à refaire le tour de la question. Reprenons le paragraphe de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata que je cite également dans la Miss-Jottise 3, elle-même comme les syncs ci-dessus bourrée de 21. Et comme ça, avant de poursuivre, ici aussi nous serons fixés-xées sur ce dont retournent, à la fin, ces deux chiffres :

Ce 21 avril, de ces dates « restées à jamais dans l’Histoire comme un jour d’infamie », ainsi que Winston Churchill a qualifié celle du bombardement de la flotte étasunienne de Pearl Harbour par les Japonais, le 7 décembre 1941. Qui ont peut-être sauvé l’humanité en précipitant les États-Unis dans la guerre ! (Comme s’il avait pu en être autrement que ce qui DEVAIT être.) Le 21-avril était une de ces dates de triste mémoire, comme le 11-septembre, ainsi gravées dans le marbre et figées par le trait d’union accolé, en français, entre le jour et le mois. 21 avril 2002 : élimination de Lionel Jospin par beuuuuurrrrrk au premier tour de l’élection présidentielle.

Trait d’union, pas trait d’union, majuscule... Internet au secours ! Le « 21-avril » et le « 11-septembre » de mon autocitation : pas bon. C’est 21 Avril et 11 Septembre, avec ou sans trait d’union. J’avais deux chances sur trois et bim : à côté. Mon 21-Avril : une histoire de Xavier-le-flic assassiné + j’ai été convoqué par l’association d’aide aux migrants-grantes La Cimade pour un entretien suite à ma demande d’engagement en tant que bénévole un 21 avril. Résultat ma SANTÉ décida, au bout de quelques semaines, que... je cultivasse le jardin de ma Terre autrement.

Ce qui pouvait se passer, en ce 21 n° 1 de 22 ? Que je prendrais une leçon – c’est le 21 qui me la fait ? – je ne me serais pas douté. Mais merci. En plus apparemment c’est gratuit.

Si toutefois il ne s’était rien passé dans ma journée je ne serais pas passé la prendre. Alors qu’est-ce que c’est-y qui s’était passé ? C’est Miel-é-fraise[59] qui m’a attiré vers sa Paxikite[60]. Sans le bouquin le 21 n’aurait fait qu’1 : il serait passé à l’as. C’est tiré par les cheveux, « il n’aurait fait qu’1 », j’en conviens. Mais c’est bien la première fois que cela advient.

Ce n’est pas à cause d’une synchro mais parce que j’ai appris que j’étais un Négro. Pas une synchronicité, mais quel phénomèèèèène aussi, c’est beau. J’en suis fort aise en effet. Une dimension de plus à ma personne. Et celle-là : quelle surprise ! Même si je sais que je suis tout, que nous sommes tous-toutes tout et tout le monde, puisque ça n’est ni plus ni moins qu’un de mes mantras. Il n’empêche que je n’avais jamais ni lu ni entendu que les Basques étaient des Négros.

J’extrapole un peu – ah, retiftirage –, par rapport à ce qu’en disent dans leurs pages prosper-mériméïennes 342/43 Chris & Chris, Cloclo et Pat’ que j’ai lues aujourd’hui. Il est pour le moins inattendu, le Basque, dans ce premier échantillon du Grave de Prosper, un extrait de Carmen – d’autant que le drame se déroule à Séville –, et amené de manière plus surprenante encore :

[...] D’un bond, elle [Carmen] saute par-dessus moi et se met à courir en nous montrant une paire de jambes !...
On dit jambes de Basque : les siennes en valaient bien d’autres... aussi vite que bien tournées. [...]

« On dit jambes de Basque » ! Autre première nouvelle.

Et où qu’il est le Négro ? Là :

Xapalangarra [vous permettez messieurs que je dé-cheuse et rixe votre Chapalangarra comme il se doit], qui est un négro comme Mina, et réfugié comme lui dans votre pays, Xapalangarra était colonel, et j’ai joué à la paume vingt fois avec son frère, qui était un pauvre diable comme moi. [...]

Note de C, C, C & P sur « négro » : d’origine basque, au teint sombre et cuivré. Sur « paume » : jeu de paume, semblable à la pelote basque. Majuscule, pas majuscule : on ne va pas me la faire, la leçon, ce coup-ci. L’adjectif, dans « il est noir », « il est blanc », n’en prend pas, mais le substantif si : « C’est un Blanc », « c’est un Noir ». Le Négro, les Négros, moi en tout cas je leur colle.

J’en case un, de Négro (avec sa majuscule), dans Modoupa. Le mien :

La maison sans toi, ça fait bizarre bien sûr, mais je me dis que c’est provisoire, et puis j’ai quand-même l’habitude d’être souvent seul [quand il partait pour ses vols]. Bref, je continue d’essayer de chasser les idées « noires »... Toi aussi mon Négro j’espère ! Comme me le disait elle-même la mamie de 95 ou je ne sais combien de balais de la résidence : « Je fais aller, qu’est-ce que vous voulez faire d’autre ? ». Eh oui, qu’est-ce que tu veux faire d’autre ?

Je disserte en maints endroits doudou[61] autour du phénomène « nico-pète-manno » (« ni complètement blanc ni complètement noir »). Tiftirage 3 : les lettres du mot ou de l’expression en français retenues pour les modous le sont en principe dans l’ordre de leur apparition. Dans « manno » j’ai inversé le « a » et le « m ». Une redoupe que j’ai moi-même fini par juger abusive et supprimer l’autorisait, à l’époque, si une géniale formule de la sorte apparaissait. Ce modou effectivement il est tog-toc<re>Trop génial, trop cool</ref>. Je le garde.

L’autre étrangeté, en l’occurrence, c’est que je n’aie jamais invoqué, dans toutes mes illustrations dudit phénomène, mon teint sombre et cuivré. Aujourd’hui, je comptais bien par contre citer Olivier mon ami bayonnais. Dans les syncs de Sync sur Sync qui précèdent il est un Personnage Clé. Un Poac. Comme dans Modoupa, bien que pas le seul loin de là. Ils sont deux, dans Sync sur Sync. Deux Poacs Olivier. C’est une autre remarquable articulation qui se fait, alors que sous cet angle je n’y avais pas pensé. Je voulais raconter que lui avait tout à fait conscience de sa négritude. Mon ami roux l’a déclaré un jour à Nirou-Ninoir-Niblanc... euh... Nirut (ça se prononce « Nirout »), mon ex thaïlandais : You know, I’m black. « Tu sais, je suis noir ». C’est un de mes souvenirs les plus drôles. La tête de Nirout ! C’est un de ses plus beaux éclats de rire, tant pour l’image (l’expression de son visage) que pour le son, la sonorité du rire, en soi irrésistible. Jélica toutefois : la synchronicité d’Olivier qui rejoint Olivier, ecnos, dans leur Paxikite.

Que dis-je, dans leur Paxikite, ici-même ! Puisque ce 21, C’EST la Journée d’Olivier ! L’O-O-O : Olivier l’ostéo :

La date qu’il m’a proposée, pour le prochain rendez-vous : le combien, hein, le combien ? (Sync du 07/01)

Il a découlé de ma Journée du 21 de la devinette trois Garonnes[62]. La Une pendant la consultation, on s’en doute, comme lors de la précédente. La Deux, celle-là assez impromptue, avec un « garde-barrière ». La Trois, plus classiquement, à la terrasse d’un café, avec une navigatrice et un navigateur, un couple d’une petite soixante d’années originaire de Dunkerque qui a fait Brest, le Golfe de Gascogne, les Canaries, le Cap-Vert puis la traversée (le mari uniquement, avec deux autres marins). C’est un thème récurrent... à la marina ! Où j’ai pris mon café. Passionnant.

Garonne 2. C’était en un moment où faillit advenir un truc de dingue aussi. Que je laissasse m’inoculer la 5G... euh... le va-an-vi. Je ne suis pas anti, mais... patati. Le cabinet d’Olivier est situé tout près d’un centre de vaccination. À proximité de l’aéroport. Ça me chatouille, de me faire piquer. J’étais à deux doigts de m’y rendre ces jours-ci. Jmidi je vais aller tâter le terrain, voir si s’y suis, dire bonjour, voilà, patita. Je me suis laissé porter, dans ce mouvement, laissant agir la Matrice. (Comme si quiconque eut pu jamais la contrer.) Mais elle ne l’avait pas programmé. Pas pour un 21. Sera-ce, dans sa besace, un autre numéro ?

Parking. Je me gare. Au niveau de celui-ci, des barrières, à l’entrée de la voie qui mène vers le centre quelques dizaines de mètres plus loin. Le planton : un tout jeune Gwadloupéyen. Je me dirige vers lui. Il m’informe que le service est en principe ouvert jusqu’à 18 heures, mais que c’est désormais, et pour au moins jusqu’à dimanche, à Pointe-à-Pitre et aux Abymes, l’heure du couvre-feu, qui avait récemment été réinstitué à partir 20 heures. (Il doit être aux alentours de 17h30.) Décision prise (« débile, c’est de la provocation ! », nous sommes-nous accordés pour affirmer le jeunot et moi) en raison des nouveaux échauffourées de la nuit dernière, lors desquels un policier a été blessé à... la jambe. Au niveau de son articulation (le genou) plus précisément.

Sur l’actuelle situation de simili guérilla urbaine, j’ai entendu dans la soirée sur France Info que des investigations avaient mis au jour l’instrumentation de la jeunesse désœuvrée par les mafias locales. La Gwadloup, comme le reste de la Caraïbe : « une plaque tournante de tous les trafics possibles et imaginables » (vodou papi 11). Un bien commode cache-sexe dont j’ose cependant espérer que l’« État colonialiste français », selon l’expression favorite du rebelle en chef Élie Domota, n’en usera pas de manière trop obscène. Quoiqu’au point de mépris et de morgue où il en est... J’ajoute : le mépris des Blancs-Blanches, de manière générale. Celleux que je nomme les « colons-lonnes de base ». Je me retiens. Je ris, même, parfois, quand j’entends certains de leurs propos, pour ne pas... exploser. Je sens qu’un jour je vais en étrangler un-une. J’en avais quand-même verbalement bien allumé un, une fois, dans l’eau, en bas de chez moi. Vodou papi 48 Livre/19 XabiWiki, ma poco bité, par conséquent extrait :

Il [le colon de base] a fini par asséner, rageur : « Sans nos impôts ils crèveraient ! », dans la lignée de l’éternel discours du colon de base ici [ah c’est là que je l’introduis, le représentant de la race !]. Et du beauf de la mort qu’il était, et dont l’espèce a ses quartiers à l’hôtel de la plage. Mais il était tombé sur un Xabi, et a donc pris ça dans ses dents : « Je préfère ces branleurs qui font mine de nous viser avec leurs cailloux à ce que vous venez de dire. Je sais bien que l’on peut tenir ce genre de propos sans vergogne, par les temps qui courent. Hein ? Parce que qu’est-ce que ça veut dire, que nous, les Blancs, faisons vivre ces incapables de Noirs ? ». Il était séché. Je suis sorti de l’eau.

En compagnie de mon laisser-passeur c’est Radyo Gwadloup que j’allume. Vas-y mon gars déballe, tout ce que tu sais, ce que tu sens, ce que tu vois, ce que tu crois. Et je te sortirai mon bois, celui dont personnellement je me chauffe, sur ce terrain-là. Il m’a montré Sachatte... euh... Rochatte. Sa tronche – c’est le nom improbable du préfet (un Blanc « évidemment ») de Gwadloup –, sur son téléphone portable, au-dessus de la dépêche faisant état de la mesure.

Le jeune homme, comme moi, n’est pas vacciné à cause d’une fragilité. Je ne comprends pas tout à fait s’il est anti ou pas. Lui-même ne le sait apparemment pas trop. Il est difficile, dans ce pays, d’être pro. Il est fin, physiquement, presque encore plus que moi, et d’esprit, presque autant que moi hi-hi-hi, bien que soumis à la pression des rebelles qui transparaît de ses propos. Il me dit être extrêmement prudent. Il côtoie énormément de gens... y compris parfois à l’intérieur des locaux du centre !..., mais n’a jamais contracté le virus... Il n’en revient pas. « Alors que ma voisine qui ne sort jamais l’a attrapé ! », corrobore-t-il son étonnement.

« Que les gens disent que ce n’est pas le virus qui tue mais le vaccin, alors là... » Je ne manque jamais, prudemment, diplomatiquement, de pointer ce que les discours des uns-zunes et des autres peuvent avoir de plus délirant, et la maladie de potentiellement horrible. En commençant à me diriger vers ma voiture je questionne le bonhomme sur sa mère réfractaire dont il m’a parlé, qui a comme lui jusqu’à présent réchappé à la connasse, et que je me figure sur l’instant dans un blanc – quand je me mets à un peu niaker[63] – comme une personne relativement âgée, quoiqu’elle puisse très bien avoir dans les cinquante ans... Le gamin, lui, n’en a pas vingt :

— Ta maman, toi, tu ne veux absolument pas qu’elle se fasse vacciner ?

— Si...

— Tu lui as demandé, de le faire ?

— Oui... mais je ne peux pas décider à sa place...

— Bon, écoute, c’est comme ça. Tout ira très bien.


21/01-2 — Il mérite bien 2 syncs le 2-1. « Sync » s’entend, dans Sync sur Sync, la présente Paxikite, de chacune de ses histoires de synchronicités. Synchronicités pour le « s » final duquel des parenthèses sont inutiles car ainsi qu’il nous est systématiquement donné de le constater, comme les emmerveillements elles volent en escadrilles. Désigner individuellement les syncs de Sync sur Sync par « la sync », « chaque sync », « telle ou telle sync », par conséquent, ne convient pas. Je les appellerai désormais des « hiryottes », des histoires de synchronicités, et chacune d’elle une hiryotte.

Je parlais, dans l’hiryotte-21-1 – qu’il faut avoir lu pour tâcher de biter celle-ci –, de la maman réfractaire. Avec mon hiryotte-21-2 cette fois je suis certain de conquérir les cœurs et les esprits de mes miens, de réfractaires. Elle est géniale au point que je recommanderai d’ailleurs à quiconque craindrait l’envoûtement de ne pas s’y aventurer.

C’est encore une histoire de Miel-é-fraise. Page 368, le 21 au soir, ça a recommencé (si tant est que ça ne s’arrête jamais) à synchrofrémir :

Les romans-feuilletons [vous m’en direz tant !] se multiplient [vous m’en...], permettant à Xavier de Montépin, Émile Gaboriau ou Ponson du Terrail de captiver de nouveaux publics.

Un Xavier et des morceaux de Pandas ! Dans cette page 68-ienne... Soixante-huitarde ? Arrêtons-nous là déjà. Suminu j’ai vu un gros-minu. Sérieux : sur mon ordinateur j’ai vu un sujet de JT sur les manifs d’étudiants-diantes de 86 contre la loi Devaquet, selon le commentaire les plus importantes depuis 68. C’était gigantesque, phénoménal. L’euphorie, le bonheur ressentis, des sensations inexprimables même... ça revient petit à petit... Or, c’est étrange, cette affirmation du journaliste m’a surpris. Oui, j’avais oublié, que c’était à ce point... Et, tiens – comme ça, ça sera fait –, voilà ce que j’étais en train, ces jours-ci, de formuler dans ma tête, en vue d’en compléter le chamou des années lycée (le seul Grapio[64] à ce jour, depuis que j’ai sorti mon livre, dont je me sois dit que j’avais oublié de le mentionner !) :

Tous-toutes mes camarades lycéens-éennes et étudiants-diantes de Frantza-ta-Euskadi et moi nous sommes même payé... notre Mai-68 !!! En... 1986 ! Contre l’instauration de droits d’entrée à l’université que prévoyait la loi du ministre de l’Éducation de l’époque, Alain Lelaquais[65]... euh... Devaquet. Je me souviens comme si c’était hier de cette super chanson-slogan qu’on braillait :
Devaquet-et-et, si tu savais-ais-ais, ta réfo-orme, ta réfo-orme,
Devaquet-et-et, si tu savais-ais-ais, ta réforme où on s’la met !
Aucu, aucu, aucune hésitation !
Non ! Non ! Non ! À la sélection !
Je me suis bisû investi à fond, jouant les meneurs et n’hésitant pas, depuis un toit-terrasse du lycée Lauga, à me saisir non pas du micro mais du mégaphone pour stimuler les troupes. J’étais plus particulièrement intervenu sur la question de la façon d’organiser la transmission des notes de celleux qui assisteraient aux cours, par roulements, aux autres élèves.

Mais c’était un peu maigre, tout ça, sur le plan synchroninanonétique, et je n’avais pas l’intention d’en rapporter quoi que ce soit et de risquer d’attenter à une crédibilité chèrement acquise, car au prix d’années de travail de narration écrite et orale. Et bien que très probablement devenue inaltérable. Je n’en oublie pas pour autant la prudence et l’humilité.

Page 368... Qu’est-ce qui m’attend, pour la 369 ? M’étais-je auto-intrigué (sans n’avoir encore rien soixante-huité). Certainement rien. Le phénomèèèèène n’en est tout de même pas à ce niveau d’intensité qu’il serait systématique et inévitable. Et si queutchi ça me fera ça de moins à écrire. Car il faut que j’avance, dans la perfectisation pour xabiwikitage des quarante-cinq chamous qui attendent d’être mis en ligne, et que ce sont surtout mes hordes de lectrices et de lecteurs qui n’en peuvent plus, d’attendre !!!

Donc attention, l’envoûtement c’est maintenant.

Page 369, sous le titre « Au XIXème siècle : le roman historique et le roman criminel » :

Très vite, le désir de dépaysement fait du récit historique un genre particulièrement apprécié des lecteurs. Leurs faveurs vont à des périodes troubles, comme les guerres de religion ou les crises politiques, qui suscitent intrigues et violences. À la suite de Vigny et de Hugo, Alexandre Dumas s’impose ainsi comme un maître du roman historique populaire, où se mêlent habilement, comme dans Les Trois Mousquetaires, la reconstitution d’une époque et les exploits trépidants des héros. Le Bossu de Paul Féval, Le Capitaine Fracasse de Théophile Cautier, le cycle des Pardaillan de Michel Zévaco témoignent de cette passion du lecteur pour le roman de cape et d’épée. Cependant le roman criminel attire, lui aussi, un nombreux public. ll répond au goût des scènes sanglantes et de l’enquête policière.

C’est là ! Ça commence ! Pile à « enquête policière » ! Une enquête policière ! Un polar ! Je t’en foutrai ! Ça n’est rien, à côté ! Pute a pain ! Papa nain ! Ialla-la-ialla ![66]

Je ne sais pas si j’ose... Tant pis, j’ai mon alerte envoûtement, je suis couvert :

Gaston Leroux...

Leroux ! Mais ce n’est que le début !

Gaston Leroux crée ainsi Rouletabille, reporter-détective au grand cœur. Mais les personnages de criminels fascinent davantage, comme dans Fantômas de Marcel Allain et Pierre Souvestre, qui publient en plus de quarante volumes les aventures de l’homme masqué qui terrorise Paris, tandis que Maurice Leblanc...

Leblanc maintenant !

... fournit cinquante volumes des aventures d’Arsène Lupin.
À la suite des romans champêtres de George Sand se sont également multipliés les « romans édifiants », comme ceux d’Hector Malot ou de Georges Ohnet, qui suscitent l’émotion à travers l’évocation de milieux misérables illuminés par l’amour ou la tendresse. Le roman sentimental a également pu développer ses personnages types comme la prostituée au grand cœur ou l’orpheline persécutée, qui touchent un public féminin. Le roman d’aventures, où pirates et cow-boys entrent en concurrence, débouche souvent sur le roman de science-fiction et le roman fantastique avec des personnages de vampires et de savants fous, comme ceux qu’imagine...

On retient son souffle...

... Gustave Le Rouge !!![67]

Voilà. C’était la fusée finale. De ce feu-d’ar-ti-fices.

Mesdames, Messieurs, je ne vais pas espérer que vous avez aimé le show, mais plutôt émettre le souhait que vous avez tenu le choc.

Feu d’artifices : j’avais à plusieurs reprises employé cette expression, pour décrire mes synxplosions, mais pas depuis des mois. Et alors que je l’avais en tête dans la perspective du tapotage de ma socédure, je l’ai lue cet après-midi dans un cul-trocons sur mes dernières hiryottes.

Contradiction : entre « socédure », qui signifie « synchronicité du jour », et « hiryotte », « histoire de synchronicités », dont je commence dans la présente par expliquer que « synchronicités », dans cette expression, ne saurait être mis au singulier. Pas grave, mais je tenais à le signaler.

Cracra[68] ecnos parce que je m’autotacle quand justement c’était prévu, d’enchaîner sur un tacle, de mes Anges-gelous-gelettes, visant à calmer ma joie peut-être. C’est dans ce titre du paragraphe suivant : « À la fin du XXème siècle : l’explosion des paralittératures ».

« Littérature » avec un « s » ??? J’ai tancé, dans le cadre d’une terriiiiible polémiiiiique qui a fait rage entre mes amis-mies et moi au sujet de mes écrits, mon amie Zabelle :

« Littérature » avec un « s » en plus ! Pour appuyer l’ignorance du gars, au cas où le singulier ne suffirait pas ? Eh ben dis donc ma Zaza ! Angelu : « C’est une coquille ». Ah ? Au temps pour moi.

Doublement crétin. La Voix :

— C’est une invitation de la... euh... à la recteure[69], au cas où tu serais partie [en femme, ouais – coquille, en vrai], avé tes fusées. Littérature avec un « s » à la fin ce n’est ni une moquerie ni une ânerie. C’est toi la mule. Mais Je sais que Je peux te le dire, et que tu trouveras même ça mignon. N’est-ce pas ?

— C’est vrai. J’aime tellement les bêtes. Tiens (pas les répétitions par contre... même si mieux valent quatre « tiens » dans une seule hiryotte que...), j’ai récemment entendu proférer sur mon ordi-télé cette vieille théorie de l’influence du nom de famille sur la destinée et la personnalité de son-sa porteur-teuse... (Mon nom est Bondard... euh... Renard. Xavier Renard.)

Pour continuer de finir dans le coloré, cela encore je souhaiterais citer, de quelques lignes après la rouge fusée :

Le roman populaire a gagné son public, continuant par ailleurs sa publication en feuilletons à une époque où, comme en 1914, quatre millions d’exemplaires de journaux sont vendus chaque jour.

Mais oui parce que, parce que... Elles sont bel et bien plurielles dans cette hiryotte, les synchronicités, quelle que puisse être l’incohérence que je souligne, relativement à la notion de socédure : c’est cette dernière, l’aberration ! Il y a d’abord celle des Pandas, certes une microtte[70] qui ne méritait pas à elle seule, comme je le reconnais, d’être rapportée. Puis la série des Leroux, Leblanc et Lerouge, après l’hiryotte pleine de ni-noir-ni-blanc ainsi que de Noirs, de Blancs et autres Négros, sans oublier « mon » roux. Ça fait deux. Et, troisièmement, une illustre pour pas changer, que je m’apprêtais à exposer : j’ai lu le message d’un critique ce même jour qui m’avait écrit pour se féliciter, me féliciter, en ces mêmes termes exactement, de ce que j’aie « gagné mon public », de l’exceptionnelle qualité de mon œuvre et du succès fou rencontré, ajoutant qu’il imaginait que mes fans devaient d’ores et déjà se compter par millions !

Il suffit. Le message du critique : oui, c’est vrai. L’évocation d’un « public » également. Donc : assez jolie synchronicité. Relativement à la tonalité, toutefois, ce n’était pas exactement cela. Mais c’est de plus en plus fort car je me vois en réalité invité à écrire pour le « grand public », d’une manière que l’on dira... un peu moins... originale ? Et il est là, quelques pages plus loin :

[De] grands peintres, comme Gauguin et Van Gogh, poursuivent leur œuvre dans l’isolement, loin du grand public.

La Voix : « Ô Xabi, comme Gauguin et Van Gogh en leur temps, ton surréalisme n’accroche pas... encore... Tu déranges !... ». Traitres ! À nos patries ! Mais non. C’est le modoupaïen pour « trêve de plaisanterie », avec « s » final du pluriel, en application de la redoupe sara-suit-papa-maman-pa : s’accorde avec le sujet qui n’en est pourtant pas un, mais c’est comme ça dans Modoupa. Quelle synchro 3, 4, ou japu quel numéro, en tout cas...

3, 4, 5, 6.... Vous en voulez combien ? J’aurais bien conclu là, mais c’est sara, sara ! La Voix ne me lâche pas. Elle insiste, pardi. C’est Elle, pas moi, qui insinue que comme Gauguin et Van Gogh je suis ni plus ni moins qu’un Génie. Comment s’y prend-elle ? Comme ceci :

Immédiatement après ces deux dernières Divinités... eh non je n’ai d’autre mot, pour de tels Créateurs de Beauté... la... Divine Matrice (à la demande de La Voix ?... je ne sais pas non plus comment tout cela fonctionne exactement...) convoque Eugène Labiche, et parsème le texte de microttes :

• Labiche : faite, ou plutôt fait – ce n’est pas une bête –, d’un peu de Xabi dans le désordre. Et y a ma queue plus bas. La queue de la bête que je ne suis pas... Ialla-la-ialla ! Je n’avais mê-me-pas-vu-ça ! Labiche ! Le Renard ! Je ne pensais qu’à mon pré-moi ! Et à mon Bixa ! Car ça n’est pas que moi, moi, moi, c’est aussi mon chat, qui m’a fait focaliser sur Biche-Bicha-Chaba... euh... Chabi. La queue du renard la bête/Renard mon moi-de-famille se dissimule sous Un chapeau de paille d’Italie, le titre du bout de pièce qui suit :
Alors que Fadinard se rend chez lui pour accueillir les invités de ses noces, un cheval mange le chapeau qu’une dame, Anaïs Beauperthuis, en galante compagnie, a posé sur une branche d’arbre. Dès lors, commence une odyssée burlesque [...]

Ça a l’air excellent ! Moi, ne pas aimer la... que dis-je les... Angelu : « Xabi, allons... » Oui, bon, je finis : les littératures. Mais qu’est-ce que je n’aime pas, dans ce monde ? À part l’immonde.

+ Un semblant de... Fragment de trOnX ?... Les deux domestiques de Fadinard répondent en effet aux prénoms de FéliX et Virginie.

• Naissance : le 5 mai 1815 à Paris. Le morceau du chapeau (en vrai-pas-vrai dans la fiction il n’en reste donc rien : comme on l’a vu le cheval l’a bouffé) qui occupe la double page se termine sur le nom de l’auteur, le titre de la pièce + acte 1, scène 1, 1851. 15-51 : très jolie aussi, la symétrie, et patati.
• Décès : le 22 janvier 1888. 22 janvier : le jour du début de la rédaction de cette hiryotte. 12+100+22=134 ans plus tard. 12, un 21 à l’envers, et le 22 de cette année. Le triple 8. 1+3+4=8. Je n’explique pas tout. Ce n’est pas que quand on aime on ne compte pas, mais que si l’on a aimé et que l’on s’est imprégné d’autres hiryottes, miss-jottises et tout ça, on la captera, la susane-monique[71]. Celleux que ça broute : survolez !
• Décor de la fin des deux pages : Nom de l’auteur, titre de la pièce, etc. — [l’italique, le tiret : sé kon sa kon les plante, les décors, sé kon sa ki fé le Monsieur dans « Scène Première, Chez Fadinard... »] —En dessous, la photo d’un trio d’acteurs-trice contemporains-raine interprétant une scène du vaudeville ainsi légendée : M. Faraoun, Ph. Fretun, I. Janier [Ah ben là carrément un Jabier, juste éniémé en lieu et place du vé. Un Xavier... sévillé ? (V5 21/01-1) Et ce n’est même pas ça que je... comptais relever. Après ça mon critique ADORÉ va me demander : « Pourquoi penses-tu être si réceptif aux synchronicités ? ».] Comédie-Française, 1986. C’était ça mon énième sujet : cette année 1986 à laquelle plus haut je revenais, alors que dans Miel-é-fraise jusqu’en la 377ème page où elle est citée, pas une seule date n’avait dû dépasser 1900 et des poussières d’Étoiles de la Galaxie.[72]

FIN. Sur cette note révolutionnaire. Ils m’auront vraiment courev... rêve... révo... euh... couvert de tous les cadeaux mes Anars.

Angelu, La Voix, la Matrice et japa[73] trop Qui d’Autre, dans ce fox... euh... boxon :

— Mais, ça n’est pas terminé ! T’en as assez ? Attends tu vas voir : Barbey d’Aurevilly ! Oui, Jules, viens ici !

— C’est qui ça ?!

— Tu connais pas ? Pas grave. Alors...

— Les pas trop amateurs-trices de microttes, de chiffres (ça et « du bon dieu » je suppose que vous allez encore m’en servir « à la louche »), ielles peuvent peut-être nous laisser ?

— Ouh là, oui, dis-leur. La connaisseuse (on l’aurait bien dit au pluriel masc-fémé, mais... on ne va pas se mentir...), elle, comprendra, et goûtera, nous n’en doutons pas, mais les autres... On te balance le tout sans tout expliciter du coup... On met un petit point devant chaque élément comme toi. Donc :

• Monsieur est né le 2/11 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Toi c’est rapport au Sauveur bisû. T’es vicomte aussi ?

— Hein, quoi ? N’importe quoi.

— Le Sauveur : le Xavier thaumaturgé, après le sévillé. Ton statut bon, ça, on sait, mais rappelons que Xavier et savior (sauveur), en anglais, ça se prononce presque pareil.

• Le gars est décédé le 23 avril 1889... 23 moins le 2 de novembre = 21. Les 8 qui s’agitent encore un peu. Et il a eu « une longue liaison avec la baronne de Bouglon »...

— Ça alors, une baronne, comme moi, mais moi ça n’a pas duré longtemps, elle était trop bougonne...

— Et tu t’étonnes.

— De quoi ?

— Les « jeux de mots de collégionnes... euh... giennes... put... c’est contagieux ton truc... de collégien ! ».

— Ah, ça ! Oh... Poursuivez Maestros.

• Il « passe son enfance dans la petite noblesse du Cotentin, attachée à la religion catholique »... Ça c’est pour ton critique !... Mais il a dû décrocher...

— Ben oui, je lui ai dit...

— On peut le dire ?

— Quoi ?

— Ce qu’il a écrit.

— Ouf... Je ne sais pas s’il va me rester beaucoup d’amis-mies, avec toutes ces conneries... Mais je Vous ai... Allez, je m’en charge, tant pis. Ça, pour commencer... puisque de toute façon il s’est ainsi résigné... : « J’imagine que tu reproduiras ce mail un jour ou l’autre, comme tu l’as fait récemment alors que je t’avais prié de ne pas le faire. Mais j’en ai plus rien à foutre ».

— Ambiance. Ah, les Terriens-riennes, vous rigolez pas...

— Oh que si ! Avec lui surtout... Mais pas que. Ah on n’aura pas oublié, avec tous-toutes mes amis-mies, de bien se marrer. Bon, le monsieur, faut pas le chatouiller... Il m’a même dit un jour : « Quand on m’emmerde je mords ! ». Mais moi c’est pareil !!!

— On te redistribue aussi ?

— Ah, ça, non ! Je n’ai jamais eu... cet HONNEUR !!! Et que je te l’honore l’ami ; c’est là, le « grand public », et la saillie catho-mes-couilles :

Franchement, t’as pas le projet d’écrire vraiment ? Je veux dire pour le grand public ?! Tu cesserais de te raconter ou tu te raconterais différemment, avec des avatars. Tu n’emploierais plus l’inclusif chiant[74]. Tu n’aurais de reproches à faire qu’à ton éditeur !
T’as tous les outils pour être un écrivain, putain ! Et tu mélanges des propos délicieux de style et de pertinence avec d’autres dignes d’un bulletin paroissial de campagne ou pas plus captivants que des horaires de trains. Mais fais-tu au moins la différence ? (4ème question surprise)
Et si, à la question 3 [T’as pas le projet d’écrire vraiment ?], tu réponds affirmativement, tu resterais pour moi un écrivain cathotique, donc suspecté pour moi d’être chiant. Il y en a pourtant des supers : Léon BLOY, fracassant !

— Le Léon, çuilà aussi, inconnu au bataillon. Le mien du moins, pas très achalandé qu’il est faut dire.

— Mais t’es cathotique, toi ?

— Arrêtez, allez pas encore plus me l’énerver...

— T’avais qu’à corriger. Et il a décroché ou il a pas décroché ?

— Je ne sais pas s’il aura résisté, à l’envie de continuer, contre vents et marées... C’est amusant ce lapsus d’ailleurs. Car l’affirmation dans mon livre déclinée à toutes les sauces que « je suis aussi chrétien que juif, musulman, hindouiste, bouddhiste... » ne l’a pas empêché, en dépit de mon sens, de m’étiqueter catholique mais, résultat, il a trébuché. Et vous, où en êtes-vous ?... Non, attendez ! attendez ! avant d’enchaîner. J’allais oublier... De me gargariser.

— Ah ?

— Oui, de ces mafolis[75], qui ne Vous auront pas échappé. Comsuissi : « Des propos délicieux de style et de pertinence ». Quand je lis ça je me dis que je n’ai pas complètement raté ma vie. Centracapitaligrassisation + adjonction d’autres mafolis :

DES PROPOS DÉLICIEUX DE STYLE ET DE PERTINENCE

— Trois fois ça suffira ?

— Non, encore une, et les autres mafolis :

DES PROPOS DÉLICIEUX DE STYLE ET DE PERTINENCE
COMME D’HAB, C’EST UNE SUPER JOLIE PROMENADE À LA RENCONTRE DES GENS DE TON QUARTIER ET D’AUTRES, PLUS LOINTAINS DANS L'ESPACE ET DANS LE TEMPS. T’AS TOUJOURS DES INVENTIONS RAVISSANTES, D’AUTRES PLUS [biiip], C’EST AUSSI TRES BIEN TORCHÉ, SOUVENT, IL Y A DES PARAGRAPHES MAGNIFIQUES, MAIS ALORS CE QUE ÇA PEUT ÊTRE...

— Non ça n’est pas, car c’est mon Moncontula[76].

— Gloire à toi. Point suivant :

• « Barbey mène une existence tapageuse de dandy... »...

— Hé ! Ma voimie Sandrine vient de me conjurer de ne pas couper mes cheveux trop courts ! Après que je l’ai informé de mon intention d’aller chez le coiffeur. Elle m’a dit qu’il fallait que je garde mes boucles, que ça faisait... dandy ! Je déconne. Ça fait un bon mois de ça.

— Mais le dandy c’est vrai ?

— Qu’est-ce que Vous... croyez. Et puis bon, Vous le savez. Alors continuez.

— OK. Misyé Barbier... euh... Barbey :

• Y fait son dandy, Nous dit-on, avec ou sans boucles... voyons... ouf, la gueule... les cheveux ?... non, c’est tout raide... Y fait son kéké... « sur les boulevards [de Paris], multipliant les liaisons amoureuses, s’adonnant à l’alcool... »... Vise ça : « l’alcool »... « sa maîtresse rousse »...

— Ha !! Ah ouais !! C’est pour « mon amant roux »... euh... « ami roux » !!...

— Et le Jules, sa baronne, tu sais comment il la surnomme ? L’« Ange blanc » !

— Oh yeah ! Et Vous nous refaites tout le spectacle pyrotechnique ?

— Ce que tu voudras. Suffit de demander. Il nous reste du rouge aussi :

• « Au début de L’Ensorcelée... »... Même Nous on se fait ialla-la-ialler, même pas le temps d’attraper la fusée. Oui, tu sais : l’ensorcèlement, après l’envoûtement...

— Elles sont encore plus fortes que... Vous !!... les synchronicités ??!!...

— Mais non, les synchronicités c’est Nous, on se ialla-la-ialle tout seuls, on te faisait marcher.

— Mais je sais. C’est moi qui Vous fais marcher. Et vous courez. Poursuivez.

• « Au début de L’Ensorcelée, le narrateur rencontre maître Tainnebouy à l’auberge du Taureau rouge. » On a aussi une Jeanne de Feuardent, rapport au feu d’archiduchesse... euh... d’artifesses. C’est l’ensorcelée.

— Eh ben... Par contre vous comptez faire tout le bouquin ?

— Hein ?! On n’est même pas aux trois quarts de la page !

— Je suis bouche bée... Qu’est-ce que vous me gâtez... Pour cette fois ça va peut-être aller. Juste un truc, j’en ai une bonne pour finir...

— Finir ???!!! Elle est bien bonne celle-là en effet !

— Mais non, c’est pas ça. À mon salo-tarage cet après-midi...

— On t’a de nouveau[77] admis ?

— Oui.

— Il nous répond en plus. Merci Qui ?

— Ah ! Oui, oh ! Merci Vous. Gloire à Vous. Bref. Ma Garonne au bord de la mer, en ce 23 janvier, a eu lieu avec un Français, un... infirmier[78] en vacances chez son ami... gendarme ! Par les temps qui courent, surtout ici, vu le bordel pour les deux catégories, et après ce nouveau coup de grisou dans Pointe-à-Pitre y a trois nuits dont je parlais aussi : ça ne s’invente pas, hein, ça non plus. Allez, salut.

— Salut.

Ielles ont répondu « salut » ?!...

Bon...

Il est vrai qu’Ielles avaient à peu près tout donné, à ce stade, en attendant de livrer à leur Renard, quels Hutards[79], page trois cent... 86, un poulet. Un Monsieur Poulet-Malassis. Il se trouve que l’on m’en avait également envoyé un, dans le cul-troconnes... euh... trocons que je mentionne, dans une série d’émoticônes, dans laquelle il m’était demandé de repérer l’intrus. On s’amuse comme on put... euh... comme on peut. Le Poulet (qui s’est assis comme il a pu ?) est tanqué sous « Chronologie du procès des Fleurs du mal », de Baudelaire, dont le pedigree, au début du chapitre qui lui est consacré, fait état de sa naissance le 9 avril 1821. Là y a même mon 21-Avril, dans 9 + 21 à l’envers. Première date de la chronologie : un 21 juin. Deux mois plus tard, poète est condamné à « verser une amende de trois cent francs ». Exactement la somme qu’il m’avait emprunté. Mais il m’a remboursé.

Le successeur de Baudelaire dans Miel-é-fraise, Flaubert, est également venu au monde en 1821. Le 12/12. Rubrique « situation familiale » : « célibataire ; une longue liaison avec Louise Colet ». Point en l’occurrence de synchronicité mais un fait : il me l’avait piquée. Mais je découvre cet autre point commun entre nos vies sentimentales : « À quinze ans, l’adolescent tombe amoureux d’Élisa Schlesinger, de onze ans son aînée, rencontrée sur la plage de Trouville », et présentée dans son CV introductif comme le « grand amour de sa vie ». Onze ans : la même différence d’âge qu’entre moi et l’homme de ma vie. Au cul d’un 69, une autre queue de Renard, dans l’énumération de trois romans : « [...] Madame Bovary en 1857, L’Éducation sentimentale en 1869, Bouvard et Pécuchet qu’il laisse inachevé ». Un trou, un 69, un cul et un semblant de buvard et de PQ : ça me paraît pas mal pour que l’on conclue, sans trop avoir l’impression de finir en queue de poisson.


21/01-3 — Jamais un 2-1, un 1 et un 2, à l’envers ou à l’endroit, sans son 3 ? L’addenda a d’abord été nobapa : j’aimais trop mes queues de renard et de poisson de la fin de la sus-narrée synchiotte (débat avec moi-même sur sync/hiryotte : j’agglomère), et ne voulais pas en gâcher l’effet en allongeant le texte après elles. Puis la nobapa, toute entière dédiée à... nous allons de ce pas voir qui, encore une fois... n’en finissait pas... D’où ma décision de faire droit au 3. D’autant que le qui-encore-une-fois m’a aussi écrit ça : « Je ne lis plus les notes en bas parce que ça me casse tout, j’aime pas quand le texte se remet à fleur d’écran, en haut, et ça distrait mon attention ». La nobapa, acculée... euh... colée à « Un trou, un 69, un cul et un semblant de buvard et de PQ : ça me paraît pas mal pour que l’on conclue, sans trop avoir l’impression de finir en queue de poisson », c’était ça :

À mon admirtempteur : « Voilà, ça y ééééééé !!! ». C’est ce que je m’écriais, gamin, quand j’avais fini de faire caca, pour qu’Ama vienne m’essuyer. Je sens que mon hiryotte 21/01-2, vulgaire à souhait (mais non...), donc enfin terminée, ces mots vont venir compléter ! Pas trop reloue celle-là, comme je te le disais ? Bon, va encore un peu falloir s’accrocher ! J’écris même : quand ça broute, survoler ! Car tu dois absolument y arriver, à son extrémité ! Et promets-moi – tu verras pourquoi je dis ça, mais aucune raison en réalité –, de ne pas te fâcher ! Et que rien, ô grand jamais, n’attentera à notre si belle, belle, belle amitié ! (Il se passe un truc encore, comme jamais : j’en suis à je ne sais combien de tentatives d’envoi, déconnexion à chaque fois...) ».

Il est quatre de ses mots dont je n’ai pas encore bien pris la mesure : « si réceptif aux synchronicités ». (C’est sa question japu combien : « Pourquoi penses-tu être... [+ les 4 mots] ? ». Mais c’est la 2 ou 3 je crois. Allons au bois.) En les citant plus haut, j’en étais encore à les... percevoir comme l’expression d’un doute quant à la « réalité », elle-même, du phénomèèèèène. C’est à moi que ça a un peu « tout cassé » sur le coup. Mais attention ouh là là, je transcende et je reprends ma Voie, dalajobonu[80], na. C’est PRESQUE aussi efficace que ça. Mais ça n’est pas ça. C’est plutôt en fait que mon ami, à mon avis (sans vouloir lui faire dire ce qu’il n’a pas [?] dit), m’interroge sur le pourquoi. Du comment. Sur ce qui se passe vraiment. « Pourquoi. Ce qui se passe vraiment ? » : j’avais écrit ça comme ça, avant de dénobapaïser, de 21/01-troiser, de reformuler et de compléter tout ça. Je m’étais répondu et je poursuivais kon sa :

D’un côté ça m’intrigue à un point que je ne saurais dire, de l’autre je le sais TRÈS BIEN tout en n’en sachant RIEN et c’est TRÈS BIEN. C’est la posture du TRÈS BIEN-RIEN-TRÈS BIEN (TB-R-TB). Je plaisantais, encore, plus haut sur la puissance du phénomèèèèène, or s’il est une certitude c’est celle-là. Étant donné celle qui vient encore de se produire (le 25/01 vers 11 heures). Je m’étonnais moi-même de me trouver à écrire : « Promets-moi que rien n’attentera jamais à notre amitié »... Comme si je pressentais que l’affaire allait se corser...

La goutte qui a fait déborder et grossir en hiryotte du 21/01-3 la nobapa est tombée aux date et heure indiquées. Elle m’a fait déborder aussi, me « contraignant » – car la synchronicité est trop belle, trop dingue – à « tout », ou presque, lâcher... Je ne peux en outre ne pas consentir à cette concession : le [biiip] de la synchiotte 21/01-2 = vulgaire. Aveu s’il en est, car outre le rapport entre mon amikri... euh... critidmirtempteur et ce qui suit, pour la compréhension de la belle-dingue pas le choix. (Suis-je bête, de toute manière je le prends... euh... reprends, le terme, dans mon cul.)

Un peu de vaseline d’abord... Angelu : « Mais c’est kiki... euh... qui qui encule qui alors ? On n’y comprend vraiment rien à tes salades ». On s’encule mutuellement, dans cette histoire, puisque je traite de culs que nous nous sommes échangés. Je ne vois donc pas ce qu’il peut y avoir, en l’occurrence, d’ambigu. Le lubrifiant : j’ai songé à écrire, japu trop à quel propos, dans la synchiotte 21/01-2 je crois, concernant ledit : « C’est peut-être le meilleur d’entre nous ». La vérité c’est que la lèche je ne pratique pas trop, et qu’autant ces mots me sont venus comme un crucu, autant ils peuvent sembler un peu... idiots.

Bon mais c’est dit. La Sync de Sync :

J’écoute et regarde des émissions par intermittence, pendant que j’écris, sur mon ordi-télé. Je suis sur « C à vous la suite ». Vers 57:30/57:35 du replay, rubrique « Les actualités de Bertrand [Renard entier + TB ; merci bien] Chameroy » :

À la Une de ce 21 janvier, un fait divers. Comme il le fait quotidiennement, Christophe Hondelatte proposait sur Europe 1 [« Hondelatte raconte »] le récit d’une bien macabre affaire, et celle du jour est particulièrement intrigante. [Krikri :] « Le Docteur Brinkley, qui fait une promesse à ses patients qui bandent mou ». Une vidéo pour le moins efficace, puisqu’elle m’a donné une furieuse envie d’en savoir plus sur cette solution proposée par ce docteur, et donc d’écouter le récit de Christophe Hondelatte, et d’allumer ma radio. [KK :] « Il a promis à des milliers d’homme de ressusciter leur vigueur sexuelle en leur greffant des couilles de bouc, et qu’ils band’ront [pour sûr il ne se veut pas du « Sud-Ouest » son accent...] com’ des taureaux ». Anne-Élisabeth Le Moine [la couille de notre moine – de momou... euh... dou – frémit, sans forcément faire bouger l’autre, mais ce dernier n’est pas sans rapport non plus avec ce qui nous occupe ici : voir le Glaire-mou-de-synus[81]] : « Des couilles de quoi ? De quel animal ? » [La Voix... euh... Voie... euh... voix de Totoff se fait depuis quelques temps il est vrai on dirait un peu le mal... mâle... euh... la malle...] « De bouc ! », lui répond le Renard TB. + Commentaires (pas très intelligibles) d’un Benoît Poolvorde entouré d’Édouard Baer et du François Damiens des hilarantes (pour certaines) « caméras planquées », dans un fou-rire général...

J’ai trouvé dans ma bîtule[82] en rentrant cet après-midi, avant que ne me rejoignît cette joyeuse compagnie, la BD Dac – La déconstruction de l’analyse constructive de David Snug. Chaque planche est chapeautée par un titre précédé d’une date, soit quelque Quatre-Vingt Jours entre le 1er septembre 2019 et le 31 août 2020.

Ma Page 50-Ans :

30 SEPTEMBRE 2019 : DOUCHE FROIDE.

C’est aussi LA page du bouquin.

Car sur le dessin psychédélique de la couverture d’une manifestation avec pancartes et slogans, l’une domine, par ses dimensions, avec cette inscription :

FAITES PIPI DANS LA DOUCHE POUR SAUVER LA PLANÈTE.

Et dans la première case David Snug, le pseudonyme de l’auteur, qui est aussi le nom du personnage principal, est à poil sous la douche.

C’est LA SEULE PLANCHE ainsi savonnée... euh... à illustrer, du moins aussi clairement, un thème (LE thème) mis en exergue à travers les slogans, au nombre de... 6, des 1ère et... 4ème de couverture.

Cases 4, 5, 6...

... « Allons au bois » : qu’est-ce que ça vient foutre là ? Me suis-je moi-même un peu demandé. La question étant plutôt ce qu’on peut bien aller y foutre, au bois, mon texte, au bout de X modifs et rajouts, finit-il par compléter tout seul. Non sans répondre à la question : 4, 5, 6... mais cueillir des cerises évidemment !!! Ça n’est pas la saison ? Le tempaxa[83] !

Sur le chemin (en pas-attendant le pas-temps) des Cerises :

C4 :

Comment c’est froid, les douches à l’eau froide ! Je peux vous dire que ça ne traîne pas, en 2 minutes c’est plié. V’là les économies d’énergie, moi j’vous l’dis.
Faudrait dire à Juliette Binoche, Mélanie Laurent, Nicolas Hulot, Pierre Rabhi [tiens ! tiens ! tiens ! l’est pas loin dans le pas-espace-pas-temps sara... euh... para-modoupaïen lui non plus !], Marion Cotillard et Denis Cheissoux, que ce n’est pas en pissant sous la douche qu’on va sauver la planète...

C5 :

Mais en prenant des douches froides...

C6 :

Quoique pour te réchauffer un peu...
Tu peux toujours te pisser dessus...

Glissade arrière jusqu’à C1 :

Cerise sur le gâteau, la main sur le cœur... euh... le robinet qu’il vient d’ouvrir David jure :

Bordel de cul, y a plus d’eau chaude.

Alors que l’expression convenable est :

Bordel à queues.

Cerise bis :

Je ne sais pas si l’on se rend bien compte, mais plus loin dans une bulle c’est carrément : « le temps des cerises » ! Je l’apprends – nous sommes le 26 janvier – quelques heures après avoir imaginé cette balade en forêt, où le fruit s’est mis à pousser, en plein hiver, de tous les côtés. Je ne l’avais pas anticipé ! Toutes mes synchronicités sont authentiques, et garanties sans trucage ! Pas plus ici qu’ailleurs je n’ai monté de char. Et je mettrais presque ma queue à couper que dans pas longtemps c’est une voile ou des bœufs – à notre bestiaire il ne manque plus qu’eux ! – si ce n’est les 2, qui vont nous apparaître, dans le paysage ! Je vous tiens au courant, le cas échéant.

Moins bucolique pour l’instant : des chiffres. S’ils ont leur fanne (je ne désespère pas d’un jour pouvoir tout [méga-]pluraliser, et masc-fémer, sans... tricher ! ô grand jamais !), ils font moins l’unanimité. Moi aussi je préfère les animaux (difficile toutefois d’en contester la prolixité, dans le présent tableau), les fleurs, la mer et les oiseaux. Aux comptes. Aux maths ? « J’ai rarement vécu pareil soulagement que quand, une fois mon bac B en poche, à l’université, j’en ai été débarrassé ! » (vodou papi 6).

« Plus loin (le temps des cerises) ? » Non, désolé, je ne reprends pas cette interrogation avec l’intention de m’étendre sur le bleu, le vert ou le doré de chatoyants horizons. Un sentiment d’abandon, de ce qu’on leur refuserait de se promener dans la nature avec nous, a-t-il poussé nos inénarrables numéros à se manifester de nouveau ? C’est tellement joli, maintenant que l’excès de trivialité dans le récit en cours semble-t-il c’est fini (et hormis les histoires de pipi) !

Leur stratégie cette fois : pages de la douche froide et des cerises comprises, le nombre des 1ères, entre les 2, est de... 21 ! La séquence est la dernière... 21-ienne. Qu’est-ce que cette affirmation insensée ? (Comme si ça me ressemblait.) Oui, elle est datée du 28 décembre 2019. La suivante du 7 janvier 2020. Cette iabloté cerise-21 est donc notamment celle du passage d’une année à l’autre, à l’instar de ce contexte de la transition entre les années 2021 et 2022 dans lequel s’inscrivent nos synchiottes, depuis la fin de la 1ère et le début de la 2ème, et de ce 21 qui s’accroche. Par « dernière 21-enne séquence » j’entends la dernière de la... 21ème année. De l’année en 21 je xi[84], la 2019, dans laquelle ce nombre, oui mesdames et messieurs, est celui de la somme de 19 et de 2 !

Les titres, pour le 28 décembre 2019 et le 7 janvier 2020, sont respectivement « Liberté, égalité, beau fessier » et « Alors c’est qui, le numéro 1 » ? Les cerises du bédessinateur n’en sont pas. Ce n’est pas le temps de celles-ci. Mais non, au beau milieu de l’hiver, dans le monde (apparemment) temps-espacé, ça n’existe pas ! « Le temps des cerises » est celui d’une marque de jeans, d’où le « beau fessier ». Que le vocabulaire est chaste désormais ! C’est pour ça que le 21 a pensé que c’était très sympa par ici, et que c’était l’occasion de refaire une apparition. Et il fait comme dans nos histoires, il affiche sa ferme intention de perdurer, dans la nouvelle année. En effet : dans 7 janvier 2020, exit le 21, mais dans « 7 janvier 2020 : alors c’est qui, le numéro 1 ? », vous ne le devinez pas ? Oh, c’est très subtil, et délicat. Ça tiendrait presque de la poésie. Subtilité, délicatesse, poésie : c’est un joli pied de nez du 21, au nom de tous les siens, à nos aprioris – au fait il nous rappelle aussi qu’il est chez lui, dans cette dernière du tiercé des Sync-21/01 ! –, derrière des lettres qui ne se sont pas toujours montrées des plus distinguées. Mais quelle ironie et quel talent, dans de stupéfiants-fiantes coups de théâtre et mises en scène, elles ont encore déployé !

Nos Chiffres et nos Lettres : la vérité c’est qu’Ielles n’ont pas fini de nous épater.


{Glaire-mou-de-synus : [A] Acculer = Afficher à l’Accueil ; Acolit = Article de Politis ; Angelu mon Anar = « Anguélou » mon Ange Gardien ; [B] Bague-dotte = Blagounette du Moment ; (Synchronicité) Béco-gor-patou-rage = Brute-de-décoffrage-comprenne-qui-pourra-et-pour-ma-gouverne ; Bisû = Bien sûr [C] Chamou = Chapitre de Modoupa ; Chira = Chiffre plutôt sympa ; Chteuneus-neues = Chers-chères et tendres ; Coi-ma-tata = Critique de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Comjadi = Comme je te/lui ai (déjà) dit ; Cona-nase = Colon-lonne de base ; Concon = Contrôle de concentration (pendant la lecture de Modoupa) ou de connaissance (de ses xapitreries) ; Cul = Courriel [D] Danqu tipasse = Dans un quasi-ultime repassage ; DiBouPa = Dieu, Bouddha et Patata ; Doudou = Dans/de mon bouquin [E] En tutu = En tout état de cause ; Ecnos = Encore une fois ; Enculer = Écrire (dans) un cul (à...) [F] Fachotte = Fameuse synchronicité ; Fagol = Faut rigoler ; Fioncrace = Fonction rechercher/remplacer ; Frache = Fort sympathoche [G] Gaga-du-Roi ou G3-froi = Grand Gagnant de la Guerre froide ; Gamou-nase-sot = Glossaire modoupaïen-français de (la) Miss-Jottise ; Garonne = Grande Conversation ; Glaire-mou-de-synus = Glossaire modoupaïen-français de Sync sur Sync ; Gralion-lapin-loutre-coucou-fada = Grand Saisissement en lien avec la prévision, la perception ou l’annonce d’une catastrophe à la lecture ou à l’écoute d’une information dans les médias ; Gragromoufrais = Grand Glossaire Modoupaïen-Français ; Grapio = Grand Épisode ; Grassist = Grand Saisissement ; Grave = Grand Œuvre [H] Hire-a-chronne ou Hirachotte = Histoire sans synchronicité ; Hirelle = Histoire drôle ; Hirirale = Histoire incroyable ; Hiryotte = Histoire de synchronicités ; Homar ! = Horreur ! Malheur ! [I] Ia que moi = Il y a quelques mois ; Iabloté = Incroyable synchronicité ; Ialla-la-ialla = Iabloté dans la iabloté de la iabloté de la iabloté [J] Japa = Je ne sais pas ; Japu = Je ne sais plus ; Java ça va = J’avais écrit ça avant ; Jélica = Je le réalise en écrivant cela ; Jottise = Jolie petite histoire ; Juquri = Juste après que j’ai écrit ça ; Joyité = Jolie synchronicité ; Jus-walou = Jeune serveur gwadloupéyen [L] Lalu-sur-totem = Le/La Plus Truc-Truque De Tous les Temps [M] Madapayenne = Même-quand-y-en-a-pas-y-en-a-une (synchronicité) ; Manu = Manuscrit ; Maouaza = Message ouate-zeu-pape ; Ma poco bité = Mais point encore xabiwikité ; Ma-trique = Messagerie électronique ; Miel-é-fraise = Mille ans de littérature française ; Mimouch = Merci moteur de recherche ; Moine-conar = Moins chouette commentaire ; Modou = Mot de modoupaïen ; Modoupa = Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Moncontula = Moment Congratulation ; Mondo-païen = Monde modoupaïen ; Mouche = Modoupaïenne en Cheffe [N] Niak = Nimportnawak ; No-lit = Numéro de Politis ; Nobapa = Note de bas de page ; Nochiée = Note des synchronicités [P] Paxikite (« Pachikite ») = Page XabiWiki ; Panda = Plus Grand-Grande Ami-mie ; Patépo ! = Pas mal, le téléphone (ce que tu écris là pour moi) ! ; Patita = Patati, patata ; Peste = Petite histoire ; Piner = plaisanter (c’est le Clown qu’a piné : c’est le Clown qu’a dit en plaisantant) ; Pochimis-mies = Proches et amis-mies ; Poutana = Pouvoir extraordinaire ; Poutoutpif = Pour la toute première fois ; Pute a pain ou Papa nain = Putain de putain de putain Pull = Pass-mes-couilles [R] Rapotage = diminutif de Renard-poissonnage (Rapoter = nager) ; Réci-mode = Réfection du Monde ; Redoupe = Règle de modoupaïen ; Rude-bitte = Rubrique de XabiWiki [S] Salo met-lanorac = Spot café-clope murette-devant-le-Panoramic ; Salo-tarage = Spot café-clope Datcha-terrasse-plage ; Salo-tarasse = Spot café-clope Datcha-terrasse ; Sara, sara = Sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt ; Sara-suit-papa-maman-pa = S’accorde avec le sujet qui n’en est pourtant pas un, mais c’est comme ça dans Modoupa ; Siconne = Série de Synchronicités ; Socédure = Synchronicité du jour ; Souridile = Synchronicité Poussières d’Étoiles ; Sucem morabnodem baduf = Sur ce mot mon regard est tombé sur ce nombre de mots/ces statistiques en bas du fichier ; Suminu = Sur mon ordinateur ; Sync-a-la-sync = Synchronicité avant la synchronicité ; Synchiotte = Sync/hiryotte ; Syromande = Synchronicité à la demande [T] Ta-le-miel = Totalement démentiel ; Toto momo batata = Tout est possible dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Tou 9 le mastic = Toujours par 9 les voyelles dans les maxi-emphases motrices (sur les mots) ; Trocon = Trop chouette commentaire ; Trog = Trop génial ; Trol = Trop drôle [V] V5... = Voir Sync... ; Veutumoi = Visiteur-teuse de mon Site ; Vis joie... = Voir Miss-Jottise... ; Vodou papi... = Voir chapitre de Modoupa... ; Volpa rima si eldy castoi sortamite susleté = Voilà, ça n’est pas terminé, mais j’ai tellement de syncs et de chamous en stock que des fois, désormais, je bâtirai mes histoires en plusieurs pelletées.}

25/01 — Sync béco-gor-patou-rage[85]

Miel-é-fraise page 394 :

LECONTE DE LISLE
Nom et prénoms : Leconte de Lisle, Charles Marie
Naissance : le 22 octobre 1818, à Saint-Paul, dans l’île de la Réunion
Décès : le 18 juillet 1894, au hameau de Voisins, près de Louveciennes
Lieu : l’île de la Réunion
Professions : journaliste, traducteur de textes grecs
Amitié : Louis Ménard, helléniste

Je précise juste que j’ai cona-nasé[86] la synchiotte 21/01-1 ce même jour. Et c’est pour la Beauté du Personnage.

Né a la Réunion, fils d’un chirurgien de l’armée impériale devenu planteur de canne à sucre, Charles Marie Leconte de Lisle est élevé à Nantes. ll rejoint l’île à l’âge de dix ans. L’enfant est alors ébloui par la beauté des paysages et la nature exotique. [La Gwadloup, « on péyi majik » : vis joie 2]. Plus tard, il regagne Paris pour y mener des études de droit. C’est l’échec. ll retrouve lors d’un ultime voyage l’exotisme luxuriant de la Réunion. Rentré définitivement en France en 1845, Leconte de Lisle participe au combat social. Très actif pendant la Révolution de 1848, il s’engage aux côtés des groupes démocratiques et publie un manifeste réclamant l’abolition de l’esclavage. Sa famille lui retire alors tout moyen d’existence. Leconte de Lisle vit de ses traductions des auteurs de l’Antiquité. A l’âge de trente-quatre ans, son premier recueil, Poèmes antiques, le fait connaître. Dix ans plus tard, ses Poèmes barbares, lui valent une pension de l’empereur Napoléon lll. Célèbre, admiré, devenu le chef de file du mouvement du Parnasse, il est élu à l’Académie française en 1886, au fauteuil de Victor Hugo. ll meurt en 1894, honoré par la lllème République dont il avait salué l’avènement au lendemain de la Commune.

Jmidi en m’emballant « pour la Beauté du Personnage » : si c’est comme Voltaire qui a fait fortune dans le commerce d’esclaves... Je vérifie sitet : « Voltaire a été accusé d’avoir amassé son immense fortune grâce à la traite négrière, qu’il fut pourtant l’un des premiers à dénoncer ouvertement. En réalité, aucun document ne permet de l'affirmer ».

C’est dingue. Auto-verbatim modoupaïen : « Loin de prendre pour argent comptant tout ce que je lis et entends... » ; « cet impératif, comme je l’ai argué jadis au gré de mon exploration du Mondo-païen[87], de ne JAMAIS RIEN PRENDRE POUR ARGENT COMPTANT [...] ». En majuscules, c’est dur... euh... dire.

Quoi qu’il en soit le Beau Personnage est ainsi miel-é-fraisé, à la fin de la page suivante :

Les Poèmes barbares s’ouvrent à d’autres civilisations comme l’lnde, le Pacifique, l’Europe du Moyen Âge. Pour Leconte de Lisle, est en effet « barbare » tout ce qui ne relève pas de la civilisation grecque.

C’est moins barbare que si... j’ai encore dit dingue y a pas dix digues... euh... dix lignes, non ?... Parce que là je me demande comment que je vais pas répéter « Voltaire » : j’ai « Aroué », son vrai nom, en tête, mais japu comment ça s’orthographie... Arouet. Prénom : François-Marie. Merci Internet. Et l’îlien c’est quoi son petit nom ? (Ça n’est pas comme si je l’avais écrit deux fois.) Roulage un mètre sur mon fauteuil, tendage de bras gauche pour choper le pot de miel à la fraise de mon PD[88], portage vers les zœils, qui (re)voient : Charles Marie.


28/01 — Dans la BD de la Sync-21/01-3 la voile n’a finalement point point à l’horizon, et aucun bœuf n’a pointé la pointe de ses cornes. Mais de voiles j’ai été amené à parler le lendemain du jour où la rédaction j’en ai terminé, dans une discussion avec un type qui est à la plage de la Datcha à Gozyé absolument tous les jours que le-la bon-bonne Dieu-Dieuse fait, du moins ceux où Celleux-ci m’y amènent, mais avec lequel je n’ai eu qu’il y a quelques jours l’occasion, pour la première fois, d’échanger. Peu après qu’à la faveur d’une synchronicité je me suis dit « cuivré ». J’avais plus exactement évoqué le « Basque au teint sombre et cuivré » par C, C, C & P miel-é-fraisé (par les auteurs du bouquin concerné dans celui-ci ainsi présenté). Mais que l’on pût de la sorte me caractériser – hormis que, certes, je suis copieusement bronzé –, je ne le sous-entendais point, en réalité. Or s’il fallait dire une couleur pour celle qu’à force de soleil a pris la peau du monsieur, « cuivre » serait peut-être effectivement celle qui conviendrait le mieux ! À part cela son physique ne présente pas d’« attrait » particulier. Mais ça n’est pas le sujet.

C’est... à l’origine un Blanc, un Parisien, établi en Gwadloup depuis vingt-cinq ans. Il habite le centre de Gozyé, après avoir dans une résidence près de la mienne dans le quartier de Bas du Fort de la même commune vécu un certain temps. À Bas du Fort ne sont justement pas apparues de voiles, récemment. J’ai menti ? Non, j’ai dit que de voiles j’avais parlé, mais des voiles vues, jamais. Je mens ? Personne ne peut affirmer dans sa vie n’en avoir jamais vues ? Quand on en a passé, surtout, au bord de la mer et sur une île, le plus clair ? Non, par « jamais » j’entendais à aucun moment, dans mon histoire de synchronicité. Même pas le jour où j’ai vu un voilier. À Bas du Fort, depuis ma terrasse, en face de chez moi. Dans l’eau, mais on se doute bien que pour en avoir vu un ce jour-là je n’ai pas vue sur des champs. Cependant là, oui, je mens : ce n’était pas le jour mais nuitamment. C’était un deux-mâts. Un bateau modèle antique. Magique, avec ses éclairages. Je suis descendu admirer ça de près.

J’avais un peu niaké, précédemment, dans la narration de ce que j’avais tenu pour une synchronicité mais pour laquelle une donnée prise en compte par moi était erronée. Mais il s’est alors passé cela :

Pour me consoler, quand je l’ai à l’instant rallumé, une heure miroir mon téléphone m’a affiché. Et laquelle ? 16:16. C’est donc avec le 4 [présent en je ne sais combien d’exemplaires dans le cas considéré] une nouvelle fort fameuse synchronicité. Une fachotte, et madapayenne (même-quand-y-en-a-pas-y-en-a-une). Sidérant.

Ça l’est encore plus dans le cas présent. Ne sommes-nous en même temps toujours pas à la recherche de notre voile ? De notre synchronicité surtout. En amont de la voile ce n’est pas ce qui manquait, mais après ? Le fait que j’en aie parlé ? Non, soyons sérieux. D’autant que même sur le voilier il n’y en avait pas. Sur les deux mâts elle était repliée. C’est une synchronicité même-quand-y-en-a-pas-y-en-a-pas-même-quand-il-devrait-y-en-avoir.

Sidérant – l’effet était... bœuf –, c’est ce qui est arrivé le lendemain de ma conversation avec Peau Rouge. Je lui ai parlé de mon voilier car nous jappions tout-ce-qui-flotte et beaux engins – y compris les camions –, aiguillés vers cela que nous avions été par un assez superbe yacht qui mouillait, face à nous, dans la baie de Gozyé. Une vision exceptionnelle, il n’y a jamais de navire d’un tel standing par ici (à la marina un peu, si). On n’est vraiment pas à Saint-Barthélémy où, ai-je narré, j’ai eu sous les yeux aux abords de l’île, à l’issue d’une rapide traversée en ferry, depuis Saint-Martin où j’habitais alors, un rotolu de concentration de richesse sous la forme d’une multitude de yachts plus luxueux et modernes les uns que les autres. Je dis dans Modoupa ma fascination – abstraction faite d’une sensation presque physique de nausée comme a pu provoquer chez moi un tel étalage –, pour les beaux engins, toutes catégories confondues, les engins rutilants.

Le lendemain en début d’après-midi je m’apprête à sortir. Pas d’excursion en mer, ni même de plage au programme. Uniquement des courses, et aucune à la voile. Ça aussi c’est phénoménal. Car il fait un temps absolument sublime tous les jours en ce moment, et celui-là, que j’ai prévu de consacrer à me ravitailler en denrées pour m’alimenter et matériel pour bricoler, il est tout pourri. Un bateau, pourtant, a l’air de m’inviter au voyage. Au moment d’appuyer sur l’interrupteur du volet roulant, dans le triangle de mer entre deux toits que je perçois depuis cet endroit aux trois quarts de la distance entre le rebord de ma terrasse et la cuisine au fond de l’appartement, le yacht de la veille est passé, lentement.

Effet bœuf : pour qui ça pourrait paraître un peu exagéré j’ai un supplément. Upululu jacta j’ai trouvé dans Miel-é-fraise un bateau, ivre, au sujet duquel la pensée de Rimbaud dans la première strophe d’un poème fleuve voguait comme cela :

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

Rimbaud est né un 20 octobre. C’est en 1871 qu’il rédige Le bateau ivre. Ça, c’était une pute-a-pain de cerise pour la madapayenne quatrienne.


29/01 — Ça commence par un complément à mon histoire d’histoires. D’histoires drôles. Je vais pouvoir en ajouter une, une hirelle en modoupaïen, à mon répertoire, qui en compte une demie (cel du ketchup : V5 20/01). J’en ai entendu une dans mon dos et par-dessus ma tête. Ce n’est pour une fois pas un phénomène extraordinaire, je suis juste assis sur ma murette. À mon salo met-lanorac de la plage du centre de Gozyé. Mais le pas-extraordinaire, avec moi, ne dure jamais longtemps, et quelle ne fut pas ma surprise quand le Gwadloupéyen installé dans le resto, dans mon dos (et par-dessus ma tête), derrière sa palissade et que je ne pouvais voir, même en tournant la tête, se mit à prononcer ces mots : « Salaud ! Mets ton anorac ! ». Il faut reconnaître que pour une entame d’hirelle, ça n’est pas banal ! On ne pourra pas me contester la totale nullité de la probabilité d’une telle synchronicité, et le fait qu’au seul Doigt de Dédé elle puisse être attribuée ! Ah, si au moins ça pouvait être vrai, le-la dernier-nière de mes contestataires serait rétamé-mée ! Mais mets ton anorac ! Qu’est-ce qu’on se marc avec moarc.

La vraie hirelle : le client attablé a d’abord précisé que sa mère était matinikèz. Puis a posé cette question à son tout aussi invisible vis-à-vis : « Tu sais comment ma mère a rencontré mon père ? Elle était pati niké ». Courte et efficace.

Quatre histoires pas drôles, celles que j’étais à l’origine parti pour conter, se sont par ailleurs étonnamment enfil... euh... enchaînées. Je commence par la 4. Sur Radyo Tanbou en venant, une chanson, un chouya langoureuse, pour ne pas dire légèrement gnangnan, genre hymne à la résistance et à la liberté. La forme, gnangnan, pas le fond évidemment. Interprétée par un Gwadloupéyen. Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir. Mais la Voix qui suit est blanche, ouf, quelle chance. Le Français prend le relais pour clamer l’anti-soumission et la liberté. Yenki sa, rien que ça, je suis baba. Ça n’est pas commun, c’est la première fois mèm, un Gwadloupéyen et un Français main dans la main dans ce refrain. Sur cette radio les Gwadloupéyen-yèn, d’habitude, rouspètent et revendiquent entre elleux. Et c’est une diatribe d’une remarquable éloquence qui s’engage. Un texte cousu main, un énoncé de haute facture. C’est un concentré de ritournelle Réci-mode[89] du type de celle qu’on s’est payée avant-hier Peau Rouge et moi.

Il est là (aussi immanquablement que le lever du soleil), à quelques mètres, sur sa serviette, entouré de ses copains-pine (une seule [vieille] pine). Le Clown qui déboule !! Juste quand j’allais m’écrier : « Eh, Peau Rouge, c’est quoi ton prénom ??!! ». Parce que l’histoire avé le Clown c’est l’autre jour au même endroit le coup du keum qui m’a dit bonjour dont je ne voyais pas bien qui que c’était et à propos duquel c’est le Clown qu’a piné[90] qu’il s’était pris pour Bruce Willis (le semi-inconnu s’était boule-à-zéroé). Une histoire donc, dans ce cas de figure également, de recherche d’identité. Celle du sombre et cuivré alors ça y est, je connais ? Que néné... euh... nenni, car je ne me suis bisû pas amusé à ainsi le héler.

Notre ritournelle d’il y a deux jours, comme son nom l’indique, ça n’était pas très original. Pourtant je mens. Car c’était un peu différent du Réci-mode qui a cours habituellement. Et l’extraordinaire présentement c’est surtout là-dedans : la fusion comme un seul bloc, la juxtaposition, des histoires 1, 2, 3 & 4. Sur le thème de l’asservissement VOLONTAIRE par les biens de consommation, les réseaux sociaux et le travail. Une des formes d’esclavage moderne, l’a dit le monsieur à la radio.

Au chamou 6, après une citation – « Je n’ai jamais travaillé en entreprise. Je n’ai jamais eu de N+1 ni de N+2. Parfois, avoir un quotidien stable, des collègues et un salaire tous les mois aurait pu me faire envie. Mais il y a quelque-chose qui me refroidit toujours, c’est quand j’entends les salariés me parler de leur chef » –, j’opine que « l’expérience relatée par les uns-zunes et les autres démontrent fort malheureusement le caractère si souvent exécrable des relations au travail, et qui en disent tellement long sur l’état de pathologie chronique de la société et de ce monde ». À l’adresse de mon interlocuteur plagiste (vivement que je puisse le prénommer), j’ai eu ce crucu, toupandan que nous nous félicitions de travailler, l’un comme l’autre, à notre compte : « Quand les gens te parlent de leur boulot de tous les côtés c’est que de la merde ! ».

Mister Snug de la BD de la Sync-21/01-3 balance à tout va sur les asservissements 1, 2 & 3. Sur le 2 il s’inclut un peu. Il se dit « smartphonodépendant ». Sur le 3 il dit ça :

Si tu ne veux pas devenir esclave du grand capital, ne travaille jamais, mon p’tit gars.
La subversion, c’est par exemple dessiner des bédés qui expliquent pourquoi tu as décidé de ne plus travailler et de vivre des minimas sociaux, dans cette société où le prolétariat n’a d’autre choix que de travailler pour le grand capital.

Je déteste les tire-au-flanc. J’ai senti un peu de mépris monter en moi. Mais d’une, « détester » est un mot détestable, de deux le mépris n’en parlons pas, et de trois Mister est un bosseur, en l’occurrence un BD-dessinateur. TOUS, absolument TOUS les métiers devraient être rémunérés, et à leur juste valeur. Y compris le « Premier », le plus vieux du monde, le métier d’entre les métiers : l’élevage d’enfants. La misère, la galère pour le moins, dans laquelle vivent un grand nombre d’artistes, pour ne parler que d’eux, est une HONTE. Bon mais je ne vais pas me remettre ici à raconter par le menu comment que le capitalisme c’est une belle saloperie.

Pas me mettre à réfectionner le Monde.[91]

À réinventer le Monde.

À refaçonner le Monde.

À rafistoler le Monde.

Quelqu’un, d’autres synonymes ?

Rimbaud : moi ! Tout à l’heure quand tu rentreras tu liras : « Chacun des poèmes qui constituent le recueil des Illuminations apparaît comme une scène féérique ou hallucinatoire, un “instantané” d’extase ou de liberté. Chaque “phrase”, chaque poème est pour Rimbaud l’occasion de recréer le monde ». Je te mets des chars aussi, et du cuivre (V5 21/01-3), dans... Marine. [C’est moi qui point-de-suspensionnise. Tiiiii la-la-la-la tsoin-tsoin.]


30/01 — Salo met-l’anorac. Je teltapote. Ça bouge et j’entends des voix, à côté de moi. Je lève les yeux : une antique dame est assise sur la murette à ma droite. Ah, la vieille pine d’hier : une nourrissonne, à côté. Un tout petit bout de Gwadloupéyèn, la quatre-vingt-dixaine, si ce n’est la centaine... non peut-être pas quand-même... Bon, elle n’est ni descendue du Ciel où beaucoup se sont déjà rendus-dues, à son âge, ni arrivée là toute seule comme une très, très – trop toute petite grande. Zodiacs... ha ! patépo ![92] mais ça n’est pas trop ça tout de suite le programme. Non, juste un tournage de zœils vers la gauche de la dame : une silhouette dans le soleil de cette fin d’après-midi qui m’éblouit. Ça m’éblouit, les fins d’après-midi. Le fiston – j’imagine –, est en train d’installer une chaise longue et de l’encore-plus-confortabiliser évé on sèvièt.

— C’est le nouveau salon ?

Y vais-je de ma sympaccroche du moment. Et je me fais rire tout seul :

— Ha ! Trop drôle ! Moi ici c’est mon salo !

— Mais enfin, soyez poli, monsieur ! D’abord on ne se connaît pas, et devant une vieille dame...

Aïe, ça commence mal, j’avais sympaccroché mais n’ai pas pu m’empêcher de déraper, c’est pas vrai.

Vrai ? Pas vrai ?

Mémé se meut de sa murette à sa chaise. Le fils (une drôle de tête, pas un perdreau de l’année forcément, mais c’est peut-être plutôt le petit-fils ; et dis donc d’une musculature, pour son âge, impressionnant) dit à sa (grand-)maman qu’il a besoin de japa quoi aller faire à sa voiture et qu’il revient. J’en profite pour raccrocher :

— Je la surveille, et si elle est pas sage...

— Vous, ne me parlez plus !

Hypothèse n° 2 :

— Je la surveille, et si elle est pas sage...

— Vous la grondez !... Mais gentiment, hein ? (Il a dit : « Avec patience... ». Qui me convient moins pour mon texte, et je lui fais dire ce que je veux. N’est-ce pas ? Ah ! Ah ! Ah !)

Le monsieur est parti, revenu, allé se baigner, rerevenu. Un vrai Français incapable de s’abstenir, après une baignade, de cette platitude : « Elle est bonne ». Qu’à cela ne tienne, je m’en sers pour mon accrochage suivant, au bout d’un petit moment :

— Bon eh bé on va aller la goûter, si elle est si bonne.

M’adressant à mémé :

— Je vous emmène, madame ? Vous venez vous baigner avec moi ?

— Merci ! Merci ! Me répond la toute petite dame d’une toute petite voix.

Passé une petite trentaine de mètres depuis le bord je sens des algues. Beurk. Les sales garces. Y en a plein. Ça faisait longtemps.

La méditation de masse des 4 et 5 avril 2020 annoncée a eu lieu « au moment exact de la conjonction Jupiter-Pluton ». [...] J’ai foncé à Mon Temple. Bravant le couvre-feu que les autorités avaient instauré, pour le week-end de Pâques, afin que les Gwadloupéyen ne soient pas tentés-tées, malgré la conne[93], de se livrer à leur grande tradition pascale de camper sur les plages. [...] Dès le lendemain, en guise de miracle... les algues des Sargasses dont le littoral guadeloupéen est régulièrement assailli, après avoir entièrement disparu, pendant plusieurs mois, avaient envahi les eaux de la pabachi[94] !! Certainement les cieux nous en remettaient-ils une couche pour nous signifier… qu’il y avait encore du boulot !

Voilà c’est ça, les sales garces, ainsi que je les chamou-53-Livre-54-XabiWiki-ma-poco-bité-ise. Mais elles en colonisent d’autres, des chamous, les chamelles.

À mon salo avant d’aller à l’eau à un moment donné Cyril... Ça yééééé !!! Tu peux venir m’essuyer !!! Ah non, c’est pas ça. Ça yééééé !!! Je sééééé !!! Comment qu’y s’appelle le bonhomme cuivré ! Je ne vais plus avoir besoin de le peau-rouger ! Cyril, depuis sa serviette à l’immuable distance entre lui et moi quand je met-l’anoraque, entame une conversation avec une dame, dans mon dos et par-dessus ma tête. Ça n’est pas un phénomène extraordinaire... patita (V5 de la vieille... ah non, celle-là c’est celle-là, c’est la V5 de la veille). Il finit par se lever et s’approcher d’elle. Il est à mes pieds, la dame est dans mon dos, par-dessus ma tête. Ça n’est pas un phénomène extraordinaire... patita. Elle est dans le Panoramic. Ça n’est pas un phénomène extraordinaire, c’est le nom du resto. Accoudée à la balustrade. Coup d’œil aux deux. Dans ce triangle je ne vais pas me laisser court-circuiter, je vais m’allumer. M’incruster, quoi, dans la conversation. Ça jacte d’un type qu’é allé vivre en République dominicaine, à Punta Cana. Ah ! Punta Cana ! Fioncraçage dans mon fion-de-ma-tata[95] : quoi, je ne parle nulle part de Punta Cana ? J’ai perdu ça ? Ou pas, mais pendant la réducu[96] de mon Dieu et tout ça, des passages ont disparu. C’est un pipi[97] de ma lavi évé Manno de quand nous séjournions à Santo Domingo. Un haut-lieu touristique à locaux sobré todo. Surtout. + tous les extranjéros. Totalmenté loco. Non, ça c’est pour le jumo, mais animé, ça. Des plages à perte de vue.

Cyril à sa copine :

— Tout est ouvert là-bas ! C’est pas comme ici avec leur couvre-feu !...

Moi :

— Tous à Punta Cana !

Voilà c’était à peu près tout, mon incruste. Je sais me tenir.

À mon salo après d’aller à l’eau un Gwadloupéyen, un sans (la moitié des) dents (de devant), dans les cinquante-cinq ans, légèrement ventripotent, est arrivé évé son vélo. Il l’a soulevé et l’a posé sur la murette.

— Je le mets là...

Pour pas qu’on lui vole. De là : une histoire incroyable. Point de sync, de synchiotte, d’hiryotte, de iabloté, de joyité, de bonté, de fachotte, de mi-crotte ou mi-crotée, ni de sale-chiée et autres socédures. Non : l’histoire incroyable, l’hirirale, que le gars s’est mis à me raconter. Je nous cite sur le thèmes des voleurs : ils n’ont peur de rien ; ils ne reculent devant rien ; tout est bon ; rien ne les arrête ; c’est un vrai métier ; du grand art ; ils sont trop forts ; c’est impressionnant ; bon, c’est pas très honnête, mais quelque part ils le méritent, ce qu’ils arrivent à voler, c’est du boulot ! on devrait les féliciter ! Le gars de passer en revue des prouesses volistiques à coup de tronçonneuse, massue, je ne sais quoi encore, dont il a été témoin... On a scié un palmier un jour pour lui voler son vélo.

L’hirirale c’est qu’un jour il a oublié ses clés sur sa bîtule. Il m’explique d’abord que quelqu’un est alors rentré chez lui plusieurs fois.

— Ouh là là, c’est horrible ! C’est flippant ! Ai-je réagi.

Ça a duré trois mois ! Je ne comprenais pas bien au début, il me parlait de son frigo...

— T’as peur d’aller dans ton frigidaire. Tu sais pas si y va pas y avoir une bombe... Il me prenait rien !

— Ah, bon ?

En fait l’intrus avait uniquement plaisir à pénétrer chez lui. Il se servait juste un peu à manger (tant qu’à faire), dans son réfrigérateur donc. Le narrateur me demande :

— Tu connais pas ? On appelle ça des voyeurs.

— Des voyeurs ? Ça alors.

— C’est maladif.

Pour un phénomène, encore. J’applique la lorgnette Gwadloupéyen-yèn à ma pensée. C’est bien elleux, ça, me dis-je. L’ultra-curiosité (il faudrait inventer un mot), sur fond d’esprits bien tordus... Oui, les chiens ne sont pas des chats. Mais c’est dit avec toute ma tendresse et mon immense respect pour ces gens. Ces Gens. Comme je me fais fort d’en témoigner de manière générale. Le b.a.-ba, quoi. Les Gwadloupéyen-yèn toutefois c’est quelque-chose. J’aime beaucoup, très sincèrement. Évidemment, pas tout. Je suis bien, en Gwadloup. « On » est bien : mieux qu’en Matinik. J’ai récemment eu la confirmation – pas la première, mais particulièrement édifiante – que les Matiniké c’était très, très spé. Ah, je sais, c’est de Mark le magnétiseur ! (V5 05/01) Une... source (et ça c’en est un de beau, de jumo, car il est sourcier – tous les magnétiseurs le sont, m’avait-il affirmé)... particulièrement sûre ! Parce qu’un type (un Français, mais qui a longtemps vécu en Afrique) extrêmement sensé, humain et pour... capter... les... Gens, les choses, là c’est sûr y a quelqu’un !

Bref, le boug a vélo-la savait, en fait, qui que c’était le volè. Ou plutôt le vwayè. Un voisin. Il n’a pas changé sa serrure parce qu’il voulait, un jour, pouvoir le coincer. Il s’est comporté à son égard, tout ce temps, comme si de rien n’était. Ça aussi c’est elleux, nos coquins-quines de Gwadloupéyen-yèn : ruminer, pendant des siècles s’il le fallait, une... revanche, plus méchamment une vengeance... Et la sorcellerie ? Est-il des... gens assez... maladivement cartésiens pour songer que ça ne puisse être que balivernes ? Qu’ils viennent, s’immergent suffisamment (ce qui n’est absolument pas mon cas, à un tel niveau, mais je sais où je vis, j’écoute, je... capte moi aussi...), et... disons... qu’ils cherchent des embrouilles... qu’ils se comportent mal... La jalousie parfois suffit. Bouh, ça fait peur.

Il a fini par concevoir un système, avec des câbles électriques, pour que le voisin... s’électrocute en ouvrant son putain de frigo ! « Du 380 volts », m’a-t-il dit avoir utilisé ! Là, clairement, à mon avis, c’est le Gwadlourseillais qu’a parlé. Toujours besoin d’en rajouter. Mais allez savoir. « Il est tombé », m’a-t-il dit. « Quoi, tombé ? » « Mort » Voilà, là encore : il n’a pas pu s’en empêcher ! D’exagérer ! C’est trop ! Ielles sont mythooos !!! Et affabulateurs-trices ! C’est pas triste. Y a qu’à voir en ce moment ! Jésus Marie Joseph. Parce qu’il a immédiatement rectifié : « Enfin, pas mort, mais... ». Ch’ais plus quel mot il a employé. Il était juste raide, quoi. Les pompiers sont intervenus...

— Il a pas été... inquiété ? T’as porté plainte ?

Quel brave type c’était. Non mais c’est vrai, ça se voyait, ça se sentait... Ça n’est pas comme s’il avait voulu le tuer, son voisin, avec du 380 volts... Il a mis quoi, en réalité, du 120 ? Le tuer ? Vraiment ? C’est ce qu’il voulait ? Ça, je dirais, certainement pas. Ielles sont vraiment malins-lines, mes Gwadloupéyen-yèn. Ielles savent vraiment « ce qu’ielles font », « ce qu’ielles veulent »... C’est une généralisation : mais l’on m’entend. Et j’ai envie de dire que le type a fait ce qu’il fallait, pour que tout ça se terminât comme il l’avait souhaité : et je sais, moi, je sens, qu’intelligence et humanité ont prévalu, dans la façon qu’il a eu de s’en dépatouiller et non, à aucun moment, ou à du 45 volts max, de la méchanceté. Il n’a pas porté plainte. Il voulait juste, m’a-t-il déclaré, que son voisin (victime de sa pathologie) comprenne que ce qu’il avait fait « n’était pas bien »...

C’est une assez jolie histoire, je trouve. Monbalesque. Xa-pitre 15 de Modoupa :

Les voleurs ont donc joui d’une chance incroyable, car ils ne pouvaient rien savoir de tout cela. [Que je venais de remplir les coffres.] Autrement dit le Plan de la Matrice était que soixante-mille euros de l’humanitaire allassent au financement de la guérilla des anciens génocidaires. Le Bien. Le Mal. Le Bal. Le Mien. Mon Bal.

La iabloté !!! Ah elle est belle, celle-là ! J’ai fioncra-mon-fion-de-ma-tataé ça aussi, et par quel mot le passage que je suis amené à sélectionner commence-t-il ? Hein ? « Les voleurs » ! Par contre là c’est du très, très lourd, du très haut vol(tage) : le braquage des bureaux de Médecins du Monde à Kigali pendant ma mission humanitaire. J’en ai des frissons en l’écrivant : car le Mal dans cette histoire-là, au-delà de cet acte crapuleux... Inutile d’en dire plus... Pour l’hirirale du cycliste (du 100 % carbone son vélo, m’a-t-il fièrement précisé), j’allais justement ajouter que le Bien avait pesé beaucoup plus... lourd... Qu’il n’y avait rien eu de « très » méchant...

À part ça, étais-je en train ici de m’essayer à un nouveau pari d’hirachotte ? Non, je ne lutte plus, contre les Forces, et la Volonté de mes DiBouPaPounes. Le salon-salo en entrant s’en voulait une, synchronicité, d’ailleurs. Ne serait-ce qu’une mi-crotée. Quoi que, peut-être même pas tout à fait. Mais la voleur connection : sensationnelle, une vraie de vraie.

Clôture en musique. En retournant à ma voiture, ce tableau (le son arrive) : sur fond de stratocumulus stratiformis (qu’est-ce qu’on ferait sans Internet ???) rosés, à mi-hauteur du morne du calvaire en surplomb de la plage, deux jeunes Gwadloupéyen assis sur un banc en train de bérimbaouer. Je suis monté.

— Bonsoir. C’est beau ! (La paire l’était assez diablement aussi.) C’est quoi comme instrument ?

Un « berimbau », en portugais. C’est brésilien. C’est l’arc musical en bois (« sans doute d’origine africaine », lis-je sitet ; « africain de chez africain », l’ai-je quant à moi jugé à la vue de l’engin !), avec fil en métal et calebasse, qui accompagne les danses de capoeira.

Pendant que je laissais les musiciens manier leur archet et bercer mes oreilles de leurs subtiles sonorités, tout en contemplant la silhouette noire de chez noir des reliefs de Bastè au loin et la strato-strati-strataquarelle, une bande d’une bonne quinzaine de motards est passée, en aval, dans un vacaaaaarme !!!

Après avoir échangé quelques mots avec les bérimbaouistes, je me suis positionné dans leur dos, légèrement par-dessus. En repassant devant eux j’ai ainsi décoché, devant mon Double sur la Croix, mon dernier mot d’Esprit de la journée :

— C’était moins harmonieux ça ! (Mon bras désigne la route en contrebas.) C’est mieux ça ! (Mon bras vers eux)

Franc éclat de rire. Ils ont bien aimé. Et nous nous sommes enlacés... N’importe quoi. Allez, je m’en vais.


04/02 — Une iabloté va encore me contraindre à un récit pas très catholique. Allons droit au but : mon mec avait besoin de passer à la vitesse de poppers supérieure. Ma gross... Bon ça, je zappe. Angelu : « Merci ». Ah, je ne sais pas... Quoiqu’il en soit j’avais effectué deux vaines tentatives de retrouver la bouni... euh... tique où je m’étais procuré, dans la tentaculaire ZAC de Jarry (la deuxième de « France » après Marseille !) le premier petit flacon, il y a... déjà près de sept mois de ça doudou dis donc, de la substance de multiplication des sensations. Les miennes me satisfont, sans adjuvont... euh... vant. Frais du matin. Angelu : « Un peu de poésie a...vant... T’as raison ». T’as raison.

Aparté. Ça nous manquait. Pendant que je met-lanorac-tapote ça : le Clown. Il s’est assis sur le bloc de béton du piètement du lampadaire géant (mais en grève d’éclairage depuis quelques temps), près du mien (mon béton). On se regarde. Il valait bien une grimace, le Clown. Que je lui ai faite. Il skétchait com’ d’hab sur le sable l’instant d’avant aux abords du carré de sèvièt de ses zanmi, dont Cyril le cuivré. Je sortais d’une photo maouazatée d’une affiche « Bruce lit » prise à Paris. Le Clown, c’est l’auteur de « il se prend pour Bruce Willis », au sujet du type en sa compagnie qui m’avait dit bonjour, que je ne reconnaissais pas parce qu’il s’était rasé le crâne et que (quelques hiryottes plus haut) j’avais appelé le « semi-inconnu ».

En réponse à ma grimace le Clown m’a tiré la langue. Pas vrai. Il m’a demandé :

— T’es qui, toi ?

— Je sais pas ! On m’a pas dit.

— Vous êtes qui...

— On m’a jamais dit.

Quand il a pris congé de ses amis, quel mutard[98], entre leur carré à ma gauche où il se tenait alors que je le regardais encore, et quelques mètres plus loin en direction de la sortie de la plage vers laquelle il se dirigeait, j’ai détourné le regard. J’ai entendu : « Salut ! ». Qu’y disait à sa troupe. Puis : « Salut l’inconnu ! ». Mais donc je ne le regardais plus, et le temps de réaliser que c’était à moi que ça s’adressait c’est lui qui s’était retourné, et je n’ai pu rendre son salut à l’artiste. Dommage. La prochaine fois. Il faudra que d’ici-là je me renseigne sur qui je suis.

Le sex-shop à Jarry que j’ai perdu de vue : apparemment il n’existe plus. Sitet j’en ai trouvé un autre, et j’ai téléphoné afin que l’on m’indiquât où qu’y se situait exactement : « La station Esso sur le boulevard de Houelbourg [« du Marquisat de Houelbourg vois-je sitet qu’il s’intitule en fait, peuchère], c’est la rue sur la droite juste après ». Les deux doigts dans le c... nez, que je te l’ai trouvé, après avoir tant tourné, les deux fois d’avant frais. Trop facilement ça s’est fait, après que j’ai, cotojo[99], quand les courses à Jarry je fais, salo-trograé[100]. De mon salo à pas trois cent mètres ça se trouvait. Et une station essence ? Ça ne pouvait mieux tomber ! Car depuis deux jours avé le voyant a-pu-de-carburant allumé je roulais. Alors halte là. De remplir mon réservoir j’avais besoin, et ma vessie de vider. À la bouni... tique de la pomperie la clé des toilettes fallait réclamer. Oh ! une tit’ Tour Eiffel, le porte-clés !

Le plus fort c’était là : l’inscription que j’ai découverte, en grand, en lettres majuscules, sur la devanture d’un commerce de l’autre côté de la quatre-voie seigneuriale. J’ai dû emprunter ladite des centaines de fois. En roulant cependant, que je ne la visse pas (elle est située en retrait de la route, sur une petite hauteur), ce n’est pas forcément étonnant. Depuis combien de temps en outre est-elle là ? À la station je ne me suis arrêté que de rare fois... Quoiqu’il en soit je suis encore en plein dans une ialla-la-ialla. À ce point je ne peux dire pourquoi, et ces mots auxquels font face ceux du magasin coquin « La Luxure Erotik Shop » devant lequel peu après je me garai, à quelques dizaines de mètres sur la rive opposée, ne peuvent malheureusement être éventés.

Dans la chatt... oh, mais, niak !... pendant l’achat, le tenancier, un jeune body-builder café-au-lait, a débité les plaisanteries de mise, délivrant très ouvertement et avec cœur et professionnalisme une prestation de circonstance. Dans cette minuscule enclave tout d’un coup tous les interdits s’évanouissaient. J’enfonce un peu une porte de sex-shop ouverte, mais ça fait tellement bizarre, dans un pays du total tabou gay. « Avec ça vous devriez passer une bonne soirée ! » : avec qui, sous-entendait-il, quand, au moment du paiement de l’article que j’avais choisi, il m’a affirmé cela ? Sûrement pas avec une nana. Pas davantage que des ébats, dans toutes les positions, que son fluide était voué à pimenter, il n’a dû se figurer qu’ils mettraient en scène un partenaire féminin, quand il a précisé que je pouvais « faire pénétrer » ma carte de crédit dans la machine ou choisir le sans-contact. La première fois la chatt... oh, mais !... l’achat du poppers, ça n’était pas avec un bité mais une chattée : la vendeuse s’était tenue, ha ! ha ! Elle s’en était tenue au b.a.-ba de l’articlage d’article et de la transaction marchande, sur un ton fort chaleureux et enjoué, mais ça n’était pas allé plus loin. Dommage que vingt-cinq millilitres de poppers, avant de les épuiser, y en ait pour des mois, car je serais bien repassé, de temps en temps, vivre d’autres instants chaleureux dans les bras de Monsieur... euh... avec Monsieur Gros-bras. C’était, tout simplement, très sympa.

La synchronicité dont il m’est en revanche permis de parler c’est que le lendemain dans la voiture le thème de la... pénétration a ressurgi d’une manière totalement incongrue. Sur Radyo Gwadloup un professeur de l’université des Antilles sise à Lapwent, vers la fin d’une longue et fine analyse sur le contexte social et culturel derrière les événements autour du traitement de la crise de la Covid a déclaré, à propos du vaccin : « C’est comme la sodomie, chacun est libre de choisir ». C’est au point, oui, je crois, que je peux quant à moi déclarer qu’il s’agit là me concernant, en termes d’incongruité, d’un rotolu[101]. J’ai eu l’impression que toutes les cellules de mon corps explosaient de rire, avant que je ne fusse « moi-même » physiquement en capacité d’exprimer quoi que ce soit. Avant que mon cerveau ne me commandât, finalement, un simple mais détonnant « ha ! ha ! ». Un « ha ! ha ! » à retardement, à l’image de la non-réaction première de son interviewer et intervieweuse, qui n’ont formulé d’assez subtils commentaires, très drôles aussi, qu’après quelques phrases de plus de l’intellectuel local, de la pensée duquel telle qu’il était depuis quelque cinq-dix minutes en train de l’exprimer, avec énergie, transparaissait, il est vrai, une assez remarquable originalité. C’était même un peu abscons, mais très éloquent, dynamique et enthousiasmant.

C’était sérieux, profond... La sodomie ? Qui eut pu imaginer une seule seconde qu’il pût en arriver à évoquer, de près ou de loin, un tel sujet ? Je m’apprêtais à relativiser le iablotisme de cette histoire, en l’absence de son pendant le plus bandant, au sens « épatant ». Mais non elle l’EST, iablote et bandatante ! Mon cerveau a instantanément opéré le rapprochement avec l’épisode lubrique de la veille : je me suis tout de suite revu dans les bras... flûte !... les murs de Luxure. Iabloté, rotolu d’incongruité : c’est bien simple cette sodomie surprise dans la bouche du professeur gwadloupéyen, je n’en reviens toujours pas.

Ainsi de l’action. Quant au lieu, au secteur du moins, il était déjà chargé d’une certaine histoire synchronicitique. J’avais tout d’abord manqué de me faire écrabouiller, au carrefour giratoire à pas moins de six bretelles trente mètres plus loin :

La voiture entrée imprudemment dans le rond-point a perdu le contrôle, et je l’ai vue foncer droit sur moi. Je n’ai pas pu bouger, les automobilistes continuant de tournoyer devant moi et m’empêchant de passer.

Je ne meurs manifestement pas, mais dans quel état est-ce que je finis ? Je le chamou-10-dis. Et une iabloté là encore, ainsi qu’une autre d’une un peu moindre catégorie, sont même venues illuminer cet instant peu merveilleux.

Alors du merveilleux : des Poussières d’Étoiles. Ça vient de tomber. Je vais appeler ça comme ça désormais : les Synchronicités Poussières d’Étoiles, les Souridiles. L’idée de départ est celle de « miettes de synchronicités » ou, plus moche encore, de « synchronicités connexes ». Ce que j’ai pu présenter ailleurs en tant que synchronicités bis, ter, quater, quinquies, sexies... Yeah, baby. Mimouch. Ça veut dire « merci moteur de recherche ». Écrit sous la pluie. De souridiles. La goutte mimouch : dans ma pioche des lettres des quatre mots, de l’initiale à la dernière dans le dernier du groupe, en passant par au moins les trois quarts de ses membres, ainsi que l’exige la redoupe à laquelle, avec un nom pareil, je ne m’aventurerais pas à désobéir, j’ai dans un premier choix tiré « mimoche ». La sourde (pour les syncs poussières c’était ma première pioche) ? Moche-mimoche. N’est-elle pas jolie ?

Souridile 1

C’est la n° 2, en fait, de la présente Série de Synchronicités. Expression, aussi étonnant que cela puisse paraître, que j’utilise pour la première fois. Formation par conséquent de nouveau ici en direct d’un modou, pour cette dernière-née : cunu-je-sonde-un-bout-de-cuir-de-boqu. Je ne rappelle pas la redoupe ci-dessus. Redoupe ! Non, c’est nous qu’on va la voir, elle ne se déplace pas comme ça. Totale incompréhension. D’où un cunu-je-sonde-un-bout-de-cuir-de-boqu à partir de ma « Série de Synchronicités » ? C’était la Blagounette du Moment. Je sens qu’avec ça je vais encore accoucher d’un modou : la Bague-dotte (féminisation de « dot » à la fin). Cunu-je-sonde-un-bout-de-cuir-de-boqu (je ne m’en lasse), ça veut dire « Chteuneus-neues que j’interroge sur Mon Dieu, mon Bouddha et Patata, qui me répondent à côté et qui me sortent plein d’autres bouquins ». Je viens de le croiser dans le Gragromoufrais. Je n’ai pénétré (dans) personne (du moins pas là, tout de suite), pour aller le chercher, non, je l’ai chopé dans le Grand Glossaire Modoupaïen-Français que je viens de consulter, et j’ai eu envie de le ressortir, pour le plaisir.

Série de Synchronicités : ce sera « Siconne » (féminisation du « con » final). La souridile 1 de la siconne a eu lieu à la boulangerie de mon salo-trogra. Afin de pleinement l’apprécier il va d’abord falloir s’imaginer un mantra-nin[102] : quand on se fait des sacs de nœuds dans sa têteu, pour des choses parfois très anodines. Là c’est en effet très anodin, d’où le risque que je raconte ma souridile pour rien : que moins de, japa, 99 000 lecteurs-trices la lisent en la... dégustant à moins de 99 pour cent.

Aparté. Ça faisait trop longtemps. La raison du choix de ce verbe, alors que pour une fois je souhaitais user d’une répétition, en l’occurrence d’"apprécier" : ma voisine m’a apporté une coupe de glace. Qu’est-ce que c’est-y que cette histoire encore ? À mon salo-tarasse je viens de discuter, poutoutpif !... avec une voisine de l’immeuble adjacent au mien. C’est dingue ce truc ecnos. Faut dire qu’elle n’est pas très loquace... Ça fait des années que je la vois à l’extérieur, me demandant si c’est elle, pas elle, que j’aperçois également, mais assez rarement, dans la résidence... Bref, elle travaille ici maintenant. Cinq minutes après qu’on a enfin fait connaissance, à l’intérieur du resto, alors que j’ai regagné ma table en terrasse, ne sort-elle pas, se dirigeant vers moi avec en mains trois boules, une orange, une bleue et une jaune ? Homar[103] !!! Elle veut me l’offrir ??? Mais je ne peux pas manger ça, moi !!! Je ne vais pas pouvoir refuser... comment vais-je m’en tirer ??? Voire, dans quel état ?... Mais, ouf, ça n’est pas pour moi !!! À cinquante centimètres de moi elle bifurque. Elle s’a trompé. C’est pour l’autre là-bas à l’autre bout de la terrasse.

Je peux reprendre, Patricia ? C’est son prénom, et Raymond celui de son mari, m’a-t-elle appris. Avec lui par contre j’ai plusieurs fois causé. Il est gentiiil ! Une pâte. Marron. C’est la couleur de Patricia aussi. Une mulâtresse. Lui sé on bata-indien (bigre je n’arrive pas à orthographier « indien » an kréyol).

La souridile. J’abrège, du coup. Je pensais devoir aller acheter du pain d’épeautre au bio. Ça ne m’arrangeait pas car j’y avais très récemment effectué mes courses et n’avais instamment rien d’autre à m’y procurer. Et alors que j’étais en train de mantra-ninner à fond rapport à mon pain, au bout de trente secondes dans le magasin, une dame à la caisse a dit : « Je vais prendre un pain à l’épeautre ». Bon sang mais c’est bien sûr ils en ont ici !!! Merci Madame !!! On a fait l’amour. Pas de détails j’ai dit que j’abrégeais:

Souridile 2

C’est la synchronicité d’entrée (de gamme), la n° 1 dans l’espace-temps considéré, mais une poussière de l’Astre Synchronicitique du Jour que constitue l’Événement à caractère... sexuel rapporté ci-dessus. Qu’elle soit survenue avant, après, peu importe, le tempaxa, c’est son satellite. L’objet : une opération destruction de meuble de ma terrasse, scellé-cloué, comme tout dans mon appartement. Au moyen de quel genre d’outil vais-je bien pouvoir en venir à bout ? Pour un mantra-nin, ça aussi. À K-Loué, que j’ai également bien bataillé pour localiser, et où je me rends, avant la boulangerie et le règlement inattendu du mantra-nin à base de pain, quel engin va pouvoir faire mon bonheur je ne sais pas bien. De chez moi j’ai téléphoné, mais ce n’est que sur place que l’employé qui me reçoit et moi parvenons à le déterminer.

Nous sommes en pleine transaction, sans aucune incitation à la pénétration ni scandaleuse allusion, au comptoir, quand le garçon répond au téléphon qui son. Un autre client a besoin de ma scie !!! C’est le seul exemplaire en magasin. Il s’agit d’une scie-Sabrina. Pas vrai. D’une scie-sara... mais non ! D’une scie-sabre. C’est Aïssa qui m’en informe le lendemain quand je la ramène. Aïssa, qui ressemble à Sabrina, une ancienne amie de Manno et moi. À l’occasion de son mariage à Saint-Martin il y a une dizaine d’années, mon futur-ex-pas-ex-mari-pas-vraiment-mari-car-nous-sommes-seulement-pacsés-mais-que-j’appelle-quand-même-comme-ça-et-dont-je-suis-séparé-mais-pas-dépacsé avons passé une des plus fantafabastiques journées de notre vie ensemble. Sabrina et Aïssa sont deux bâtardes indiennes aussi. C’est le sens du mot an kréyol ! Le français les qualifiera plus délicatement de métisses.

Ce paysage !!!... Que j’admire quelques instants en café-clopant. Le grand miroir bleu argent scintille. Trente-six bateaux mouillent. Il supporte en plus toutes ses îles. De droite à gauche : Basse-Terre, Les Saintes, La Dominique, l’Îlet Gosier et Marie-Galante, qui elles se baignent dans les nuages la tête à l’envers. Miroir, miroir, c’est toi le plus beau, et le plus costaud.

Aïssa c’est ma copiiiiineu. Pas vrai. C’est monsieur le directeur (Patrick je crois qu’elle a dit) qui a éventé son identité, l’accusant de ne pas s’être occupée d’installer un panneau d’indication du magasin sur le chemin comme il le lui avait demandé. Encore pas vrai. On a juste blagué deux minutes après que leur ai signalé qu’ils pourraient le signaler, sur le chemin, leur magasin.

Merci quand-même. D’avoir enrichi mes connaissances de celle de l’existence de la scie-sabre. Non mais c’est vrai, on en apprend tous les jours. C’est sympa. Le iablotisme de ce qu’à d’aucuns-cunes il paraîtra éventuellement que ça ne vaut à la limite qu’une microtte, c’est que les mecs (le premier jour) y z’ont eu l’air de la découvrir en même temps que moi, la scie magique ! On eut dit qu’elle surgit elle-même des nues ! Alors qu’on la réclama, simultanément, à l’autre extrémité du pas-fil, la sonnerie du portable du loueur le coupant dans son explication à mon adresse du quoi-comment de la scie rare et du comment-quoi de la location !... J’ai eu l’impression de me trouver en même temps au comptoir du magasin et au téléphone, depuis ma zonmé kètpar dans Grande, Basse, Haute, Petite ou je ne sais quelle Terre, à parlementer pour que l’on m’équipât, ce jour-là et pas un autre, d’une scie qui n’existait pas encore mais que Déesses et Dieux du Bricolage firent alors descendre sur Terre, et il faudrait minimiser la puissaaaaance du phénomèèèèène ???!!!

Souridile 3

10 avril moins 69 jours = 31 janvier. Je ne savais plus quel Jour (ouah non mais et lequel ! et encore... tout... n’est vraiment... pas... là...) sa Majesté Sex-Sync et ses Sujettes s’étaient ainsi illustrées. Un 69 ! Pour nous rappeler à la Lubricité de cette ô combien fameuse Journée ! J’y tiens ! Salasse je serai, jusqu’à la fin des fins ! Délicatesse, pudeur et correction : pour quoi faire ???!!! Hein ???!!! Cet isa sexi rut[104]. C’est Caroline qui m’a rallumé en annonçant l’air de rien ?... innocemment ?... la tête dans les airs ?... Non, dans son émission « C dans l’air » : « Nous sommes à 69 jours de l’élection présidentielle ».

Enfin, les cerisettes sur le gâteau, dans Miel-é-fraise : Guy de Maupassant « prend la mer sur son yacht, le Bel-Ami ». C’est le nom d’un site porno gay. Dans le (para)sexuel (pas gai) : « Depuis longtemps malade de la syphilis », il meurt en 1893 à l’âge de quarante-trois ans. Rigolote microtte : il publie, en 1883, ses Contes de la bécasse. Et pour prendre un peu de hauteur (à moins que les Forces ne s’y opposent) :

Au-delà de la critique littéraire, il prend position dans les débats de son temps, en dénonçant la guerre ou le colonialisme, comme en s’opposant à la construction de la Tour Eiffel.


07/02 — Sur le plateau, au menu : le pouvoir d’achat. Zara la Rousse... euh... Caroline la Rousse... non plus... Caroline Roux... Je raccroche le wagon de couleurs du train de syncs passé le mois dernier ? Non. Je convie de nouveau Caroline, venue l’hiryotte d’avant me gratifier de son 69. Point de sous-entendu cette fois, elle anime le plus sérieusement du monde le débat des spécialistes qui l’entourent sur des questions d’économie, et lance le deuxième des trois reportages dont les discussions de ses émissions sont traditionnellement ponctuées.

Première image, surprise : le barreau... Caroline, allons ! Angelu : « Non là c’est toi qui dis ».

Non mais là, là, encore....... Je pas-chatte... euh... pachate... On voudra bien pour pleinement apprécier se reporter à la Sync d’avant. Caroline :

— Ah, t’as convié Sophie aussi ?

— Sophie ?

— Oui, Davant.

— D’avant quoi ?

— Mais non, Sophie Davant !

— Ah ! Non ! Mais tu regarderais pas un peu trop la télé ?

— J’en ai même pas.

— Ah ? Toi non plus ? Non, je parlais de ma chatte... euh... de pacha, pas-de-chatte... Je me ialla-la-iallate tout seul. Comme les Forces dans la synchiotte de pas-Davant mais de juste avant, l’air de rien, avec leur « prise de position dans les débats », comme si je n’avais pas noté l’allusion, par rapport à mes positions et ébats, rien à faire : on est sérieux, on cause éco, et vlan je me mets à parler de pachater, sans penser à mal, du coup je repense à ma pas-chatte.

Je pachate, disais-je donc, à mon salo-tarasse. Je suis juste assis, quoi, à mes chaise et table hautes en bordure de la terrasse du Panoramic, à cafclopteltapoter. Cyril passe deux mètres plus bas et cinq plus loin. Il m’aperçoit et me lance :

— Ça va ? Tout va bien ? Tu veux pas qu’on t’installe la télé aussi ?

Tout ça parce que je pachate. Je suis juste assis... Je l’ai déjà dit. Oui, en terrasse, attablé, et pas sur ma murette en contrebas, que j’ai coutume de squatter pour cafclopteltapoter, avant d’aller nager, à deux pas de sa serviette. Tout ce confort dont je jouis soudainement, il n’est pas habitué. La télé ?

— Mais justement je suis en train de la regarder !!!

— Quoi ??? Qu’est-ce que tu me racontes ??? Non mais y a quoi, dans ton café ???

En vrai il s’est arrêté à « télé ». Ou plutôt ne faisait-il que commencer, mais « justement patita » j’hyriotte uniquement, dans la vraie vie en sa compagnie je l’ai laissé enchaîner sur les dires de sa part qui ont suivi : tout un topo sur quoi ??? Hein ??? Hein ??? L’économie !!!

C’est tout juste si abracadabra il n’apparait pas sur mon plateau.

— Eh, oh, c’est mon plateau !

— Pardon Caroline. Mais attends un peu qu’on reparle de ton barreau.

Angelu :

— Eh, oh, c’est toi qui l’as dit !

— Teu teu teu, vous deux, laissez-nous tranquille, n’interrompez pas Cyril.

Caroline et Angelu en chœur :

— Eh, oh, c’est lui qui nous a interrompue-pu !

— Oui, c’est vrai. Cyril qu’est-ce que tu disais ?

— Je parlais d’économie.

Ah, c’est vrai. Et toi Caroline je te signale que je suis encore en train de t’écouter, toi et tes invités-tées, de retour à la zonmé, au sujet... brrrrr... frissons d’angoisse... de la crise ukrainienne... Caroline :

— Ouais, ça kraint... euh... ça craint.

— Et comment ! Mais pourquoi tu le dis deux fois ? N’en rajoute pas.

— Non mais c’est parce que je m’a trompé, j’avais mis un « k ».

— Hein ? Quoi ?

— Rien ! Bon, Cyril il a dit quoi ?

— Bé comme toi l’autre jour il m’a sorti l’émission sur l’économie, mais attention sans plateau, non, en maillot, sur le sable, et sans ni caméra ni experts-pertes. Je pachatais à mon salo-tarasse, il est passé, il ne savait pas que j’étais justement en train de te mater à la télé... C’est une image...

— C’est sûr, à la télévision...

— Mais non ! L’image c’est que je teltapotais sur ton plateau, enfin, au sujet de tes ébats... euh... débats en studio, et l’autre qui me dit qu’y veut me foutre la téloche...

— C’est possible, ça, sur la plage ?

— Ah, tu ne suces pas que de la glace toi non plus ![105] Et tu ne bois pas que de l’eau, en plateau ! Et Sync Coup Double l’instant d’après...

— Ah ! Dapré je la connais pas, celle-là. C’est quelle émission ?

— Bois un café. « Quelle émission » dis-tu ? L’émission de Cyril. Comme dans la tienne, après la sync 1 de la télé, boum, la sync 2 de l’explo... euh... exposé d’économie. La transition de 1 à 2 : sa question « C’est jusqu’à quand leur couvre-feu à 20 heures ? Jusqu’à vendredi ? ». Ça fout en l’air toute l’économie, a-t-il déploré. Ouais, je ne sais pas s’ils attendent de l’avoir complètement mise à terre, ai-je abondé. Il s’est mis à peindre tout un tableau...

— Il avait prévu les pinceaux ?

— C’est une image...

— Une image ou un tableau ?

— Reprends-toi un double expresso.

— Non, j’ai bu un ristretto.

— Bravo. Un autre. Allez Caro. Les ravages de la Covid sur l’économie gwadloupéyèn par le menu selon Cyril, c’était ça le tableau. Lui est à son compte dans la livraison de repas.

La Gwada avant la Covid c’était déjà la cata !!!... avons-nous continué de nous lamenter. Brrrrr tout ça. L’Ukraine surtout. Manquait que la bébête top de brrrrr. La scolo. Récemment y en a une qui m’a mordue la nuit dans mon lit. Pendant que je trône, comme à la Datcha mais plus bas, et ça n’a plus rien de bucolique, elle passe devant moi, comme Cyril mais c’est beaucoup moins sympa, une scolo, qu’un Cyril, un calibre 4 sur une échelle de 5 surtout comme celle-là. Elle je l’écrase, je ne discute pas. Je sais, ça n’est pas très sympa, mais c’est très brrrrr ce truc-là.

La Voix : très brrrrr, très brrrrr, un peu moins que l’armada poutinienne prête à attaquer l’Ukraine, non ? Comment me le signifie-t-elle ? Avec une hirelle ! À mon salo-takakon[106] cette fois (retour à la zonmé et dans le temps tout de suite après), à la table d’à côté j’entends « Russie », « Ukraine », Poutine qui visite une école, les enfants qui lui demandent pourquoi la Russie a envahi la Crimée... Je tends l’orelle... euh... reille, mais j’ai dû louper un épisode, car la suite et la chute (« Il est où Jean-Bernard ? », et l’assistance se marre) je serais bien incapable de rapporter.

Message reçu (« deux p’tits messages » qu’y dit le gars à ce moment-là), cela dit, que c’est La Voix que je fais se marrer avé mes frayeurs de pucelle effarouchée, mais tant pis je poursuis.

Juste un truc avant. Les « deux p’tits messages ». J’a pas tout de suite percuté, comme souvent, enseveli que je suis sous les ialla-la-iallas. Le message 1, je l’ai décortiqué, OK. Or La Voix quoi qu’elle ironisât avait sincèrement envie de se bidonner, et elle a aussi mis, dans la bouche du gars, comme dans celle du professeur d’université de la ialla-la-iallienne Sync-04/02 d’anthologie, de la sodomie !

Je poursuis. J’ai noté, une plombe plus tard, la présence à droite de la scolo d’une autre bête de mon Top 3 des bêtes brrrrr, l’énorme cafard local (capable de voler en plus), dit « ravet », les douze pattes en l’air, immobile. Je ne l’ai jamais vu arriver. J’ai une histoire dans Modoupa d’une scolo et d’un cafard immobiles côte à côte sur le mur à droite de la porte d’un ancien voisin de palier juste après que nous avons milpatblatdéblatéré pendant dix minutes. Il est envahi... C’est trop brrrrr je n’insiste pas, mais je termine avec le spécimen venu mourir (du moins le croyais-je) aux côtés de son congénère myriapode. J’ai voulu le ramasser avec deux feuilles de PQ mais il s’est alors mis à gambader. Brrrrr. Quel symbole... de ce que quand il n’y a plus d’espoir, il y en a encore ?!...

Caro après ça on débrrrrreue. Petit clin d’œil pour toi d’abord, j’ai croisé une « belle rousse » dans Miel-é...

— Je ne suis pas rousse je suis Roux.

— Ah, toi non plus tu n’es pas sûre... sûr... sûre... ? Avec ou sans « e » ?

— Ça dépend lequel.

— La lettre.

— Ah, avec. Pourquoi c’est quoi ton problème ?

— Oh, j’ai déclaré dans la Sync D’avant... euh... d’avant...

— Oui, d’avant. Je la lirai. Il paraît qu’elles sont cools tes pestes.

— Merci. Tu parles modoupaïen en plus ? Ouah ! Je disais donc au Clown...

— Au Clown ?

— Ouais, un mec joliment timbré, un pote de Cyril... Je lui disais que je ne savais pas qui j’étais, puis j’ai écrit que je m’étais « positionnée » dans le dos de deux beaux mecs avec deux « e »...

— C’est normal...

— Non mais je xi deux œufs... euh... un « é » et un « e »...

— C’était une coquille ?

— Je ne sais pas je te dis, je ne sais plus, je suis perdu. Et toi ?

— Non moi ça va.

— Tant mieux. Allez bye, à la prochaine émission ! Moi aussi j’en avais une, à une époque. Elle s’appelait « Merci Renard ». C’est dans le Xa-pitre 58 Livre/59 XabiWiki, ma poco bité...

— Bité ?... T’es pas un peu obsédé ?...

— Mais non ! Ton modoupaïen kèst’en fais ? Ça veut dire « pas encore xabiwikité »...

— C’est vrai, où avais-je la tête ? Alors dépêche-toi de tout pester, tu nous as addictionnés-nées !...

— Promis. Tu vas adorer. C’est là que j’annonce à Bernard Kouchner que je vais lui piquer sa maison à Kigali.

Aïe, dans Miel-é-fraise ça se rebrrrrreue un peu. La Voix Tu vas voir, ça n’est pas du pipi de chatte comme avec mon mille-pattes. Ça repart comme en 40... Dans l’ordre d’apparition : 1. Marcel Proust. Son « premier roman du cycle de À la recherche du temps perdu paraît en décembre 1913, à la veille de la Première Guerre mondiale ». 2. Charles Péguy : il meurt en 1914. 3. Apollinaire, lui, en 1918. Stupéfiant Flux Brrrrr Guerre. À 3 ils nous refont 14-18 : son intitulé puis ses deux dates de début et de fin. Quel podium.

Cafard ! Cafard ! Je t’aime bien finalement ! Tu représentes L’ESPOIR ! Comme quoi c’est vilain, les a priori ! Elle est jolie l’antinomie ! Autre leçon en passant ? Dis donc t’es fortiche toi aussi !

L’ESPOIR. Dans l’émission Économie-C1. Avant que C2 ne m’entraînât. Et ça se passe à Baiona ! Les experts-pertes... débarrent... euh... débattent. Puis au deuxième reportage : des barres. De la cité de la « ZUP » des Hauts de Sainte-Croix !

C1 l’introduit comme ça :

Une inconnue de taille : les Français iront-ils voter les 10 et 24 avril prochains ? [...] Dans les quartiers populaires, les habitants n’attendent plus grand-chose de la politique.

La surprise : les barres rouges et blanches, merci ma Caca, puis ce commentaire de ta consœur dans son r’portage comme vous dîtes là-haut :

C’est un quartier populaire. Quelques barres HLM sur les hauteurs de Bayonne. Ici les soubresauts de la campagne électorale n’intéressent pas grand monde. Des citoyens dégoûtés de la politique. Comme Laura. Elle élève seule ses deux enfants [...] Qui parfois basculent dans la pauvreté. À quelques pas de là, ils peuvent compter sur la solidarité. À « La Table du Soir », un repas est servi tous les jours à toutes les personnes qui ont faim. [...] Anastase a soixante-deux ans. Il gagne moins de mille euros par mois comme agent d’entretien : « Après avoir payé le loyer, l’essence, le téléphone, l’eau, l’électricité..., le 5 janvier, j’avais plus un euro ! ». Pourtant, lui, a toujours cru en la politique : « J’ai commencé à voter en 82, pour Mitterrand [...] Je pense que les choses peuvent changer à tout moment. De toute façon les choses DOIVENT changer ! ».[107]

Je suis ébloui. J’ai reregardé et réécouté Anastase une fois, deux fois, trois fois... Je suis envoûté. C’est encore La Voix. C’est encore moi. Anastase c’est moi. Je suis lui. Il est moi. Je ne suis rien, je suis tout, je suis vous... La rengaine. Le b.a.-ba. D’accord. Mais là, là... C’est moi qui dîne à La Table du Soir et déclare :

LES CHOSES PEUVENT CHANGER À TOUT MOMENT. DE TOUTE FAÇON LES CHOSES DOIVENT CHANGER !

Anastase c’est moi qui dîne-dis ça c’est pas toi. C’est toi, c’est moi, c’est nous deux, quoi. Toi et moi. T’es tellement moi. Tu me fais un effet ! Pourquoi ? Parce que je n’entends JAMAIS ça. D’où sors-tu mon ami ? Qui es-tu ? Le sais-tu, toi ? Un Ange. Un AnastAnge. C’est La Voix. C’est ma voix. Nos esprits se sont rencontrés. Un jour je te chercherai.

LES CHOSES PEUVENT CHANGER À TOUT MOMENT. DE TOUTE FAÇON LES CHOSES DOIVENT CHANGER !

Je n’entends jamais ça. Jamais dit comme ça. C’est exactement ça. Le « Miracle ». Personne n’y croit.

Angelu : « LES CHOSES PEUVENT CHANGER À TOUT MOMENT. DE TOUTE FAÇON LES CHOSES DOIVENT CHANGER. Jamais Dieu sans toi... euh... deux sans trois. »

Le Miracle pour moi comme je le 53-Livre-54-XabiWiki-ma-poco-bité-entre-autres-chamouse c’est ça :

J’ai ressenti l’opération DDI-CWL[108] comme un rappel de ce que la condition humaine avait déjà connu des évolutions considérables, en attendant un nouveau grand bond en avant[109] ! Angelu : « Oui, oui, on fignole, là-haut, mais les êtres humains ont bien travaillé, partout dans le monde, avec tout un tas de fantastiques momes-a-cécile[110]. Comme ton Assemblée des Pauvres. Les Philippins-pines, quels-quelles champions-pionnes aussi ! Le sous-commandant Marcos, j’en suis absolument fan également ! Et en France, les Gilets jaunes, malgré certains relents nauséabonds, quel extraordinaire soulèvement ! Tant et tant d’autres... Et puis tu sais bien, justement, le coup de semonce de la pandémie, le début de quoi c’est... Cet ultime et prodigieux électrochoc, pour tous les peuples en lutte... La conscience citoyenne universelle n’avait jamais atteint un tel niveau. Les citoyens-yennes de tous les pays, plus ou moins organisés-zées, à plus ou moins grande échelle, se battent, y croient, méditent... Ah oui, au fait, la méditation de transmission : ton Olivier est à fond, ta Corinne aussi, ainsi que des millions et des millions de gens à travers le monde. [...] Tout Le Monde Chez Nous est fin prêt. On attendait juste... tu sais quoi.

Ielles attendaient mon Livre de la Paix. Mais Ielles doivent attendre que j’aie fini de le xabiwikiter. Mince. Encore quarante-trois Xa-pitres. Vite. Sans rire, pour qui serait sujet-jette au vertige, dans de trop hautes sphères, constatera que mon Miracle ne saurait en même temps tenir de considérations plus concrètes et terre-à-terre, telles que la mobilisation des citoyens-yennes et l’instauration de nouveaux modèles de gouvernance adossés aux principes du droit, des droits humains, des traités internationaux. Quand j’entends remis en cause celui de la suprématie du droit international sur le droit national, par les... nationalistes, mais pas qu’elleux... et ça n’a pas l’air de déranger grand monde... les bras m’en tombent des mains comme dirait mon réac obsédé de l’islamo-gauchisme préféré Luc Ferry. Je chamouvingtise aussi ça :

Les formes les plus violentes d’atteinte à la dignité humaine disparaîtront – y compris l’insécurité matérielle et le désespoir induits par l’impossibilité de trouver un travail –, à la faveur du PASSAGE A UN DEGRÉ DE CONSCIENCE UNIVERSELLE SUPÉRIEUR, qui décuplera la mobilisation des citoyens-yennes du monde pour la mise en place de puissants mécanismes de GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE locaux, régionaux, nationaux, internationaux et mondiaux. Celleux-ci seront portés-tées par de nouvelles aspirations, car ielles deviendront imperméables à la propagande des marchés...

Et cetera.

Il faut voir Anastase. Il faut l’entendre. Affirmer que ça VA changer. Différemment de moi, mais il ne dit pas autre chose. Il faut voir ce bonhomme, dans la m...ouise jusqu’au cou, puisque tributaire de la soupe populaire. Mais fier, digne, déterminé, en rien moralement, j’ai envie de dire spirituellement, diminué, ni blasé, ni « dégoûté », bien décidé à voter.

Comment, quand on vit à peu près confortablement, peut-on balayer d’un revers de la main la possibilité d’une évolution en profondeur, DANS UN AVENIR PROCHE, et n’y voir qu’une irréalisable utopie ? Surtout quand le monde dans son état actuel est prêt à nous péter à la gueule, À TOUTES ET À TOUS !!! La bombe atomique, le dérèglement climatique, tous les périls économiques, sociaux, écologiques et géopolitiques : si TOUT NE CHANGE PAS TOUT DE SUITE ça s’ra adieu veaux-vaches-zé-biques ! Sans compter les tremblements de terre : il va encore y en avoir un en Gwadloup dans huit jours. Rien de trop méchant... Cela toutefois c’est certain on n’y peut rien. Si ce n’est pour les autorités de nous entraîner, bon sang de grand soir... euh... bonsoir !!!... pour le... Big... Brrrrr !!!!!!!!! Tou 9 le mastic. Y en aura besoin. Nooooon... TOUT IRA BIEN !!!!!!!!! Tou...to béné.

Angelu : « Une irréalisable utopie n’est-ce pas un peu la définition du miracle ? Autant croire au Père Noël, non ? ».

— Non !!! Tu ne vas pas t’y mettre, pas toi !!!

— Mais je pine, tu sais bien.

Oui ! Vive Toi !!! Gora Anastasa !!! Je le basquise, ç’qui le cheuche, en « Anachtacha »... Pu...naise revoilà ma chatte !... Oui, que je chache on ne dit pas « ta chat » mais « ta chatte » ! Encore un chigne.

Anastasa, ce qui ne gâche rien, est africain. Sec comme une trique, le visage anguleux, il a comme des airs de sorcier... Je viens encore de le dévorer du regard. De boire ses paroles. Il sait. Je sais qu’il sait.

Après Xaxa Anastasa a rencontré Xixili... euh... le Chili, par culs interposés qui, par un canon zazard ecnos, se sont percutés.

Trou damapute :

Après l’élection à la tête de l’Assemblée constituante d’une universitaire mapuche, Elisa Loncon, la victoire d’un jeune candidat de gauche, Gabriel Boric, au second tour de l’élection présidentielle, est un formidable signe d’espoir pour le Chili.

Voilà, ÇA c’est une belle fin de l’histoire !!! Voir... l’histoire suivante.


10/02 — Ce n’est pas la Russie, qui est en train de mener l’humanité tout droit vers le gouffre, mais les États-Unis. C’est officiellement Poutine le méchant. Poutine le tirant. Il faut dire qu’il n’est pas très engageant. Un tirant ? En France : deux camps. Pointée du doigt par l’un, la russophobie de l’autre, consistant à accuser l’ancienne puissance de tous les maux et à la présenter comme une des principales menaces pour la paix dans le monde.

Le peuple russe s’évertue, suffrage après suffrage, à maintenir son dirigeant au pouvoir. Il est relativement populaire, et il est probable qu’il y serait demeuré un certain temps même si les élections y étaient menées en toute régularité, ce qui n’est évidemment pas « tout à fait » le cas. Car personne n’irait jusqu’à qualifier la Russie de démocratie, dans laquelle il serait permis aux citoyens-yennes et aux différents partis politiques et opposants-zantes de s’organiser librement, de militer, de manifester, contre le régime en place, sans (trop) être inquiétés-tées.

L’ancien membre du KGB est en effet assez adepte de méthodes telles que procès en corruption et empoisonnement pour les neutraliser. À quiconque contesterait ou douterait de la cruauté et de la brutalité du personnage, pourrait en particulier être opposé l’exemple de l’enfer tchétchène. La Tchétchénie a fait la Une, au temps de la guerre, au cours de la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix. Elle a disparu de l’« actualité », mais il ne semble pas que l’existence de ses habitants-tantes, ainsi qu’un certain nombre de reportages en ont par la suite attesté, soit alors devenue beaucoup moins cauchemardesque.[111]

L’« étranger proche » : ce terme de la géopolitique russe dés-URRS-isée condense toute la logique des agissements, à l’extérieur, de ce qui est resté le plus grand pays du monde par sa superficie y compris après que l’Histoire en a croqué ces quatorze morceaux : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et... Ukraine. Quand on parle du (grand méchant) loup : cracra comment le zazard de l’ordre alphabétique la met en avant, derrière... tous les autres, dans cette énumération que je chope sur Internet.

Ce sont elles, ces anciennes Républiques soviétiques, au nombre de quinze avec la Russie elle-même, l'« étranger proche » de leur ancienne Maîtresse. Expression dont les synonymes sont : « sphère d’influence », « arrière-cour » et « pré-carré ». Le deuxième désigne le plus souvent, pour les États-Unis, l’Amérique latine, et le troisième le « terrain de jeu » de l’ancienne puissance coloniale française, la fameuse « Françafrique ».

1991 : l’Union des Républiques socialistes soviétiques a disparu. La Russie ? Bof, pareil, faisons comme si elle n’existait plus. Puisque c’est... la Fin de l’Histoire.

La fin des haricots. La fin de mon bouquin. Même cracra-le-zazard que ci-dessus avec le passage de Modoupa que je recherche pour l’insérer ici : c’est dans le toutni Xa-pitre. Le 69. Sync sur sync : soit dit en passant à propos de ce nombre, plus fort encore que la iabloté aurait été que je l’obtinsse volontairement.

Dans l’extrait du 69 fioncracé, la blague la plus tordante de tous les temps :

Et la « Fin de l’Histoire » selon Fukuyama, après la chute du Mur ? Dix ans après s’être imaginé que le capitalisme c’était fini, ielles y ont cru, aussi, les économistes bourrés-rées, au rêve tout éveillé de cet autre illuminé ? Qui lui, au contraire, avait donc pronostiqué que les Adam Smith, Ricardo & Co (que l’horreur de ce que leurs modèles sont devenus fait peut-être se retourner eux-mêmes dans leur tombe) l’avaient définitivement emporté et qu’il était évident que plus aucune alternative n’existait.
Ça n’a en tout cas fait éclater de rire aucun-cune observateur-trice, shooté-tée ou pas, comme si l’on eut pu un instant s’imaginer que toutes les femmes et tous les hommes en lutte pour la justice sociale, à travers le monde, déclareraient forfait. Puisqu’il n’y avait plus rien à voir et qu’on leur demandait de circuler. Ielles rangeraient alors bien gentiment leurs porte-voix, banderoles, parapluies, chemises et autres gilets.
Le communisme ça ne marche pas et rien, nous dit-on, en dehors de ce qui s’est pourtant avéré, à ce jour, pour une large part de la population dans le monde et pour la planète, au moins aussi catastrophique que cette autre idéologie, ne devra plus jamais être escompté, envisagé, espéré, pour l’avenir de l’humanité ! « Assemblée des Pauvres » des villes et des campagnes de tous les pays qui avez cru dans le « Pouvoir du Peuple », le “People’s Power” (mot de ralliement de mes camarades thais-thaïes), rangez vos tentes, débarrassez vos campements dressés devant les bâtiments gouvernementaux et cessez vos manifestations, puisque vos rêves de réelles démocraties : c’est fini ! Fukuyama ? Mais quel fou. Yama !

Les logiques de domination, le sentiment de supériorité, le mépris, sont une chose... Mais une telle idiotie, et que ça ne provoque l’ire, si ce n’est donc le rire !... de « personne »... Totalement stupide : si ce n’était que ça !!! Car c’est surtout ce qui fait que nous avons rarement été aussi près de tous-toutes nous faire atomiser !!!

J’ai enculé ma Mouche[112], en fin d’année dernière, que nous frôlerions bientôt l’apocalypse puis que mes Scénarios Miracles se réaliseraient. J’en avais déjà escompté la survenue, ainsi que j’en fais état au chamou 65, pour début 2020 :

« Tu avais dit que quelque-chose d’énorme arriverait. C’est peut-être ça ! », m’a écrit Sarah à propos du coronavirus. J’attendais, au tournant de mes cinquante ans, rien moins que la survenue des SM 3 & 4. Le SM3 a commencé, avec ce virus qui a mis le monde à genoux, révélant avec force toutes ses tares, dont l’humanité n’a plus d’autre choix que de se débarrasser.

Les Scénarios Miracles de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata :

SM1 : Mon livre (Oh, Mon Bouddha, commis en 2001-2002) a du succès.

Résultat : gros bide.

SM2 : Les États-Unis n’attaquent pas l’Irak.

C’est mort depuis longtemps, et c’est surtout des centaines de milliers d’Irakiens qui ont passé l’arme à gauche, après que le Yankee en chef a accédé au souhait de ses mafias militaro-industrielles de s’offrir, en Irak, un formidable théâtre d’expérimentation et de démultiplication de leurs profits.[113]

SM3 : La situation dans le monde s’améliore.

SM4 : L’état de mon tchernobide aussi.

Je termine avec le Maître du Kremlin, je règle son compte à l’Oncle Sam, et je reviens aux SM encore en lice.

Le premier... Mais non ! Il est mort, le Soleil ! Aujourd'hui 14 février, sur la plage de Gozyé, zeu Clown vient de débarquer. Mis en scène dans mes précédentes pestes-zé-hyriottes, j'imaginais en l'apercevant lui dire : « T’es là, tout va bien ! Un jour de plage sans sa Vedette (il se présente ainsi lui-même ; il a même dit « artiste » la fois d'après que je lui avais moi-même, dans ma Sync Rubrique, décerné ce titre), c'est comme une journée sans soleil ! ».

Il est mort, pas le Soleil mais le Bouddha. Mon Bouddha. C'est pareil. Dans ce re-re-re...passage, ma 40-12ème modif a donc produit la transition « le 3-le premier ». À l'origine elle concernait : 1. le Maître du Kremlin ; 2. l'Oncle Sam. Ça disait :

Le premier, dont je ne suis personnellement pas spécialement pour nier le redoutable autocrate, au bas mot, qu’il peut être, a construit sa popularité, dans son pays, en usant de la recette éculée consistant à flatter la fibre nationaliste de la population. Il a assez légitiment pu faire valoir l’indignité avec laquelle la Russie a été considérée et traitée par le Grand Gagnant de la Guerre Froide, le Gaga-du-roi. L’Hydre Capitaliste n’a fait qu’une bouchée des pays de l’ancien bloc de l’Est.

À propos de l’atomisation prochaine de nos corps et âmes... Non, elles, au moins, seront sauves. Et iront en paix. Einstein, à la barre ! Non, pas lui. Paix à sa belle âme, le salopard. Nooon... Je crois qu’il s’en est bien mordu les doigts, de sa découverte. Mais aditita papa, advient ce qui DOIT advenir, et si tu nous as concocté ce qui allait permettre la mise au point de l’arme suprême, c’est que la Divine Matrice l’avait programmé.

L’accusé c’est l'autre. Foukoumachin. Fou japa, complètement débile en tout cas. Un Japa... euh... Japonais? Non, et rien à voir avec Fukushima. Mais quelle Sync Petite-Grande-Histoire ! Hein ? Parce que rien à voir, rien à voir... Dans ma mienne d’histoire ? Si, justement ! Avec le nucléaire, LA nucléaire, la bombe, qui va (bientôt ?) tout pulvériser !

J’en ai fait quelques-uns, des rêves, avec elle. Dont un où je me trouvais au petit portail d’Arans, la feue Maison Familiale. En rien émiettée, tous les murs sont encore debout. Oui enfin tous... À l’intérieur tout a été soufflé, bien que là ni Einstein ni je ne sais quel Fukuyashima n’y soit pour quoi que ce soit, la cause en étant l’ouragan Émilie-Philippe, du nom de leurs nouveaux propriétaires. Au portail donc, que si mes souvenirs sont bons les vents amélipiens ont également emporté : un énorme flash dans le ciel. Et j’ai pensé : « Quoi, déjà ?!... ». Attendant... le souffle... la fin. C’était d’un réalisme ! Dans ces cas-là c’est bien connu on se réveille juste à temps. Et j’ai encore toutes mes dents.

Dans le cas présent nous en avons peut-être encore pour quelques semaines[114]... Profitons-en ! Vite ! Une méga-teuf ! Je m’y mets. Je fixe la date et le lieu pour mes invités-tées sans tarder. Pas une minute à perdre. Car bonjour les bruits de bottes. Jamais comme ça. Des bottes ? J’entendrais plutôt presque les chars me crisser dans les oreilles... Bayrou plus tard dans la journée à la radio a hésité, lui, entre « bruits de guerre » et « de blindés ». Biden : « C’est à une des plus puissantes armées du monde que nous avons à faire. La Russie a maintenant amassé suffisamment de forces [120 000 soldats aux frontières ukrainiennes] pour mener une offensive majeure... ». Le traducteur sur France Info achevant sa phrase en français sur la dernière de celle de la déclaration du président états-unien, ses mots de la fin du coup audibles en anglais sont : “Everything can go crazy at any moment”. Tout peut partir en c... sucette à tout moment.

J’ai vécu de plus nets Gralion-lapin-loutre-coucou-fadas[115], comme j’en raconte dans Modoupa[116], mais pour le moins saisissant il l'est, certes, l’instant. Cette tonalité, mais peut-être plus encore celle du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, c’est du top flippant. En vrai je suis assez confiant quand je l’entends, du moins juste avant, mais pendant, une petite voix – que j’étouffe encore un peu – me dit : « Ah-ha, le pire serait donc possible... ».

Il était encore considéré comme peu probable ia le ju[117] ceci dit, que le locataire de la Place Rouge passât à l’action. Ce n’est à priori pas son intention, car ce serait à coup sûr un désastre y compris pour son pays, voire son régime, mais à force de jouer au con... Car quels que soient les objectifs réellement visés le risque c’est aussi celui de l’« accident », à s’aventurer à créer à ce point les conditions pour qu’une guerre éclate, et à autant exacerber les tensions... Résultat ça tremble à fond dans nos maisons, retapées du sol au plafond ou non, et il y a ce ton, de Le Drion... euh... ian, et, surtout, cette affirmation : « La situation est extrêmement grave ». Des propos hyper-gravés ce ne sont certes pas les premiers que je lis ou entends ces dernières années. Dans le genre Grassist[118], au chamou 47 Livre/48 XabiWiki (ma poco bité) :

Bernard Guetta, ancien spécialiste des Affaires étrangères de France Inter actuellement député LREM européen : « De plus en plus de gens dans le monde s’en remettent à de terrifiants charlatans du genre de Trump, Erdogan, Poutine, Modi... et je pourrais en citer d’autres... ». Et, pour finir, la touche de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, qui déclarait sur France Inter le 3 juillet 2020 : « La situation internationale est extrêmement inquiétante ».

Oooh ! Belle illustration d’anti-russisme/poutinisme primaire que je n’attendais pas, en m’autoconvoquant. On a vu toute la sympathie que je pouvais moi-même éprouver pour le président russe – que je cite même sans son « o », en précisant que, non, ce n’est pas une coquille –, néanmoins nous avons là, en la personne de Bernard Guetta, un splendide prototype du libéral « pro-Occident » dont le réflexe est de l’accabler, en ne faisant pas forcément montre par ailleurs, quant au partage des responsabilités entre « monde libéral... pardon... libre » d’un côté et Russie de l’autre, de toute l’objectivité requise... Je n’en nie pas pour autant la finesse que peuvent revêtir les analyses du géopolitologue devenu député européen (de la République en marche pour tout péter socialement).

Pendant que j’écris tout ça la compagnie miel-é-fraisienne bisû me bise, m’envoie ses signaux, comme avec André Gide né en 69 comme moi, qui « dénonce l’exploitation des grandes compagnies en Afrique, le fascisme en Italie et en Allemagne et le communisme en Union soviétique ». Ambiance bord-du-gouffre de veille de Seconde Guerre mondiale en écho à la nôtre, à la veille de la Troisième. Rien que ça. Et une « Union soviétique » qui surgit dans le paysage miel-é-fraisien, poutoutpif, en cette page... 486. Ouais, y a eu pas mal de trucs avé le 86 dans les zistoires d’avant aussi. À la suivante dans une note l’expression « la campagne s’ouvre » d’un vers du poète est ainsi « traduite » : « La guerre contre vous commence »...

Mais ô joie celle d’après ce sont Jean de Florette et Manon des Sources de Marcel Pagnol qui me coucoutent ! « La divine Kate Winslet : un de mes plus grands Amours de Cinéma avec Emmanuelle Béart dans [les deux susdits long-métrages] il y a trente-quatre ans », m’enthousiasmé-je doudou. Ici « doudou » ça veut dire « dans mon bouquin » : au chamou 66 Livre/67 XabiWiki, ma poco bité.

On s’en doute je ne manque pas de relever, dans cette séquence modoupaïenne, la Géniale Synchro Grand Amour/Emmanuelle interprétant Manon/Emmanuel mon Manno ! Emmanuelle et Emmanuel que je suis touché que vous passâtes, parce qu’ici ça n’est pas trop la joie... De plus que vois-je, dans votre besace ? L’année 1963 ! Celle où les deux films ont été réalisés, l’année d’après celle... de la Crise des Missiles de Cuba ! Celle... du Miracle !!![119] Dans Modoupa, de protagonistes de premier rang des Deux Grands Camps[120] je cite cela[121] :

« Pendant des années, j’ai considéré la crise des missiles de Cuba comme la crise de politique étrangère la mieux gérée des cinquante dernières années », a confessé [le Secrétaire à la Défense états-unien] Robert McNamara lors d’une conférence à La Havane en 2002. « J’en conclus maintenant que la chance, quelle que soit l’habileté déployée, à la fin de ces treize jours extraordinaires, a bien aidé à éviter la guerre nucléaire d’un cheveu ».
Pour l’ancien chef du département cubain du KGB, Nikolaï Leonov, « c’est presque comme si une intervention divine nous avait aidés à nous sauver ».

Y a même le KGB doudou dis donc. Doudou là c’est doudou. (J’avais écrit ça avant de convier Manno !...) Le chamou est intitulé :

Si une Apocalypse (totale) était « prévue », elle serait déjà survenue.

Tout émoustillé par Roby et Niko je poursuis ma réflexion ainsi... Stop, un autre java-ça-va[122] : Niko c’est le prénom du malheureusement depuis fort longtemps défunt Frère Adoré de Manno ! Qui le lui emprunte des fois... Quand je l’ai connu c’est sous le nom d’un... dictateur qu’il a choisi de vivre les premières semaines avec moi, le prénom de son autre frère : Franco ! Rob, Niko, vous m’aviez donc inspiré ces mots :

Comment, sans même parler de guerre, dans le domaine du nucléaire, l’humanité n’a-t-elle pas connu d’autres Tchernobyl, ou des catastrophes plus graves encore, étant donné l’état des installations telles que sa tristement célèbre centrale héritées de l’Union soviétique ? La sensation de « miracle » m’a également toujours habité, eu égard au danger de guerre nucléaire, et à ce qui paraît absolument incroyable, effectivement, quand on y réfléchit : ce gouffre entre une situation dans laquelle les moyens existent, sur Terre, de l’anéantir cent fois, et le fait qu’un holocauste nucléaire ne se soit jamais produit – à l’exception notable (adjectif quelque peu indécent...) du largage de la bombe atomique, dès sa mise au point par les États-Unis, en 1945, sur Hiroshima et Nagasaki.

Le moment est-il venu ? Merci qui ? La Russie ? Non, les États-Unis. Fukuyama en est un pur produit. L’Hyperpuissance pensait pouvoir écraser l’Ours comme une mouche. Que la petite, l’insecte ici, ne jalouse pas le gros prédateur pour sa majuscule, qui ne lui est pas accordée pour marquer sa supériorité (Monsieur Orwell tous mes animaux – et insectes, et oiseaux – sont égaux), mais pour l’emblème du gros pays qu’il est. Pas mal, cette image (autobisage) ! Vouloir écraser l’Ours comme si c’était une mouche. Tout est dit.

Je ne sais si l’heure de l’Apocalypse a sonné, mais au début des années quatre-vingt-dix ce n’était en tout état de cause pas celle du Miracle d’un monde où le bloc occidental se serait un tant soit peu efforcé de contribuer à ce que la transition d’un système économique à un autre n’ait pas lieu, à l’Est, de façon trop brutale. Fallait-il pour autant que le G3-froi, autre modou pour « Grand Gagnant de la Guerre Froide », se montrât si ouvertement méprisant, et à ce point inconscient, en étendant sa présence militaire, sans ménagement, un peu partout à l’Est ? Tandis que le Pacte de Varsovie passait à la trappe, le bien-fondé du maintien de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord n’a pas été questionnée. Nombre d’analystes ont pourtant fait valoir qu’avec la fin de la Guerre froide, elle devait elle aussi être démantelée et remplacée par une instance de coopération militaire mondiale dans laquelle la Russie aurait eu toute sa place, la configuration antérieure, qui se justifiait dans un contexte d’un rapport entre ennemis cocos et cacas, n’ayant plus lieu d’être.

Totale provocation : il ne manquait plus que ce mot d’ordre, puisque, de fait, c’est la logique qui a prévalu, ne fusse brandi officiellement. Si l’Ours a terriblement morflé, il n’a jamais cessé de bouger. La croyance délirante qu’un ours et une mouche c’est du pareil au même, ça c’est fini – contrairement à l’Histoire selon le Fou-du-roi –, depuis quelques temps maintenant. La forme de l’Éléphant n’a en revanche jamais faibli. L’Éléphant intégral, pas la moitié de celui-ci : je prends l’Âne (des Démocrates) aussi. Je parle de l’Éléphant dans un magasin de porcelaine qu’ont toujours été les États-Unis.

Ce sont eux, pas la Russie, qui nous font danser au bord du précipice depuis des décennies. Je ne pense pas trop me risquer en affirmant qu’aucun pays, ou plutôt empire, n’avait jamais à ce point hypothéqué l’avenir de l’humanité que les États-Unis en se comportant aussi grossièrement envers la Russie depuis la chute du Mur et, autre faute stratégique majeure, en envahissant l’Irak en 2003.

Les États-Unis ont lancé leur offensive contre l’Irak, en mars 2003, alors que je me trouvais, avec Nirut, sur l’île de Koh Samet située au large du village de Ban Phe où nous demeurions. J’ai appris la terrible nouvelle du déclenchement de la guerre, à la radio, dans une épicerie de l’île. Nous avons échangé un regard, avec la vendeuse, que je n’oublierai jamais, ainsi que quelques mots pour dire notre désespoir. La brave dame qu’elle était, bouleversée comme moi, a eu à mon égard ce geste de paix, pour dire la tendresse, la gentillesse et la générosité, dans l’horreur de l’instant, de m’offrir... un sachet de cacahuètes ! C’était si doux, si beau, à cet instant du déclenchement d’un nouvel holocauste, en Irak, dans lequel des centaines de milliers d’êtres humains allaient être massacrés, et de ce bond supplémentaire du monde vers le chaos. Un peu plus tard, au comptoir d’un bar de l’île, avec Nirut, j’ai éclaté en sanglots. LE PIRE, après des mois d’espoir qu’il serait évité et de manifestations monstre partout dans le monde POUR LA PAIX, était advenu. Adieu le SM2 ![123]

Le Tigre états-unien est en piteux état lui aussi. Ces deux fauves blessés face à face : mama mia ! Poutine, de surcroît, est malade, et sous cortisone, a dit Dany (Cohn-Bendit) ! La déchéance des États-Unis s’est accélérée sous la Troumffe Orange. Leurs inconséquentes politiques – et l’attitude du monde occidental dans son ensemble, mais ce sont bien les États-Unis qui font la pluie et le beau temps ; les autres, dont le nain politique et militaire européen, à côté, ne pèsent rien – ont en outre « poussé la Russie dans les bras de la Chine », a déclaré Luc Ferry dans son « Duel » avec Dany sur LCI.

Et l’Afghanistan !!!... Je ne vais pas gloser davantage qu’en actant un autre Lalu-sur-totem[124] : le retrait de ce pays tel qu’opéré en août 2021 par les États-Unis, l’acte de politique extérieure le plus lamentable et honteux de tous les temps. En disant mon immense tristesse aussi, pour mes amis, et amies surtout, qui vivent un cauchemar sans nom. Les Afghanes et Afghans des équipes de Médecins de Monde comptaient au nombre des privilégiés-giées, et je pense, et espère, qu’un certain nombre auront été capables de fuir. Pour les amoureux-reuses de leur pays qu’ielles sont, néanmoins, quelle tragédie en soi.

J’avais entamé la rédaction d’une Sync 07/02, avant que la chaude actualité ne me poussât dans les bras de celle-là. Alors je ne vais pas me gêner, je vais déjà publier ça, que je sache c’est ma soirée... ah non ça c’est quand je prévenais l’assemblée de la fête de mes cinquante balais que mon speech allait un peu durer... c’est mon site et je fais ce que je veux :

J’ai ressenti l’opération DDI-CWL[125] comme un rappel de ce que la condition humaine avait déjà connu des évolutions considérables, en attendant un nouveau grand bond en avant[126] ! Angelu : « Oui, oui, on fignole, Là-Haut, après que les êtres humains ont bien travaillé, partout dans le monde, avec tout un tas de fantastiques momes-a-cécile[127]. Comme ton Assemblée des Pauvres. Les Philippins-pines, quels-quelles champions-pionnes aussi ! Le sous-commandant Marcos [je fais son article au chamou 20], j’en suis absolument fan également ! Et en France, les Gilets jaunes, malgré certains relents nauséabonds, quel extraordinaire soulèvement ! Tant et tant d’autres... Et puis tu sais bien, justement, le coup de semonce de la pandémie, le début de quoi c’est... Cet ultime et prodigieux électrochoc, pour tous les peuples en lutte... La conscience citoyenne universelle n’avait jamais atteint un tel niveau. Les citoyens-yennes de tous les pays, plus ou moins organisés-zées, à plus ou moins grande échelle, se battent, y croient, méditent... Ah oui, au fait, la méditation de transmission : ton Olivier est à fond, ta Corinne aussi, ainsi que des millions et des millions de gens à travers le monde. [...] Tout Le Monde Chez Nous est fin prêt. On attendait juste... tu sais quoi.

Mark le magnétiseur en entrant chez moi avait lâché : « Ouf, y a du lourd ! ». Je lui ai demandé ce qu’il ressentait. Il m’a répondu : « Comme un poids sur les épaules... ». Ça se voit que le sort de l’humanité n’y a jamais reposé, sur ses épaules, comme sur les miens : « tu sais quoi » c’est Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata.

Y a eu 3 Can-tu-les-as-mes-3&4-salos[128] :

Can-tu-les-as-mes-3&4-salo 1 : au Tournant de mes Cinquante Ans.

Can-tu-les-as-mes-3&4-salo 2 : quand j’ai écrit, à la fin du Bouquin 1,

J’EN PRIE, DE TOUTES MES FORCES, DIEU, BOUDDHA ET PATATA !!!

Can-tu-les-as-mes-3&4-salo 3 : quand j’ai écrit, à la fin du Bouquin 2,

J’EN PRIE, DE TOUTES MES FORCES, DIEU, BOUDDHA ET PATATA !!!

Ah ! Mais je vois ! Ce sera quand je les aurai, les 3 ET 4 salos... Attends... salos... ne serait-ce pas mieux « ratos » ? Ben ouais, « salos » ça n’est pas très catho... Ce sera quand... j’aurai pris 4 râteaux ! Du moins 3... et le 4ème sera... le bon... Oui mais un râteau c’est un râteau, un chat c’est un chat, un chameau c’est un chameau, un ours ce n’est pas une souris... té ! qu’est-ce que je raconte encore ?... une mouche... Ou bien mais alors est-ce que ça veut dire... Le Frapocap[129] je l’imaginais avec la Chine et Taïwan en fait... C’est sur cet autre point très chaud de la planète, ia que moi... là-bas ?... non ça veut dire « il y a quelques mois », que les projecteurs étaient braqués... On n’en parle plus...

Bon, ce qu’on fait : Poutine t’attaques l’Ukraine. Avec des pistolets à eau, dans ma fable personne ne meurt. Mais attends un peu ! (Je viens d’entendre que c’était imminent...) Parce que pour manger un quatrième râteau encore faudrait-il que j’eusse le temps de xabiwikiter les quarante-trois chamous restants et que JE PRIE, DE TOUTES MES FORCES, DIEU, BOUDDHA ET PATATA, pour la quatrième fois... À ce moment-là, on n’azimute pas la planète mais les SM 3 & 4, keutchi : c’est le râteau n° 4. Puis... japa si y a Frapocap ecnos... Xa... euh... Xi t’envahis Taïwan si tu veux, mais en douceur, juste pour nous faire peur, puis tu te retires, et la Matrice Tu nous dégaines tes SM. C’est ça, que T’as prévu ? Allez, dis-le moi ! Rien qu’à moi !

Angelu (c’est son Porte-Parole) : « Qui vivra verra ».

Ah ben ça oui, VIVRE, Tout Le Monde aimerait bien.

Surtout, assurés de pâtir, si le pire devait advenir, du milliardième Grand Massacre de l’Histoire de... l’« Humanité », les soldats russes et les Ukrainiennes et Ukrainiens.

Terminons sur un point de la situation par... Bernard Guetta !!!

— Merci Bernard ! Euh...

C’est le titre d’une émission que les moins de cinquante n’ont pas pu connaître pour le moins décalée, pas des plus brillantes mais il arrivait que l’on s’y marrât un chouya. Et je venais d’évoquer la mienne, « Merci Renard ! », d’une autre époque révolue, avec du Bernard (Kouchner) également dedans[130], dans la Sync 07/02. C’est pour ça que je ripe de nouveau.

— Salut Bernard ! C’est fou, ça ! Je parlais de toi, dans mon article sur l’Ukraine, et le lendemain La Voix... euh... tu donnes de la voix à ce sujet à la radio !!! T’as vu je disais que t’étais qu’un con de libéral... euh... que tu avais de très fines analyses...

Allez, on l’écoute. C’est dans « L’invité du week-end », sur France Inter. Le titre de cette édition du dimanche... 13 février : « Bernard Guetta : Poutine face à un front des démocraties devant lequel il ne sait plus quoi faire ». La synchronicité n’étant pas tout à fait assez démente, dans la grille des programmes l’heure de l’émission est : 8h21. « Y a eu pas mal de trucs avé le 86 », disais-je. Mais alors le 21 !!!... Il s’est un peu calmé dernièrement, mais il faut croire... qu’il bouge encore. Bernard répond à... Caroline... Allez ! Ça continue ! Elle est rousse celle-là ? Non, juste bécasse. J’avais pas déjà un truc avec ça aussi ? C’est un compliment. Un nom d’oiseau. Encore un animau... euh... mal. À queue (« ard » final) de renard. On a aussi un veau.

Mesdames et Messieurs, Carine Bécard et Éric Delvaux vous présentent Bernard Guetta dans « Sous l’emprise des forces renazardiennes, Bernard vient nous parler de l’Ukraine ».

À suivre.

En attendant, Pierre Haski, sur France Inter aussi[131] : « Poutine n’a pas nécessairement besoin de déclencher l’apocalypse pour gagner ».

Nous voilà très rassurés-rées.


14/02 — Une boîte à chaussures. Le local, une antenninounette des services de la sous-préfecture, dans le centre de Gozyé, devant lequel je retrouve Manno pour une démannocartegrisation. Me reste à xabicartegriser, après que j’aurai contrôle-techniqué. Au revoir très sympathique dame et donc à bientôt.

Il était plus que temps que nous nous occupâmes de cela Manno et moi. Le déclencheur : une amende pour non-port de la ceinture un certain... Juda-Dixit-Jules[132]... Le 18 juillet 2021. Je n’avais pas ouvert mon courrier (hors lettres d’amour) depuis deux bon mois... Pas que ce soit dans mes habitudes... Mon Dieu, ma Dieuse, DiBouPa (le Juda patita)... Qu’allait-il se passer après ça ?... Rien de « grave », non, de pas bon, l’atomisation de la planète... Non, non, non... Pas d’explosion de bombe nucléaire nulle part. Loin, loin, loin de là. Ni tout près ni loin, quoi qu’il se passât, en Ukraine, un pays au zaza...r, ça n’est pas ça, loin de là je xi TOUT SAUF ÇA. Que du beau, beau, beau au contraire. Genre ? Une, que dis-je, des synchronicités. Bé oué. Dont une méga-puissante mèm (c’est l’emphase locale, après l’adjectif). Ça ne pouvait être moins que cela.

Nous montons dans ma voiture garée pile devant la boîte administrative, la radio s’allume, une femme déblatère, je veux l’éteindre, Manno d’un revers de mano m’en empêche : « Laisse c’est ma... ».

Et là... Je suis à mon salo-tarasse. Je n’y avais plus personne de surchou[133], depuis Cédric le jus-walou, et aujourd’hui y a un nouveau, un « métisse », qu’il me dit avoir la chance d’être, dans une méga-puissante Garonne qui se met à couler entre nous... Bref.

Manno : « Laisse c’est ma... ». Je ne vais pas dire sa quoi. Toujours fut-il que ce fut mapiss[134], à la lumière de deux-trois intenses moments passés ensemble récemment, et discussions sur nous deux dans le temps...

Il enregistre. Avé son telpo. Le son. Et... l’image ! Mais de quoi ? De l’autoradio ! Qu’il y braque son telpo. Faudra que je regarde sa vidéo...

À cet instant s’affiche en haut de mon telpo : Manno – Vidéo !!!

J’allais écrire : faudra que je regarde sa vidéo parce que vu les Fooooorces à l’œuvre ecnos du cosmos, je sens qu’il aura trouvé le moyen de capter l’image !!!... de... la personne en question...

Je bascule donc de l’écran de ma boîte de culs où je suis en train de teltapoter à celui des maouazas pour aller y voir c’est-y-quoi la vidéo... Et c’est elle !!! La dame descendue du ciel que nous écoutions et ne pouvions évidemment pas... voir !!! Eh bien oui, il a réussi, à la filmer !!!!!!!!!

Allez, bisû sa pa vré. C’est... Frédéric François !!! Une chanson d’amour...

Je lui réponds : « Je ne “savais” même pas que c’était la Saint Valentin !!!!! Du moins je n’y pensais pas !!! C’est génial qu’on ait passé ce magnifique moment ensemble aujourd’hui !!! [Après la boîte à chaussures on avait besoin d’une Baie des Pélicans – le nom du resto, un des sites les plus fantastiques, une des meilleures tables, locales, authentique, pas du luxe mes burnes[135], où je l’ai invité à déjeuner.] Je viens d’écouter ta chanson... [« Il faut dire aux gens qu’on aime qu’on les aimes tant qu’ils sont vivants, qu’il est encore temps, tralalilalan... »] Je t’aime TAAAAAAAAAANT !!!!!!!!! [+ 9 cœurs – tou neuf le mastic] ».

Ouais je me l’a tapé Frédo. Quand j’ai vu ça, la durée, 2:47, de la chanson, je me suis dit « ouh là »... Mais je l’écoute, oui, je l’écoute, en entier, religieusement, c’est mon Manno qui me l’envoie, pour la Saint-Valentin, c’est beau, beau, beau, c’est sacré, je l’écoute en admirant la Baie de Gozyé by night, l’eau noirviolette, les bateaux, les limyè de Bastè, le tout qui scintille...

À un moment donné Domi (qu’y s’appelle, le nouveau serveur ; m’aura pas fallu des lustres pour l’apprendre comme pour le Cuivré), en passant devant ma table sur la terrasse, m’a lancé : « Elle est où Valentine ? ». « Valentine ?...... Ben...... Je ne l’ai point vue ! ». Je croyais qu’il me parlait de la serveuse « habituelle »... Une nouvelle sans l’être, elle travaille là depuis pas très longtemps, mais le turnover est tel... Ce fut un thème de l’une de mes récentes Garonnes avec Cédric le Peau-Rouge (ou Cuivré) ces derniers jours. Un défilé des employés-yées, pas yeah-yeah parce que qui en dit tant sur les conditions de travail et de rémunération dans la restauration...

Cette perle de lambi du discours de Domi : « C’est une guerre... ». L’accélération hallucinante, Covid aidant, de la capitalo-dictatorialisation de la société. C’est un de mes plus excellents croisements de gens de tous les temps en termes d’opinionnement.

De retour chez moi, dans Politis[136], cette citation du milliardaire états-unien Warren Buffet : « Il y a une lutte des classes, bien sûr, mais c’est ma classe, celle des riches, qui fait la guerre. Et nous gagnons ». Record de Cynisme de l’Univers de Toutes les Ères : Poisson, Verseau (mais c’est l’actuelle, celle du début de la fin des salauds), Pélican, Éléphanteau... La Vox Dominica !!! Ouah !!! Le Mapiss c’était vraiment la marque du jour. Et tu savais, l’ami, que « ta » guerre elle était même ouvertement déclarée ?

C’était drôôôle, le coup de « elle est où Valentine ? », et moi complètement à côté de la plaque ! Mais j’en ai tellement rien à foutre de ce genre de truc !!! Sauf quand Manno me le rappelle, comme je le raconte là, sa bo mèm.

Surchou-tilo-typa le gars. Très rigolo, très sympa. Le rigolo ce fut aussi ça : « Elle sait que tu es là. Elle viendra ». Moi : « Le tout c’est d’y croire ! ». Domi : « C’est exactement ça ! ». Ha ! Ha ! Quand j’ai payé mon café : « Elle est jamais venue... Tu m’avais promis ! ». Domi (un truc comme ça) : « C’est pas grave ! Ça nous a permis de passer un bon moment ensemble, de bien discuter ». Ha ! Ha ! Enfin là pas ha ! ha ! mais surchou.

Deux syncs chouettes avé Manno à part ça. C’est encore avé le telpo. Dans la récente toutnie série de nos entrevoyures. Un déjeuner chez lui. Quand j’arrive on bataille quelques minutes à l’entrée de son jardin. Ses clés sont enfentées sur son portail. Il me demande de le fermer à clé. Oh, que d’aventures merveilleuses. Ça a toujours été comme ça entre lui moi.

Il me régala, cotoja... euh... tojo, et je parta. Je suis comme ça. Nourris-moi et hasta la vista. J’ai haltérophilie... ha! ha ! patépo !... j’ai halté à mon salo... ah, je ne lui ai pas encore donné de nom à çuilà... c’est sur la route entre chez Manno et chez moi...

Je me saisis de mon telpo. Manno est en train de m’appeler. Allo ? Il me dit que j’ai ses clés. (On a le même mini-bandeau Air-Caribo... euh... raïbes dessus.) Le telpo était sur silencio... euh... cieux. La totale. À quelques secondes près je ne... voyais pas son coup de pas-fil. Le pauvre, que n’aurait-il pas galéré... Sa zonmé, certes, était ouvertée, mais il aurait continué à me chercher, or là en trois coups de cuillère à pot c’était réglé, dix minutes après il était là et je les lui rendais...

Vole pas Rima, si elle dit « casse-toi », sors ta mite, suce le thé.

En vrai en modoupaïen c’est : volpa rima si eldy castoi sortamite susleté, qui signifie « voilà, ça n’est pas terminé, mais j’ai tellement de syncs et de chamous en stock que des fois, désormais, je bâtirai mes histoires en plusieurs pelletées ».

Un petit coup supplémentaire s’impose dès le lendemain 15 février : en Gwadloup dans la nuit la terre a de nouveau tremblé.

Méga-puissance, je disais ? Je la tiens ma Plus Puissante Synchronicité À Ce Jour. Dont je me serais passé.

Ma SANTÉ m’impose parfois un rythme très particulier, or je m’étais autorisé hier de surcroît, pour la Saint-Valentin sans le savoir, un (pourtant si) petit écart, et à 4h03 quand c’est arrivé j’étais en train de... dîner !!!

Ce doit être la sixième ou septième fois que je ressens un tremblement de terre en quinze ans dans mon île. C’était le plus... puissant. Quinze secondes (crescendo) ai-je vu sitet qu’elle avait duré. Ça a plus « claqué » plusieurs fois que véritablement bougé. Quelle trouille. Pas cool, mais alors pas cool du tout, du tout, du tout. La pensée de me barrer de ce pays m’est même venue à l’esprit.

Tout tremblant comme la terre je me tenais debout au milieu de mon salon. Comme l’abruti que je suis, dans une espèce d’attitude de déni, consistant à me dire que ça n’est pas grave, que ça va s’arrêter – ce n’est pas la première fois que j’ai ce genre de réaction... À LA CON !!!... –, je ne m’étais pas dare-dare mis à l’abri, sous mon (solide) bureau par exemple... Dans l’émission « Trop sur Terre »... gag... « C dans l’air », que diffusait mon ordi, cette phrase a alors retenti : « La réplique n’a évidemment pas tardé »...[137] Quoi ???!!! Une réplique ???!!! Non, pitié !!! Ça n’a pas continué.

À continuer. (To be continued.)


16/02 — Continuement du 15. Retrouvailles post-goudoucracboum avé mes amis plagistes le lendemain :

— Alors c’était chaud hier, hein ???!!!

Que dalle, z’étaient pas là !!! Même pas Cyril !!! Dont j’ai écrit que je le retrouvais, à La Datcha, à chaque fois que je m’y rendais, aussi certainement que soley-la ka lévé ! Trois chtit’ sékous et y a plus personne !!! L’est pas resté sous les décombres en tout cas, qu’ecnos du cosmos DiBouPa Merci il n’y eut pas.

On ne dira plus : Cyril n’est pas là, il va neiger ! Mais : il faudrait un tremblement de terre pour qu’un jour La Datcha, parmi ses occupants-pantes, Monsieur ne comptât pas. Même si c’est malheureusement aux antipodes de l’impossible sous nos latitudes à la différence des flocons, con.

Qu’à cela ne tinsse j’ai eu droit au rapport de mes copines serveuses de mon salo-tarage, où je ne m’installe désormais que le temps d’attendre mon café... à emporter ! Toujours à cause de cette autre invention genre fin du monde par le monde dont la nature il est inutile de rappeler. Outre les quelques impressions recueillies aujourd’hui sur la fameuse nuit – comme une vague dans un songe sous un matelas à même le sol, pour l’une (elle est en voie de déménagement), mais le ventilateur qui gesticulait au plafond lui a dit « non tu ne rêves pas ma chérie », + son récit (rigolo) du plus sévère séisme à ce jour, en 2004 (deux ans avant que parmi les zabitan de Gwadloup à compter je ne commençasse), un assez banal pour ne pas dire décevant réveil en sursaut pour l’autre –, z’ont bien dansé, chez mes voimie-mis Sandrine et Frédéric, aux 3ème et 4ème étages de mon immeuble. Les effets sont toujours atténués, à mon premier niveau de notre résidence, l’une des plus costaudes du territoire.

Un cul pour glisser une synchronicité, on est dans Sync sur Sync s’agirait de ne pas l’oublier, et faudrait pas qu’en transigeant à la règle je fisse... la neige tomber ? Pa ni pwoblèm les flocons, con, c’est quand vous voulez ! Que je fisse... ? Le sol se re-soulever. Bé oué.

Le cul antisismique :

Eh bé, tu m’écris « Ces phénomènes sont en train de dépasser en puissance tout ce que toutes les DiBouPounes réunies ont pu concevoir à ce jour », et dans la nuit ça treeeeemmmmmbbbbllllle… Whaouuuuu les 3D. [Nos démentielles multiples dimensions, et c’est le modoupaïen pour « dingue, dingue, dingue ! ».]

Je n’ai pas encore eu mon Manno...

Mais nou la, comme on dit an Gwada : « On est là » !

ET LA VIE VA...


17/02 — Ceci est un cul :

Salut mon ami,
Je me suis d’accord... non, telpo, pas d’accord... d’abord dit que t’étais gonflé de sous-entendre que je ne réponds jamais. Je réponds TOUJOURS. Puis j’ai réalisé que tu parlais de... tiens je vais inventer un joli modou pour ça. En français : tes questions sur mes... inénarrables écrits. Pas mal, ça. Je ne vais quand-même pas reprendre « imbitables ». [Le côté obscur de la nouvelle critique. Pas que sévère, que non !] Allez, je fais les 2.
1. Qunu-mé-le-ri. Ouais bof. Qon-me-rali. Aaaaaah ! Ouais ! Dans mes inénarrables écrits...
2. Qi-ri-mal-sé. Dans son for intérieur, qu’« imbitable » est très exagéré et qu’on n’a qu’une envie c’est me rallier. [C’est à peine extrapolé.]
Aux questions 1, 2, 3 et complémentaire (surprise) j’ai fait mieux que répondre, j’y ai fait honneur, je les ai magnifiquement mises en valeur, dans un... écrit. Dans une sacrée Sync. [La 21/01-2.] Ouais, elle est chouette. Bien que tu l’aies peut-être trouvée légèrement... gonflée.
ET j’y réponds un peu, dans la chouett’ Sync, à demi-mot, en filigranes... Parmi tes questions la fort fameuse : « Pourquoi penses-tu que tu es si sensible aux synchronicités ? ». J’en dis ce que j’avais (encore une fois moi aussi), dans un premier temps, mal compris, sans effectivement ensuite je te le concède n’y apporter l’élucidation.
Je cafclope. À mon salo-tarasse. Sur la plage zeu Clown. Il est tout sage. Il est too much ce mec. Nos échanges directs à ce jour se résument à :
Lui : il me regarde. Moi : je le rictumace (entre le rictus et la grimace). Lui : « T’es qui toi ? ». Moi : « Je ne sais pas, on ne m’a pas dit ». Contact 2 : « Je ne sais toujours pas qui je suis... ». Contact 3 en présence de Cyril. Après japu trop là non plus quel rapide préambule je lui répète que je ne sais toujours pas qui je suis, filant de la sorte la vanne : « J’ai beau demander, personne ne sait... ». Je suis tout sourire, dans le soleil, ma mi-longue chevelure mouillée au vent (je ne savais pas quoi mettre après « mouillée », bon y a un zeste d’alizées mais pas bézef), alors japa trop ce qui lui inspire ça mais il lance en retour à Cyril : « C’est un comique ce mec ! T’as vu sa tête ? ».
Je pourrais entendre ça de zeu Clown de La Datcha et mourir. Pas que je sois flatté, on pourrait me dire « il est triste ce mec », ce qui me ferait éclater de rire d’ailleurs, je m’en cognerais, mais... j’ai « juste » envie d’employer ce mot à la con, après ce mot à la con (« juste ») : j’ai trouvé ça... tellement beau. L’instant. De zeu Clown ind mi. Zeu Clown pas encore mais quand-même mon ami. (« Beau » c’est évidemment tout sauf un mot à la con, c’est même le plus beau, la Vie c’est le Beau.) Une chose très belle aussi c’est, depuis le temps que je glose par écrit sur lui, mon premier échange avec Cyril à son propos. La réaction de ce dernier : il a exactement le même avis sur lui que moi. On s’éclate à se regarder, rire et y aller de nos quelques commentaires sur la Vedette (le jour où il s’est lui-même ainsi dit) en train de déconner. « Il est vivant », m’a dit Cyril, l’opposant à la masse des gens robosmartphonisés de la présente glorieuse époque que nous nous sommes à plusieurs reprises appliqués à costumer, sur la plage, pour le pas-hiver. Je n’ai quant à moi pas manqué de le dixit-fada-venériser[138].
Je pourrais en faire un chapitre. Ça va pas ma tête ? J’en ai fait 1000 pages. Qué ? C’est à propos de « je te concède ne pas y apporter l’élucidation », à ta question sur ma sensibilité aux synchronicités. J’ai intercalé notre ami entre temps. Sur quoi je t’interrogeais en retour : et tu te la poses encore, la question, après les avoir lues et relues, mes 1000 pages, de la première à la dernière ??? Non, je mens... un peu. Ça, « lues et relues », et je ne dis pas que le pourquoi du comment de ma captation du zazard cosmique ce soit dit très explicitement.
Mais je vais te l’expliciter, tout ça, elgaga[139], tu verras ! Quand on se... verra !!!
Quelle transition... vers la deuxième question ! Après ne pas avoir répondu à la première. J’y reviens. Si je viendra ? Je ne sais pas encore quand. Si je voudra envoyer mon article sur la Russie et l’Ukraine (c’était la une) à Politis ? Excellente suggestion ! Mais il n’est pas vraiment calibré pour, faudrait que je le désiconoclastasse un chouya. Addendum 2 : ta question porte sur mes topos géopos de manière générale. Iconoclastes ils ne le sont pas forcément tant que ça, une légère adaptatation serait nécessaire je pense toutefois. Tata ça n’est pas fait exprès, mais est-ce à dire, La Voix, que ce travail supplémentaire requis si léger ne l’est pas ?
Oui, oui, oui, qu’il me tarde de te voir bisû, de te faire plein de bisous dans le cou. On aura... deux ans et demi !!!... à rattraper. Record de tous les temps de gars loin, les miens du moins. Et, et... serait-ce un indice ? Rapport à la qunu-mé-le-ri/qi-ri-mal-sé 2 de ton cul ? Merde sont pas féminisés les modous, là. J’ajoute un « e » à la fin épi sétou.
Sétou.
Il y aurait bien l’histoire des... 4!!!... comme les qunu-mé-le-ries/qi-ri-mal-sées de ton vieux cul !!!! (Tou 4 le mastic... Ah merde ça marche plus...). Ah, avant de partir : les 4 quoi ? Briquets. Ça vient d’arriver.
À suuuuiiiivre !!!!!


Ma considération pour mes pochimis-mies est-elle en proie à un inexorable processus de dépréciation ? Sera-ce la pensée du destinataire de ce cul que je n’ai encore pas pu me retenir de publier ? Il s’éloignerait alors tant de la vérité, se trouvant à se retourner la main en visière au-dessus de ses zyé et à scruter : « Merde j’ai perdu de vue toute vérité ». Car ne se considérationinexoradéprécie pas à mes yeux qui veut. Si les Forces, DiBouPa et la Diva[140], aussi, me laissaient de temps en temps les enculer tranquillement mes pochimis-mies, sans que par mon Wiki je ne sois alléché, à cause de synchronicités !

Dans cette série, le 17/02 dans l’après-midi à mon salo-tarasse j’occupe la tate[141] n° 1, la première en partant du mur du resto. Les tates, généralement au nombre de 3, sont alignées le long de la palissade de la terrasse en surplomb de la plage. L’interaction a lieu avec l’occupant de la tate 2. C’est lui qui commence. Un verre à moitié plein de ce qui ressemble à un planteur plantait sur cette dernière depuis un moment sans personne pour (terminer de) le siroter. « Elle est où Valentine ? », interrogé-je le verre esseulé. Pas vrai, la Saint Valentin c’est passé.

Son infidèle buveur revient. Il m’arrive, dans mon dos, de l’intérieur du resto. Il faisait dodo... euh... caca ? Je ne sais pas. Il se plante devant moi, m’indique du regard mon briquet, lui en ma charmante compagnie à la tate, allongé sur celle-ci. Le Blanc (j’aime bien annoncer la couleur), dans les quarante-cinq ans, précise sa requête, je crois, par « je peux ? ». Je ne réagis pas. Si ce n’est par une espèce de grimace, comme au Clown, oui je fais ça des fois. Pour changer des mots. Mais qu’est-ce qu’il a çuilà, ou n’a pas ? De langue ? Se demande l’homme. Ou pas. Ah ! Il n’a pas la même langue que moi ! Alors il essaie l’anglais : “Light?”.

Je réplique avé la langue tout à fait fonctionnelle que j’ai, bé oué pépé, j’en ai quelques-unes de langues si tu savais, dans la même : “The lighter?”. Bé oué sé kon sa qu’on dit pépé. Il n’a pas mis le feu anglais, fayeur (dans sa bouche), c’est déjà ça. Avec laït, lumière, du terme adéquat il se rapproche certes un peu, mais laït, lumière, ça n’est pas autre chose que cela, et ça n’est du coup pas beaucoup mieux.

— Tu l’as dit en anglais, non, j’ai pas rêvé ?

— Bé oué, comme tu ne répondais pas...

— Oui, pardon, je suis un peu long... à la détente, des fois...

Il a allumé sa clope, ne m’a même pas dit merci, mais si, puis a rejoint son verre qui lui a demandé : « Tu faisais caca ? ». « Non, dodo. » Ah, mon « euh... » avait vu juste pour une fois.

Il ne s’écoule pas dix minutes que l’homme blanc retransite d’une tate à l’autre dans le sens inverse une clope à la main et me resollicite pour l’enlumineur. Ça commence à bien faire :

— Encore !!

Une quoi, demie heure plus tard, de manière tout à fait inhabituelle je suis invité à aller payer mon café parce que la caisse... j’a pas trop compris quoi. La même requête est adressée à mon voisin. Nous nous retrouvons ensemble à ladite, mais j’ai gratté l’allumage... euh... mette... euh... monsieur. Il est derrière moi, je me retourne, mimant une espèce d’hésitation, mais à aucun moment je n’envisage de lui céder ma place, c’est uniquement pour qu’il sache que je sais qu’il est là et que je suis prêt à lui parler dans la langue de son choix (d’une liste que je lui remets, y en a pas 40-12 non plus pépé). Il me sort un truc... en serbo-croate !

— Eh ! Oh ! C’est pas dans ma liste !

Il se ravise en français :

— Je disais que je ne voulais pas vous bousculer...

J’en profite pour me plaindre à l’employée que je m’apprête à régler, car personne mon tour ne va me voler :

— Ah non, hein ! Déjà qu’il est tout le temps en train de me piquer du feu !

Ça c’est vrai, que j’ai dit ça. On se bat. Ça c’est faux. Il rétorque :

— La prochaine fois je le demanderai à quelqu’un de plus sympa !

Ça c’est vrai. On se bat. Ça c’est faux. On fait ha-ha-ha. Et le pépé et moi retournons à nos tatas. On aura compris à quoi.

Il ne perd pas une occasion, le bougre. En passant devant ma tate y me repique mon faveur. Patépo ! Ne me prends pas mon fayeur, toi. Je lui reconcède la faveur. Un quoi, quart d’heure plus tard, la pensée me vient qu’il me semble avoir vu qu’ils étaient quelques-uns, dans mon sac, les briquets. Et l’idée que, tiens, je vais lui en offrir un, au copain. Je regarde, dans la poche du cul du sac inversée (la fermeture-éclair est orientée vers le bas : idéal pour tout perdre – que c’est nul ce système) : un briquet, deux, trois... quatre !

Il faut replacer le briquet, pour bien apprécier, dans sa perspective. Voici ce qui m’était déjà arrivé avé cet objet :

Objet suivant...

Le passage débute ainsi parce que ce que j’avais vécu d’autre d’incroyable...

Autre table le long d’une palissade au bord de l’eau, version marina, toujours à Gozyé, au jour 2 du tapator[142], à mon salo-pa-takakon-méacoté, j’ai posé mon cul y a pas cinq minutes qu’on me syncattaque déjà : « incroyable » est répété dans mon dos dès le mien prononcé... Je peux, La Voix, DiBouPa et Diva, continuer ? Merci.

Ce que j’avais vécu d’autre d’incroyable avé les objets d’avant, dans les paragraphes précédents, est à savourer au chamou 39 (ma poco bité). Cadeau ce morceau en attendant :

Objet suivant : les briquets. Je les collectionne. J’en possède toujours un nombre inversement proportionnel à mon degré de tabagie. Donc beaucoup. Pour être certain d’en avoir toujours un sous la main, car en termes de contraire, ils sont l’antithèse des petits pains. Ils s’oublient, se perdent, finissent dans la poche de camarades de fumerie… Et il n’est rien que je déteste tant que de ne pas trouver ce que je cherche, mon impatience – couplée à mon souci d’efficacité – ayant au moins fait de moi un as du rangement et du classement. Ce que je tiens, en réalité, de mon expérience de bureau acquise à Terre des Mondes.
Mais c’est le jour du dernier anniversaire de Manno que s’est produit un phénomène, comme un anti-cadeau, en ce qu’il n’aurait pas exactement été pour l’enchanter. Nous avions passé un petit bout d’après-midi ensemble, dans le monde pré-conne, où l’on pouvait encore s’attabler à une terrasse, à laquelle nous nous étions régalés, anniversaire oblige, de délicieuses pâtisseries, agrémentées pour ma part d’un café.
De retour dans ma résidence, devant la grille de mon appartement, à la recherche de mes clés, j’ai fouillé une première poche : j’ai sorti un briquet Bic rouge. Dans la deuxième, j’ai trouvé un briquet Bic bleu. Dans la troisième, j’ai encore senti un briquet. Je me suis dit qu’il ne manquerait plus qu’il soit blanc. C’était encore un Bic ! Il était… gris. Je n’ai pas acheté ces briquets ensemble, et je ne sais vraiment pas comment j’ai pu me retrouver avec ces trois exemplaires du même modèle dans mon short, et cet assortiment bleu-presque blanc-rouge.

Ah non là c’est tof, les non pas 3 mais 4 briquets (record battu) : je sens qu’on va bien se marrer.


Aller-retour 2. Après le 1 ci-dessus, entre salo 1 (Gozyé-Bourg-Plage) et salo 2 (Gozyé-Marina) [mon logis est sis entre les 2], d’une part, et entre jour du tapator 1 et jour du tapator 2, d’autre part. Au salo 2 le jour du tapator 2, je viens de taper un chouya de gras avé le boss. Un sous-chef en fait, ce qu’une jeune et jolie serveuse café au lait m’a par la suite précisé. J’aime savoir où je mets les pieds. Tous les détails requis du fonctionnement du lieu elle m’a donnés. Je présentais ailleurs La Baie des Pélicans comme une des plus belles adresses et meilleures tables de Gwada. Dans le très local, et relativement basique. C’est plus chiadé ici, au Jiss, un autre très beau spot – mais usine[143] : qu’est-ce qui ne l’est pas en Gwada ? –, et gastronomiquement parlant également plutôt satisfaisant. La jus-waloute m’a dépeint une froute ambiance, les managers sont hyper sympas, les salaires sont de tant... Stop. File-moi la grille. Parfait, je suis rassuré sur les conditions qu’un jeune couple fraîchement débarqué de France, qu’à un autre salo ia le ju j’avais rencontré et qui m’avait dit qu’audit Jiss ils devaient bientôt commencer à travailler, vont pouvoir y trouver.

— Et les deux Français, là, tu les as embauchés ? N’ai-je pas demandé kon sa, mais je lui en ai touché deux mots, et c’est bon j’ai les infos qu’y me faut.

Par contre j’ai perdu un jumo. J’en avais un sur le resto. Voyons. Sur le toit ? Non, l’est plus là. C’était un truc avec « jiss », la prononciation de « jis », « jusqu’à » an kréyol (on dit aussi « jisk »). Jumo si tu reviens dans le courant du tapator tu nous rejoins.

Dans mon dos :

— Je suis là !

— T’es qui toi ? Ah ! Mon jumo ! T’étais où ?

— Dans le coin de ta cervelle kès tu crois ? Sur le toit ! N’importe quoi !

— T’as raison, j’ai de ces idées des fois...

— Pourtant ça ne te... ressemble pas !

— Ha! Ha ! T’es un comique, toi !

— Oui, comme toi !

— Quoi comme moi ?

— C’est pas ton Clown qui l’a dit ?

— Ah, mais oui !

— Comique je ne sais pas mais des idées tu n’en manques pas !

— Merci ! Mais comique je suis oui aussi je te prie si le Clown lui-même le dit.

— Mais oui, mais oui. Tes idées sinon, on en parle ou pas ?

— Aaaaaah ! Mes idées, mes idées, ma pensée, mon génie...

— Euh... On reprend ses esprits !

— Aaaaaah ! Mes esprits ! Si tu savais !!!...

— Ah, je ne suis pas Angelu, je ne sais pas tout...

— Je te raconte...

— Stooop !!! C’est de moi qu’on parle ici !

— Ah oui. C’est vrai.

— Et de tes idées ! J’en suis une bien bonne encore, heureusement que tu m’as retrouvé !

— À ce point ?

— Tu m’as retrouvé ou tu m’as pas retrouvé ?

— Si, oué-oué. Et si tu savais...

— Nooon !!! Pas les esprits !!!

— Calmos, pas les esprits, non, mon esprit. Mes idées. Ton statut.

— Hé ??

— Ta stature même je dirais.

— (À voix basse) On est encore en train de le perdre...

— Je t’entends ! Tu oublies que c’est moi qui te fais parler, vivre, exister...

— M’en fous, viens en au fait. C’est quoi ma... (non mais, a-t-on idée...) stature, en vrai ?

— Si tu savais...

— Nooon !!! Pas les...

— Non, ça c’est déjà fait. À toi : je t’annonce que je te consacre... Jumo-Synchro !!!

— Ooooooh !!!

— Ouais, c’est-y pas beau ? Te voilo :...

— Je vois l’eau ?

— Certes. La plupart de mes salos nous l’offrent.

— Quoi donc ?

— La vue sur l’eau. Mais regarde-toi plutôt :

Jis apré qu’on a chouya-grassé, avé le responsable qui à côté de moi quelques minutes plus tôt son telpo en mains et avé force cahiers, le coup de feu qui s’annonçait afin d’organiser, s’était attablé, le nom de la première personne qu’il a prise au téléphone était : Chani.

Le jumo :

— « Chani » c’est joli mais « jis » c’est pas juste, c’est « jist », « jist apré ».

— Quoi, t’es un faux jumo ?...


Aux salo et jour du tapator 1 j’aligne mes 4 briquets dans la paume de ma main, me lève et me dirige vers mon voisin de tate. Je lui tends :

— Tu choisis.

Il éclaaaaate de rire. L’effet est vraiment sensationnel, en termes d’amusement de personne. Il est emballé, il ne s’arrête plus de rigoler, d’aligner les « excellent ! excellent ! excellent !... ». Il me poingue (la salutation antivirale).

— Et t’avais ça dans ton sac à main !

— Oui, dans mon baise-en-ville !

Il va presque en être question dans un instant, de baiser, après s’être pas-battus deux fois. Le gars me dit :

— Tiens je t’offre une cigarette ! Quand-même !

C’est la n° 2. Il m’avait compensé une 1ère fois à l’allumage n° 3 juste après qu’on s’était pas-battus 2 fois.

Il a pris le banal briquet bleu. Le moins joli. Il est poli. Les 3 autres sont très jolis. Le 2 : un « Apéro Punch Coco ». Le 3 : un « Peace – Rasta Man – Reggae – Keep Calm – Jamaica ». Et le 4 : un Rasta Man a-sex... euh... a-textuel, un dessin stylisé de ses cheveux lockés ceints d’un bandeau vert, jaune et rouge et de ses moustache et barbichette, sans visage, le tout hormis le vert, le jaune et le rouge du bandeau en noir sur fond jaune.

— Ouais, et tu m’allumes, tant qu’à faire!

Avé le briquet bleu, dans la main de son nouveau propriétaire, tout excité lui aussi certainement, bien qu’un peu triste peut-être de me quitter.

Il me recadre :

— Ouh là ! Keep calm!

De l’anglais encore ! No. C’était bien du français dans le texte, « on se calme ! », et je l’avais ainsi retranscrit, mais danupag j’ai exposé les échantillons, ne sachant cependant pas que j’allais être amené à inscrire, jist avan la version française, l’anglais.

J’obtempère :

— Oui, on se détend !... On reprend ses études... [Ha ! Telpo ! T’as envie de piner avec nous ! Je reprends :] On reprend ses esprits !...

« On est pareils ! » et « C’est stra-té-gi-que ! » ont été la déclaration de fin de mon vis-à-vis et la mienne. J’aurai ainsi dégoté ni plus ni moins que mon alter ego du briquet. Nous sommes pour cet instrument l’un et l’autre adepte de la même politique d’accucollection visant à ne jamais en manquer, jamais galérer pour mettre la main dessus. Le comble c’est que ququ japa[144] je m’étais trouvé à sa place, non pas à la tate 2, mais dans la terrible situation du sans-briquet. Oui, j’avais trouvé le moyen malgré tout comme lui de me retrouver à court, deux et cinq mètres plus bas et plus loin, heureusement en compagnie, du moins à proximité, de Cyril, et je tins avant lui ce rôle, ce jour-là, de taxeur de gaz multirécidiviste.

Ah oui, j’ai dit aussi ça, à l’allumage n° 3/offre n° 1 de clope par mon taxeur assortie de « Je te dois bien ça ! » (avant mon briquet-cadeau) : « Avec tout le gaz que tu m’as pris ! ». Là au moins en le disant j’ai ri. Mais pas quand je me suis exclamé, à l’allumage n° 2 : « Encore !! ». Je ne l’ai que pincé, l’allumé. J’y ai repensé, par la suite, après qu’il m’a expliqué dans le courant de notre poilade qu’il détestait non seulement taper des clopes mais, même, demander du feu. Fok’ ch’ fass’ gaff’, avé le pince-sans-rirage, parce qu’il se l’est peut-être bel et bien dit, à l’allumage n° 2, un truc dans le genre « quel conn... ». Et adan tèt a-y nou pétèt goumé : sans lien avec le contexte restauratif, an kréyol sa ka sinyifyé « dans sa tête on s’est peut-être battus ».

Qlito ![145] (Écris-je page 69 de mon fichier Sync sur Sync.) Mais il n’a évidemment jamais été question de nous bouffer le nez. On s’est jist byen maré.


22/02 — J’ai une chiée de trucs à faire. Les trads recommencent à tomber après quelques semaines de grande peinardise, et j’ai toujours... 43 chamous à xabiwikiter.

J’étais décidé à faire une pause dans le tapador[146].

Quelle idée, un 22/2/22 !!!!!

Tou bi continioude.


24/02 —

« BIENTÔT LE MONDE FRÔLERA L’APOCALYPSE, PUIS LE MIRACLE ADVIENDRA. »

Je l’avais écrit il y a quelques mois.

Dans ce genre de moment on aimerait pouvoir s’engager dans des Brigades Internationales, comme en 1936 au temps de la Guerre civile en Espagne, et

ALLER SE BATTRE
CONTRE LE NOUVEL HITLER,
POUTINE LE NAZI.

Il convient de se souvenir en cet instant :

L’ATTAQUE DE L’IRAK EN 2003 PAR LES ÉTATS-UNIS.
UN DES PLUS GRANDS CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ DE TOUS LES TEMPS.

Les victimes irakiennes, directes et indirectes, se sont comptées par millions.

Cet acte des États-Unis n’était PAS MOINS MONSTRUEUX ET CONTRAIRE AU DROIT INTERNATIONAL que celui de la Russie aujourd’hui.

Avec Poutine l’empire états-unien et le monde occidental ont ce qu’ils méritent.

Ils récoltent les fruits de leur propre folie : la folie de la thèse de la « Fin de l’Histoire », la folie de l’ordre capitalo-financiaro-militariste mondial, la folie d’avoir fait montre du plus total mépris à l’égard de l’ex-URSS depuis la chute de l’empire soviétique.

L’Apocalypse : on y est.

« On » c’est pour l’instant les Ukrainiennes et Ukrainiens et la chair à canon russe.

Le monde entier finira-t-il pulvérisé ?

Il ne l’aurait pas volé.

Sinon donc le Miracle ?

Le SM3 : la situation dans le monde s’améliorera.

Je me suis trouvé à déclarer hier à propos de la journée astronomique du 22/2/22, du palindrome 22/02/2022 comme il n’y en aura plus jamais :

« Bon, ben... ce n’est pas encore ce jour que le Miracle se sera produit ».

Et le lendemain boum la guerre.

Ce jour-là les synchronicités ce fut les 3D (dingue, dingue, dingue...). Pourtant vraiment je ne m’attendais à rien car je n’y pensais même pas, à cette grandiose date. Quand on m’en a parlé ça m’en a touché une sans faire bouger l’autre, parce que justement j’avais décidé de faire une pause, dans mon tapador (tapotage d’histoires).

J’avais choisi le jour !

Y a plus qu’à.

Étaler mon magot de synchros palindromiques.

Le processus ensuite sera :

Xabiwikiter les 43 Xa-pitres restants de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata.

À la fin de cette version finale écrire une dernière fois :

J’EN PRIE, DE TOUTES MES FORCES, MON DIEU, MON BOUDDHA ET PATATA !!!

Que ce soit fini la guerre, la misère et tout le tralala.

Faites-moi confiance, je m’occupe de tout ça.

Mais ça prendra plusieurs mois.

En attendant : bonjour les dégâts !


02/03 — J’ai rendez-vous à 10 heures près de chez moi pour le contrôle technique de ma voiture. Allumage sur le pine-ma-ride[147], et roule ma poule. Tu roules très bizarrement titine aujourd’hui. Putain t’as crevé. Le contech et Midas-les-voleurs (qu’y disait JP quand il y bossait) sont à deux cent mètres, alors tant pis j’y vais, doucement.

Ça n’est pas très malin, mais j’ai bien fait, car une fois sur place je ne suis jamais arrivé à démonter la roue. Kon sa voiti-la démen elle y sera. Ouais pasque je m’a trompé. De jour. Mais j’ai bien fait de me tromper car konsa j’étais tout près du supermarché pour aller m’acheter une bombe atom... euh... anticrevaison. Sauf que je ne suis jamais arrivé à gonfler la roue.

J’avais pourtant un autre produit miracle dans le coffre, une espèce de crochet et ses bandes-rustines en caoutchouc collantes à introduire dans le pneu. Mais c’est un véritable... coup de canif ?... que quelqu’un y a collé dans ma roue ou qué ? Pas moyen de boucher le trou, j’ai eu beau la fourrer de toute la gomme.

Crac boum. Il est 14:14. Enfin boum non, malgré toutes les bombes de l’époque, dont celle que je faisais cracher à l’instant, mais crac. Une branche de palmier tombée pile (me sera-t-il précisé) entre un et une Gwadloupéyen-yèn assis-sise à la terrasse de l’hôtel de la pabachi[148] à côté de moi. Je cafclope, après le pacon-chique-pale[149].

Je me suis dénoncé :

— C’est à cause de moi. C’est un flux, depuis ce matin. Il ne m’arrive que des catastrophes... Restez sur vos gardes... Ou bien je m’en vais ?...

À la caisse du supermarché je m’étais pris le bec avec un mec qui avait commencé à s’énerver parce que soi-disant je voulais lui passer devant alors que pas du tout, je déposais juste sur le tapis mes achats qui dégueulaient de mes bras, d’autant que l’imbécile m’avait fait un signe de la tête dont je pensais qu’il signifiait que je pouvais. Il tenait juste une pauvre boîte dans les mains. Mais non, il n’avait en réalité rien à branler que je sois chargé, et son regard d’abruti avait en fait voulu dire c’est moi d’abord.

Pneu aussi crevé et à plat au début qu’à la fin. Roue insortable donc pas pu la changer. On se doute que je n’en étais pourtant pas à mon coup d’essai. Que s’est-il donc passé ? Krikée, déboulonnée, je l’ai bougnée dans tous les sens mais elle n’a jamais bougé. En réalité elle était grippée. Ça ne m’était jamais arrivé.

Cabas plein de mes emplettes sur l’épaule je me suis locomojambé pour rentrer. À quatre-vingt mètres sur les deux cents à parcourir jusqu’à ma zonmé, vingt mètres devant moi une dame à côté de sa voiture arrêtée au stop de la sortie d’une résidence est en train de s’agiter. Faut croire qu’il fallait que cette dernière me croisât dans une synchiotte, à l’avoir fait plusieurs fois dans mes conversations ces derniers temps. Je sais tout de son désamiantage, par exemple, qui a coûté des millions. J’y ai même visité un appartement fraîchement rénové avec ma voimie Aline et ses amis-mies. La dame lève un bras, il me semble entendre « monsieur »... Oui, elle me monsieure, me vite-venèze et me y-a-ch’ais-pas-quoise. Elle est complètement affolée. C’est moi qui prends peur, du coup ! Quelqu’un est en train de faire une crise cardiaque ?!... dans la voiture ?!... Je largue mon sac sur le trottoir et accours !

Il faut bien trente secondes et deux ou trois injonctions à l’encalmade de ma part avant que je ne pipe quoi que ce soit dans ce dont elle m’implore, tremblante, paniquée, limite en pleurs. Au cœur de la séquence sera... une roue. Elle a vu une scolopendre. Elle ne sait pas où elle est passée. Elle tient une de ses chaussures à la main. « Je vous en supplie monsieur !!... je ne sais pas où elle est !!... ». Je lui prends sa chaussure. Zyeux trouvez-la moi. Zyeux : elle est là, sur la jante ! C’est la plus grosse et splendide ex aequo avec max deux ou trois autres que j’ai vue dans mon île en quinze ans. Madame a sorti son plus beau costume roux-brun serti d’orange. C’est une scolo nucléaire, un insecte de morsurction massive. Imprescinant. D’abord l’extase. Passe un type. Je la partage avec lui. Deux coups de sandale, je la déloge, elle entame sa fuite dans le prolongement de la bagnole.

— Écrasez-la !!!

— Non madame je ne l’écraserai pas, y a pas de raison, elle ne menace personne ici.

— Elle fait sa vie, a opiné mon second d’admiration, avant de partir poursuivre la sienne.

Elle n’est pas un danger, À L’EXTÉRIEUR !... Ce serait un crime contre l’animalité. Je place ça en hommage à l’honneur du contexte international, mais en vrai juste un insecticide. C’est vrai que plus un animal est gros et beau plus on la ressent, l’impression, de commettre un crime. Comme avec la mygale en Thaïlande :

Cécile inspectait systématiquement sa chambre, dans tous les hôtels et autres rizortes (resorts), à la recherche des éventuels interstices par lesquels une petite bête risquait d’entrer pour dévorer la grosse (bête j’entends, Cécile ne l’était pas exactement), avant de décider si elle la prenait ou pas. Et son obsession a fini par en attirer à elle une... exceptionnelle. C’était à Koh Chang, une île d’une grande beauté aussi, beaucoup plus vaste, montagneuse et sauvage, près de la frontière avec le Cambodge. Nirut et moi y sommes allés trois fois, dont une avec Xixili et une avec Stef et Sophie. Le pas très vieux couple (alors que maintenant...) s’était offert, en prime, une virée sur l’un des îlets au large. Ils ont dormi avec les rats. Dommage, tiens, Cécile n’était pas là, elle a loupé ça. Tu te marres là-haut ?! Tu m’étonnes !!
Mais je sais, je sais, ça n’est pas fini. Car le pire, la bougresse, c’est qu’elle a fait mieux que tout le monde !! Et elle s’est retrouvée, dans la chambre de son bungalow de Koh Chang, le plus nickel qu’elle ait pu trouver mais qui n’a manifestement pas présenté toutes les garanties – ce dont, je crois, elle s’était effectivement un peu émue en la retenant, faute de mieux –, avec...... une mygale !!! Et là, je me permets d’exprimer... un regret : qu’elle n’ait pas pu prendre de photos... de l’araignée, certes, mais également des paysages de l’île, dont elle a tout de même fait trois fois le tour, en courant à toute vitesse et en hurlant. Mais précisément parce qu’elle courait et qu’elle n’avait pas la tête à ça.
En vrai, elle m’a raconté sa rencontre avec la mygale, qui n’avait en réalité pas l’air de l’avoir tant traumatisée que ça... Mais l’horreur c’est que le responsable du rizorte qu’elle a appelée – oui, tout de même – à la rescousse... l’a tuée !! Ma parole c’est comme tuer... j’allais écrire un chat, or cette croyance a cours en Thaïlande, justement, selon laquelle la main de quiconque commet un tel acte se retrouvera à trembler pour le restant de ses jours. Un Thaïlandais. Un bouddhiste. Comment a-t-il pu ? Et que j’aurais aimé me trouver à la place de Cécile pour admirer la créature ! Ça n’est pas une Xixili qu’il fallait venir voir ma mygounette mais un Xabi ! Tu serais encore vivante aujourd’hui ! Ma Belle et ma Bête, je vous salue bien bas.[150]

Xixili ton Mojito[151] a ensuite un peu saoulé la dame sur sa phobie, ainsi que son garçon également présent sur les lieux du pas-crime, qui m’a dit avoir aussi peur de la chose que sa maman. « J’ai très peur des araignées aussi », qu’il me dit. Et que découvris-je plus tard dans la journée ? Une maouaza-photo d’araignée ! Française. « Elle est grosse ! Le corps doit mesurer 1 cm et demi. Brrr ! », était-elle légendée.

La maman du petit a admis qu’elle serait capable de lâcher le volant s’il s’en trouvait une un jour à l’intérieur de sa voiture. On a... euh... plutôt j’ai bien ri, aussi, à sa manière de raconter... ZEU vision. Pour sûr c’était quelque-chose. Elle est à son volant, et en transparence sur sa vitre à quoi, dix centimètres de ses yeux : les mandibules, les pattes, le ventre de la bête... Et quelle bête. Pourtant ça se passe dehors, le danger est égal à zéro... C’est par contre à se demander comment elle a même osé sortir de sa voiture ! La même chose dans le cockpit : danger maximum ! Encore que pas tout à fait. Le principal danger dans toutes les situations périlleuses, ai-je leçonné la mère et son petit, c’est la panique.

La scolopendre aussi a manqué de sang froid ! En se carapatant elle a traversé la route sans regarder à droite et à gauche. Et j’ai à peine eu le temps de dire que je ne l’écraserais pas qu’une voiture est arrivée droit sur elle : la concomitance là aussi ! Au centimètre et au dixième de seconde près, les deux trajectoires, celles de la... roue du véhicule et du pauvre mille-pattes se sont rejointes, mais in extremis : la roue l’a heurté au niveau de sa tête, quoique de ses pattes avant uniquement peut-être, car il a manifestement un peu morflé mais n’est pas mort. Au bout de quelques secondes dans l’action je l’ai perdu de vue, si bien que l’angoisse de la dame toujours en panique, quand j’ai hésité quelques instants plus tard à répondre à sa question « elle est partie ? », est remontée d’un cran.

Puis c’est un mec derrière elle en voiture qui commence à gueuler quand elle tarde à remonter dans la sienne et à dégager la voie. Cinquante mètres plus loin je suis de nouveau alerté, cette fois par le vacarme du feuillage foulé par un iguane sur le bord du côté opposé de la route puis du portail métallique sur lequel il se met à grimper, tâchant hystériquement d’échapper à je ne sais quoi. Cet animal est d’une impressionnante nervosité, puissance et vélocité. Au moins ne risque-t-on pas de se retrouver nez à gueule avec ce mini dinosaure (très, très mini, oui, malgré ses jusqu'à un mètre cinquante de long) dans sa voiture. Outre une belle morsure aussi, dentée celle-là bisû, ce serait lacérage à coups de queue garanti.

Sinon donc quoi d’autre au programme du jour ? Éborgné-gnée par une branche de cocotier ? Tant que ça n’est pas rétamé-mée par une noix de coco.

Vite, aux abris.


14/03 —

Arrêt achat banacarrogettes.

La maraîchère est d’une beautééééé !!!!! Ce souriiiiire !!!!! Ce noooooiiiiir !!!!!

C’est pas vraaaaaiiiii.....

Déjà obligé de digresser.

Car voici comment la fin dans ma teté j’imaginais : ...

Oui, car le bout je tenais déjà.

Cela en revanche je ne le savais pas.

Que dès le début je serais contraint de raconter la fin.

Cela dit après ma Miss-Jottise (4) atomique avoir hier ENFIN terminé, faut pas s’étonner.

Début de fin au début censé la constituer :

Et..... je l’ai !!!!!
La Sync sans Sync !!!!!
Mais en longueur je ne me suis pas trop mouillé.

Comment puis-je encore ainsi m’illusionner ?!

Penser que la noooooiiiiire beautééééé n’allait rien provoqueeeeerrrrr !!!!!

Ma chère maraîchère. Noire ébène. Mais dénégrée. Y a du pas-Africain quelque part.

La digression sur la première mention de sa complexion c’est parce qu’à cet instant-là je vécus un autre merveilleux échange de sourire avec une serveuse (café-au-lait), très charmante aussi, qui venait de me servir mon café.

Et juste avant ça sur la route j’avais croisé la TOTALE perfection du physique de garçon. Plus atomique encore que les bombes atomiques citées ailleurs, dont celle qui ouvre la marche de la Marche. Des Trois Jours. De la MJ4.

J4. Presque un 14. Et plein de boucles. Dans mes cheveux en instance de coiffeur, dans mes histoires, celle-là entre le premier jalon de la MJ, le saint-valentinois 14 février et cette Sync 14/03.

Le déclencheur de son étalage de beauté : ce n’est même pas la beauté. Nan. Je n’en aurais pas parlé.

Putain ce cuuuuul !!!!!

Pas que le cul.

Dans le bar.

C’est du mâle.

Comment survis-je à si drues pluies de bombes ???!!!

« T’es un guerrier », MA bombe m’avait-elle déclaré. Mon Manno. Entendons-nous, pas exactement à ce sujet.

Les ogives pouvaient tomber, elles n’auraient pas atteint mon kiki, hihi, mon XabiWiki, sans un peu plus de matière.

Au magasin sur le tapis j’avais déposé mes légumes et mon fruit nus. La caissière était gênée :

— Vous ne voulez pas un sac ?

— Non, je n’ai pas besoin de sac.

— Vous êtes sûr ? Avec la pluie...

Et toi l’es-tu ma chérie, que t’as envie d’allumer le Xabi ? C’est parti :

— Non, je n’ai pas besoin de sac. Vous savez j’ai un cabas, dans la voiture. Je fais toujours en sorte d’utiliser le moins de plastique possible. Je sais bien que les gens s’en foutent, de polluer la planète et les océans.

Un type vire et volte dans la boutique, son telpo à l’oreille, posant à chaque tour... un sac en plastique et son chargement.

— Regardez celui-là, ah ça il les collectionne, les sacs !

En vrai pour l’écrire c’est le mix des deux qui m’a motivé. De la minette la beauté, et la minute sachez-ach’ter-sans-sachet.


16/03 —

Je descends faire une sieste salbachi[152]. Je confectionne mon sabloreiller, et le petit creux pour mes os du cul (sur cette simili plage le sol est un peu dru). Un beau soleil, du vent pour ne pas trop suer. Nickel. Pas d’enfants qui jouent ? Non, il n’y a quasiment personne. Je m’endors. Au bout d’un moment, des cris stridents. Et merde, des enfants. J’ai la flemme d’attraper ma cire. Toujours dans le sac, pour rapiner (renard-poissonner), depuis ma dernière otite, qui m’avait fait me tordre de douleur et contraint à une attaque nucléaire de mon tchernobide : un tubdigestiflarguage d’antibiotiques. Dix bonnes minutes s’écoulent avant que je ne me résolve à barricader mes tympans. Je n’entends plus rien. Efficace. Tu parles Pascal, c’est pask ils... ont cloué leur bec. Non mais sérieux, plus un son, les cons, il a suffi que je me quièsbouche...

Dans le courant de l’après-midi dans une Garonne, à un salo de la marina de Gozyé où je tombe sur mon voimi Fred, en compagnie d’un collègue, c’est la première fois que quelqu’un à qui je dis que j’écris réagit et me questionne. Comme souvent ça vient naturellement, au détour de deux phrases, sans intention d’amener la discussion à ça. Sauf que là dès ces deux mots prononcés mon interlocuteur m’arrête : « Ah oui, tu écris ? ». Miracle ?! Tu parles Pascal, c’est pask il... écrit lui-même ! Des romans de fiction. Il en est à trois manuscrits, qu’il cherche à faire éditer. Il avait l’air de vouloir aller voir mon site. J’ai dit : « Merde, j’aurais dû rien dire ! ». Fred a dit : « Trop tard ! ».

Nous discutons tous les trois longuement de la guerre en Ukraine. L’« événement » (« Ah oui, tu écris ? ») a lieu en ce... 21ème jour de la guerre. Ce que mon ordi-télé m’apprend docho[153]. Voir la Miss-Jotisse 4 La Marche des Trois Jours [les 21, 22 et 23 février] VERS... ? / La Marche sur l’EAU.

Je suis interpelé par un autre petit détail, dans la partie de la discussion « la gestion tellement catastrophique de l’eau en Guadeloupe que des fois y a du caca dedans, et que l’écrivain 1 achète des bouteilles en plastique, l’écrivain 2 loue une fontaine à eau et se fait régulièrement livrer des bonbonnes et le troisième, encore plus écolo, filtre l’eau du robinet... euh... net ».

À l’écrivain 1 je n’ai pas hésité à signifier mon refus catégorique de consommer des tonnes de plastique en optant pour la solution des bouteilles choisie par lui. Et comment peut-on ???!!! Ce dont il a instantanément réalisé l’énormité, car il n’avait pas l’air du dernier des cons, loin de là. Je le connais à peine mais c’est déjà mon aouitécri préféré, il a l’air très, très, très sympa, et il est assez beau, ce qui ne gâche rien comme on dit, bien que pas vraiment mon genre. Je pense qu’il va rapidement en changer (de pratique... du moins pour l’eau, pas de genre), car ainsi a-t-il fini par définir le sentiment que cela lui procurait, décrivant même par le menu le spectacle des quantités astronomiques de plastique qui s’accumulaient dans la benne de tri devant chez lui :

— Ça fait mal au cul.

Encore un atome crochu. Car c’est également mon expression consacrée, pour cette question-là précisément, de l’évitement de l’auto-empoisonnement par l’eau crottée et chlordéconée de Gwadloup moyennant celui de l’environnement. Sauf que moi ça ne me fait pas mal au cul mais aux seins. Voilà c’est ça, mon expression favorite :

— Ça fait mal aux seins.

Un ruisseau synchronicitique parallèle a coulé tout au long de l’après-midi, charriant des animaux, entre réalité, maouazas et hyriottes et autres culs encore tout chauds : une vache, un iguane, un gros bourdon, une scolopendre, des araignées (dont une mygale), un crabe et un lézard.

L’iguane : le spécimen le plus... curieux... « rencontré » en quinze ans en Gwadloup. Un calibre 3/5, pas loin du un mètre cinquante de longueur, mais surtout du fait d’une queue très longue, comme un gros fil, sur les trente derniers centimètres. Un filin j’aurais envie de dire. En acier ! Sa queue est particulièrement dangereuse, c’est son arme pour se défendre, avec ses griffes et ses dents. Il l’a courbée à un moment donné (ça veut dire : donne-moi à bouffer mais pas un geste de travers) alors qu’il se tenait immobile à mes pieds la tête relevée et tournée vers moi. Il passait et repassait, me regardant, quémandant. Mais gare au faux mouvement. Cotojo les totos... euh... toutous un peu cons (comme pour les vaches dans les rues en Inde où ils s’imaginent qu’elles ne sont qu’un élément de décoration), quand ils ne se méfient pas : aïe maman je me suis fait arracher la main. Non, quand-même, mais la vache que ça doit faire mal.

Et la queue, la queue !! Puis il est grimpé à un tronc de palmier encastré dans les planches de la palissade du restaurant en bordure de la marina entre ma table et celle de 2 femmes, 2 hommes et 2 enfants. L’une des deux femmes assise tout près du palmier s’est levée, affolée, a reculé, l’iguane est monté, s’est arrêté à mi-hauteur, et a fini par regagner le sommet de l’arbre et disparaître dans les branchages. Il n’y avait que du liquide sur les tables de ces cons de clients, il repassera en voir d’autres. Des cons-connes qui me donneront à manger, alors qu’IL NE FAUT PAS. Ça les attire et c’est le meilleur moyen de se faire niaquer. En attendant dodo. Ou trampoline ? Ce fut la pinerie du moment.

Un des deux hommes à la peureuse (mais qui a plutôt raison de se méfier) :

— Attention il va te sauter dessus. Il adore le beige. (Elle porte un chemisier beige.)

Moi :

— Ha ! Ha ! Heureusement qu’y a une bâche. (Y a une bâche, tendue au palmier.)

— Il va faire du trampoline.

— Ha ! Ha !

J’avais eu maille à partir avec la bête pas plus tard que la veille dans la Sync 02/03 de Sync sur Sync, que j’avais complétée kon sa : « Au moins ne risque-t-on pas de se retrouver nez à gueule avec ce mini dinosaure (très, très mini, oui, malgré ses jusqu'à un mètre cinquante de long) dans sa voiture. Outre une belle morsure aussi, dentée celle-là bisû [et non mandibulée comme l’autre bébête de l’histoire], ce serait lacérage à coups de queue garanti ».

Les chiffres : l’heure, 16:16, qramé popote[154], après la conversation aouitécri-ce-qui-fait-mal-au-cul-ou-aux-seins-l’ukraine-ça-craint-et-ça-sent-le-roussi-(pour-le-reste-du-monde)-il-a-dit-l’écriv1-et-autres ; un sucem à 1 110 mots (page 1 sur 2) ; re-l’heure, 1:11, à l’écran de l’émission télé sur l’Ukraine (en différé) quand je m’y rebranche après le sucem ; un maouaza envoyé (ou reçu, en France) à 20:20, un autre à 21:21. Re-re-l’heure (le lendemain), une double-top-chiraïenne (voir « chira » ), 09:19, qramé popote après l’adjonction de ces milliardième et milliard-unième 21.


{Glaire-mou-de-synus : [A] Acculer = Afficher à l’Accueil ; Acolit = Article de Politis ; Angelu mon Anar = « Anguélou » mon Ange Gardien ; [B] Bague-dotte = Blagounette du Moment ; (Synchronicité) Béco-gor-patou-rage = Brute-de-décoffrage-comprenne-qui-pourra-et-pour-ma-gouverne ; Bisû = Bien sûr [C] Chamou = Chapitre de Modoupa ; Chira = Chiffre plutôt sympa ; Chteuneus-neues = Chers-chères et tendres ; Coi-ma-tata = Critique de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Comjadi = Comme je te/lui ai (déjà) dit ; Cona-nase = Colon-lonne de base ; Concon = Contrôle de concentration (pendant la lecture de Modoupa) ou de connaissance (de ses xapitreries) ; Cul = Courriel [D] Danqu tipasse = Dans un quasi-ultime repassage ; DiBouPa = Dieu, Bouddha et Patata ; Docho = De retour chez moi ; Doudou = Dans/de mon bouquin [E] En tutu = En tout état de cause ; Ecnos = Encore une fois ; Enculer = Écrire (dans) un cul (à...) [F] Fachotte = Fameuse synchronicité ; Fagol = Faut rigoler ; Fioncrace = Fonction rechercher/remplacer ; Frache = Fort sympathoche [G] Gaga-du-Roi ou G3-froi = Grand Gagnant de la Guerre froide ; Gaga-mou-frais = Grand Glossaire modoupaïen-français ; Gamou-nase-sot = Glossaire modoupaïen-français de (la) Miss-Jottise ; Garonne = Grande Conversation ; Glaire-mou-de-synus = Glossaire modoupaïen-français de Sync sur Sync ; Gralion-lapin-loutre-coucou-fada = Grand Saisissement en lien avec la prévision, la perception ou l’annonce d’une catastrophe à la lecture ou à l’écoute d’une information dans les médias ; Gragromoufrais = Grand Glossaire Modoupaïen-Français ; Grapio = Grand Épisode ; Grassist = Grand Saisissement ; Grave = Grand Œuvre [H] Hire-a-chronne ou Hirachotte = Histoire sans synchronicité ; Hirelle = Histoire drôle ; Hirirale = Histoire incroyable ; Hiryotte = Histoire de synchronicités ; Homar ! = Horreur ! Malheur ! [I] Ia que moi = Il y a quelques mois ; Iabloté = Incroyable synchronicité ; Ialla-la-ialla = Iabloté dans la iabloté de la iabloté de la iabloté [J] Japa = Je ne sais pas ; Japu = Je ne sais plus ; Java ça va = J’avais écrit ça avant ; Jélica = Je le réalise en écrivant cela ; Jottise = Jolie petite histoire ; Juquri = Juste après que j’ai écrit ça ; Joyité = Jolie synchronicité ; Jus-walou = Jeune serveur gwadloupéyen [L] Lalu-sur-totem = Le/La Plus Truc-Truque De Tous les Temps [M] Madapayenne = Même-quand-y-en-a-pas-y-en-a-une (synchronicité) ; Manu = Manuscrit ; Maouaza = Message ouate-zeu-pape ; Ma poco bité = Mais point encore xabiwikité ; Ma-trique = Messagerie électronique ; Miel-é-fraise = Mille ans de littérature française ; Mimouch = Merci moteur de recherche ; Moine-conar = Moins chouette commentaire ; Modou = Mot de modoupaïen ; Modoupa = Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Moncontula = Moment Congratulation ; Mondo-païen = Monde modoupaïen ; Mouche = Modoupaïenne en Cheffe [N] Niak = Nimportnawak ; No-lit = Numéro de Politis ; Nobapa = Note de bas de page ; Nochiée = Note des synchronicités [P] Paxikite (« Pachikite ») = Page XabiWiki ; Panda = Plus Grand-Grande Ami-mie ; Patépo ! = Pas mal, le téléphone (ce que tu écris là pour moi) ! ; Patita = Patati, patata ; Peste = Petite histoire ; Piner = plaisanter (c’est le Clown qu’a piné : c’est le Clown qu’a dit en plaisantant) ; Pochimis-mies = Proches et amis-mies ; Poutana = Pouvoir extraordinaire ; Poutoutpif = Pour la toute première fois ; Pute a pain ou Papa nain = Putain de putain de putain Pull = Pass-mes-couilles [Q] Qramé popote = Quand je rallume mon téléphone portable [R] Rapinage = diminutif de Renard-poissonnage (Rapiner = nager) ; Réci-mode = Réfection du Monde ; Redoupe = Règle de modoupaïen ; Rude-bitte = Rubrique de XabiWiki [S] Salbachi = Sur la plage en bas de chez moi ; Salo met-lanorac = Spot café-clope murette-devant-le-Panoramic ; Salo-tarage = Spot café-clope Datcha-terrasse-plage ; Salo-tarasse = Spot café-clope Datcha-terrasse ; Sara, sara = Sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt ; Sara-suit-papa-maman-pa = S’accorde avec le sujet qui n’en est pourtant pas un, mais c’est comme ça dans Modoupa ; Siconne = Série de Synchronicités ; Socédure = Synchronicité du jour ; Souridile = Synchronicité Poussières d’Étoiles ; Sucem morabnodem baduf = Sur ce mot mon regard est tombé sur ce nombre de mots/ces statistiques en bas du fichier ; Suminu = Sur mon ordinateur ; Sync-a-la-sync = Synchronicité avant la synchronicité ; Synchiotte = Sync/hiryotte ; Syromande = Synchronicité à la demande [T] Ta-le-miel = Totalement démentiel ; Toto momo batata = Tout est possible dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Tou 9 le mastic = Toujours par 9 les voyelles dans les maxi-emphases motrices (sur les mots) ; Trocon = Trop chouette commentaire ; Trog = Trop génial ; Trol = Trop drôle [V] V5... = Voir Sync... ; Veutumoi = Visiteur-teuse de mon Site ; Vis joie... = Voir Miss-Jottise... ; Vodou papi... = Voir chapitre de Modoupa... ; Volpa rima si eldy castoi sortamite susleté = Voilà, ça n’est pas terminé, mais j’ai tellement de syncs et de chamous en stock que des fois, désormais, je bâtirai mes histoires en plusieurs pelletées.}
  1. Spot café-clope Datcha-terrasse-plage
  2. Fort sympatoche jeune serveur (vis joie – voir Miss-Jottise... – 2)
  3. Renard-poissonnage (je nage)
  4. Un certain Wilfrid, ai-je par la suite appris dans une boutique où elles étaient également exposées, ayant par là-même la confirmation, ainsi qu’il me m’a affirmé, qu’il était le principal fournisseur de cet article dans son île.
  5. Patati, patata
  6. Écrire/envoyer dans un cul (courriel) (à...)
  7. Messagerie électronique
  8. 1+3+2+7+1+2+2+2+1=... 21 !!!!! Pute a pain (ou papa nain*) !!!!!! J’ai tenté ce calcul « à tout hasard », me disant voyons voir, pour ce résultat ta-le-miel**, dont l’explication est fournie ailleurs dans les méandres de ce site de tous les impossibles : c’est l’histoire d’un 21 qui ne cesse de me tourner autour, depuis un certain... 21 avril surtout... (*Putain de putain de putain **Totalement démentiel)
  9. Notes des synchronicités
  10. Voir Modoupa chapitre...
  11. Message ouate-zeu-pape
  12. Voir Sync(s)...
  13. Mon Monsieur Synchronicités ! Pour commencer l’année !
  14. Sucem morabnodem baduf* : 690 (*Sur ce mot mon regard est tombé sur ce nombre de mots/ces statistiques en bas du fichier.)
  15. Chiffre plutôt sympa. « 9 ! » se veut une boutade : 9 points d’exclamation, comme par hasard ! C’est fou ! Ah ! Ah ! Ah ! C’est un de ces groniaks*, mais je laisse pask’y sont jolis mes chiffres avé ce 13 sur « top chira ». J’ai eu raison de niakonner. Accessoirement nous sommes en présence de l’emphase tou-9-le-mastic. V33... euh... V5 13/01*. (*Gros nimportnawaks)
  16. Mille ans de littérature française, Claude Bouthier, Christophe Desaintghislain, Christian Morisset, Patrick Wald Lasowski, Éd. Nathan
  17. Le voilà encore ! Vis joie 3. Et sur... la nobapa* 15 !!! (*Note de bas de page)
  18. Je le réalise en écrivant cela.
  19. Plus Grands Amis
  20. Encore une fois
  21. Comme je te/lui ai (déjà) dit.
  22. Sur mon ordinateur juste après que j’ai écrit ça.
  23. Pouvoirs extraordinaires
  24. L’écriture d’un cul et l’échange de maouazas
  25. Toujours par 9 les voyelles dans les maxi-emphases motrices (sur les mots)
  26. Bien sûr
  27. Concon = contrôle de concentration (pendant la lecture de Modoupa*) ou de connaissance (de ses xapitreries). (*Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata)
  28. Mais point encore xabiwikité.
  29. Critique de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata
  30. Affichée à l’Accueil.
  31. Dieu, Bouddha et Patata
  32. Manuscrit
  33. Visiteurs-teuses de mon Site. À niqorer*. Ou ne pas trop chercher à comprendre, dans les passages les plus « scabreux », selon l’instruction de lecture de mes histoires à dormir debout, se laisser porter par la musique... Brice : « Puisqu’on te dit que tu la casses, avec tes nobapas ». Mais c’est qui qui casse qui et quoi ici ? J’y comprends plus rien. Angelu mon Anar** : « Laisse-toi porter... par les vagues de la Méditerranée... ». Te voilà, toi ! Mais tu te sens bien ?... (*À ne lire que très en forme. **« Anguélou » mon Ange Gardien)
  34. Rubrique de XabiWiki : j’abuse ? Au regard des redoupes*, non. Je rappelle celle-là : « rude-bi » est féminisé, le genre des modous** étant le même que celui des mots et expressions en français correspondants, au moyen du « tte » final. (*Règles du modoupaïen **Mots de modoupaïen)
  35. Modoupaïenne en Cheffe
  36. Trop chouettes et moins chouettes commentaires
  37. Proches et amis-mies
  38. Chère et tendre : très chère amie, quoi.
  39. Terrasse-boulangerie-Gozyé-Église
  40. Le Moule
  41. Je me suis dit mort de rire...
  42. Sur Internet
  43. Il y a quelques mois
  44. Pass-mes-couilles
  45. Vaccin anti-Covid
  46. Pour la toute première fois
  47. Telpapoter = tapoter sur son téléphone portable
  48. En tout état de cause. Il est toujours en effet, celui-là, un Blanc, en habit de danseuse. Mais non, quand-même pas : en maillot de bain. Le Saint-âne... euh... Saintannais, un Noir, arbore une tunique à l’africaine.
  49. Je ne sais plus.
  50. Dans un quasi ultime repassage
  51. Jeu de mot
  52. Synchronicité du jour
  53. Numéro de Politis
  54. Je rapporte au chamou 33 les impressions de Molière, un ami gwadloupéyen (c’est depuis hier aussi que je ne cesse d’entendre parler de « lui » à la radio, en raison du quatre-centenaire de la naissance du Monument « homonyme » !), au sujet de notre appartement, Manno et moi, à l’époque où... nous y vivions ensemble... : « On s’y sent très bien [...] Il avait même ajouté à propos d’une grande toile d’art naïf taïno accrochée au mur, que Manno i yo avions ramenée de République dominicaine, avec ses fioritures à l’image du reste de ma décoration fait-maison, qu’il était “magnifiquement mis en valeur” ». Autre cruelle mise en haleine, cette fois pour mes futurs-tures Gagaditus-tues*. Pour ce qui est du MoMo, non pas un Molière ou l’autre mais le Moment Molière, ça continue ! Quand j’ai enchaîné sur la suite du Xa-pitritrage, dans le chamou 51, dès le deuxième paragraphe il était là de nouveau, mon Momo : « “T’es pas basque toi !”, a osé me dire Molière, l’ami guadeloupéen de Manno, qui a été comme un papa quelques temps pour lui quand il a débarqué à Paris, pour sa formation de steward, un peu avant que nos chemins ne se croisent ». Ma sentence** dans Modoupa : « Il a bêtement dilapidé, par sa mise en cause de mon identité, son plein de crédit acquis en me complimentant sur mon appartement ». (*Grands-Grandes Visiteurs-teuses **Sur ce mot mon regard est attiré par l’heure en bas à droite de mon ordinateur : 21:21. Ce doublé, à cet endroit ! Ouah, ouah, ouah. Ils continuent de pleuvoir, les 21, sara, sara***, et si je devais tous les citer... Mais ces deux-là : fortiches les Forces et mon Anar, ah ça ! J’ajoute quand-même celui-là : le lendemain quand je termine la dernière facturation de mes traductions de l’année 2021, pour le mois de décembre, je laisse mon fichier « Factures prestations », à la fin des tableaux récapitulatifs de la première partie, à la page 21 (sur 111). Angelu : « Quelle poésie. On peut finir avec ça plutôt : “Fortiches les Forces et mon Anar” » ? » Quelle modestie. Mais, oui ! Gloire à Vous ! ***Sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt)
  55. Trop forte
  56. Histoire drôle (« hirel » féminisé – redoupe n° ch’ais pas combien encore, je les ai pas faites, les redoupes ; elles existent bel et bien, et alors, bien sûr, mais restent à ce jour à consigner, dans le Gragromoufrais, le Grand Glossaire modoupaïen-français).
  57. Upululu jacta*, en titre-et-sous-titrant mes Xapitres, au 63 je trouve : « Dominique aussi, est « parti » ! Mais il est toujours sur Terre : à Madagascar. Il reviendra, il a toujours son pied à terre à la Porte des Caraïbes ». (*Un peu plus tard le jour où j’ai écrit ça.)
  58. Jolies synchronicités
  59. Mille ans de littérature française de Claude, Christophe, Christian et Patrick, op. cit. (nobapa 14)
  60. « Pachikite » : Page du XabiWiki
  61. De/dans mon bouquin (« dou » tiré de ces mots doublé : ainsi en va-t-il des moniques [modous monosyllabiques])
  62. Grandes Conversations
  63. De « niak » : nimportnawak
  64. Grand Épisode
  65. Voir « les salauds dressés comme des chiens savants pour aboyer les consignes des banquiers... ». Je note ce segment d’une phrase située à trois lignes de la fin d’un paragraphe et d’un Xa-pitre de Modoupa. Je descends un peu dans le fichier pour voir quel est le numéro du Xa-pitre suivant et donc de celui de ma phrase... L’effet est sensationnel : devant mes yeux apparaît un gros beau... 68.
  66. Putain de putain de putain (X 2) ! Iabloté* dans la iabloté de la iabloté de la iabloté ! (*Incroyable synchronicité)
  67. C’est moi qui saut-de-lignise et point-de-suspensionno-exclamationnise.
  68. C’est marrant.
  69. Redescente sur Terre
  70. Mini-synchronicité
  71. Substantifique moelle synchronique
  72. Sucem morabnodem baduf : 16 444 mots. Rarissime, le triplé de 4. Puissantes, les poussières d’Étoiles de la Galaxie. Entre ces deux dernières phrases j’ai même été interrompu pour gloser sur... la puissance du phénomèèèèène (les synchronicités de manière générale), dans la nobapa finale, qui a explosé en une hiryotte...
  73. Je ne sais pas.
  74. Réponsassa : « Ooooooh tu n’aimes plus mon masc-fem... Tu t’étais pourtant dit plutôt favorable au début... Il est rigolo je trouve. Et, oui, lisible, contrairement à l’écriture inclusive avec les points. Pour laquelle tu m’avais même dit l’aversion de Pas-fin-quelle-crotte. Beurk ce mec. Mais tu fais exprès je sais. Pour me titiller. C’est marrant, quoi qu’il en soit. Et ainsi soit-il ».
  75. Magnifiques compliments
  76. Moment Congratulation
  77. Mais pourquoi faut-il, quand je regarde l’heure, à mon ordinateur, pour la première fois depuis des heures, qu’elle soit à... 21:21 ??!!
  78. Un jeune assez beau gosse sorti de son « Cantal glacial », expression que j’ai glissée dans un cul à son sujet. D’Aurillac. Trois jours après à la météo de France 2 Aurillac était citée, pour ses moins six degrés. Aux antipodes de ma vie ce gars-là : il venait de prendre l’avion pour la première fois. Il a toutefois certes trois cent fois moins de vols mais aussi deux fois moins d’heures de vol à son compteur que moi.
  79. Quelques heures plus tard
  80. Dans la joie et la bonne humeur
  81. Glossaire modoupaïen-français de Sync sur Sync
  82. Boîte aux lettre
  83. Le temps et l’espace n’existent pas.
  84. « Je chi » : je veux dire.
  85. Brute-de-décoffrage-comprenne-qui-pourra-et-pour-ma-gouverne
  86. Cona-nase = Colon-lonne de base
  87. Monde modoupaïen
  88. Poste (de travail) debout
  89. Réfection du Monde
  90. Piner = plaisanter
  91. Propos sans toutes les nuances qu’il conviendrait d’apporter, au vu d’une horreur économique et sociale bien pire encore dans tous les pays hors « démocraties » (bien que sans cesse rognées) comme la France, mais j’en reste au crucu.
  92. Pas mal, le téléphone portable !
  93. Le confinement, féminin en modoupaïen, la langue d’un Féministe devant l’ÉternELLE pourtant.
  94. Plage en bas de chez moi
  95. Recherche avec la fonction chercher/remplacer dans mon fichier de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata
  96. Rédaction de mon manuscrit
  97. Petit chapitre
  98. Quelques minutes plus tard
  99. Comme toujours
  100. Voir « salo » ; çuilà c’est le trogra, le « Terrasse-boulangerie-Jarry »
  101. Roti (record de toute ma vie) absolu
  102. Mic-mac intracrânien
  103. Horreur ! Malheur !
  104. C’est ce qui s’appelle s’exciter tout seul.
  105. Rapport à ce que j’avais commencé à écrire dans la Sync de pas-Davant reléguée à mes « Notes xabiwikitage » en attendant que je la complète : « Pute a pain que c’est beau. La queue de Bastè s’est allumée. Moi aujourd’hui je ne me serai pas mouillé. J’a pas bougé. Toujours à la table où j’ai failli me retrouver à sucer de la glace dans tous les tons, dont le même orange qu’entre le corps lascivement vautré de la noire terre dont le bas est tout de même recouvert d’un bandeau de paillettes... ».
  106. Spot café-clope terrasse-Koko-Kafé-Marina
  107. « C dans l’air », 31 janvier 2022 (https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/3043965-emission-du-lundi-31-janvier-2022.html)
  108. La petite histoire d’un resto où j’ai travaillé à New York dans la Grande Histoire du... Soulèvement des Afro-Américains-caines pour leur Dignité.
  109. L’expression revêt une consonance particulière quand on connaît un peu l’Histoire mais je prends quand-même.
  110. Mouvements de la société civile
  111. Politis n° 1689 du 20 janvier 2022 : « Un homme qui fait de la force le principal ressort de son pouvoir, et qui l’exerce monstrueusement en Syrie ».
  112. Écrit dans un cul (courriel) à ma Modoupaïenne en Cheffe. Ce même jour à la radio Stromae l’a osé sans vergogne, littéralement, « enculer les mouches ».
  113. Vodou papi 40 Livre/41 XabiWiki, ma poco bité.
  114. Ouh là, là, je regarde l’heure à cet instant : 21:21...
  115. Grands Saisissements en lien avec la prévision, la perception ou l’annonce d’une catastrophe à la lecture ou à l’écoute d’une information dans les médias
  116. Vodou papi 64 Livre/65 XabiWiki, ma poco bité.
  117. Il y a quelques jours.
  118. Grand Saisissement
  119. Juquri, sketch d’Alex Vizorek dans « Par Jupiter » sur France Inter : « J’ai une bonne nouvelle ! ». Sa partenaire : « L’union de la Gauche s’est faite dans la nuit ! ». AV : « Mais non, je n’ai pas dit qu’il y avait eu un miracle non plus ! ».
  120. Grand Camp : ça ne « sonne » qu’en Gwada. C’est le nom d’un quartier très... chaud !!... là y a bel et bien eu le feu !... bien que sans bombe atomique... de Lapwent.
  121. Vodou papi chamou 63 Livre/64 XabiWiki – ma poco bité
  122. J’avais écrit ça avant.
  123. Vodou papi 63 Livre/64 XabiWiki, ma poco bité.
  124. Le/La Plus Truc-Truque De Tous les Temps
  125. La petite histoire d’un resto où j’ai travaillé à New York, dans la Grande Histoire du Soulèvement des Afro-Américains-caines pour leur Dignité.
  126. L’expression revêt une consonance particulière quand on connaît un peu l’Histoire mais je prends quand-même.
  127. Mouvements de la société civile
  128. C’est maintenant que les Scénarios Miracles 3 et 4 se réalisent, je crois.
  129. Frôlage d’apocalypse
  130. Vodou papi 58 Livre/59 XabiWiki, ma poco bité.
  131. « Géopolitique », le 15 février
  132. Jour de mon Pas-Appel du Dix-Huit Juillet
  133. Super chouette
  134. Méga-puissant
  135. Maria des Bodin’s à Christian quelques heures après que j’ai écrit ça : « À force de te tripoter les couilles tu vas finir par me faire un burnes out ».
  136. « La bifurcation des capitalistes », n° 1691, p. 15
  137. Pierre Lescure à propos de réactions à une déclaration d’un responsable politique, à 00:20:45 (un quasi 21) de la vidéo ; arrêt sur image après avoir consigné l’événement dans mon fichier « Notes xabiwikitage », le minutage est : 00:21:46 sur 00:53:21 (durée de l’émission) ; et statistiques au bas du fichier : page 1 sur 11, 4 699 mots. Mes 9 et 69, le 4 – t’es qui toi ? – partout (quand j’ai regardé l’heure il était 04h04), ainsi que le 21 bisû – bisou ça va, toi ?
  138. De « dixit-fada-vener » : de ces gens, s’ils n’existaient pas, qu’il faudrait inventer.
  139. En large, en long et en travers
  140. Divine Matrice
  141. Table haute
  142. Tapotage de la présente histoire
  143. Une de mes antiennes
  144. Quelques jours plus tôt
  145. Quelle histoire !
  146. Tapotage d’histoire
  147. Parking en face de ma résidence. Sucem morabnodem baduf : 6 pages sur 2 229. Triple 2 encadré de mon 69.
  148. Plage en bas de chez moi
  149. Pas-contech-bikoz-que-sétépalebonjour
  150. Vodou papi 44-Livre/45-XabiWiki, ma poco bité.
  151. Monsieur-Je-Sais-Tout. Vodou papi 31 (ma poco bité) vers la fin.
  152. Sur la plage en bas de chez moi
  153. De retour chez moi
  154. Quand je rallume mon téléphone portable