SYNC SUR SYNC 2

De Xavier Renard
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04/02 — Une iabloté[1] va encore me contraindre à un récit pas très catholique. Allons droit au but : mon mec avait besoin de passer à la vitesse de poppers supérieure. Ma gross... Bon ça, je zappe. Angelu : « Merci. » Ah, je ne sais pas... Quoiqu’il en soit j’avais effectué deux vaines tentatives de retrouver la bouni... euh... tique où je m’étais procuré, dans la tentaculaire ZAC de Jarry (la deuxième de « France » après Marseille !) le premier petit flacon – il y a... déjà près de sept mois de ça doudou dis donc –, de la substance de multiplication des sensations. Les miennes me satisfont, sans adjuvont... euh... vant. Frais du matin. Angelu : « Un peu de poésie a...vant... T’as raison. » T’as raison.

Aparté. Ça nous manquait. Pendant que je salo-met-lanorac-tapote[2] ça : le Clown. Il s’est assis sur le bloc de béton du piètement du lampadaire géant (mais en grève d’éclairage depuis quelques temps), près du mien (mon béton). On se regarde. Il valait bien une grimace, le Clown. Que je lui offris. Il skétchait com’ d’hab sur le sable l’instant d’avant aux abords du carré de sèvièt de ses zanmi, dont Cyril le cuivré. Je sortais d’une photo maouazatée[3] d’une affiche « Bruce lit » prise à Paris. Le Clown, c’est l’auteur de « il se prend pour Bruce Willis », au sujet du type en sa compagnie qui m’avait dit bonjour, que je ne reconnaissais pas parce qu’il s’était rasé le crâne et que (quelques hiryottes[4] plus haut [avant création de – et déménagement de celle-ci et des suivantes pour – Sync sur Sync 2]) j’avais appelé le « semi-inconnu ».

En réponse à ma grimace le Clown m’a tiré la langue. Pas vrai. Il m’a demandé :

— T’es qui, toi ?

— Je sais pas ! On m’a pas dit.

— Vous êtes qui ?..., répètmevouvoyansètfoise-t-il.

— On m’a jamais dit.

Quand il a pris congé, quel mutard[5], de ses amis, entre leur carré à ma gauche où il se tenait alors que je le regardais encore, et quelques mètres plus loin en direction de la sortie de la plage vers laquelle il se dirigeait, j’ai détourné le regard. J’ai entendu : « Salut ! » Qu’y disait à sa troupe. Puis : « Salut l’inconnu ! » Mais ne le regardant plus, et le temps de réaliser que c’était à moi que ça s’adressait c’est lui qui s’était retourné, et je n’ai pu rendre son salut à l’artiste. Dommage. La prochaine fois. D’ici-là je me renseignerai sur mon identité.

Le sex-shop à Jarry que j’ai perdu de vue : apparemment il n’existe plus. Sitet[6] j’en ai trouvé un autre, et j’ai téléphoné afin que l’on m’indiquât où il se situait exactement : « La station Esso sur le boulevard de Houelbourg [« du Marquisat de Houelbourg vois-je sitet qu’il s’intitule en fait, peuchère], c’est la rue sur la droite juste après. » Les deux doigts dans le nez, que je te l’ai trouvé, après avoir tant tourné, les deux fois d’avant frais. Trop facilement ça s’est fait, après que j’ai, cotojo[7], quand les courses à Jarry je fais, salo-trograé[8]. De mon salo à pas trois cent mètres ça se trouvait. Et une station essence ? Ça ne pouvait mieux tomber ! Car depuis deux jours avé le voyant a-pu-de-carburant allumé je roulais. Alors halte là. De remplir mon réservoir j’avais besoin, et ma vessie de vider. À la bouni... euh... tique de la pomperie la clé des toilettes fallait réclamer. Oh c’est une tit’ Tour Eiffel le porte-clés !

Le plus fort c’était là : l’inscription que j’ai découverte, en grand, en lettres majuscules, sur la devanture d’un commerce de l’autre côté de la quatre-voie seigneuriale. J’ai dû emprunter ladite des centaines de fois. En roulant cependant, que je ne la visse pas (elle est située un peu en hauteur en retrait de la route), ça n’était pas étonnant. Depuis combien de temps en outre est-elle là ? À la station je ne me suis arrêté que de rare fois... Quoiqu’il en soit je suis encore en plein dans une ialla-la-ialla[9]. À ce point je ne peux dire pourquoi, et ces mots auxquels font face ceux du magasin coquin « La Luxure Erotik Shop » devant lequel peu après je me garai, à quelques dizaines de mètres sur la rive opposée, ne peuvent malheureusement être éventés.

Dans la chatt... oh, mais, niak[10] !... pendant l’achat, le tenancier, un jeune body-builder café-au-lait, a débité les plaisanteries de mise, délivrant très ouvertement et avec cœur et professionnalisme une prestation de circonstance. Dans cette minuscule enclave tout d’un coup tous les interdits s’évanouissaient. J’enfonce un peu une porte de sex-shop ouverte, mais ça fait tellement bizarre, dans un pays du total tabou gay. « Avec ça vous devriez passer une bonne soirée ! » : avec qui, sous-entendait-il, quand, au moment du paiement de l’article que j’avais choisi, il m’a affirmé cela ? Sûrement pas avec une nana. Pas davantage que des ébats, dans toutes les positions, que son fluide était voué à pimenter, il n’a dû se figurer qu’ils mettraient en scène un partenaire féminin, quand il a précisé que je pouvais « faire pénétrer » ma carte de crédit dans la machine ou choisir le sans-contact. La première fois la chatt... oh, mais !... l’achat du poppers, ça n’était pas avec un bité mais une chattée : la vendeuse s’était tenue, ha ! ha ! Elle s’en était tenue au b.a.-ba de l’articlage d’article et de la transaction marchande, sur un ton fort chaleureux et enjoué, mais ça n’était pas allé plus loin. Dommage que vingt-cinq millilitres de poppers, avant de les épuiser, y en ait pour des mois, car je serais bien repassé, de temps en temps, vivre d’autres instants chaleureux dans les bras de Monsieur... euh... avec Monsieur Gros-bras. C’était, tout simplement, très sympa.

La synchronicité dont il m’est en revanche permis de parler c’est que le lendemain dans la voiture le thème de la... pénétration a ressurgi d’une manière totalement incongrue. Sur Radyo Gwadloup un professeur de l’université des Antilles sise à Lapwent[11], vers la fin d’une longue et fine analyse sur le contexte social et culturel derrière les événements autour du traitement de la crise de la Covid a déclaré, à propos du vaccin : « C’est comme la sodomie, chacun est libre de choisir. » C’est au point, oui, je crois, que je peux quant à moi déclarer qu’il s’agit là me concernant, en termes d’incongruité, d’un rotolu[12]. J’ai eu l’impression que toutes les cellules de mon corps explosaient de rire, avant que je ne fusse « moi-même » physiquement en capacité d’exprimer quoi que ce soit. Avant que mon cerveau ne me commandât, finalement, un simple mais détonnant « ha ! ha ! » Un « ha ! ha ! » à retardement, à l’image de la non-réaction première de son interviewer et intervieweuse, qui n’ont formulé d’assez subtils commentaires, très drôles aussi, qu’après quelques phrases de plus de l’intellectuel local. De la pensée duquel telle qu’il était depuis quelque cinq-dix minutes en train de l’exprimer, avec énergie, transparaissait, il est vrai, une assez remarquable originalité. C’était même un peu abscons, mais très éloquent, dynamique et enthousiasmant.

C’était sérieux, profond... La sodomie ? Qui eut pu imaginer une seule seconde qu’il pût en arriver à évoquer, de près ou de loin, un tel sujet ? Je m’apprêtais à relativiser le iablotisme de cette histoire, en l’absence de son pendant le plus bandant, au sens « épatant ». Mais non elle l’EST, iablote et bandatante ! Mon cerveau a instantanément opéré le rapprochement avec l’épisode lubrique de la veille : je me suis tout de suite revu dans les bras... flûte !... les murs de Luxure. Iabloté, rotolu d’incongruité : c’est bien simple cette sodomie surprise dans la bouche du professeur gwadloupéyen, je n’en reviens toujours pas.

Ainsi de l’action. Quant au lieu, au secteur du moins, il était déjà chargé d’un certain passé synchronicitique. J’avais tout d’abord manqué de me faire écrabouiller, au carrefour giratoire à pas moins de six bretelles trente mètres plus loin :

La voiture entrée imprudemment dans le rond-point a perdu le contrôle, et je l’ai vue foncer droit sur moi. Je n’ai pas pu bouger, les automobilistes continuant de tournoyer devant moi et m’empêchant de passer.

Je ne meurs manifestement pas, mais dans quel état est-ce que je finis ? Je le chamou-10-dis[13]. Et une iabloté là encore, ainsi qu’une autre d’une un peu moindre catégorie, sont même venues illuminer cet instant peu merveilleux.

Alors du merveilleux : des Poussières d’Étoiles. Ça vient de tomber. Je vais appeler ça comme ça désormais : les Synchronicités Poussières d’Étoiles, les Souridiles. L’idée de départ est celle de « miettes de synchronicités » ou, plus moche encore, de « synchronicités connexes ». Ce que j’ai pu présenter ailleurs en tant que synchronicités bis, ter, quater, quinquies, sexies... Yeah, baby. Mimouch. Ça veut dire « merci moteur de recherche ». Écrit sous la pluie. De souridiles. La goutte mimouch : dans ma pioche des lettres des quatre mots, de l’initiale à la dernière dans le dernier du groupe, en passant par au moins les trois quarts de ses membres – ainsi que l’exige la redoupe[14] à laquelle, avec un nom pareil, je ne m’aventurerais pas à désobéir –, j’ai dans un premier choix tiré « mimoche ». La sourde (pour les syncs poussières c’était ma première pioche) ? Moche-mimoche. N’est-elle pas jolie ?

Souridile 1

C’est la n° 2, en fait, de la présente Série de Synchronicités. Expression, aussi étonnant que cela puisse paraître, que j’utilise pour la première fois. Formation par conséquent de nouveau ici en direct d’un modou[15], pour cette dernière-née : cunu-je-sonde-un-bout-de-cuir-de-boqu. Je ne rappelle pas la redoupe ci-dessus. Redoupe ! Non, c’est nous qui allons la trouver, elle ne se se déplace pas au moindre claquement de doigt. Totale incompréhension. D’où un cunu-je-sonde-un-bout-de-cuir-de-boqu à partir de ma « Série de Synchronicités » ? C’était la Blagounette du Moment. Je sens qu’avec ça je vais encore accoucher d’un modou : la Bague-dotte (féminisation de « dot » à la fin). Cunu-je-sonde-un-bout-de-cuir-de-boqu (je ne m’en lasse), ça veut dire « chteuneus-neues que j’interroge sur Mon Dieu, mon Bouddha et Patata, qui me répondent à côté et qui me sortent plein d’autres bouquins ». Je viens de le croiser dans le Gragromoufrais. Je n’ai pénétré (dans) personne (du moins pas là, tout de suite), pour aller le chercher, non, je l’ai chopé dans le Grand Glossaire Modoupaïen-Français que je viens de consulter, et j’ai eu envie de le ressortir, pour le plaisir.

Série de Synchronicités : ce sera « Siconne » (féminisation du « con » final). La souridile 1 de la siconne a eu lieu à la boulangerie de mon salo-trogra. Afin de pleinement l’« apprécier » il va d’abord falloir s’imaginer un mantra-nin[16] : quand on se fait des sacs de nœuds dans sa têteu, pour des choses parfois très anodines. Là c’est en effet très anodin, d’où le risque que je raconte ma souridile pour rien, autrement dit que moins de… disons… 99 000 lecteurs-trices la lisent en la... dégustant à moins de 99 pour cent.

Aparté. Ça faisait trop longtemps. La raison du choix de ce verbe, alors que pour une fois je souhaitais user d’une répétition, en l’occurrence d’"apprécier" : ma voisine m’a apporté une coupe de glace. Qu’est-ce que c’est-y que cette histoire encore ? À mon salo tarasse[17] je viens de discuter, poutoutpif[18] !... avec une voisine de l’immeuble adjacent au mien. C’est dingue ce truc ecnos[19]. Faut dire qu’elle n’est pas très loquace... Ça fait des années que je la vois à l’extérieur, me demandant si c’est elle, pas elle, que je l’aperçois également, mais assez rarement, dans la résidence... Bref, elle travaille ici maintenant. Cinq minutes après qu’on a enfin fait connaissance, à l’intérieur du resto, alors que j’ai regagné ma table en terrasse, ne sort-elle pas, se dirigeant vers moi avec en mains trois boules, une orange, une bleue et une jaune ? Homar[20] !!! Elle veut me l’offrir ??? Mais je ne peux pas manger ça, moi !!! Je ne vais pas pouvoir refuser... comment vais-je m’en tirer ??? Voire, dans quel état ?... Mais, ouf, ça n’est pas pour moi !!! À cinquante centimètres de moi elle bifurque. Elle s’a trompé. C’est pour l’autre là-bas à l’autre bout de la terrasse.

Je peux reprendre, Patricia ? C’est son prénom, et Raymond celui de son mari, m’a-t-elle appris. Avec lui par contre j’ai plusieurs fois causé. Il est gentiiil ! Une pâte. Marron. C’est la couleur de Patricia aussi. Une mulâtresse. Lui sé on bata-indien (bigre je n’arrive pas à orthographier « indien » an kréyol).

La souridile. J’abrège, du coup. Je pensais devoir aller acheter du pain d’épeautre au bio. Ça ne m’arrangeait pas car j’y avais très récemment effectué mes courses et n’avais instamment rien d’autre à m’y procurer. Et alors que j’étais en train de mantra-ninner à fond rapport à mon pain, au bout de trente secondes dans le magasin, une dame à la caisse a dit : « Je vais prendre un pain à l’épeautre. » Bon sang mais c’est bien sûr ils en ont ici !!! Merci Madame !!! On a fait l’amour. Pas de détails j’ai dit que j’abrégeais.

Souridile 2

C’est la synchronicité d’entrée (de gamme), la n° 1 dans l’espace-temps considéré, mais une poussière de l’Astre Synchronicitique du Jour que constitue l’Événement à caractère... sexuel rapporté ci-dessus. Qu’elle soit survenue avant, après, peu importe, le tempaxa[21], c’est son satellite. L’objet : une opération destruction de meuble de ma terrasse, scellé-cloué, comme tout dans mon appartement. Au moyen de quel genre d’outil vais-je bien pouvoir en venir à bout ? Pour un mantra-nin, ça aussi !... À K-Loué, que j’ai également bien bataillé pour localiser, et où je me rends, avant la boulangerie et le règlement inattendu du mantra-nin à base de pain, quel engin va pouvoir faire mon bonheur je ne sais pas bien. De chez moi j’ai téléphoné, mais ce n’est que sur place que l’employé qui me reçoit et moi parvenons à le déterminer.

Nous sommes en pleine transaction, sans aucune incitation à la pénétration ni scandaleuse allusion, au comptoir, quand le garçon répond au téléphon qui son. Un autre client a besoin de ma scie !!! C’est le seul exemplaire en magasin. Il s’agit d’une scie-Sabrina. Pas vrai. D’une scie-sara... mais non ! D’une scie-sabre. C’est Aïssa qui m’en informe le lendemain quand je la ramène. Aïssa, qui ressemble à Sabrina, une ancienne amie de Manno et moi. À l’occasion du mariage de cette dernière à Saint-Martin il y a une dizaine d’années, mon futur-ex-pas-ex-mari-pas-vraiment-mari-car-nous-sommes-seulement-pacsés-mais-que-j’appelle-quand-même-comme-ça-et-dont-je-suis-séparé-mais-pas-dépacsé avons passé une des plus fantafabastiques journées de notre vie ensemble. Sabrina et Aïssa sont deux bâtardes indiennes aussi. C’est le sens du mot an kréyol ! Le français les qualifiera plus délicatement et génériquement de métisses.

Ce paysage !!!... Que j’admire quelques instants en cafclopant pendant que j’écris. Le grand miroir bleu argent scintille. Trente-six bateaux mouillent. Il supporte en plus toutes ses îles. De droite à gauche : Basse-Terre, Les Saintes, La Dominique, l’Îlet Gosier et Marie-Galante, qui elles se baignent dans les nuages la tête à l’envers. Miroir, miroir, c’est toi le plus beau, et le plus costaud.

Aïssa c’est ma copiiiiineu. Pas vrai. C’est monsieur le directeur (Patrick je crois qu’elle a dit) qui a éventé son identité, l’accusant de ne pas s’être occupée d’installer un panneau d’indication du magasin sur le chemin comme il le lui avait demandé. Encore pas vrai. On a juste blagué deux minutes après que je leur ai signalé qu’ils pourraient le signaler, sur le chemin, leur magasin.

Merci quand-même. D’avoir enrichi mes connaissances de celle de l’existence de la scie-sabre. On en apprend tous les jours. C’est sympa. Le iablotisme de ce qu’à d’aucuns-cunes il paraîtra éventuellement que ça ne vaut à la limite qu’une microtte[22], c’est que les mecs (le premier jour) y z’ont eu l’air de la découvrir en même temps que moi, la scie magique ! On eut dit qu’elle surgit elle-même des nues ! Alors qu’on la réclama, simultanément, à l’autre extrémité du pas-fil, la sonnerie du portable du loueur le coupant dans son explication à mon adresse du quoi-comment de la scie rare et du comment-quoi de la location !... J’ai eu l’impression de me trouver en même temps au comptoir du magasin et au téléphone, depuis ma zonmé kètpar dans Grande, Basse, Haute, Petite ou je ne sais quelle Terre, à parlementer pour que l’on m’équipât, ce jour-là et pas un autre, d’une scie qui n’existait pas encore mais que Déesses et Dieux du Bricolage firent alors descendre sur Terre. Et il faudrait minimiser la puissaaaaance du phénomèèèèène ???!!!

Souridile 3

10 avril moins 69 jours = 31 janvier. Je ne savais plus quel Jour (ouah non mais et lequel ! et encore... tout... n’est vraiment... pas... là...) sa Majesté Sex-Sync et ses Sujettes s’étaient ainsi illustrées. Un 69 ! Pour nous rappeler à la Lubricité de cette ô combien fameuse Journée ! J’y tiens ! Salasse je serai, jusqu’à la fin des fins ! Délicatesse, pudeur et correction : pour quoi faire ???!!! Hein ???!!! Cet isa sexi rut[23]. C’est Caroline qui m’a rallumé en annonçant l’air de rien ?... innocemment ?... la tête dans les airs ?... Non, dans son émission « C dans l’air » : « Nous sommes à 69 jours de l’élection présidentielle. »

Enfin, les cerisettes sur le gâteau, dans Miel-é-fraise : Guy de Maupassant « prend la mer sur son yacht, le Bel-Ami ». C’est le nom d’un site porno gay, eh wé. Dans le (para)sexuel (pas gai) : « Depuis longtemps malade de la syphilis », il meurt en 1893 à l’âge de quarante-trois ans. Rigolote microtte : il publie, en 1883, ses Contes de la bécasse. Et pour prendre un peu de hauteur (à moins que les Forces ne s’y opposent) :

Au-delà de la critique littéraire, il prend position dans les débats de son temps, en dénonçant la guerre ou le colonialisme, comme en s’opposant à la construction de la Tour Eiffel.

Ooohhh !!! Une tit’ Tour Eiffel ! On se souvient, au lancement de cette série sexuelle ? On savoure, comment qu’il la bourre… euh… boucle, la boucle, avec la tour, Pazazar ? Ou on s’obstique… euh… tine, dans sa frigidité synchronicitétique ?


07/02 — Sur le plateau, au menu : le pouvoir d’achat. Zara la Rousse... euh... Caroline la Rousse... non plus... Caroline Roux... Je raccroche le wagon de couleurs du train de syncs passé le mois dernier ? Non. Je convie de nouveau Caroline, venue l’hiryotte d’avant me gratifier de son 69. Point de sous-entendu cette fois, elle anime le plus sérieusement du monde le débat des spécialistes qui l’entourent sur des questions d’économie, et lance le deuxième des trois reportages dont les discussions de ses émissions sont traditionnellement ponctuées.

Première image, surprise : le barreau... Caroline, allons ! Angelu : « Non là c’est toi qui dis. »

Non mais là, là, encore....... Je pas-chatte... euh... pachate... On voudra bien pour pleinement apprécier se reporter à la Sync d’avant.

Angelu : « Non mais tu la boucles, oui ?! »

— La série sexuelle ? Si ! Si ! Ça n’est qu’un petit débordement, quelques allusions en sus… Un instant… Oui ? C’est qui ?... Ah, c’est Caroline. Oui ? Caroline ?

— Oui, salut. T’as convié Sophie, aussi ?

— Sophie ?

— Oui, Davant.

— D’avant quoi ?

— Mais non, Sophie Davant !

— Ah ! Non ! Mais tu regarderais pas un peu trop la télé ?

— J’en ai même pas.

— Ah ? Toi non plus ? Non, je parlais de ma chatte... euh... de pacha, pas-de-chatte... Je me ialla-la-iallate tout seul. Comme les Forces dans la synchiotte de pas-Davant mais de juste avant, l’air de rien, avec leur « prise de position dans les débats », comme si je n’avais pas noté l’allusion, par rapport à mes positions et ébats, rien à faire : on est sérieux, on cause éco, et vlan je me mets à parler de pachater, sans penser à mal, du coup je repense à ma pas-chatte.

Je pachate, disais-je donc, à mon salo-tarasse. Je suis juste assis, quoi, à mes chaise et table hautes en bordure de la terrasse du Panoramic, à cafclopteltapoter. Cyril passe deux mètres plus bas et cinq plus loin. Il m’aperçoit et me lance :

— Ça va ? Tout va bien ? Tu veux pas qu’on t’installe la télé aussi ?

Tout ça parce que je pachate. Je suis juste assis... Je l’ai déjà dit. Oui, en terrasse, attablé, et pas sur ma murette en contrebas, que j’ai coutume de squatter pour cafclopteltapoter, avant d’aller nager, à deux pas de sa serviette. [Super Corrector : « À deux pas de sa serviette on serait toujours sur le sable. Ce serait plus pratique dans l’eau – malgré l’ampleur de mes poutanas[24]... 23:30 [le 04/05] ici... voir plus bas... La phrase serait plutôt : “Ma murette en contrebas, que j’ai coutume de squatter pour cafclopteltapoter, à deux pas de sa serviette, avant d’aller nager”. »] Tout ce confort dont je jouis soudainement, il n’est pas habitué. La télé ?

— Mais justement je suis en train de la regarder !!!

— Quoi ??? Qu’est-ce que tu me racontes ??? Non mais y a quoi, dans ton café ???

En vrai il s’est arrêté à « télé ». Ou plutôt ne faisait-il que commencer, mais « justement patita » j’hyriotte[25] uniquement, dans la vraie vie en sa compagnie je l’ai laissé enchaîner sur les dires de sa part qui ont suivi : tout un topo sur quoi ??? Hein ??? Hein ??? L’économie !!!

C’est tout juste si abracadabra il n’apparait pas sur mon plateau.

— Eh, oh, c’est mon plateau !

— Pardon Caroline. Mais attends un peu qu’on reparle de ton barreau.

Angelu : « Eh, oh, c’est toi qui l’as dit ! »

— Teu teu teu, vous deux, laissez-nous tranquille, n’interrompez pas Cyril.

Caroline et Angelu en chœur : « Eh, oh, c’est lui qui nous a interrompue-pu ! »

— Oui, c’est vrai. Cyril qu’est-ce que tu disais ?

— Je parlais d’économie.

Ah, c’est vrai. Et toi Caroline je te signale que je suis encore en train de t’écouter, toi et tes invités-tées, de retour à la zonmé, au sujet... brrrrr... frissons d’angoisse... de la crise ukrainienne...

Caroline : « Ouais, ça kraint... euh... ça craint. »

— Et comment ! Mais pourquoi tu le dis deux fois ? N’en rajoute pas.

— Non mais c’est parce que je m’a trompé, j’avais mis un « k ».

— Hein ? Quoi ?

— Rien ! Bon, Cyril il a dit quoi ?

— Bé comme toi l’autre jour il m’a sorti l’émission sur l’économie, mais attention sans plateau, non, en maillot, sur le sable, et sans ni caméra ni experts-pertes. Je pachatais à mon salo-tarasse, il est passé, il ne savait pas que j’étais justement en train de te mater à la télé... C’est une image...

— C’est sûr, à la télévision...

— Mais non ! L’image c’est que je teltapotais sur ton plateau, enfin, au sujet de tes ébats... euh... débats en studio, et l’autre qui me dit qu’y veut me foutre la télo... euh... télé...

— C’est possible, ça, sur la plage ?

— Ah, tu ne suces pas que de la glace toi non plus ![26] Et tu ne bois pas que de l’eau, en plateau ! Et Sync Coup Double l’instant d’après...

— Ah ! Dapré je la connais pas, celle-là. C’est quelle émission ?

— Bois un café. « Quelle émission » dis-tu ? L’émission de Cyril. Comme dans la tienne, après la sync 1 de la télé, boum, la sync 2 de l’explo... euh... exposé d’économie. La transition de 1 à 2 : sa question « C’est jusqu’à quand leur couvre-feu à 20 heures ? Jusqu’à vendredi ? » Ça fout en l’air toute l’économie, a-t-il déploré. Ouais, je ne sais pas s’ils attendent de l’avoir complètement mise à terre, ai-je abondé. Il s’est mis à peindre tout un tableau...

— Il avait prévu les pinceaux ?

— C’est une image...

— Une image ou un tableau ?

— Reprends-toi un double expresso.

— Non, j’ai bu un ristretto.

— Bravo. Un autre. Allez Caro. Les ravages de la Covid sur l’économie gwadloupéyèn par le menu selon Cyril, c’était ça le tableau. Lui est à son compte dans la livraison de repas.

La Gwada avant la Covid c’était déjà la cata !!!... avons-nous continué de nous lamenter. Brrrrr tout ça. L’Ukraine surtout. Manquait que la bébête top de brrrrr. La scolo. Récemment y en a une qui m’a mordue la nuit dans mon lit. Pendant que je trône, comme à la Datcha mais plus bas, et ça n’a plus rien de bucolique, elle passe devant moi, comme Cyril mais c’est beaucoup moins sympa, une scolo, qu’un Cyril, un calibre 4 sur une échelle de 5 surtout comme celle-là. Elle je l’écrase, je ne discute pas. Je sais, ça n’est pas très sympa, mais c’est très brrrrr ce truc-là.

La Voix : très brrrrr, très brrrrr, un peu moins que l’armada poutinienne prête à attaquer l’Ukraine, non ? Comment me le signifie-t-elle ? À tire... euh... coup d’hirelle[27] ! À mon salo-takakon[28] cette fois (retour à la zonmé et dans le temps tout de suite après), à la table d’à côté j’entends « Russie », « Ukraine », Poutine qui visite une école, les enfants qui lui demandent pourquoi la Russie a envahi la Crimée... Je tends l’orelle... euh... reille, mais j’ai dû louper un épisode, car la suite et la chute (« Il est où Jean-Bernard ? », et l’assistance se marre) je serais bien incapable de rapporter.

Message reçu (« deux p’tits messages » qu’y dit le gars à ce moment-là), cela dit, que c’est La Voix que je fais se marrer avé mes frayeurs de pucelle effarouchée, mais tant pis je poursuis.

Juste un truc avant. Les « deux p’tits messages ». J’a pas tout de suite percuté, comme souvent, enseveli que je suis sous les ialla-la-iallas. Le message 1, je l’ai décortiqué, OK. Or La Voix quoi qu’elle ironisât avait sincèrement envie de se bidonner, et elle a aussi mis, dans la bouche du gars, comme dans celle du professeur d’université de la ialla-la-iallienne Sync-04/02 d’anthologie, de la sodomie !

Je poursuis. J’ai noté, une plombe plus tard, la présence à droite de la scolo d’une autre bête de mon Top 3 des bêtes brrrrr, l’énorme cafard local (capable de voler en plus), dit « ravet », les douze pattes en l’air, immobile. Je ne l’ai jamais vu arriver. J’ai une histoire dans Modoupa[29] d’une scolo et d’un cafard immobiles côte à côte sur le mur à droite de la porte d’un ancien voisin de palier juste après que nous avons milpatblatdéblatéré pendant dix minutes. Il est envahi... C’est trop brrrrr je n’insiste pas, mais je termine avec le spécimen venu mourir (du moins le croyais-je) aux côtés de son congénère myriapode. J’ai voulu le ramasser avec deux feuilles de PQ mais il s’est alors mis à gambader. Brrrrr. Quel symbole... de ce que quand il n’y a plus d’espoir, il y en a encore ?!...

Caro après ça on débrrrrreue. Petit clin d’œil pour toi d’abord, j’ai croisé une « belle rousse » dans Miel-é...

— Je ne suis pas rousse je suis Roux.

— Ah, toi non plus tu n’es pas sûre... sûr... sûre... ? Avec ou sans « e » ?

— Ça dépend lequel.

— La lettre.

— Ah, avec. Pourquoi c’est quoi ton problème ?

— Oh, j’ai déclaré dans la Sync D’avant... euh... d’avant...

— Oui, d’avant. Je la lirai. Il paraît qu’elles sont cools tes pestes[30].

— Merci. Tu parles modoupaïen en plus ? Ouah ! Je disais donc au Clown...

— Au Clown ?

— Ouais, un mec joliment timbré, un pote de Cyril... Je lui disais que je ne savais pas qui j’étais, puis j’ai écrit que je m’étais « positionnée » dans le dos de deux beaux mecs avec deux « e »...

— C’est normal...

— Non mais je xi[31] deux œufs... euh... un « é » et un « e »...

— C’était une coquille ?

— Je ne sais pas je te dis, je ne sais plus, je suis perdu. Et toi ?

— Non moi ça va.

— Tant mieux. Allez bye, à la prochaine émission ! Moi aussi j’en avais une, à une époque. Elle s’appelait « Merci Renard ». C’est dans le Xa-pitre 58 Livre/59 XabiWiki, mais poco bité...

— Bité ?... T’es pas un peu obsédé ?...

— Mais non ! Ton modoupaïen kès t’en fais ? Ça veut dire « pas encore xabiwikité »...

— C’est vrai, où avais-je la tête ? Alors dépêche-toi de tout pester, tu nous as addictionnés-nées !...

— Promis. Tu vas adorer. C’est là que j’annonce à Bernard Kouchner que je vais lui piquer sa maison à Kigali.

Aïe, dans Miel-é-fraise ça se rebrrrrreue un peu. La Voix Tu vas voir, ça n’est pas du pipi de chatte comme avec mon mille-pattes. Ça repart comme en 40... Dans l’ordre d’apparition : 1. Marcel Proust. Son « premier roman du cycle de À la recherche du temps perdu paraît en décembre 1913, à la veille de la Première Guerre mondiale ». 2. Charles Péguy : il meurt en 1914. 3. Apollinaire, lui, en 1918. Stupéfiant Flux Brrrrr Guerre. À 3 ils nous refont 14-18 : son intitulé puis ses deux dates de début et de fin. Quel podium.

Cafard ! Cafard ! Je t’aime bien finalement ! Tu représentes L’ESPOIR ! Comme quoi c’est vilain, les a priori ! Elle est jolie l’antinomie ! Autre leçon en passant ? Dis donc t’es fortiche toi aussi !

L’ESPOIR. Dans l’émission Économie-C1. Avant que C2 ne m’entraînât. Et ça se passe à Baiona ! Les experts-pertes... débarrent... euh... débattent. Puis au deuxième reportage : des barres. De la cité de la « ZUP » des Hauts de Sainte-Croix !

C1 l’introduit comme ça :

Une inconnue de taille : les Français iront-ils voter les 10 et 24 avril prochains ? [...] Dans les quartiers populaires, les habitants n’attendent plus grand-chose de la politique.

La surprise : les barres baro… euh… bayonnaises rouges et blanches, merci ma Caca, puis ce commentaire de ta consœur dans son r’portage com’ vous dît’ là-haut :

C’est un quartier populaire. Quelques barres HLM sur les hauteurs de Bayonne. Ici les soubresauts de la campagne électorale n’intéressent pas grand monde. Des citoyens dégoûtés de la politique. Comme Laura. Elle élève seule ses deux enfants. [...] Qui parfois basculent dans la pauvreté. [Les citoyens, pas les enfants. Quoi que... si, dans le même basculement.] À quelques pas de là, ils peuvent compter sur la solidarité. [Les citoyens. Les enfants ? Z’ont qu’à crever. Angelu : « Xabi ne te fais pas plus fada que tu ne l’es. »] À « La Table du Soir », un repas est servi tous les jours à toutes les personnes qui ont faim. [Les enfants ?... Angelu : « Xabi, non. »] [...] Anastase a soixante-deux ans. Il gagne moins de mille euros par mois comme agent d’entretien : « Après avoir payé le loyer, l’essence, le téléphone, l’eau, l’électricité..., le 5 janvier, j’avais plus un euro ! » Pourtant, lui, a toujours cru en la politique : « J’ai commencé à voter en 82, pour Mitterrand [...] Je pense que les choses peuvent changer à tout moment. De toute façon les choses DOIVENT changer ! »[32]

Je suis ébloui. J’ai reregardé et réécouté Anastase une fois, deux fois, trois fois... Je suis envoûté. C’est encore La Voix. C’est encore moi. Anastase c’est moi. Je suis lui. Il est moi. Je ne suis rien, je suis tout, je suis vous... La rengaine. Le b.a.-ba. D’accord. Mais là, là... C’est moi qui dîne à La Table du Soir et déclare :

LES CHOSES PEUVENT CHANGER À TOUT MOMENT. DE TOUTE FAÇON LES CHOSES DOIVENT CHANGER !

Anastase c’est moi qui dîne-dis ça c’est pas toi. C’est toi, c’est moi, c’est nous deux, quoi. Toi et moi. T’es tellement moi. Tu me fais un effet ! Pourquoi ? Parce que je n’entends JAMAIS ça. D’où sors-tu mon ami ? Qui es-tu ? Le sais-tu, toi ? Un Ange. Un AnastAnge. C’est La Voix. C’est ma voix. Nos esprits se sont rencontrés. Un jour je te chercherai.

LES CHOSES PEUVENT CHANGER À TOUT MOMENT. DE TOUTE FAÇON LES CHOSES DOIVENT CHANGER !

Je n’entends jamais ça. Jamais dit comme ça. C’est exactement ça. Le « Miracle ». Personne n’y croit.

Angelu : « LES CHOSES PEUVENT CHANGER À TOUT MOMENT. DE TOUTE FAÇON LES CHOSES DOIVENT CHANGER. Jamais Dieu sans toi... euh... deux sans trois. »

Le Miracle pour moi comme je le 53-Livre-54-XabiWiki-ma-poco-bité-entre-autres-chamouse c’est ça :

J’ai ressenti l’opération DDI-CWL[33] comme un rappel de ce que la condition humaine avait déjà connu des évolutions considérables, en attendant un nouveau grand bond en avant[34] ! Angelu : « Oui, oui, on fignole, là-haut, mais les êtres humains ont bien travaillé, partout dans le monde, avec tout un tas de fantastiques mome-a-céciles[35]. Comme ton Assemblée des Pauvres. Les Philippins-pines, quels-quelles champions-pionnes aussi ! Le sous-commandant Marcos, j’en suis absolument fan également ! Et en France, les Gilets jaunes, malgré certains relents nauséabonds, quel extraordinaire soulèvement ! Tant et tant d’autres... Et puis tu sais bien, justement, le coup de semonce de la pandémie, le début de quoi c’est... Cet ultime et prodigieux électrochoc, pour tous les peuples en lutte... La conscience citoyenne universelle n’avait jamais atteint un tel niveau. Les citoyens-yennes de tous les pays, plus ou moins organisés-zées, à plus ou moins grande échelle, se battent, y croient, méditent... Ah oui, au fait, la méditation de transmission : ton Olivier est à fond, ta Corinne aussi, ainsi que des millions et des millions de gens à travers le monde. [...] Tout Le Monde Chez Nous est fin prêt. On attendait juste... tu sais quoi.

Ielles attendaient mon Livre de la Paix. Mais Ielles doivent attendre que j’aie fini de le xabiwikiter. Mince. Encore quarante-trois Xa-pitres. Vite. Sans rire, pour qui serait sujet-jette au vertige, dans de trop hautes sphères, constatera que mon Miracle ne saurait en même temps tenir de considérations plus concrètes et terre-à-terre, telles que la mobilisation des citoyens-yennes et l’instauration de nouveaux modèles de gouvernance adossés aux principes du droit, des droits humains, des traités internationaux. Quand j’entends remis en cause celui de la suprématie du droit international sur le droit national, par les... nationalistes, mais pas qu’elleux... et ça n’a pas l’air de déranger grand monde... les bras m’en tombent des mains comme dirait mon réac obsédé de l’islamo-gauchisme préféré Luc Ferry. Je chamouvingtise aussi ça :

Les formes les plus violentes d’atteinte à la dignité humaine disparaîtront – y compris l’insécurité matérielle et le désespoir induits par l’impossibilité de trouver un travail –, à la faveur du PASSAGE A UN DEGRÉ DE CONSCIENCE UNIVERSELLE SUPÉRIEUR, qui décuplera la mobilisation des citoyens-yennes du monde pour la mise en place de puissants mécanismes de GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE locaux, régionaux, nationaux, internationaux et mondiaux. Celleux-ci seront portés-tées par de nouvelles aspirations, car ielles deviendront imperméables à la propagande des marchés...

Et cetera.

Il faut voir Anastase. Il faut l’entendre. Affirmer que ça VA changer. Différemment de moi, mais il ne dit pas autre chose. Il faut voir ce bonhomme, dans la m...ouise jusqu’au cou, puisque tributaire de la soupe populaire. Mais fier, digne, déterminé, en rien moralement, j’ai envie de dire spirituellement, diminué, ni blasé, ni « dégoûté », bien décidé à voter.

Comment, quand on vit à peu près confortablement, peut-on balayer d’un revers de la main la possibilité d’une évolution en profondeur, DANS UN AVENIR PROCHE, et n’y voir qu’une irréalisable utopie ? Surtout quand le monde dans son état actuel est prêt à nous péter à la gueule, À TOUTES ET À TOUS !!! La bombe atomique, le dérèglement climatique, tous les périls économiques, sociaux, écologiques et géopolitiques : si TOUT NE CHANGE PAS TOUT DE SUITE ça s’ra adieu veaux-vaches-zé-biques ! Sans compter les tremblements de terre : il va encore y en avoir un en Gwadloup dans huit jours. Rien de trop méchant... Cela toutefois c’est certain on n’y peut rien. Si ce n’est pour les autorités de nous entraîner, bon sang de grand soir... euh... bonsoir !!!... pour le... Big... Brrrrr !!!!!!!!! Tou 9 le mastic[36]. Y en aura besoin. Nooooon... TOUT IRA BIEN !!!!!!!!! Tou...to béné.

Angelu : « Une irréalisable utopie n’est-ce pas un peu la définition du miracle ? Autant croire au Père Noël, non ? »

— Non !!! Tu ne vas pas t’y mettre, pas toi !!!

— Mais je pine[37], tu sais bien.

Oui ! Vive Toi !!! Gora Anastasa !!! Je le basquise, ce faisant le cheuchant, en « Anachtacha »... Pu...naise revoilà ma chatte !... Oui, que je chache on ne dit pas « ta chat » mais « ta chatte » ! Encore un chigne.

Anastasa, pour ne rien gâcher, est africain. Sec comme une trique, le visage anguleux, il a comme des airs de sorcier... Je viens encore de le dévorer du regard. De boire ses paroles. Il sait. Je sais qu’il sait.

Après Xaxa Anastasa a rencontré Xixili... euh... le Chili, par culs[38] interposés qui, par un canon zazard ecnos, se sont percutés.

Trou damapute[39] :

Après l’élection à la tête de l’Assemblée constituante d’une universitaire mapuche, Elisa Loncon, la victoire d’un jeune candidat de gauche, Gabriel Boric, au second tour de l’élection présidentielle, est un formidable signe d’espoir pour le Chili.

Voilà, ÇA c’est une belle fin de l’histoire !!! Voir... l’histoire suivante.


10/02 — Ce n’est pas la Russie, qui est en train de mener l’humanité tout droit vers le gouffre, mais les États-Unis. C’est officiellement Poutine le méchant. Poutine le tirant. Il faut dire qu’il n’est pas très engageant. Un tirant ? En France : deux camps. Pointée du doigt par l’un, la russophobie de l’autre, consistant à accuser l’ancienne puissance de tous les maux et à la présenter comme une des principales menaces pour la paix dans le monde.

Le peuple russe s’évertue, suffrage après suffrage, à maintenir son dirigeant au pouvoir. Il est relativement populaire, et il est probable qu’il y serait demeuré un certain temps même si les élections y étaient menées en toute régularité, ce qui n’est évidemment pas « tout à fait » le cas. Car personne n’irait jusqu’à qualifier la Russie de démocratie, dans laquelle il serait permis aux citoyens-yennes et aux différents partis politiques et opposants-zantes de s’organiser librement, de militer, de manifester, contre le régime en place, sans être (trop) inquiétés-tées.

L’ancien membre du KGB est en effet assez adepte de méthodes telles que procès en corruption et empoisonnement pour les neutraliser. À quiconque contesterait ou douterait de la cruauté et de la brutalité du personnage, pourrait en particulier être opposé l’exemple de l’enfer tchétchène. La Tchétchénie a fait la Une, au temps de la guerre, au cours de la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix. Elle a disparu de l’« actualité », mais il ne semble pas que l’existence de ses habitants-tantes, ainsi qu’un certain nombre de reportages en ont par la suite attesté, soit alors devenue beaucoup moins cauchemardesque.[40]

L’« étranger proche » : ce terme de la géopolitique russe dés-URRS-isée condense toute la logique des agissements, à l’extérieur, de ce qui est resté le plus grand pays du monde par sa superficie y compris après que l’Histoire en a croqué ces quatorze morceaux : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et... Ukraine. Quand on parle du (grand méchant) loup : cracra comment le zazard de l’ordre alphabétique la met en avant, derrière... tous les autres, dans cette énumération que je chope sur Internet.

Ce sont elles, ces anciennes Républiques soviétiques, au nombre de quinze avec la Russie elle-même, l'« étranger proche » de leur ancienne Maîtresse. Expression dont les synonymes sont : « sphère d’influence », « arrière-cour » et « pré-carré ». Le deuxième désigne le plus souvent, pour les États-Unis, l’Amérique latine, et le troisième le « terrain de jeu » de l’ancienne puissance coloniale française, la fameuse « Françafrique ».

1991 : l’Union des Républiques socialistes soviétiques a disparu. La Russie ? Bof, pareil, faisons comme si elle n’existait plus. Puisque c’est... la Fin de l’Histoire.

La fin des haricots. La fin de mon bouquin. Même cracra-le-zazard[41] que ci-dessus avec le passage de Modoupa que je recherche pour l’insérer ici : c’est dans le toutni[42] Xa-pitre. Le 69. Sync sur sync : soit dit en passant à propos de ce nombre, plus fort encore que la iabloté aurait été que je l’obtinsse volontairement.

Dans l’extrait du 69 fioncracé[43], la blague la plus tordante de tous les temps :

Et la « Fin de l’Histoire » selon Fukuyama, après la chute du Mur ? Dix ans après s’être imaginé que le capitalisme c’était fini, ielles y ont cru, aussi, les économistes bourrés-rées, au rêve tout éveillé de cet autre illuminé ? Qui lui, au contraire, avait donc pronostiqué que les Adam Smith, Ricardo & Co (que l’horreur de ce que leurs modèles sont devenus fait peut-être se retourner eux-mêmes dans leur tombe) l’avaient définitivement emporté et qu’il était évident que plus aucune alternative n’existait.
Ça n’a en tout cas fait éclater de rire aucun-cune observateur-trice, shooté-tée ou pas, comme si l’on eut pu un instant s’imaginer que toutes les femmes et tous les hommes en lutte pour la justice sociale, à travers le monde, déclareraient forfait. Puisqu’il n’y avait plus rien à voir et qu’on leur demandait de circuler. Ielles rangeraient alors bien gentiment leurs porte-voix, banderoles, parapluies, chemises et autres gilets.
Le communisme ça ne marche pas et rien, nous dit-on, en dehors de ce qui s’est pourtant avéré, à ce jour, pour une large part de la population dans le monde et pour la planète, au moins aussi catastrophique que cette autre idéologie, ne devra plus jamais être escompté, envisagé, espéré, pour l’avenir de l’humanité ! « Assemblée des Pauvres » des villes et des campagnes de tous les pays qui avez cru dans le « Pouvoir du Peuple », le “People’s Power” (mot de ralliement de mes camarades thais-thaïes), rangez vos tentes, débarrassez vos campements dressés devant les bâtiments gouvernementaux et cessez vos manifestations, puisque vos rêves de réelles démocraties : c’est fini ! Fukuyama ? Mais quel fou. Yama !

Les logiques de domination, le sentiment de supériorité, le mépris, sont une chose... Mais une telle idiotie, et que ça ne provoque l’ire, si ce n’est donc le rire !... de « personne »... Totalement stupide : si ce n’était que ça !!! Car c’est surtout ce qui fait que nous avons rarement été aussi près de tous-toutes nous faire atomiser !!!

J’ai enculé ma Mouche[44], en fin d’année dernière, que nous frôlerions bientôt l’apocalypse puis que mes Scénarios Miracles se réaliseraient. Ce serait, le chamou-65-annoncè-je, pour début 2020 :

« Tu avais dit que quelque-chose d’énorme arriverait. C’est peut-être ça ! », m’a écrit Sarah à propos du coronavirus. J’attendais, au tournant de mes cinquante ans, rien de moins que la survenue des SM 3 & 4. Le SM3 a commencé, avec ce virus qui a mis le monde à genoux, révélant avec force toutes ses tares, dont l’humanité n’a plus d’autre choix que de se débarrasser.

Les Scénarios Miracles de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata :

SM1 : Mon livre (Oh, Mon Bouddha, commis en 2001-2002) a du succès.

Résultat : gros bide.

SM2 : Les États-Unis n’attaquent pas l’Irak.

C’est mort depuis longtemps, et c’est surtout des centaines de milliers d’Irakiens qui ont passé l’arme à gauche, après que le Yankee en chef a accédé au souhait de ses mafias militaro-industrielles de s’offrir, en Irak, un formidable théâtre d’expérimentation et de démultiplication de leurs profits.[45]

SM3 : La situation dans le monde s’améliore.

SM4 : L’état de mon tchernobide aussi.

Je termine avec le Maître du Kremlin, je règle son compte à l’Oncle Sam, et je reviens aux SM encore en lice.

Le premier... Mais non ! Il est mort, le Soleil ! Aujourd'hui 14 février, sur la plage de Gozyé, zeu Clown vient de débarquer. Mis en scène dans mes précédentes pestes-zé-hyriottes, j'imaginais en l'apercevant lui dire : « T’es là, tout va bien ! Un jour de plage sans sa Vedette (il se présente ainsi lui-même ; il a même dit “artiste ” la fois d'après que je lui avais moi-même, dans ma Sync Rubrique, décerné ce titre), c'est comme une journée sans soleil ! »

Il est mort, pas le Soleil mais le Bouddha. Mon Bouddha. C'est pareil. Dans ce re-re-re...passage, ma 40-12ème modif a donc produit la transition « le 3-le premier ». À l'origine elle concernait : 1. le Maître du Kremlin ; 2. l'Oncle Sam. Ça disait :

Le premier, dont je ne suis personnellement pas spécialement pour nier le redoutable autocrate, au bas mot, qu’il peut être, a construit sa popularité, dans son pays, en usant de la recette éculée consistant à flatter la fibre nationaliste de la population. Il a assez légitiment pu faire valoir l’indignité avec laquelle la Russie a été considérée et traitée par le Grand Gagnant de la Guerre Froide, le Gaga-du-roi. L’Hydre Capitaliste n’a fait qu’une bouchée des pays de l’ancien bloc de l’Est.

À propos de l’atomisation prochaine de nos corps et âmes... Non, elles, au moins, seront sauves. Et iront en paix. Einstein, à la barre ! Non, pas lui. Paix à sa belle âme, le salopard. Nooonnn... Je crois qu’il s’en est bien mordu les doigts, de sa découverte. Mais aditita papa, advient ce qui DOIT advenir, et si tu nous as concocté ce qui allait permettre la mise au point de l’arme suprême, c’est que la Divine Matrice l’avait programmé.

L’accusé c’est l'autre. Foukoumachin. Fou japa, complètement débile en tout cas. Un Japa... euh... Japonais? Non, et rien à voir avec Fukushima. Mais quelle Sync Petite-Grande-Histoire ! Hein ? Parce que rien à voir, rien à voir... Dans ma mienne d’histoire ? Si, justement ! Avec le nucléaire, LA nucléaire, la bombe, qui va (bientôt ?) tout pulvériser !

J’en ai fait quelques-uns, des rêves, avec elle. Dont un où je me trouvais au petit portail d’Arans, la feue Maison Familiale. En rien émiettée, tous les murs sont encore debout. Oui enfin tous... À l’intérieur tout a été soufflé, bien que là ni Einstein ni je ne sais quel Fukuyashima n’y soit pour quoi que ce soit, la cause en étant l’ouragan Émilie-Philippe, du nom de leurs nouveaux propriétaires. Au portail donc, que si mes souvenirs sont bons les vents amélipiens ont également emporté : un énorme flash dans le ciel. Et j’ai pensé : « Quoi, déjà ?!... » Attendant... le souffle... la fin. C’était d’un réalisme ! Dans ces cas-là c’est bien connu on se réveille juste à temps. Et j’ai encore toutes mes dents.

Dans le cas présent nous en avons peut-être encore pour quelques semaines[46]... Profitons-en ! Vite ! Une méga-teuf ! Je m’y mets. Je fixe la date et le lieu pour mes invités-tées sans tarder. Pas une minute à perdre. Car bonjour les bruits de bottes. Jamais comme ça. Des bottes ? J’entendrais plutôt presque les chars me crisser dans les oreilles... Bayrou plus tard dans la journée à la radio a hésité, lui, entre « bruits de guerre » et « de blindés ». Biden : « C’est à une des plus puissantes armées du monde que nous avons à faire. La Russie a maintenant amassé suffisamment de forces [120 000 soldats aux frontières ukrainiennes] pour mener une offensive majeure... » Le traducteur sur France Info achevant sa phrase en français sur la dernière de celle de la déclaration du président états-unien, ses mots de la fin du coup audibles en anglais sont : “Everything can go crazy at any moment”. Tout peut partir en c... sucette à tout moment.

J’ai vécu de plus nets Gralion-lapin-loutre-coucou-fadas[47], comme j’en raconte dans Modoupa[48], mais pour le moins saisissant il l'est, certes, l’instant. Cette tonalité, mais peut-être plus encore celle du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, c’est du top flippant. En vrai je suis assez confiant quand je l’entends, du moins juste avant, mais pendant, une petite voix – que j’étouffe encore un peu – me dit : « Ah-ha, le pire serait donc possible... »

Il était encore considéré comme peu probable ia le ju[49] ceci dit, que le locataire de la Place Rouge passât à l’action. Ce n’est à priori pas son intention, car ce serait à coup sûr un désastre y compris pour son pays, voire son régime, mais à force de jouer au con... Car quels que soient les objectifs réellement visés le risque c’est aussi celui de l’« accident », à s’aventurer à créer à ce point les conditions pour qu’une guerre éclate, et à autant exacerber les tensions... Résultat ça tremble à fond dans nos maisons, retapées du sol au plafond ou non, et il y a ce ton, de Le Drion... euh... ian, et, surtout, cette affirmation : « La situation est extrêmement grave. » Des propos hyper-gravés ce ne sont certes pas les premiers que je lis ou entends ces dernières années. Dans le genre Grassist[50], au chamou 47 Livre/48 XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio) :

Bernard Guetta, ancien spécialiste des Affaires étrangères de France Inter actuellement député LREM européen : « De plus en plus de gens dans le monde s’en remettent à de terrifiants charlatans du genre de Trump, Erdogan, Poutine, Modi... et je pourrais en citer d’autres... » Et, pour finir, la touche de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, qui déclarait sur France Inter le 3 juillet 2020 : « La situation internationale est extrêmement inquiétante. »

Ooohhh !!! Belle illustration d’anti-russisme/poutinisme primaire que je n’attendais pas, en m’autoconvoquant. On a vu toute la sympathie que je pouvais moi-même éprouver pour le président russe – que je cite même sans son « o », en précisant que, non, ce n’est pas une coooquille –, néanmoins nous avons là, en la personne de Bernard Guetta, un splendide prototype du libéral « pro-Occident » dont le réflexe est de l’accabler, en ne faisant pas forcément montre par ailleurs, quant au partage des responsabilités entre « monde libéral... pardon... libre » d’un côté et Russie de l’autre, de toute l’objectivité requise... Je n’en nie pas pour autant la finesse que peuvent revêtir les analyses du géopolitologue devenu député européen (de la République en marche pour tout péter socialement).

Pendant que j’écris tout ça la compagnie miel-é-fraisienne[51] bisû[52] me bise, m’envoie ses signaux, comme avec André Gide né en 69 comme moi, qui « dénonce l’exploitation des grandes compagnies en Afrique, le fascisme en Italie et en Allemagne et le communisme en Union soviétique ». Ambiance bord-du-gouffre de veille de Seconde Guerre mondiale en écho à la « nôtre » [la... « nôtre » ???... ce qu’en plus j’avais écrit sans guillemets !... qu’il faudrait même multiplier par... 666 ?...], à la veille de la Troisième. Rien que ça. Et une « Union soviétique » qui surgit dans le paysage miel-é-fraisien, poutoutpif[53], en cette page... 486. Ouais, y a eu pas mal de trucs avé le 86 dans les zistoires d’avant aussi. À la suivante dans une note l’expression « la campagne s’ouvre » d’un vers du poète est ainsi « traduite » : « La guerre contre vous commence »...

Mais ô joie celle d’après ce sont Jean de Florette et Manon des Sources de Marcel Pagnol qui me coucoutent ! « La divine Kate Winslet : un de mes plus grands Amours de Cinéma avec Emmanuelle Béart dans [les deux susdits long-métrages] il y a trente-quatre ans », m’enthousiasmé-je doudou. Ici « doudou » ça veut dire « dans mon bouquin » : au chamou 66 Livre/67 XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio).

On s’en doute je ne manque pas de relever, dans cette séquence modoupaïenne, la Géniale Synchro Grand Amour/Emmanuelle interprétant Manon/Emmanuel mon Manno ! Emmanuelle et Emmanuel, que je suis touché que vous passâtes, parce qu’ici ça n’est pas trop la joie... De plus que vois-je, dans votre besace ? L’année 1963 ! Celle où les deux films ont été réalisés, l’année d’après celle... de la Crise des Missiles de Cuba ! Celle... du Miracle !!![54] Dans Modoupa, de protagonistes de premier rang des Deux Grands Camps[55] je cite cela[56] :

« Pendant des années, j’ai considéré la crise des missiles de Cuba comme la crise de politique étrangère la mieux gérée des cinquante dernières années », a confessé [le Secrétaire à la Défense états-unien] Robert McNamara lors d’une conférence à La Havane en 2002. « J’en conclus maintenant que la chance, quelle que soit l’habileté déployée, à la fin de ces treize jours extraordinaires, a bien aidé à éviter la guerre nucléaire d’un cheveu. »
Pour l’ancien chef du département cubain du KGB, Nikolaï Leonov, « c’est presque comme si une intervention divine nous avait aidés à nous sauver »[57].

Y a même le KGB doudou dis donc. Doudou là c’est doudou. (J’avais écrit ça avant de convier Manno !...) Le chamou est intitulé :

Si une Apocalypse (totale) était « prévue », elle serait déjà survenue.

Tout émoustillé par Roby et Niko je poursuis ma réflexion ainsi... Stop, un autre java-ça-va[58] : Niko c’est le prénom du malheureusement depuis fort longtemps défunt Frère Adoré de Manno ! Qui, de temps à autres, le lui emprunte... Quand je l’ai connu c’est sous le nom d’un... dictateur qu’il a choisi de vivre les premières semaines avec moi, le prénom de son autre frère : Franco ! Rob, Niko, vous m’aviez donc inspiré ces mots :

Comment, sans même parler de guerre, dans le domaine du nucléaire, l’humanité n’a-t-elle pas connu d’autres Tchernobyl, ou des catastrophes plus graves encore, étant donné l’état des installations telles que sa tristement célèbre centrale héritées de l’Union soviétique ? La sensation de « miracle » m’a également toujours habité, eu égard au danger de guerre nucléaire, et à ce qui paraît absolument incroyable, effectivement, quand on y réfléchit : ce gouffre entre une situation dans laquelle les moyens existent, sur Terre, de l’anéantir cent fois, et le fait qu’un holocauste nucléaire ne se soit jamais produit – à l’exception notable (adjectif quelque peu indécent...) du largage de la bombe atomique, dès sa mise au point par les États-Unis, en 1945, sur Hiroshima et Nagasaki.

Le moment est-il venu ? Merci qui ? La Russie ? Non, les États-Unis. Fukuyama en est un pur produit. L’Hyperpuissance pensait pouvoir écraser l’Ours comme une mouche. Que la petite, l’insecte ici, ne jalouse pas le gros prédateur pour sa majuscule, qui ne lui est pas accordée pour marquer sa supériorité (Monsieur Orwell tous mes animaux – et insectes, et oiseaux – sont égaux), mais pour l’emblème du gros pays qu’il est. Pas mal, cette image (autobisage) ! Vouloir écraser l’Ours comme si c’était une mouche. Tout est dit.

Je ne sais si l’heure de l’Apocalypse a sonné, mais au début des années quatre-vingt-dix ce n’était en tout état de cause pas celle du Miracle d’un monde où le bloc occidental se serait un tant soit peu efforcé de contribuer à ce que la transition d’un système économique à un autre n’eut pas lieu, à l’Est, de façon trop brutale. Fallait-il pour autant que le G3-froi, autre modou pour « Grand Gagnant de la Guerre Froide », se montrât si ouvertement méprisant, et à ce point inconscient, en étendant sa présence militaire, sans ménagement, un peu partout à l’Est ? Tandis que le Pacte de Varsovie passait à la trappe, le bien-fondé du maintien de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord n’a pas été questionnée. Nombre d’analystes ont pourtant fait valoir qu’avec la fin de la Guerre froide, elle devait elle aussi être démantelée et remplacée par une instance de coopération militaire mondiale dans laquelle la Russie aurait eu toute sa place – la configuration antérieure, qui se justifiait dans un contexte d’un rapport entre ennemis cocos et cacas, n’ayant plus lieu d’être.

Totale provocation : il ne manquait plus que ce mot d’ordre – puisque, de fait, c’est la logique qui a prévalu – ne fusse brandi officiellement. Si l’Ours a terriblement morflé, il n’a jamais cessé de bouger. La croyance délirante qu’un ours et une mouche c’est du pareil au même, ça c’est fini – contrairement à l’Histoire selon le Fou-du-roi –, depuis quelques temps maintenant. La forme de l’Éléphant n’a en revanche jamais faibli. L’Éléphant intégral, pas la moitié de celui-ci : je prends l’Âne (des Démocrates) aussi. Je parle de l’Éléphant dans un magasin de porcelaine qu’ont toujours été les États-Unis.

Ce sont eux, pas la Russie, qui nous font danser au bord du précipice depuis des décennies. Je ne pense pas trop me risquer en affirmant qu’aucun pays, ou plutôt empire, n’avait jamais à ce point hypothéqué l’avenir de l’humanité que les États-Unis en se comportant aussi grossièrement envers la Russie depuis la chute du Mur et, autre faute stratégique majeure, en envahissant l’Irak en 2003.

Les États-Unis ont donc lancé leur offensive contre l’Irak, en mars 2003, alors que je me trouvais, avec Nirut, sur l’île de Koh Samet située au large du village de Ban Phe où nous demeurions. J’ai appris la terrible nouvelle du déclenchement de la guerre, à la radio, dans une épicerie de l’île. Nous avons échangé un regard, avec la vendeuse, que je n’oublierai jamais, ainsi que quelques mots pour dire notre désespoir. La brave dame qu’elle était, bouleversée comme moi, a eu à mon égard ce geste de paix, pour dire la tendresse, la gentillesse et la générosité, dans l’horreur de l’instant, de m’offrir... un sachet de cacahuètes ! C’était si doux, si beau, à cet instant du déclenchement d’un nouvel holocauste, en Irak, dans lequel des centaines de milliers d’êtres humains allaient être massacrés, et de ce bond supplémentaire du monde vers le chaos. Un peu plus tard, au comptoir d’un bar de l’île, avec Nirut, j’ai éclaté en sanglots. LE PIRE, après des mois d’espoir qu’il serait évité et de manifestations monstre partout dans le monde POUR LA PAIX, était advenu. Adieu le SM2 ![59]

Le Tigre états-unien est en piteux état lui aussi. Ces deux fauves blessés face à face : mama mia ! Poutine, de surcroît, est malade, et sous cortisone, a dit Dany (Cohn-Bendit) ! La déchéance des États-Unis s’est accélérée sous la Troumffe Orange. Leurs inconséquentes politiques – et l’attitude du monde occidental dans son ensemble, mais ce sont bien les États-Unis qui font la pluie et le beau temps ; les autres, dont le nain politique et militaire européen, à côté, ne pèsent rien – ont en outre « poussé la Russie dans les bras de la Chine », a déclaré Luc Ferry dans son « Duel » avec Dany sur LCI.

Et l’Afghanistan !!!... Je ne vais pas gloser davantage qu’en actant un autre Lalu-sur-totem[60] : le retrait de ce pays tel qu’opéré en août 2021 par les États-Unis, l’acte de politique extérieure le plus lamentable et honteux de tous les temps. En disant mon immense tristesse aussi, pour mes amis, et amies surtout, qui vivent un cauchemar sans nom. Les Afghanes et Afghans des équipes de Médecins de Monde comptaient au nombre des privilégiés-giées, et je pense, et espère, qu’un certain nombre auront été capables de fuir. Pour les amoureux-reuses de leur pays qu’ielles sont, néanmoins, quelle tragédie en soi.

J’avais entamé la rédaction d’une Sync 07/02, avant que la chaude actualité ne me poussât dans les bras de celle-là. Alors je ne vais pas me gêner, je vais déjà publier ça, que je sache c’est ma soirée... ah non ça c’est quand je prévenais l’assemblée de la fête de mes cinquante balais que mon speech allait un peu durer... c’est mon site et je fais ce que je veux :

J’ai ressenti l’opération DDI-CWL[61] comme un rappel de ce que la condition humaine avait déjà connu des évolutions considérables, en attendant un nouveau grand bond en avant[62] ! Angelu : « Oui, oui, on fignole, Là-Haut, après que les êtres humains ont bien travaillé, partout dans le monde, avec tout un tas de fantastiques momes-a-cécile[63]. Comme ton Assemblée des Pauvres. Les Philippins-pines, quels-quelles champions-pionnes aussi ! Le sous-commandant Marcos [je fais son article au chamou 20], j’en suis absolument fan également ! Et en France, les Gilets jaunes, malgré certains relents nauséabonds, quel extraordinaire soulèvement ! Tant et tant d’autres... Et puis tu sais bien, justement, le coup de semonce de la pandémie, le début de quoi c’est... Cet ultime et prodigieux électrochoc, pour tous les peuples en lutte... La conscience citoyenne universelle n’avait jamais atteint un tel niveau. Les citoyens-yennes de tous les pays, plus ou moins organisés-zées, à plus ou moins grande échelle, se battent, y croient, méditent... Ah oui, au fait, la méditation de transmission : ton Olivier est à fond, ta Corinne aussi, ainsi que des millions et des millions de gens à travers le monde. [...] Tout Le Monde Chez Nous est fin prêt. On attendait juste... tu sais quoi.

Mark le magnétiseur en entrant chez moi avait lâché : « Ouf, y a du lourd ! » Je lui ai demandé ce qu’il ressentait. Il m’a répondu : « Comme un poids sur les épaules... » Ça se voit que le sort de l’humanité n’y a jamais reposé, sur ses épaules, comme sur les miens : « tu sais quoi » c’est Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata.

Y a eu 3 Can-tu-les-as-mes-3&4-salos[64] :

Can-tu-les-as-mes-3&4-salo 1 : au Tournant de mes Cinquante Ans.

Can-tu-les-as-mes-3&4-salo 2 : quand j’ai écrit, à la fin du Bouquin 1,

J’EN PRIE, DE TOUTES MES FORCES, DIEU, BOUDDHA ET PATATA !!!

Can-tu-les-as-mes-3&4-salo 3 : quand j’ai écrit, à la fin du Bouquin 2,

J’EN PRIE, DE TOUTES MES FORCES, DIEU, BOUDDHA ET PATATA !!!

Ah ! Mais je vois ! Ce sera quand je les aurai, les 3 ET 4 salos... Attends... salos... ne serait-ce pas mieux « ratos » ? Ben ouais, « salos » ça n’est pas très catho... Ce sera quand... j’aurai pris 4 râteaux ! Du moins 3... et le 4ème sera... le bon... Oui mais un râteau c’est un râteau, un chat c’est un chat, un chameau c’est un chameau, un ours ce n’est pas une souris... té ! qu’est-ce que je raconte encore ?... une mouche... Ou bien mais alors est-ce que ça veut dire... Le Frapocap[65] je l’imaginais avec la Chine et Taïwan en fait... C’est sur cet autre point très chaud de la planète, ia que moi... là-bas ?... non ça veut dire « il y a quelques mois », que les projecteurs étaient braqués... On n’en parle plus...

Bon, ce qu’on fait : Poutine t’attaques l’Ukraine. Avec des pistolets à eau, dans ma fable personne ne meurt. Mais attends un peu ! (Je viens d’entendre que c’était imminent...) Parce que pour manger un quatrième râteau encore faudrait-il que j’eusse le temps de xabiwikiter les quarante-trois chamous restants et que JE PRIE, DE TOUTES MES FORCES, DIEU, BOUDDHA ET PATATA, pour la quatrième fois... À ce moment-là, on n’azimute pas la planète mais les SM 3 & 4, keutchi : c’est le râteau n° 4. Puis... japa si y a Frapocap ecnos... Xa... euh... Xi t’envahis Taïwan si tu veux, mais en douceur, juste pour nous faire peur, puis tu te retires, et la Matrice Tu nous dégaines tes SM. C’est ça, que T’as prévu ? Allez, dis-le moi ! Rien qu’à moi !

Angelu (c’est son Porte-Parole) : « Qui vivra verra. »

Ah ben ça oui, VIVRE, Tout Le Monde aimerait bien.

Surtout les soldats russes et les Ukrainiennes et Ukrainiens, assurés de pâtir, si le pire devait advenir, du milliardième Grand Massacre de l’Histoire de... l’« Humanité ».

Terminons sur un point de la situation par... Bernard Guetta !!!

— Merci Bernard ! Euh...

C’est le titre d’une émission que les moins de cinquante n’ont pas pu connaître pour le moins décalée, pas des plus brillantes mais il arrivait que l’on s’y marrât un chouya. Et je venais d’évoquer la mienne, « Merci Renard ! », d’une autre époque révolue, avec du Bernard (Kouchner) également dedans[66], dans la Sync 07/02. C’est pour ça que je ripe de nouveau.

— Salut Bernard ! C’est fou, ça ! Je parlais de toi, dans mon article sur l’Ukraine, et le lendemain La Voix... euh... tu donnes de la voix à ce sujet à la radio !!! T’as vu je disais que t’étais qu’un con de libéral... euh... que tu avais de très fines analyses...

Allez, on l’écoute. C’est dans « L’invité du week-end », sur France Inter. Le titre de cette édition du dimanche... 13 février : « Bernard Guetta : Poutine face à un front des démocraties devant lequel il ne sait plus quoi faire. » La synchronicité n’étant pas tout à fait assez démente, dans la grille des programmes l’heure de l’émission est : 8h21. « Y a eu pas mal de trucs avé le 86 », disais-je. Mais alors le 21 !!!... S’il s’est un peu calmé dernièrement, il faut croire... qu’il bouge encore. Bernard répond à... Caroline... Allez ! Ça continue ! Elle est rousse celle-là ? Non, juste bécasse. J’avais pas déjà un truc avec ça aussi ? C’est un compliment. Un nom d’oiseau. Encore un animau... euh... mal. À queue (« ard » final) de renard. On a aussi un veau.

Mesdames et Messieurs, Carine Bécard et Éric Delvaux vous présentent Bernard Guetta dans « Sous l’emprise des forces renazardiennes, Bernard vient nous parler de l’Ukraine ».

À suivre.

En attendant, Pierre Haski, sur France Inter aussi[67] : « Poutine n’a pas nécessairement besoin de déclencher l’apocalypse pour gagner. »

Nous voilà très rassurés-rées.


14/02 — Une boîte à chaussures. Le local, une antenninounette des services de la sous-préfecture, dans le centre de Gozyé, devant lequel je retrouve Manno pour une démannocartegrisation. Me reste à xabicartegriser, après que j’aurai contrôle-techniqué. Au revoir très sympathique dame et donc à bientôt.

Il était plus que temps que nous nous occupâmes de cela Manno et moi. Le déclencheur : une amende pour non-port de la ceinture un certain... Juda-Dixit-Jules[68]... Le 18 juillet 2021. Je n’avais pas ouvert mon courrier (hors lettres d’amour) depuis deux bon mois... Pas que ce soit dans mes habitudes... Mon Dieu, ma Dieuse, DiBouPa (le Juda patita)... Qu’allait-il se passer après ça ?... Rien de « grave », non, de pas bon, l’atomisation de la planète... Non, non, non... Pas d’explosion de bombe nucléaire nulle part. Loin, loin, loin de là. Ni tout près ni loin, quoi qu’il se passât, en Ukraine, un pays au zaza...r, ça n’est pas ça, loin de là je xi TOUT SAUF ÇA. Que du beau, beau, beau au contraire. Genre ? Une, que dis-je, des synchronicités. Bé oué. Dont une méga-puissante mèm (c’est l’emphase locale, après l’adjectif). Ça ne pouvait être moins que cela.

Nous montons dans ma voiture garée pile devant la boîte administrative, la radio s’allume, une femme déblatère, je veux l’éteindre, Manno d’un revers de mano m’en empêche : « Laisse c’est ma... »

Et là... à mon salo tarasse (changement de décor – en écrivant ça)... Je n’y avais plus personne de surchou[69], depuis Cédric le jus-walou[70], et aujourd’hui y a un nouveau, un « métisse », qu’il me dit avoir la chance d’être, dans la méga-Garonne[71] qui se met à couler entre nous... Bref.

(Dans la voiture) Manno : « Laisse c’est ma... » Je ne vais pas dire sa quoi. Toujours fut-il que ce fut mapiss[72], à la lumière de deux-trois intenses moments passés ensemble récemment, et discussions sur nous deux dans le temps...

Il enregistre. Avé son telpo. Le son. Et... l’image ! Mais de quoi ? De l’autoradio ! Qu’il y braque son telpo. Faudra que je regarde sa vidéo...

(À mon salo) À cet instant s’affiche en haut de mon telpo : Manno – Vidéo !!!

J’allais écrire : faudra que je regarde sa vidéo parce que vu les Fooooorces à l’œuvre ecnos du cosmos, je sens qu’il aura trouvé le moyen de capter l’image !!!... de... la personne en question...

Je bascule donc de l’écran de ma boîte de culs où je suis en train de teltapoter à celui des maouazas[73] de Manno pour aller y voir c’est-y-quoi la vidéo... Et c’est elle !!! La dame descendue du ciel que nous écoutions et ne pouvions évidemment pas... voir !!! Eh bien oui, il a réussi, à la filmer !!!!!!!!!

Allez, bisû sa pa vré. C’est... Frédéric François !!! Une chanson d’amour...

Je lui réponds : « Je ne “savais” même pas que c’était la Saint Valentin !!!!! Du moins je n’y pensais pas !!! C’est génial qu’on ait passé ce magnifique moment ensemble aujourd’hui !!! [Après la boîte à chaussures on avait besoin d’une Baie des Pélicans – le nom du resto, un des sites les plus fantastiques, une des meilleures tables, locales, authentique, pas du luxe mes burnes[74], où je l’ai invité à déjeuner.] Je viens d’écouter ta chanson... [« Il faut dire aux gens qu’on aime qu’on les aimes tant qu’ils sont vivants, qu’il est encore temps, tralalilalan... »] Je t’aime TAAAAAAAAAANT !!!!!!!!! [+ 9 cœurs – tou 9 le mastic] ».

Ouais je me l’a tapé Frédo. Quand j’ai vu ça, la durée, 2:47, de la chanson, je me suis dit « ouh là »... Mais je l’écoute, oui, je l’écoute, en entier, religieusement, c’est mon Manno qui me l’envoie, pour la Saint-Valentin, c’est beau, beau, beau, c’est sacré, je l’écoute en admirant la Baie de Gozyé by night, l’eau noirviolette, les bateaux, les limyè de Bastè, le tout qui scintille...

Le 17/02/2025, maouaza envoyé à Thiago… oui, maintenant c’est Thiago… juste avant de repasser là (je ne peux, non… ni nobapaïser ni entrecrocheter ça…) : « ELLE ÉTAIT SI BELLE, NOTRE SAINT-VALENTIN ! » Je capitalise, parce que c’est si beau. Me vient à l’esprit également que je me suis agenouillé devant le Seigneur, tout à l’heure, pour la première fois depuis quelques (trop long)temps… Je me relis… Mince, j’ai laissé ça nobapaïsé, et entrecrocheté, parce que je l’avais nobapaïsé, et entrecrocheté, avant d’écrire que je ne pouvais, non, le nobapaïser et l’entrecrocheter, et pensant le dénobapaïser et le désentrecrocheter, puis oubliant de le dénobapaïser et de le désentrecrocheter. 16 666 mots à mon fichier « MDMBP Relecture » sur ça !!! Qu’est-ce qui fait qu’à ce moment-là en plus je le regarde, le nombre de mots ??? C’est le phénomèèèèène de sucem-morabnodem-badufage. De « sur ce mot mon regard est tombé sur ce nombre de mots/ces statistiques en bas du fichier ». Au bout de toutes ces années de sucem-morabnodem-badufage, je me dis « mon regard est attiré par ce nombre de mots… » aurait mieux dit le phénomèèèèène. Seigneur !!! C’est quoi, ça ??? Il faut dire que le maouaza en question faisait suite à une nouvelle (contre-)attaque du Dia… Diah ! Diah ! Diah ! Comme on dit au Pays ba…sque. Bah ! Bah ! Bah ! On dit aussi. Skeu c’est tout ça, alors ??? Bon, m’en fous, RIEN NE NOUS ABATTRA, mon chéri et moi.

À un moment donné (de la SV 25 moins 4) Domi (qu’y s’appelle, le nouveau serveur ; m’aura pas fallu des lustres pour l’apprendre comme pour le Cuivré), en passant devant ma table sur la terrasse, m’a lancé : « Elle est où Valentine ? » « Valentine ?...... Ben...... Je ne l’ai point vue ! » Je croyais qu’il me parlait de la serveuse « habituelle »... Une nouvelle sans l’être, elle travaille là depuis pas très longtemps, mais le turnover est tel... Ce fut un thème de l’une de mes récentes Garonnes avec Cédric le Peau-Rouge (ou Cuivré) ces derniers jours. Un défilé des employés-yées, pas yeah-yeah parce que qui en dit tant sur les conditions de travail et de rémunération dans la restauration...

Cette perle de lambi du discours de Domi : « C’est une guerre... » L’accélération hallucinante, Covid aidant, de la capitalo-dictatorialisation de la société. C’est un de mes plus excellents croisements de gens de tous les temps en termes d’opinionnement.

De retour chez moi, dans Politis[75], cette citation du milliardaire états-unien Warren Buffet : « Il y a une lutte des classes, bien sûr, mais c’est ma classe, celle des riches, qui fait la guerre. Et nous gagnons. » Record de Cynisme de l’Univers de Toutes les Ères : Poisson, Verseau (mais c’est l’actuelle, celle du début de la fin des salauds), Pélican, Éléphanteau... La Vox Dominica !!! Ouah !!! Le Mapiss c’était vraiment la marque du jour. Et tu savais, l’ami, que « ta » guerre elle était même ouvertement déclarée ?

C’était drôôôle, le coup de « elle est où Valentine ? », et moi complètement à côté de la plaque ! Mais j’en ai tellement rien à foutre de ce genre de truc !!! Sauf quand Manno me le rappelle, comme je le raconte là, sa bo mèm.

Surchou-tilo-typa le gars. Très rigolo, très sympa. Le rigolo ce fut aussi ça : « Elle sait que tu es là. Elle viendra. » Moi : « Le tout c’est d’y croire ! » Domi : « C’est exactement ça ! » Ha ! Ha ! Quand j’ai payé mon café : « Elle est jamais venue... Tu m’avais promis ! » Domi (un truc comme ça) : « C’est pas grave ! Ça nous a permis de passer un bon moment ensemble, de bien discuter. » Ha ! Ha ! Enfin là pas ha ! ha ! Mais surchou.

Deux syncs chouettes avé Manno à part ça. C’est encore avé le telpo. Dans la récente toutnie série de nos entrevoyures. Un déjeuner chez lui. Quand j’arrive on bataille quelques minutes à l’entrée de son jardin. Ses clés sont enfentées sur son portail. Il me demande de le fermer à clé. Oh que de merveilleuses aventures. Ça a toujours été comme ça entre lui moi.

Il me régala, cotoja... euh... tojo, et je parta. Je suis comme ça. Nourris-moi et hasta la vista. J’ai haltérophilie... ha ! ha ! patépo ![76]... j’ai halté à mon salo... ah, je ne lui ai pas encore donné de nom à çuilà... c’est sur la route entre chez Manno et chez moi...

Je me saisis de mon telpo. Manno est en train de m’appeler. Allo ? Il me dit que j’ai ses clés. (On a le même mini-bandeau Air-Caribo... euh... raïbes dessus.) Le telpo était sur silencio... euh... cieux. La totale. À quelques secondes près je ne... voyais pas son coup de pas-fil. Le pauvre, que n’aurait-il pas galéré... Sa zonmé, certes, était ouvertée, mais il aurait continué à me chercher, or là en trois coups de cuillère à pot c’était réglé, dix minutes après il était là et je les lui rendais.

Vole pas Rima, si elle dit « casse-toi », sors ta mite, suce le thé.

En vrai en modoupaïen c’est : volpa rima si eldy castoi sortamite susleté, qui signifie « voilà, ça n’est pas terminé, mais j’ai tellement de syncs et de chamous en stock que des fois, désormais, je bâtirai mes histoires en plusieurs pelletées ».

Un petit coup supplémentaire s’impose dès le lendemain 15 février : en Gwadloup dans la nuit la terre a de nouveau tremblé.

Méga-puissance, je disais ? Je la tiens ma Plus Puissante Synchronicité À Ce Jour. Dont je me serais passé.

Ma SANTÉ m’impose parfois un rythme très particulier, or je m’étais autorisé hier de surcroît, pour la Saint-Valentin sans le savoir, un (pourtant si) petit écart, et à 4h03 quand c’est arrivé j’étais en train de... dîner !!!

Ce doit être la sixième ou septième fois que je ressens un tremblement de terre en quinze ans dans mon île. C’était le plus... puissant. Quinze secondes (crescendo) ai-je vu sitet qu’elle avait duré. Ça a plus « claqué » plusieurs fois que véritablement bougé. Quelle trouille. Pas cool, mais alors pas cool du tout, du tout, du tout. La pensée de me barrer de ce pays m’est même venue à l’esprit.

Tout tremblant comme la terre je me tenais debout au milieu de mon salon. Comme l’abruti que je suis, dans une espèce d’attitude de déni, consistant à me dire que ça n’est pas grave, que ça va s’arrêter – ce n’est pas la première fois que j’ai ce genre de réaction... À LA CON !!!... –, je ne m’étais pas dare-dare mis à l’abri, sous mon (solide) bureau par exemple... Dans l’émission « Trop sur Terre »... gag... « C dans l’air », que diffusait mon ordi, cette phrase a alors retenti : « La réplique n’a évidemment pas tardé »...[77] Quoi ???!!! Une réplique ???!!! Non, pitié !!! Ça n’a pas continué.

À continuer.


16/02 — Continuement du 15. Retrouvailles post-goudoucracboum avé mes amis plagistes le lendemain :

— Alors c’était chaud hier, hein ???!!!

Que dalle, z’étaient pas là !!! Même pas Cyril !!! Dont j’ai écrit que je le retrouvais, à La Datcha, à chaque fois que je m’y rendais, aussi certainement que soley-la ka lévé ! Trois chtit’ secousses et y a plus personne !!! L’est pas resté sous les décombres en tout cas, qu’ecnos du cosmos DiBouPa Merci il n’y eut pas.

On ne dira plus : Cyril n’est pas là, il va neiger ! Mais : il faudrait un tremblement de terre pour qu’un jour La Datcha, parmi ses occupants-pantes, Monsieur ne comptât pas. Même si c’est malheureusement aux antipodes de l’impossible sous nos latitudes à la différence des flocons, con.

Qu’à cela ne tinsse j’ai eu droit au rapport de mes copines serveuses de mon salo tarage[78], où je ne m’installe désormais que le temps d’attendre mon café... à emporter ! Toujours à cause de cette autre invention genre fin du monde par le monde dont la nature il est inutile de rappeler. Impressions recueillies auprès de ces dernières sur la fameuse nuit : pour l’une comme une vague dans un songe sous un matelas à même le sol (elle est en voie de déménagement), mais le ventilateur qui gesticulait au plafond lui a dit « non tu ne rêves pas ma chérie » ; + son récit (rigolo) du plus sévère séisme à ce jour, en 2004, deux ans avant que parmi les zabitan de Gwadloup à compter je ne commençasse ; pour une autre un assez banal pour ne pas dire décevant réveil en sursaut... Sinon z’ont bien dansé, chez mes voimie-mi[79] Sandrine et Frédéric, aux 3ème et 4ème étages de mon immeuble. Les effets sont toujours atténués, à mon premier niveau de notre résidence, l’une des plus costaudes du territoire.

Un cul pour glisser une synchronicité, on est dans Sync sur Sync s’agirait de ne pas l’oublier, et faudrait pas qu’en transigeant à la règle je fisse... la neige tomber ? Pa ni pwoblèm les flocons, con, c’est quand vous voulez ! Que je fisse... ? Le sol se re-soulever. Bé oué.

Le cul antisismique :

Eh bé, tu m’écris « Ces phénomènes sont en train de dépasser en puissance tout ce que toutes les DiBouPounes réunies ont pu concevoir à ce jour », et dans la nuit ça treeeeemmmmmbbbbllllle… Whaouuuuu les 3D. [Nos démentielles multiples dimensions, et c’est le modoupaïen pour « dingue, dingue, dingue ! ».]

Je n’ai pas encore eu mon Manno...

Mais « nou la », comme on dit an Gwada : « On est là ! »

ET LA VIE VA...


17/02 — Ceci est un cul :

Salut mon ami,
Je me suis d’accord... non, telpo, pas d’accord... d’abord dit que t’étais gonflé de sous-entendre que je ne réponds jamais. Je réponds TOUJOURS. Puis j’ai réalisé que tu parlais de... tiens je vais inventer un joli modou pour ça. En français : tes questions sur mes... inénarrables écrits. Pas mal, ça. Je ne vais quand-même pas reprendre « imbitables ». [Le côté obscur de la nouvelle critique. Pas que sévère, que non !] Allez, je fais les 2.
1. Qunu-mé-le-ri. Ouais bof. Qon-me-rali. Aaaaaah ! Ouais ! Dans mes inénarrables écrits...
2. Qi-ri-mal-sé. Dans son for intérieur, qu’« imbitable » est très exagéré et qu’on n’a qu’une envie c’est me rallier. [C’est à peine extrapolé.]
Aux questions 1, 2, 3 et complémentaire (surprise) j’ai fait mieux que répondre, j’y ai fait honneur, je les ai magnifiquement mises en valeur, dans un... écrit. Dans une sacrée Sync. [La 21/01-2.] Ouais, elle est chouette. Bien que tu l’aies peut-être trouvée légèrement... gonflée.
ET j’y réponds un peu, dans la chouett’ Sync, à demi-mot, en filigranes... Parmi tes questions la fort fameuse : « Pourquoi penses-tu que tu es si sensible aux synchronicités ? » J’en dis ce que j’avais (encore une fois moi aussi), dans un premier temps, mal compris, sans effectivement ensuite je te le concède n’y apporter l’élucidation.
Je cafclope. À mon salo-tarasse. Sur la plage zeu Clown. Il est tout sage. Il est tou meutch ce mec. Nos échanges directs à ce jour se résument à :
Lui : il me regarde. Moi : je le rictumace (entre le rictus et la grimace). Lui : « T’es qui toi ? » Moi : « Je ne sais pas, on ne m’a pas dit » Contact 2 : « Je ne sais toujours pas qui je suis... » Contact 3 en présence de Cyril. Après japu trop là non plus quel rapide préambule je lui répète que je ne sais toujours pas qui je suis, filant de la sorte la vanne : « J’ai beau demander, personne ne sait... » Je suis tout sourire, dans le soleil, ma mi-longue chevelure mouillée au vent (je ne savais pas quoi mettre après « mouillée », bon y a un zeste d’alizées mais pas bézef), alors japa trop ce qui lui inspire ça mais il lance en retour à Cyril : « C’est un comique ce mec ! T’as vu sa tête ? »
Je pourrais entendre ça de zeu Clown de La Datcha et mourir. Pas que je sois flatté, on pourrait me dire « il est triste ce mec », ce qui me ferait éclater de rire d’ailleurs, je m’en cognerais, mais... j’ai « juste » envie d’employer ce mot à la con, après ce mot à la con (« juste ») : j’ai trouvé ça... tellement beau. L’instant. De zeu Clown ind mi. Zeu Clown pas encore mais quand-même mon ami. (« Beau » c’est évidemment tout sauf un mot à la con, c’est même le plus beau, la Vie c’est le Beau.) Une chose très belle aussi c’est, depuis le temps que je glose par écrit sur lui, mon premier échange avec Cyril à son propos. La réaction de ce dernier : il a exactement le même avis sur lui que moi. On s’éclate à le regarder, rire et y aller de nos commentaires sur la Vedette (le jour où il s’est lui-même ainsi dit) en train de déconner. « Il est vivant », m’a dit Cyril, l’opposant à la masse des gens robosmartphonisés de la présente glorieuse époque que nous nous sommes à plusieurs reprises appliqués à costumer, sur la plage, pour le pas-hiver. Dixit fada vener[80], n’ai-je pas manqué d’affirmer à son sujet. En français.
Je pourrais en faire un chapitre. Ça va pas ma tête ? J’en ai fait 1000 pages. Qué ? C’est à propos de « je te concède ne pas y apporter l’élucidation », à ta question sur ma sensibilité aux synchronicités. J’ai intercalé notre ami entre temps. Sur quoi je t’interrogeais en retour : et tu te la poses encore, la question, après les avoir lues et relues, mes 1000 pages, de la première à la dernière ??? Non, je mens... un peu. Ça, « lues et relues », et je ne dis pas que le pourquoi du comment de ma captation du zazard cosmique ce soit dit très explicitement.
Mais je vais te l’expliciter, tout ça, elgaga[81], tu verras ! Quand on se... verra !!!
Quelle transition... vers la deuxième question ! Après ne pas avoir répondu à la première. J’y reviens. Si je viendra ? Je ne sais pas encore quand. Si je voudra envoyer mon article sur la Russie et l’Ukraine (c’était la une) à Politis ? Excellente suggestion ! Mais il n’est pas vraiment calibré pour, faudrait que je le désiconoclastasse un chouya. Addendum 2 : ta question porte sur mes topos géopos de manière générale. Iconoclastes ils ne le sont pas forcément tant que ça, une légère adaptatation serait nécessaire je pense toutefois. Tata ça n’est pas fait exprès, mais est-ce à dire, La Voix, que ce travail supplémentaire requis si léger ne l’est pas ?
Oui, oui, oui, qu’il me tarde de te voir bisû, de te faire plein de bisous dans le cou. On aura... deux ans et demi !!!... à rattraper. Record de tous les temps de gars loin, les miens du moins. Et, et... serait-ce un indice ? Rapport à la qunu-mé-le-ri/qi-ri-mal-sé 2 de ton cul ? Merde sont pas féminisés les modous, là. J’ajoute un « e » à la fin épi sétou.
Sétou.
Il y aurait bien l’histoire des... 4!!!... comme les qunu-mé-le-ries/qi-ri-mal-sées de ton vieux cul !!!! (Tou 4 le mastic... Ah merde ça marche plus...). Ah, avant de partir : les 4 quoi ? Briquets. Ça vient d’arriver.
À suuuuiiiivre !!!!!


Ma considération pour mes pochimis-mies[82] est-elle en proie à un inexorable processus de dépréciation ? Sera-ce la pensée du destinataire de ce cul que je n’ai encore pas pu me retenir de publier ? Il s’éloignerait alors tant de la vérité, se trouvant à se retourner la main en visière au-dessus de ses zyé et à scruter : « Merde j’ai perdu de vue toute vérité» Car ne se considérationinexoradéprécie pas à mes yeux qui veut. Si les Forces, DiBouPa et La Diva[83], aussi, me laissaient de temps en temps les enculer tranquillement mes pochimis-mies, sans que par mon Wiki je ne sois alléché, à cause de synchronicités !

Dans cette série, le 17/02 dans l’après-midi à mon salo tarasse j’occupe la tate[84] n° 1, la première en partant du mur du resto. Les tates, généralement au nombre de 3, sont alignées le long de la palissade de la terrasse en surplomb de la plage. L’interaction a lieu avec l’occupant de la tate 2. C’est lui qui commence. Un verre à moitié plein de ce qui ressemble à un planteur plantait sur cette dernière depuis un moment sans personne pour (terminer de) le siroter. « Elle est où Valentine ? », interrogé-je le verre esseulé. Pas vrai, la Saint Valentin c’est passé.

Son infidèle buveur revient. Il m’arrive, dans mon dos, de l’intérieur du resto. Il faisait dodo... euh... caca ? Je ne sais pas. Il se plante devant moi, m’indique du regard mon briquet, lui en ma charmante compagnie à la tate, allongé sur celle-ci. Le Blanc (j’aime bien annoncer la couleur), dans les quarante-cinq ans, précise sa requête, je crois, par « je peux ? ». Je ne réagis pas. Si ce n’est par une espèce de grimace, comme au Clown, oui je fais ça des fois. Pour changer des mots. Mais qu’est-ce qu’il a çuilà, ou n’a pas ? De langue ? Se demande l’homme. Ou pas. Ah ! Il n’a pas la même langue que moi ! Alors il essaie l’anglais : “Light?”.

Je réplique avé la langue tout à fait fonctionnelle que j’ai, bé oué pépé, j’en ai quelques-unes de langues si tu savais, dans la même : “The lighter?”. Bé oué sé kon sa qu’on dit pépé. Il n’a pas mis le feu anglais, fayeur (dans sa bouche), c’est déjà ça. Avec laït, lumière, du terme adéquat il se rapproche certes un peu, mais laït, lumière, ça n’est pas autre chose que cela, et ça n’est du coup pas beaucoup mieux.

— Tu l’as dit en anglais, non, j’ai pas rêvé ?

— Bé oué, comme tu ne répondais pas...

— Oui, pardon, je suis un peu long... à la détente, des fois...

Il a allumé sa clope, ne m’a même pas dit merci, mais si, puis a rejoint son verre qui lui a demandé : « Tu faisais caca ? » « Non, dodo. » Ah, mon « euh... » avait vu juste pour une fois.

Il ne s’écoule pas dix minutes que l’homme blanc retransite d’une tate à l’autre dans le sens inverse une clope à la main et me resollicite pour l’enlumineur. Ça commence à bien faire :

— Encore !

Une quoi, demie heure plus tard, de manière tout à fait inhabituelle je suis invité à aller payer mon café parce que la caisse... j’a pas trop compris quoi. La même requête est adressée à mon voisin. Nous nous retrouvons ensemble à ladite, mais j’ai gratté l’allumage... euh... mette... euh... monsieur. Il est derrière moi, je me retourne, mimant une espèce d’hésitation, mais à aucun moment je n’envisage de lui céder ma place, c’est uniquement pour qu’il sache que je sais qu’il est là et que je suis prêt à lui parler dans la langue de son choix (d’une liste que je lui remets, y en a pas 40-12 non plus pépé). Il me sort un truc... en serbo-croate !

— Eh ! Oh ! C’est pas dans ma liste !

Il se ravise en français :

— Je disais que je ne voulais pas vous bousculer...

J’en profite pour me plaindre à l’employée que je m’apprête à régler, car personne mon tour ne va me voler :

— Ah non, hein ! Déjà qu’il est tout le temps en train de me piquer du feu !

Ça c’est vrai, que j’ai dit ça. On se bat. Ça c’est faux. Il rétorque :

— La prochaine fois je le demanderai à quelqu’un de plus sympa !

Ça c’est vrai. On se bat. Ça c’est faux. On fait ha-ha-ha. Et le pépé et moi retournons à nos tatas. On aura compris à quoi.

Il ne perd pas une occasion, le bougre. En passant devant ma tate y me repique mon faveur. Patépo ! Ne me prends pas mon fayeur, toi. Je lui reconcède la faveur. Un quoi, quart d’heure plus tard, la pensée me vient qu’il me semble avoir vu qu’ils étaient quelques-uns, dans mon sac, les briquets. Et l’idée que, tiens, je vais lui en offrir un, au copain. Je regarde, dans la poche du cul du sac inversée (la fermeture-éclair est orientée vers le bas : idéal pour tout perdre – que c’est nul ce système) : un briquet, deux, trois... quatre !

Il faut replacer le briquet, pour bien apprécier, dans sa perspective. Voici ce qui m’était déjà arrivé avec cet objet :

Objet suivant...

Le passage débute ainsi parce que ce que j’avais vécu d’autre d’incroyable...

Autre table le long d’une palissade au bord de l’eau, version marina, toujours à Gozyé, au jour 2 du tapator[85], à mon salo pa-takakon-méacoté, j’ai posé mon cul y a pas cinq minutes qu’on me syncattaque déjà : « incroyable » est répété dans mon dos dès le mien prononcé... Je peux, La Voix, DiBouPa et Diva, continuer ? Merci.

Ce que j’avais vécu d’autre d’incroyable avé les objets d’avant, dans les paragraphes précédents, est à savourer au chamou 39 (poco bité – maman cascu lidio). Cadeau ce morceau en attendant :

Objet suivant : les briquets. Je les collectionne. J’en possède toujours un nombre inversement proportionnel à mon degré de tabagie. Donc beaucoup. Pour être certain d’en avoir toujours un sous la main, car en termes de contraire, ils sont l’antithèse des petits pains. Ils s’oublient, se perdent, finissent dans la poche de camarades de fumerie… Et il n’est rien que je déteste tant que de ne pas trouver ce que je cherche, mon impatience – couplée à mon souci d’efficacité – ayant au moins fait de moi un as du rangement et du classement. Ce que je tiens, en réalité, de mon expérience de bureau acquise à Terre des Mondes.
Mais c’est le jour du dernier anniversaire de Manno que s’est produit un phénomène, comme un anti-cadeau, en ce qu’il n’aurait pas exactement été pour l’enchanter. Nous avions passé un petit bout d’après-midi ensemble, dans le monde pré-conne[86], où l’on pouvait encore s’attabler à une terrasse, à laquelle nous nous étions régalés, anniversaire oblige, de délicieuses pâtisseries, agrémentées pour ma part d’un café.
De retour dans ma résidence, devant la grille de mon appartement, à la recherche de mes clés, j’ai fouillé une première poche : j’ai sorti un briquet Bic rouge. Dans la deuxième, j’ai trouvé un briquet Bic bleu. Dans la troisième, j’ai encore senti un briquet. Je me suis dit qu’il ne manquerait plus qu’il soit blanc. C’était encore un Bic ! Il était… gris. Je n’ai pas acheté ces briquets ensemble, et je ne sais vraiment pas comment j’ai pu me retrouver avec ces trois exemplaires du même modèle dans mon short, et cet assortiment bleu-presque blanc-rouge.

Ah non là c’est tof, les non pas 3 mais 4 briquets (record battu) : je sens qu’on va bien se marrer.


Aller-retour 2. Après le 1 ci-dessus, entre salo 1 (Gozyé-Bourg-Plage) et salo 2 (Gozyé-Marina) [mon logis est sis entre les 2], d’une part, et entre jour du tapator 1 et jour du tapator 2, d’autre part. Au salo 2 le jour du tapator 2, je viens de taper un chouya de gras avé le boss. Un sous-chef en fait, ce qu’une jeune et jolie serveuse café au lait m’a par la suite précisé. J’aime savoir où je mets les pieds. Tous les détails requis du fonctionnement du lieu elle m’a donnés. Je présentais ailleurs La Baie des Pélicans comme une des plus belles adresses et meilleures tables de Gwada. Dans le très local, et relativement basique. C’est plus chiadé ici, au Jiss, un autre très beau spot – mais usine[87] : qu’est-ce qui ne l’est pas en Gwada ? –, et gastronomiquement parlant également plutôt satisfaisant. La jus-waloute m’a dépeint une froute ambiance, les managers sont hyper sympas, les salaires sont de tant... Stop. File-moi la grille. Parfait, je suis rassuré sur les conditions qu’un jeune couple fraîchement débarqué de France, qu’à un autre salo ia le ju j’avais rencontré et qui m’avait dit qu’audit Jiss ils devaient bientôt commencer à travailler, vont pouvoir y trouver.

— Et les deux Français, là, tu les as embauchés ? N’ai-je pas demandé kon sa, mais je lui en ai touché deux mots, et c’est bon j’ai les infos qu’y me faut.

Par contre j’ai perdu un jumo. J’en avais un sur le resto. Voyons. Sur le toit ? Non, l’est plus là. C’était un truc avec « jiss », la prononciation de « jis », « jusqu’à » an kréyol (on dit aussi « jisk »). Jumo si tu reviens dans le courant du tapator tu nous rejoins.

Dans mon dos :

— Je suis là !

— T’es qui toi ? Ah ! Mon jumo ! T’étais où ?

— Dans le coin de ta cervelle kès tu crois ? Sur le toit ! N’importe quoi !

— T’as raison, j’ai de ces idées des fois...

— Pourtant ça ne te... ressemble pas !

— Ha ! Ha ! T’es un comique, toi !

— Oui, comme toi !

— Quoi comme moi ?

— C’est pas ton Clown qui l’a dit ?

— Ah, mais oui !

— Comique je ne sais pas, mais d’idées tu ne manques pas !

— Merci ! Mais comique je suis oui aussi je te prie si le Clown lui-même le dit.

— Mais oui, mais oui. Tes idées sinon, on en parle ou pas ?

— Aaaaaah ! Mes idées, mes idées, ma pensée, mon génie...

— Euh... On reprend ses esprits !

— Aaaaaah ! Mes esprits ! Si tu savais !!!...

— Ah, je ne suis pas Angelu, je ne sais pas tout...

— Je te raconte...

— Stooop !!! C’est de moi qu’on parle ici !

— Ah oui. C’est vrai.

— Et de tes idées ! J’en suis une bien bonne encore, heureusement que tu m’as retrouvé !

— À ce point ?

— Tu m’as retrouvé ou tu m’as pas retrouvé ?

— Si, oué-oué. Et si tu savais...

— Nooonnn !!! Pas les esprits !!!

— Calmos, pas les esprits, non, mon esprit. Mes idées. Ton statut.

— Hé ??

— Ta stature même je dirais.

— (À voix basse) On est encore en train de le perdre...

— Je t’entends ! Tu oublies que c’est moi qui te fais parler, vivre, exister...

— M’en fous, viens en au fait. C’est quoi ma... (non mais, a-t-on idée...) stature, en vrai ?

— Si tu savais...

— Nooonnn !!! Pas les...

— Non, ça c’est déjà fait. À toi : je t’annonce que je te consacre... Jumo-Synchro !!!

— Ooooooh !!!

— Ouais, c’est-y pas beau ? Te voilo :...

— Je vois l’eau ?

— Certes. La plupart de mes salos nous l’offrent.

— Quoi donc ?

— La vue sur l’eau. Mais regarde-toi plutôt :

Jis apré qu’on a chouya-grassé, avé le responsable qui à côté de moi quelques minutes plus tôt son telpo en mains et avé force cahiers, le coup de feu qui s’annonçait afin d’organiser, s’était attablé, le nom de la première personne qu’il a prise au téléphone était : Chani.

Le jumo :

— « Chani » c’est joli mais « jis » c’est pas juste, c’est « jist », « jist apré ».

— Quoi, t’es un faux jumo ?...


Aux salo et jour du tapator 1 j’aligne mes 4 briquets dans la paume de ma main, me lève et me dirige vers mon voisin de tate. Je lui tends :

— Tu choisis.

Il éclaaaaate de rire. L’effet, en termes d’amusement de personne, est sensationnel. Il est emballé, il ne s’arrête plus de rigoler, d’aligner les « excellent ! excellent ! excellent !... ». Il me poingue (la salutation antivirale).

— Et t’avais ça dans ton sac à main !

— Oui, dans mon baise-en-ville !

Il va presque en être question dans un instant, de baiser, après s’être pas-battus deux fois. Le gars me dit :

— Tiens je t’offre une cigarette ! Quand-même !

C’est la n° 2. Il m’avait compensé une 1ère fois à l’allumage n° 3 juste après qu’on s’était pas-battus 2 fois.

Il a pris le banal briquet bleu. Le moins joli. Il est poli. Les 3 autres sont très jolis. Le 2 : un « Apéro Punch Coco ». Le 3 : un « Peace – Rasta Man – Reggae – Keep Calm – Jamaica ». Et le 4 : un Rasta Man a-sex... euh... a-textuel, un dessin stylisé de ses cheveux lockés ceints d’un bandeau vert, jaune et rouge et de ses moustache et barbichette, sans visage, le tout hormis le vert, le jaune et le rouge du bandeau en noir sur fond jaune.

— Ouais, et tu m’allumes, tant qu’à faire!

Avé le briquet bleu, dans la main de son nouveau propriétaire, tout excité lui aussi certainement, bien qu’un peu triste peut-être de me quitter.

Il me recadre :

— Ouh là ! Keep calm!

De l’anglais encore ! No. C’était bien du français dans le texte, « on se calme ! », et je l’avais ainsi retranscrit, mais danupag[88] j’ai exposé les échantillons, ne sachant cependant pas que j’allais être amené à inscrire, jist avan la version française, l’anglais.

J’obtempère :

— Oui, on se détend !... On reprend ses études... [Ha ! Telpo ! T’as envie de piner avec nous ! Je reprends :] On reprend ses esprits !...

« On est pareils ! » et « C’est stra-té-gi-que ! » ont été la déclaration de fin de mon vis-à-vis et la mienne. J’aurai ainsi dégoté ni plus ni moins que mon alter ego du briquet. Nous sommes pour cet instrument l’un et l’autre adepte de la même politique d’accucollection visant à ne jamais en manquer, jamais galérer pour mettre la main dessus. Le comble c’est que ququ japa[89] je m’étais trouvé à sa place, non pas à la tate 2, mais dans la terrible situation du sans-briquet. Oui, j’avais trouvé le moyen malgré tout comme lui de me retrouver à court, deux et cinq mètres plus bas et plus loin, heureusement en compagnie, du moins à proximité, de Cyril. Je tins avant lui ce rôle, ce jour-là, de taxeur de gaz multirécidiviste.

Ah oui, j’ai aussi dit ça, à l’allumage n° 3/offre n° 1 de clope par mon taxeur assortie de « je te dois bien ça ! » (avant mon briquet-cadeau) : « Avec tout le gaz que tu m’as pris ! » Là au moins en le disant j’ai ri. Mais pas quand je me suis exclamé, à l’allumage n° 2 : « Encore ! » Je ne l’ai que pincé, l’allumé. J’y ai repensé, par la suite, après qu’il m’a expliqué dans le courant de notre poilade qu’il détestait non seulement taper des clopes mais, même, demander du feu. Fok’ ch’ fass’ gaff’, avé le pince-sans-rirage, parce qu’il se l’est peut-être bel et bien dit, à l’allumage n° 2, un truc dans le genre « quel conn... » Et adan tèt a-y nou pétèt goumé : sans lien avec le contexte restauratif, an kréyol sa ka sinyifyé « dans sa tête on s’est peut-être battus ».

Qlito ![90] (Écris-je page 69 de mon fichier Sync sur Sync.) Mais il n’a évidemment jamais été question de nous bouffer le nez. On s’est jist byen maré.


22/02 — J’ai une chiée de trucs à faire. Les trads recommencent à tomber après quelques semaines de grande peinardise, et j’ai toujours... 43 chamous à xabiwikiter.

J’étais décidé à faire une pause dans le tapador[91].

Quelle idée, un 22/2/22 !!!!!

Tou bi continioude.


24/02 — (Re-re-re...passage le 04/05 : à la base j’inscris cela pour combler un étrange vide après le tiret... Comme c’est bizaaare. Nooonnn, pas tant que ça, mon autoquestionnement porte en réalita sur la natuuure de l’écrit de ce..................... terrible 24. Je bloque. « Est-ce un cul ? », viens-je d’écrire. Bon bé ça, ça sera fait. C’était la question. Ça n’était pas précisé. La réponse est oui. Mes points de suspension ont profité de mon hésitation : « Hé ! » Quoi ? « Compte-nous. » Nooonnn !!!... ne me dîtes pas que vous êtes... « 24 ? Non, 23. Mais le 24/02 – tu déblatères suffisamment dessus –, tu étais persuadé que la Guerre en Ukraine avait commencé le 23. Nochiée[92] que tu n’as d’ailleurs toujours pas xabiwikitée, à la radio quand, le 24, tu as appris la... Nouvelle, tu as souvenir que la journaliste que tu as entendue l’annoncer avait précisé que le début de l’invasion, par la Russie, avait eu lieu à 5 heures 40. Heure de Paris ?... Soit en Gwadloup à minuit moins vingt, et vous étiez donc alors encore, dans ton péyi, le 23... Papiver[93] non plus ce 4 du jour où nous nous entretenons... et alors qu’à l’instant tu constates que tu te trouves à la page... 42 de ton fichier. » Eh bé. Et si vous saviez ce que je réalise ici, à propos d’un événement dont j’ai été mis au courant hier, étant donné a fortiori ce qu’hier j’ai écrit... Il me faut un Médium, un vrai, qu’il me dise qui vraiment je suis...)

« BIENTÔT LE MONDE FRÔLERA L’APOCALYPSE, PUIS LE MIRACLE ADVIENDRA. »

Je l’avais écrit il y a quelques mois.

Dans ce genre de moment on aimerait pouvoir s’engager dans des Brigades Internationales, comme en 1936 au temps de la Guerre civile en Espagne, et

ALLER SE BATTRE
CONTRE LE NOUVEL HITLER,
POUTINE LE NAZI.

Il convient de se souvenir en cet instant :

L’ATTAQUE DE L’IRAK EN 2003 PAR LES ÉTATS-UNIS.
UN DES PLUS GRANDS CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ DE TOUS LES TEMPS.

Les victimes irakiennes, directes et indirectes, se sont comptées par millions.

Cet acte des États-Unis n’était PAS MOINS MONSTRUEUX ET CONTRAIRE AU DROIT INTERNATIONAL que celui de la Russie aujourd’hui.

Avec Poutine l’empire états-unien et le monde occidental ont ce qu’ils méritent.

Ils récoltent les fruits de leur propre folie : la folie de la thèse de la « Fin de l’Histoire », la folie de l’ordre capitalo-financiaro-militariste mondial, la folie d’avoir fait montre du plus total mépris à l’égard de l’ex-URSS depuis la chute de l’empire soviétique.

L’Apocalypse : on y est.

« On » c’est pour l’instant les Ukrainiennes et Ukrainiens et la chair à canon russe.

Le monde entier finira-t-il pulvérisé ?

Il ne l’aurait pas volé.

Sinon donc le Miracle ?

Le SM3 : la situation dans le monde s’améliorera.

Je me suis trouvé à déclarer hier à propos de la journée astronomique du 22/2/22, du palindrome 22/02/2022 comme il n’y en aura plus jamais :

« Bon, ben... ce n’est pas encore ce jour que le Miracle se sera produit. »

Et le lendemain boum la guerre.

Ce jour-là les synchronicités ce fut les 3D (dingue, dingue, dingue...). Pourtant vraiment je ne m’attendais à rien car je n’y pensais même pas, à cette Gase[94]. Quand on m’en a parlé ça m’en a touché une sans faire bouger l’autre, parce que justement j’avais décidé de faire une pause, dans mon tapador (tapotage d’histoires).

J’avais choisi le jour !

Y a plus qu’à.

Étaler mon magot de synchros palindromiques.

Le processus ensuite sera :

Xabiwikiter les 43 Xa-pitres restants de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata.

À la fin de cette version finale écrire une dernière fois :

J’EN PRIE, DE TOUTES MES FORCES, MON DIEU, MON BOUDDHA ET PATATA !!!

Que ce soit fini la guerre, la misère et tout le tralala.

Faites-moi confiance, je m’occupe de tout ça.

Mais ça prendra plusieurs mois.

En attendant : bonjour les dégâts !


02/03 — J’ai rendez-vous à 10 heures près de chez moi pour le contrôle technique de ma voiture. Allumage sur le pine-ma-ride[95], et roule ma poule. Que tu roules ma poule bizarrement aujourd’hui. Chiotte t’as crevé. Le contech et Midas-les-voleurs (qu’y disait JP quand il y bossait) sont à deux cent mètres, alors tant pis tout dooouuuucement j’y vais.

Ça n’est pas très malin mais j’ai bien fait, car une fois sur place je ne suis jamais arrivé à démonter la roue. Kon sa voiti-la démen elle y sera. Ouais paskeu je m’a trompé. De jour. Mais j’ai bien fait de me tromper car konsa j’étais tout près du supermarché pour aller m’acheter une bombe atom... euh... anticrevaison. Sauf que je ne suis jamais arrivé à gonfler la roue.

J’avais pourtant un autre produit miracle dans le coffre, une espèce de crochet et ses bandes-rustines en caoutchouc collantes à introduire dans le pneu. Mais c’est un véritable... coup de canif ?... que quelqu’un y a collé dans ma roue ou qué ? Pas moyen de boucher le trou, j’ai eu beau la fourrer de toute la gomme.

Crac boum. Il est 14:14. Enfin boum non, malgré toutes les bombes de l’époque, dont celle que je faisais cracher à l’instant, mais crac. Une branche de palmier tombée pile (me sera-t-il précisé) entre un et une Gwadloupéyen-yèn assis-sise à la terrasse de l’hôtel de la pabachi[96] à côté de moi. Je cafclope, après le pacon-chique-pale[97].

Je me suis dénoncé :

— C’est à cause de moi. C’est un flux, depuis ce matin. Il ne m’arrive que des catastrophes... Restez sur vos gardes... Ou bien je m’en vais ?...

À la caisse du supermarché je m’étais pris le bec avec un mec qui avait commencé à s’énerver parce que soi-disant je voulais lui passer devant alors que pas du tout, je déposais juste sur le tapis mes achats qui dégueulaient de mes bras, d’autant que l’imbécile qui tenait une pauvre boîte dans la main m’avait fait un signe de la tête dont je pensais qu’il signifiait que je pouvais. Mais non, il n’avait en réalité rien à branler que je sois chargé, et son regard d’abruti avait en fait voulu dire c’est moi d’abord.

Pneu aussi crevé et à plat au début qu’à la fin. Roue insortable donc pas pu la changer. On se doute que je n’en étais pourtant pas à mon coup d’essai. Que s’est-il donc passé ? Krikée, déboulonnée, je l’ai bougnée dans tous les sens mais elle n’a jamais bougé. En réalité elle était grippée. Ça ne m’était jamais arrivé.

Je me suis résigné à me locomojamber, cabas plein de mes emplettes sur l’épaule, pour rentrer. À quatre-vingt mètres sur les deux cents à parcourir jusqu’à ma zonmé, vingt mètres devant moi une dame à côté de sa voiture arrêtée au stop de la sortie d’une résidence est en train de s’agiter. Faut croire qu’il fallait que cette dernière me croisât dans une hiryotte, à l’avoir fait plusieurs fois dans mes conversations ces derniers temps. Je sais tout de son désamiantage, par exemple, qui a coûté des millions (cela dit en rien une exception). J’y ai même visité un appartement fraîchement rénové avec ma voimie Aline et ses amis-mies. La dame lève un bras, il me semble entendre « monsieur »... Oui, elle me monsieure, me vite-venèze et me y-a-ch’ais-pas-quoise. Elle est complètement affolée. C’est moi qui prends peur, du coup ! Quelqu’un est en train de faire une crise cardiaque ?!... dans la voiture ?!... Je largue mon sac sur le trottoir et accours !

Il faut bien trente secondes et deux ou trois injonctions à l’encalmade de ma part avant que je ne pipe quoi que ce soit dans ce dont elle m’implore, tremblante, paniquée, au bord des larmes. Au cœur de la séquence sera... une roue. Elle a vu une scolopendre. Elle ne sait pas où elle est passée. Elle tient une de ses chaussures à la main. « Je vous en supplie monsieur !!!... Je ne sais pas où elle est !!!... » Je lui prends sa chaussure. Zyeux trouvez-la moi. Zyeux : elle est là, sur la jante ! C’est ma plus grosse et splendide ex aequo avec max deux ou trois autres en quinze ans sur mon île. Madame a sorti son plus beau costume roux-brun serti d’orange. C’est une scolo nucléaire, un insecte de morsurction massive. Imprescinant. Extase, admirage. Avec un passant je partage. Puis action : coups de sandale, je la déloge, elle entame sa fuite dans le prolongement de la bagnole.

— Écrasez-la !!!

— Non madame je ne l’écraserai pas, y a pas de raison, elle ne menace personne ici.

— Elle fait sa vie, a opiné mon second d’admiration, avant de partir poursuivre la sienne.

Elle n’est pas un danger, À L’EXTÉRIEUR !... Ce serait un crime contre l’animalité. Je place ça en hommage à l’honneur du contexte international, mais en vrai juste un insecticide. C’est vrai que plus un animal est gros et beau plus on la ressent, l’impression, de commettre un crime. Comme pour la mygale en Thaïlande :

Cécile inspectait systématiquement sa chambre, dans tous les hôtels et autres rizortes (resorts), à la recherche des éventuels interstices par lesquels une petite bête risquait d’entrer pour dévorer la grosse (bête j’entends, Cécile ne l’était pas exactement), avant de décider si elle la prenait ou pas. Et son obsession a fini par en attirer à elle une... exceptionnelle. C’était à Koh Chang, une île d’une grande beauté aussi, beaucoup plus vaste, montagneuse et sauvage, près de la frontière avec le Cambodge. Nirut et moi y sommes allés trois fois, dont une avec Xixili et une avec Stef et Sophie. Le pas très vieux couple (alors que maintenant...) s’était offert, en prime, une virée sur l’un des îlets au large. Ils ont dormi avec les rats. Dommage, tiens, Cécile n’était pas là, elle a loupé ça. Tu te marres là-haut ?! Tu m’étonnes !
Mais je sais, je sais, ça n’est pas fini. Car le pire, la bougresse, c’est qu’elle a fait mieux que tout le monde ! Et elle s’est retrouvée, dans la chambre de son bungalow de Koh Chang, le plus nickel qu’elle ait pu trouver mais qui n’a manifestement pas présenté toutes les garanties – ce dont, je crois, elle s’était effectivement un peu émue en la retenant, faute de mieux –, avec...... une mygale !!! Et là, je me permets d’exprimer... un regret : qu’elle n’ait pas pu prendre de photos... de l’araignée, certes, mais également des paysages de l’île, dont elle a tout de même effectué le tour trois fois, les jambes à son cou et en hurlant. Mais précisément parce qu’elle détalait et qu’elle n’avait pas la tête à ça.
En vrai elle m’a raconté sa rencontre avec la mygale, qui n’avait en réalité pas l’air de l’avoir tant traumatisée que ça... Mais l’horreur c’est que le responsable du rizorte qu’elle a appelée – oui, tout de même – à la rescousse... l’a tuée !!! Ma parole c’est comme tuer... j’allais écrire un chat, or cette croyance a cours en Thaïlande, justement, selon laquelle la main de quiconque commet un tel acte se retrouvera à trembler pour le restant de ses jours. Un Thaïlandais. Un bouddhiste. Comment a-t-il pu ? Et que j’aurais aimé me trouver à la place de Cécile pour admirer la créature ! Ça n’est pas une Xixili qu’il fallait venir voir ma mygounette mais un Xabi ! Tu serais encore vivante aujourd’hui ! Ma Belle et ma Bête, je vous salue bien bas.[98]

Xixili ton Mojito[99] a ensuite un peu saoulé la dame sur sa phobie, ainsi que son garçon également présent sur les lieux du pas-crime, qui m’a dit avoir très peur de la chose comme sa maman, ainsi que des araignées. Et que découvris-je plus tard dans la journée ? Une maouaza-photo d’araignée ! Française. « Elle est grosse ! Le corps doit mesurer 1 cm et demi. Brrr ! », était-elle légendée.

La maman du petit a admis qu’elle serait capable de lâcher le volant si elle se retrouvait avec une scolo à l’intérieur de sa voiture. On a... euh... plutôt j’ai bien ri, aussi, à sa manière de raconter... ZEU vision. Pour sûr c’était quelque-chose. Elle est à son volant, et en transparence sur sa vitre à quoi, dix centimètres de ses yeux : les mandibules, les pattes, le ventre de la bête... Et quelle bête. Pourtant ça se passe dehors, le danger est égal à zéro... C’est par contre à se demander comment elle a même osé sortir de sa voiture ! La même chose dans le cockpit : danger maximum ! Encore que pas tout à fait, le principal dans toutes les situations périlleuses étant la panique, ai-je sermonné mère et enfant.

La scolopendre aussi a manqué de sang froid ! En se carapatant elle a traversé la route sans regarder à droite et à gauche. Et j’ai à peine eu le temps de dire que je ne l’écraserais pas qu’une voiture est arrivée droit sur elle : la concomitance ! Au centimètre et au dixième de seconde près, les deux trajectoires, celles de la... roue du véhicule et du pauvre mille-pattes se sont rejointes, mais in extremis : la roue l’a heurté au niveau de sa tête, quoique de ses pattes avant uniquement peut-être, car il a manifestement un peu morflé mais n’est pas mort. Au bout de quelques secondes dans l’action je l’ai perdu de vue, si bien que l’angoisse de la dame toujours en panique, quand j’ai hésité quelques instants plus tard à répondre à sa question « elle est partie ? », est remontée d’un cran.

Puis c’est un mec derrière elle en voiture qui commence à gueuler quand elle tarde à remonter dans la sienne et à dégager la voie. Cinquante mètres plus loin je suis de nouveau alerté, cette fois par le vacarme du feuillage foulé par un iguane sur le bord du côté opposé de la route puis du portail métallique sur lequel il se met à grimper, tâchant hystériquement d’échapper à je ne sais quoi. Cet animal est d’une impressionnante nervosité, puissance et vélocité. Au moins ne risque-t-on pas de se retrouver nez à gueule avec ce mini dinosaure (très, très mini, oui, malgré ses jusqu'à un mètre cinquante de long) dans sa voiture. Outre une belle morsure aussi, dentée celle-là bisû, ce serait lacérage à coups de queue garanti.

Sinon donc quoi d’autre au programme du jour ? Éborgné-gnée par une branche de cocotier ? Tant que ça n’est pas rétamé-mée par une noix de coco.

Vite, aux abris.


14/03 —

Arrêt achat banacarrogettes.

La maraîchère est d’une beautééééé !!!!! Ce souriiiiire !!!!! Ce noooooiiiiir !!!!!

C’est pas vraaaaaiiiii.....

Déjà obligé de digresser.

Car voici comment la fin dans ma teté j’imaginais : ...

Oui, car le bout je tenais déjà.

Cela en revanche je ne le savais pas.

Que dès le début je serais contraint de raconter la fin.

Cela dit après ma Miss-Jottise (4) atomique avoir hier ENFIN terminé, faut pas s’étonner.

Début de fin au début censé la constituer :

Et..... je l’ai !!!!!
La Sync sans Sync !!!!!
Mais en longueur je ne me suis pas trop mouillé.

Comment puis-je encore ainsi m’illusionner ?!

Penser que la noooooiiiiire beautééééé n’allait rien provoqueeeeerrrrr !!!!!

Ma chère maraîchère. Noire ébène. Mais dénégrée. Y a du pas-Africain quelque part.

La digression sur la première mention de sa complexion c’est parce qu’à cet instant-là je vécus un autre merveilleux échange de sourire avec une serveuse (café-au-lait), très charmante aussi, qui venait de me servir mon café.

Et juste avant ça sur la route j’avais croisé la TOTALE perfection du physique de garçon. Plus atomique encore que les bombes citées ailleurs, dont celle qui ouvre la marche de la Marche. Des Trois Jours. De la MJ4.

J4. Presque un 14. Et plein de boucles. Dans mes cheveux en instance de coiffeur, dans mes histoires, celle-là entre le premier jalon de la MJ, le saint-valentinois 14 février et cette Sync 14/03.

Le déclencheur de son étalage de beauté : ce n’est même pas la beauté. Nan. Je n’en aurais pas parlé.

Putain ce cuuuuul !!!!!

Pas que le cul.

Dans le bar.

C’est du mâle.

Comment survis-je à si drues pluies de bombes ???!!!

« T’es un guerrier », MA bombe m’avait-elle déclaré. Mon Manno. Entendons-nous, pas exactement à ce sujet.

Les ogives pouvaient tomber, elles n’auraient pas atteint mon kiki, hihi, mon XabiWiki, sans un peu plus de matière.

Au magasin sur le tapis j’avais déposé mes légumes et mon fruit nus. La caissière était gênée :

— Vous ne voulez pas un sac ?

— Non, je n’ai pas besoin de sac.

— Vous êtes sûr ? Avec la pluie...

Et toi l’es-tu ma chérie, que t’as envie d’allumer le Xabi ? C’est parti :

— Non, je n’ai pas besoin de sac. Vous savez j’ai un cabas, dans la voiture. Je fais toujours en sorte d’utiliser le moins de plastique possible. Je sais bien que les gens s’en foutent, de polluer la planète et les océans.

Un type tourne et vire dans la boutique, son telpo à l’oreille, posant à chaque tour... un sac en plastique et son chargement.

— Regardez celui-là, ah ça il les collectionne, les sacs !

En vrai pour l’écrire c’est le mix des deux qui m’a motivé. De la minette la beauté, et la minute sachez-ach’ter-sans-sachet.


16/03 —

Je descends faire une sieste salbachi[100]. Je confectionne mon sabloreiller, et le petit creux pour mes os du cul (sur cette simili plage le sol est un peu dru). Un beau soleil, du vent pour ne pas trop suer. Nickel. Pas d’enfants qui jouent ? Non, il n’y a quasiment personne. Je m’endors. Au bout d’un moment, des cris stridents. Et merde, des enfants. J’ai la flemme d’attraper ma cire. Toujours dans le sac, pour rapiner (renard-poissonner), depuis ma dernière otite, qui m’avait valu de me tordre de douleur et contraint à une attaque nucléaire de mon tchernobide : un tubdigestiflarguage d’antibiotiques. Dix bonnes minutes s’écoulent avant que je ne me résolve à barricader mes tympans. Je n’entends plus rien. Efficace. Tu parles Pascal, c’est pask ils... ont cloué leur bec. Non mais sérieux, plus un son, les cons, il a suffi que je me quièsbouche...

Dans le courant de l’après-midi dans une Garonne, à un salo de la marina de Gozyé où je tombe sur mon voimi Fred, en compagnie d’un collègue, c’est la première fois que quelqu’un à qui je dis que j’écris réagit et me questionne. Comme souvent ça vient naturellement, au détour de deux phrases, sans intention d’amener la discussion à ça. Sauf que là dès ces deux mots prononcés mon interlocuteur m’arrête : « Ah oui, tu écris ? » Miracle ?! Tu parles Pascal, c’est pask il... écrit lui-même ! Des romans de fiction. Il en est à trois manuscrits, qu’il cherche à faire éditer. Il avait l’air de vouloir aller voir mon site. J’ai dit : « Merde, j’aurais dû rien dire ! » Fred a dit : « Trop tard ! »

Nous discutons tous les trois longuement de la guerre en Ukraine. L’« événement » (« Ah oui, tu écris ? ») a lieu en ce... 21ème jour de la guerre. Ce que mon ordi-télé m’apprend docho[101]. Voir la Miss-Jotisse 4 La Marche des Trois Jours [les 21, 22 et 23 février] VERS... ? / La Marche sur l’EAU.

Je suis interpelé par un autre petit détail, dans la partie de la discussion « la gestion tellement catastrophique de l’eau en Guadeloupe que des fois y a du caca dedans, et que l’écrivain 1 achète des bouteilles en plastique, l’écrivain 2 loue une fontaine à eau et se fait régulièrement livrer des bonbonnes et le troisième, encore plus écolo, filtre l’eau du robino... euh... net ».

À l’écrivain 1 je n’ai pas hésité à signifier mon refus catégorique de consommer des tonnes de plastique en optant pour la solution des bouteilles choisie par lui. Et comment peut-on ???!!! Ce dont il a instantanément réalisé l’énormité, car il n’avait pas l’air, loin s’en faut... non !!!... c’est « tant s’en faut » ou « loin de là »... tant s’en faut ou loin de là adoncques, con, qu’il avait l’air du dernier des cons. Je le connais à peine mais c’est déjà Mon Aouitécri Préféré. Qu’il a l’air sympa ce gars-là... c’est pas croyaaaaaaaaable... tou 9 le mastic... 9 « a » sans les compter, je les compte bé wé 9 j’en ai bien tapé... ce qui n’est pas croyaaaaaaaaable c’est que je repasse par là et (ré)écrive/rustine[102] ça aujourd’hui... j’expliquerai ça une autre fois... qu’il a l’air sympa... mer...zut j’avais déjà « il n’avait pas l’air »... répétition, j’aime pas... ta pisse[103]... qu’il a l’air sympa, et il est assez beau, ce qui ne gâche rien comme on dit, bien que pas vraiment mon genre. Je pense qu’il va rapidement en changer (de pratique... pour l’eau, de genre japa), car ainsi a-t-il fini par définir le sentiment que cela lui procurait, décrivant même par le menu le spectacle des quantités astronomiques de plastique qui s’accumulaient dans la benne de tri devant chez lui :

— Ça fait mal au cul.

Encore un atome crochu. Car c’est également mon expression consacrée, pour cette question-là précisément, de l’évitement de l’auto-empoisonnement par l’eau crottée et chlordéconée de Gwadloup moyennant celui de l’environnement. Sauf que moi ça ne me meurtrit pas le cul mais les seins. Voilà c’est ça, mon expression favorite :

— Ça fait mal aux seins.

Un ruisseau synchronicitique parallèle a coulé tout au long de l’après-midi, charriant des animaux, entre réalité, maouazas et hyriottes et autres culs encore tout chauds : une vache, un iguane, un gros bourdon, une scolopendre, des araignées (dont une mygale), un crabe et un lézard.

L’iguane : le spécimen le plus... curieux... « rencontré » en quinze ans en Gwadloup. Un calibre 3/5, pas loin du un mètre cinquante de longueur, mais surtout du fait d’une queue très longue, comme un gros fil, sur les trente derniers centimètres. Un filin j’aurais envie de dire. En acier ! Sa queue est particulièrement dangereuse, c’est son arme pour se défendre, avec ses griffes et ses dents. Il l’a courbée à un moment donné (ça veut dire : donne-moi à bouffer mais pas un geste de travers) alors qu’il se tenait immobile à mes pieds la tête relevée et tournée vers moi. Il passait et repassait, me regardant, quémandant. Mais gare au faux mouvement. Cotojo les totos... euh... toutous un peu cons (comme pour les vaches dans les rues en Inde qu’ils n’appréhendent pas plus… prudemment que s’il s’agissait d’éléments de déco), quand ils ne se méfient pas : aïe maman je me suis fait arracher la main. Non, quand-même, mais la vache que ça doit faire mal. Et la queue, la queue !

Puis il est monté à un tronc de palmier encastré dans les planches de la palissade du restaurant en bordure de la marina entre ma table et celle de 2 femmes, 2 hommes et 2 enfants. L’une des deux femmes assise tout près du palmier s’est levée, affolée, a reculé, l’iguane est monté, s’est arrêté à mi-hauteur, et a fini par regagner le sommet de l’arbre et disparaître dans les branchages. Il n’y avait que du liquide sur les tables de ces cons de clients, il repassera en voir d’autres. Des cons-connes qui lui donneront à manger, alors qu’IL NE FAUT PAS. Ça les attire et c’est le meilleur moyen de se faire niaquer. En attendant dodo. Ou trampoline ? Ce fut la pinerie du moment.

Un des deux hommes à la peureuse (bien que n’ayant par conséquent pas totalement tort, de se tenir sur ses gardes) : « Attention il va te sauter dessus. Il adore le beige. » (Elle porte un chemisier beige.) Moi : « Ha ! Ha ! Heureusement qu’y a une bâche. » (Y a une bâche, tendue au palmier.) L’homme à la peureuse (« à » complétif cette fois) : « Y va faire du trampoline. » Moi : « Ha ! Ha ! »

J’avais eu maille à partir avé la bête pas plus tard que la veille dans la Sync 02/03 de Sync sur Sync, que j’avais complétée kon sa : « Au moins ne risque-t-on pas de se retrouver nez à gueule avec ce mini dinosaure (très, très mini, oui, malgré ses jusqu'à un mètre cinquante de long) dans sa voiture. Outre une belle morsure aussi, dentée celle-là bisû [et non mandibulée comme l’autre bébête de l’histoire], ce serait lacérage à coups de queue garanti. »

Les chiffres : l’heure, 16:16, qramé popote[104], après la conversation aouitécri-ça-fait-mal-au-cul-ou-aux-seins-l’ukraine-ça-craint-ça-sent-le-roussi-(pour-le-reste-du-monde)-qu’il-a-dit-l’écriv1-et-dòt-bitin ; un sucem à 1 110 mots (page 1 sur 2) ; re-l’heure, 1:11, à l’écran de l’émission télé sur l’Ukraine (en différé) quand je m’y rebranche après le sucem ; un maouaza envoyé (ou reçu, en France) à 20:20, un autre à 21:21. Re-re-l’heure (le lendemain), une double-top-chiraïenne[105], 09:19, qramé popote après l’adjonction de ces milliardième et milliard-unième 21.


25/04 — Maouaza a on chèr-chèr-chèr zanmi :

Tu m’écris pour la première fois depuis des mois le 21 avril. C’est diiiiiiiiingue (tou 9 le mastic). Ton premier maouaza à 10:19, le 2ème à 10:21. C’est diiiiiiiiingue.
Concernant le résultat de l’élection présidentielle en Gwada, je t’enverrai le passage de ma Miss-Jottise 5 bis qui va bien.
Plus obsédé que jamais par Modoupa (et ses petits-tites) que jamais ?

Que jamais-que jamais ! Si je ne le suis pas, obsédé !... Pas 12 lignes et déjà une couille : une coquille en modoupaïen. Piocher la quasi-totalité des lettres du mofi[106] pour former le modou équivalent toutefois c’est abusé : c’est que je ne savais pas s’il fallait blâmer là une picole[107] ou une grolle[108]. Et non que je sois un gros obsédé, malgré ce que ce drôle de prétexte pourrait laisser penser.

22:21 qramé popote... pour continuer de copier...

Mais non [je ne suis pas obsédé], je sais encore parler d’autre chose je te promets.
J’espère qu’on se reverra enfin très bientôt.
Kenbé rèd d’ici là, kon nou ka di kotésit (ici). Complément : pa moli, si sa ka moli sa ka pa rantré ! (Smiley)

Maouaza 1 à Manno dans la foulée :

Ki koté ou yé [où t’es ?] doudou ? [Il était en Thaïlande ces derniers temps mon vagabond. Envoyé à 22:17.]

Maouaza 2 :

Ta dernière photo de Thaïlande à 20:12, j’avais pas vu ! Et le combien ? Le... 12 avril !!! C’est diiiiiiiiingue. [Envoyé à 22:19.]

2 culs à mwen-mèm :

22:21 quand je m’encule !!! [Cul 2]

Traduction : quand je m’envoie un cul (le cul 1), avec en objet « Photo Manno Thaïlande le 12/4 à 20:12 / Maouaza F. » pour penser à sync-sur-synquer tout ça.


29/04 — Au trou sur mon orditélé : émission « Montréal, la ville du monde entier ».

J’ai écrit hier à mon amie chérie :

« MAUDIT jusqu’au bout. Tu avais pourtant l’air d’accord quand on s’est parlé au téléphone. Une dame ici m’a fait le même coup. Elle devait me prendre en charge pour mes repas. Elle m’a d’abord dit oui, puis non. J’avais déjà demandé à ma micronutritionniste, elle ne pouvait pas, et s’était adressée à la dame en question.
Tu n’y es pour rien Vanessa, ce sont les FORCES, qui s’acharnent contre moi. Je ne donne pas cher de ma peau... De toute façon si ça peut te rassurer il y avait peu de chances que j’arrive à prendre l’avion. Comme je vous l’ai écrit [à elle et Sophie ma moutonne[109]], c’était un peu la folie... [D’envisager le voyage, le séjour...]
En parlant d’écrire, dans mes écrits (toujours aussi délirants), sur mon site je ne jure que par le MIRACLE. Pour moi... et l’humanité : pour elle non plus SINON je ne donne pas cher de son avenir !
Corinne je te mets en copie, parce que j’allais enchaîner sur le guérisseur philippin que j’aurais dû voir depuis longtemps si n’avait éclaté... la pandémie de Covid. Il y a également eu... après ma cure ayurvédique en Inde... le décès de ma maman, qui avait fait que j’avais dû aller au Pays basque, alors qu’en Guadeloupe j’étais engagé dans tout un processus, avec méditation, yoga, natation, tous les matins (les « samédantoncus » : séances de mantras, méditation, yoga, natation et musculation)... Ça avait tout foutu en l’air...
Corinne tu me le dis depuis longtemps, que je devrais engager quelqu’un pour me faire à bouffer... Ben tu vois, je me bats pour ça depuis plusieurs mois maintenant, c’est donc mission impossible...
Ne m’en veux pas Vanessa de vider mon sac... Je dis que tu m’avais dit oui... Tu m’avais surtout dit que tu voulais qu’on se rappelle... Tu m’as dit « je ne demande pas mieux »... Mais c’est compliqué je comprends, tout le monde est très occupé...
Je n’y arrive pas par moi-même, malgré tous mes efforts... Toute nourriture est un véritable poison, même en faisant très attention, mais je vais continuer de voir... ce que je peux faire...
Je vous embrasse fort toutes les deux. »

« Je viens !!! Je prendrai ce putain d’avion !!! Il faut que je me sorte de cette situation !!! » : je voulais appeler Vanessa aujourd’hui pour lui dire ça.

Où qu’elle habite mon amie ainsi enculée ? À Montréal.

Au... non, c’est dans... l’Yonne. Un... bled... de... 201 habitants !... nooonnn... un peu moins de deux cents.

« Tiens-je vraiment à biter ça [mon cul de mopirs[110]] ? » me demandé-je...

Vysir[111] quelle heure il est.

« La Diva[112] va pas encore me sortir un 21 » me dis-je...

Je chausse mes lunettes et regarde, estonie[113].

Mon ordi affiche... 21:20. (22:20 en réalité mais il avance d’1 heure.) Ça en fait même 2, des 21. Un à l’endroit et un à l’envers.

La Diva : « Bite-moi donc ça, ça veut dire. »

Tes désirs sont des ordres : je bite[114].


30/04 — 12 pages à mon fichier quand je coole[115] ma Sync de mon telpo à ce dernier.

— Bien le bonjour, le 30 et le 3 d’Avril !

Le 30 et le 3 en chœur : « Salut Xabi, comment vas-tu en ce Jour Dernier de ton Fameux Mois de Mai ? »

— Quoi, de mai...

— Deux ?

— Allez ! Quoi mai ? Vous reniez votre mois ? Si c’est pour la rime, vous repasserez, en mai.

— Comment va-t-il le petit en ce Jour d’Avril ?

— Bé voilà, quand vous voulez. Le 30 t’as un invité ?

Le 30 : « Ça n’est pas comme si c’était toi qui écrivais, et qui nous avais fait nous rencontrer, le 3 et moi, dans ta Miss-Jottise 5 bis, aux premières minutes de Mon Mois. »

Le 05/05 : « On la refait avé ta nouvelle esmoupe Xabi. »

— OK.

Le 30 : « Etna coi c’était toi qui écrivais (et qui me faisais la refaire avé ta nouvelle esmoupe), et qui nous avais fait nous rencontrer, le 3 et moi, dans ta Miss-Jottise 5 bis, aux premières minutes de Mon Mois. »

Quel bazar... euh... beau pazazar ecnos.

Le 30 et le 3 en chœur: « “Quel bazar” paraissait conforme à la réalité. »

— Ne soyez pas désobligés.

20:21 qramé popote.

Le 30 et le 3 en chœur : « Ça ne l’est pas peut-être le bazar ? Les qramé-popotages qui ne respectent pas la chronologie de tes histoires ? »

Moi : « Mais c’est paskeu je passe et re-re-re...passe... On le sait, ça, à force. »

Le 30 et le 3 en chœur : « On le sait, on le sait... »

Moi : Halte là. D’ailleurs kès ki z’ont mes qramé-popotages ?... C’est quoi, le suivant ?... Dites donc je viens d’aller voir... Je qramé-popote à 21:20 !... J’avoue que ça n’est pas le bon ordre pour autant car c’est l’heure d’un jour précédent, mais cette synchronicité inopinée ecnos du cosmos c’est stupéfiant.

Les Forces sont si puissantes, plus que jamais...

Je passe et re-re-re...passe. On le sait, non ? Ce n’était à l’origine pas une allusion aux Autrices du 21:20/20:21, et tel était l’énoncé :

Les Forces sont si puissantes, plus que jamais, en ce puissant Mois de Mai...

Le 30 et le 3 en chœur : « Si c’est pour la rime, vous repasserez. »

— Pour rimer vous-mêmes, vous me vouvoyez, tout d’un coup, c’est parfait, mais avec quoi on ne sait plus bien, à force de repasser...

Le 30 et le 3 en chœur : « Ah ! C’est pas le bazar ? »

— Ne soyez pas...

— Passe.

Oui. Je repass... non, repars, aux Forces si puissantes que le 30 Avril a commencé avant de commencer. Un peu après minuit, il a commencé sans commencer, puisque j’avais une nuit à passer, avant que la Journée ne pût commencer. Il a commencé sans commencer avé toi, le 3, c’est pour ça que t’es là. Quand minuit a sonné j’étais sur toi.

J’avais une Sync avé Minuit passée à l’as. Vous savez, il en arrive sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt...

Le 30 et le 3 en chœur : « Sara sara en modoupaïen, on sait. »

— Oui, sara sara, de tous les côtés. Dans le Fil d’Avril, à zéro, zéro, zéro heure, ainsi que me l’a alors affiché mon ordinateur, les « fameux » propos des Russes sur de possibles attaques nucléaires comme on n’aurait jamais cru pouvoir en entendre un jour ont été prononcés. Jmidi[116] il est minuit... en pensant à cette expression : « Il était minuit moins une. » Traduction : « C’était moins une avant l’apocalypse », lors de la « Crise des Missiles » de Cuba :

Inquiet du retard soviétique en matière d’armements stratégiques et des menaces que font peser les États-Unis sur la révolution cubaine, le numéro un soviétique décide, en mai 1962, l’envoi de plus de 40 000 hommes et de dizaines de missiles nucléaires sur l’île. Tout en continuant d’assurer aux Américains qu’il n’est pas question de poster des armes offensives à Cuba.
Ce n’est qu’à la faveur des photographies prises par un avion-espion U-2 que les dirigeants américains apprennent, le 16 octobre, la présence des missiles. « Le sentiment dominant était le choc et l’incrédulité », confiera Robert Kennedy, le frère du président.
La surprise stratégique est totale. Elle a pourtant été précédée de nombreux rapports à la CIA d’agents cubains, au cours du mois de septembre, selon Michael Dobbs, auteur de One minute to midnight (1) faisant état de mouvements d’étranges convois la nuit sur les routes de l’île. [...]
« Pendant des années, j’ai considéré la crise des missiles de Cuba comme la crise de politique étrangère la mieux gérée des cinquante dernières années », a confessé Robert McNamara lors d’une conférence à La Havane en 2002. « J’en conclus maintenant que la chance, quelle que soit l’habileté déployée, à la fin de ces 13 [!] jours extraordinaires, a bien aidé à éviter la guerre nucléaire d’un cheveu. »
Pour l’ancien chef du département cubain du KGB, Nikolaï Leonov, « c’est presque comme si une intervention divine nous avait aidés à nous sauver ».

(1) « Ouane minute tou midnaït » = « une minute jusqu’à minuit », minuit moins une donc plus françaisement. L’année 62 : le numéro du chamou où l’on saura tout moins un. Le 63 dans mon Bouquin. Ce sera le 64 dans mon Wiki quand il sera bité (maman cascu lidio).

Un peu après Minuit en vrai le 30 a commencé plus fort qu’aucun autre chira, chirapa, nopa, nopapa, chicon ou nocon[117], ni aucun être humain ne pourra jamais rien commencer.

21:20 qramé popote.

Par une Mini-Apocalypse Météorologique, une pluie diluvienne, pendant des heures. Environ 21... ouf non tout de même... Plutôt une sizaine. J’ai souvenir d’un rotolu de... 12 heures, à Bangkok en... 2001 (ou 2 ou 3).

Les Trajectoires n’en finissent pas de se suivre. La Trajectoire de la Destinée du Monde et de l’Humanité...

Je ne prévoyais pas de mise à l’honneur de ces Quatre Mots autre que leur majusculation. Ils se sont imposés, me contraignant à stopper net et à sauter à la ligne. La Force des Mots. Les Forces. Les Bandas Divinas. Etcetera.

Moi dans la MJ5bis à DiBouPa[118] :

— Vous savez... mais que ne savez-Vous pas... je ne sais pas Au Beau Milieu de quoi Vous avez souhaité que j’Existasse, ou plutôt je le sais très bien mais je ne le dirai pas, na.

Dans le chamou 27 Patrice le soufi à moi : « Dieu t’a réservé une Place de Choix. »

C’est l’Heure de Vérité.

Les Quatre Mots m’en prient instamment. En leur qualité de Porte-Parole de La Diva ÉviDama.

Comment s’y sont-ils... pris ?

Le biais n’est pas nouveau. La fioncrace : elle n’est pas le plus habituel, la Smala Cosmica s’en est servie d’autres fois. La complice dans l’affaire : l’apostrophe.

L’Apostrophe : « Ma Majuscule ? L’affaire... est suffisamment importante, non ? Qui de tout petit trait me transforme en Acteur Majeur »

Elle a raison. Le petit trait enculé est tout raide, autrement dit teltapoté dans un cul, à l’extérieur, et non dans un fichier Word-mes-couilles comme en cet instant quand j’écris chez moi, il sort tout droit. Pour débander (courber) les apostrophes des textes coolés, j’en sélectionne une. Au moyen des touches « Ctrl » et « c » je la copie, des touches « Ctrl » et « v » je la colle, dans la fioncrace, et dans celle-ci je clique sur « remplacer ». Tous les petits traits débandent (se déraidissent). Toutes les apostrophes droites, simultanément, se transforment en apostrophes courbes. Simultanément ou en deux temps, de comment la fioncrace est lunée ça dépend.

La Lune : « Ma Majuscule ? »

Moi : « Je n’ai pas écrit “Lune” mais “lunée” ».

— Ne la fais pas.

— Quoi ?

— « T’es dans la Lune ou quoi ? »

— Pour qui tu me prends ? J’ai ma fierté. Y a mes rimas débilas déjà, mes jumos de collégio, je ne vais pas encore aggraver mon cas. Quant à Toi ma Douce tu n’as rien à voir avec tout ça. « Comment la fioncrace est lunée » c’est une façon de parler, pour dire que japa pourquoi des fois elle remplace tout en une seule fois, des fois en deux fois : les occurrences « vers le bas » d’abord, puis elle me demande poliment si je souhaite « continuer la recherche depuis le début ». À chaque fois que je clique sur « remplacer », la fioncrace...

La Fioncrace : « Ma Majuscule ? »

— Ouh là oui, pardon, et je ne te démajusculerai plus jamais, promis, vu le rang que dans l’Affaire tu auras acquis ! À chaque fois tu m’indiques obligeamment : « Nous avons effectué [tant de] remplacements. » Pour mes petites bites (celles-là je n’y résiste pas), une fois l’échantillon introduit j’ai cliqué sur « remplacer ». Attila... Je l’aurais bien aimé comme ça ce modou, sans sa queue qui bifurque à droite, autrement dit sans accent grave sur le « a » final. Attila, pour « attention, c’est là ». Zut y a un autre truc qui ne va pas : je ne pioche des voyelles que dans deux mots sur quatre. Cela dit on a vu qu’articles, pronoms et autres sous-mots...

Les articles et les pronoms en chœur : « Eh ! Oh ! »

Oups... que les articles, les pronoms et les autres... mini mots pouvaient ne pas compter. Et que la redoupe des trois quarts des mots dans lesquels des voyelles doivent être piochées concerne les expressions à partir de quatre mots uniquement. Donc « attila » ça ira.

DiBouPa : « Pas d’entorse pour le bitos, Nous te prions, le petit trait droitisant du “a” tu conserveras. »

Attilà.........

Clic sur « remplacer ».........

Et.........

La Fioncrace : « Nous avons effectué 102 remplacements. Souhaitez-vous poursuivre la recherche depuis le début ? »

— Oui.

La Fioncrace : « Nous avons effectué 201 remplacements. »

Le Tout Sur l’Apostrophe de L’Humanité.

On m’Excusera Du Peu.

« Au Beau Milieu De Quoi Je Me Trouve » ?

Un Critique m’a Enculé : « Pourquoi Penses-Tu Que Tu Es Si Sensible Aux Synchronicités ? »

« J’apporte des éléments de réponse », sur le Secret de Dieu-Dieuse, Bouddha-Doune et Patata-Toune, écris-je ailleurs. Et comment, quand on veut bien se donner la peine de me lire, avec attention, cœur, joie, FOI (certes il en faut – faut... s’accrocher !), et bonheur, que l’on se voit doté-tée des armes pour le Percer, un tant soit peu, le Misteur... euh... Mystèèèère !

L’Heure de Vérité. Où je dis une fois pour toutes ce qu’il en est. Eh bien finalement non, ça n’est pas comme ça que ça marche. Je n’en ai pas, de Vérité (terme on ne plus insensé), à asséner. Que chacun-cune déduise la sienne. Je continuerai simplement de semer, dans le terreau fertile de nos pensées. Comme avec ça par exemple (chamou 42-Livre/43-Xabiwiki, poco bité – maman cascu lidio) :

Les inondations du Kerala ont donc été le théâtre du catacunu-sapocu[119]. Le dernier en date. Le n° 6. J’ai déclaré à mes amis-mies, lors d’un pique-nique au parc des Buttes-Chaumont à Paris (où Manno m’avait accompagné, avait salué tout le monde, mais n’était pas resté), leur faisant part de mon bilan, que je commençais à me demander si je ne portais pas malheur. « Ciel !!! », se sont-ils écriés, terrifiés. Le belvédère du parc en tremble encore. En vrai : mes camarades avaient le nez, qui dans ses pâtes, qui dans sa salade de riz, et ne m’écoutaient pas, et personne n’a rien fait trembler.
En vrai de vrai : personne n’avait apporté de salade de riz (enfin si, moi, bisû), et tout le monde, comme toujours, buvait mes paroles, ainsi que le vin qui, c’est certain en revanche, ne manquait pas au menu. Mais même pas peur. En vrai de vrai de vrai, ma Zaza a tenté de rassurer son Zaza en déclarant : « C’est parce que t’es allé dans tellement d’endroits, Xabi ! Alors que nous qui n’allons jamais nulle part [c’est toi qui le dis, je ne me permettrais pas !], c’est sûr que ça ne risque pas de nous arriver ! » Ouf.
Mais je n’en étais alors pas encore à SIX catacunus-sapocus ! Mon Déwann et mon Détou d’après l’Inde, en même temps qu’un chat semblable au mien, n’avaient pas encore été empoisonnés ! La mère du docteur Arun n’était pas morte d’une crise cardiaque, à l’âge de soixante-trois ans, alors qu’elle était en pleine forme, peu après le décès d’Ama, dans une troublante communauté de destin entre moi et cet homme qui avait mis tant de cœur à tenter de m’apporter un mieux-être, et avec qui un lien si fort était né ! Et Rose-Berthe la femme de ménage de ma résidence n’avait pas trouvé (deux ans plus tard) son voisin mort, chez lui... d’une crise cardiaque aussi, juste après qu’elle avait téléphoné, pour moi... à une guérisseuse dont elle m’avait parlé !
Un jour après avoir évoqué, au téléphone, avec Joseta, le sujet de son Calamity Xabi, j’ai allumé la radio, chez moi, et le journal qui était alors diffusé a débuté avec l’annonce de la survenue d’un ouragan, au Mexique, ainsi que des prévisions météorologiques selon lesquelles il serait suivi d’une tempête dénommée… Javier !!! Mais à bon entendeur-deuse je ne porte ni malheur ni bonheur, ça n’existe pas. Je capte juste, peut-être un tantinet plus que la moyenne, le bon comme le mauvais… le Bien comme le Mal qui, dans l’Univers, ne font qu’Un.

« Je capte juste, peut-être un tantinet plus que la moyenne... » Il est hypersensible le petit ! C’est le terme psychiatrique. Une lorgnette comme une autre. J’ai découvert cette notion dans une émission il n’y a pas si longtemps en la trou-orditéléregardant. Les Forces de l’Univers soient en les porteurs-teuses de ce Prakriti, cette Particularité, dont elle n’est néanmoins pas nécessairement pour faciliter la vie. À l’extrême (est ? ouest ? nord ? sud ?) : usine. Ah ! Ah ! Non à aucun point cardinal en particulier elle ne se situe. Ça snifoune « une de mes antennes ». Des antennes !!! Bravo l’esmoupe[120] pour le jumo[121] !!!

Usine : parfois j’envie les cons, qui ne se posent pas (trop) de questions. Encore pire : pour ne plus être dans ma peau je l’échangerais bien contre celle du pire nazi. N’est pas nase ou nazi qui veut. Et que d’immonderies. Ardoise magique ! Chlikichlikichlik : effacé.

Les Trajectoires n’en finissent pas de se suivre. La Trajectoire de la Destinée du Monde et de l’Humanité... En entier avant synchroudroiement c’était :

Les Trajectoires n’en finissent pas de se suivre. La Trajectoire de la Destinée du Monde et de l’Humanité et celle de ma propre Destinée.

Le focus ici : le Couloir... euh... Coular[122]. Le Noir. Le lumineux qui illumine la luminitude de la luminure j’en ai sous toutes les lamitudes, à tous les lumicoins de mes lismoires, ça n’est pas le souluminicis, mais là tout de suite on broie. (Qui lira [plus avant] saura quoi : la Mini-Apocalypse tripale, patita.) Il est 21:33. L’heure de laisser la lumière de l’Hôreuré, salbachi[123], où j’écris ceci, générateuré, pour l’obscurité de mon appartement désélectrifié (depuis... un peu après minuit...).

Pas cool.

Coolage du paragraphe ci-dessus de mon cul-brouillon à mon fichier informatique. À « desélectrifié » : 2 021 mots.

Remontage chez moi. Au pied de mon immeuble Pazazar met Henri mon voidumi[124] sur mon chemin. Il sort de chez Aline le coquin. De l’appartement de celle-ci au premier comme moi me parviennent les paroles et rires du petit monde qu’elle reçoit. Quelle chance. Je les rejoindrais bien. Je les aime bien ces gens, que je connais un peu, pour un certain nombre. Pas tellement du genre dont je serais « naturellement » amené à m’enticher pourtant. Mais ils sont sympas. Ça défile, chez Henri aussi, souvent. Je pourrais en être, si je le voulais, quand je le voudrais. Toujours le bienvenu je serais, je le sais. Comme ils le seraient chez moi ! Or point de tout cela. J’ai petit à petit fini, bien malgré moi, par ne quasiment plus jamais fixer de rendez-vous et ne répondre à aucun avec personne. Je croise des gens (dès que je mets le nez) dehors, le seul relationnel qui me soit désormais possible. Auquel je m’adonne avec joie ! Se renfermer chez soi ou sur soi ce n’est pas moi. Que j’ai détesté ce bruit qui a plus ou moins couru parmi mes pochimis-mies que j’étais seul, « comme une merde » : saillie d’un comique dans un sketch venue valider cette impression du caractère peu glorieux de pareille image, et peu bienveillant d’un tel colportage. Patita. La rengaine.

Henri, très au courant de... patita... (ce qui n’empêche qu’il « m’apprécie beaucoup », m’a-t-il récemment déclaré ; je suis digne et n’ai jamais empoisonné la vie de personne !... avec quoi que ce soit) :

— T’AS ENCORE TANT DE JOIE A DONNER ! T’AS ENVIE DE CONTINUER DE CROQUER LA VIE PAR LES DEUX BOUTS ! ÇA SE VOIT !

2 heures 10 minutes plus tard... nn... 1 ou 2 heures, Pazazar reroute Henri vers moi, sous moi par contre là. Acabatata[125] j’assiste à sa ressortie de chez Aline, avec les autres invités-tées, qui s’en vont. Il me voit. On se coucoute. Il me lance : ...

J’ouvre mon fichier « Notes xabiwikitage » : j’ai besoin du tiret long pour ton lancé Henri. Je m’aperçois qu’il contient 12 pages. Prends mon Riri, vas-y :

— Tu nous inquiètes, Xavier !

Aline est très au courant aussi. Ils ont parlé de moi, je m’en doutais.

— Y a de quoi !!! Je confirme !!! Yadkoaéconfirmé-je en rigolant.

Je lui ai dit que je comptais partir.

— Donne-nous de bonnes nouvelles !

— Oui !!! Promis !!!

30 et 3 je bazarre.

Le 30 et le 3 en chœur : « Plaît-il ? »

Je continue par le début.

— Au moins maintenant tu préviens, c’est bien. Y a du progrès.

— Vous exagérez.

Je suis en train de commencer à rédiger, à l’Hôreuré...

— Ah oui, en effet...

— Cessez.

... la Sync-Mini-Apocalypse-Météorologique du Jour Dernier d’Avril, avec stylo et papier, pour économiser la batterie de mon telpo... Taux de charge : 21 %. Il est 12h(53). Plus d’électricité depuis... 12 heures à peu près. Mini-Apocalypse tripale (la voilà) aussi : j’ai à peine pu dormir. Je suis venu m’installer à mon salo-sola(rium) Hôreuré[126]. Il m’a fallu user de toute ma ruse... nooonnn... couli[127], que je feinte pour le moins, oui, pour écourter l’échange avé mon Relou Préféré, qui s’est encore pointé. On a discuté un peu. Entre autres sujets : « trop bon trop con » (ah, voilà), pas se laisser bouffer... De beaux discours débités à 3000 à l’heure ah ça il en a, mais justement, sur ce registre-là, ce matin par ézamp de me laisser entraîner dans une conversation de deux heures à sens pas qu’unique mais c’est un combat, pour faire en sorte que monsieur ne monopolise pas complètement pas la parole, il n’était pas question pour moi. Pour qu’il me lâchasse la grappa, ouf, ch’te dis pas (j’encule – j’écris un cul – en même temps). Il allait et venait (put-rée !!!... que j’enculais je l’ai ajouté bien après !!!...), et de temps en temps je lui adressais la parole, c’était très sympa, mais ((...)).

C’est quand je sèche, ici dans cette narration que je poursuis tout en t’écrivant... Ah oui, il m’a sorti aussi, le lascar, sur le boulot, quand je l’ai endigué moyennant le prétexte que je devais travailler [sur mon telpo], un bitin style « faut pas stresser »... « J’ai l’air stressé ? », semi-allongé en maillot de bain entre deux chaises au soleil, ai-je rétorqué en éclatant de rire... + topo : c’est grâce au travail que je peux bien vivre, sans stresser, couillon, pour ce qui est de savoir comment... je vais bien pouvoir... bien vivre !!!

Là encore si dans ses discours fleuves je le laissais me noyer... À l’opposé d’un mauvais esprit j’ai pu ailleurs expliquer de quoi le garçon retournait, mais... trop bon trop con (à craindre de... contrarier le brave type qui aimerait bien encore discuter, discuter...), pas se laisser bouffer... patita.

Ooohhh !!! C’est quoi qu’est orange kon sa ?! La boisson du monsieur. Il boit de l’orange le Grand Noir. Assis à sa table au pied du comptoir du bar, à 2,10 mètres de moi... nooon... multipliés par... 3. Ézaktement ! Nooonnn... Mazo iri ouvadac santoua.[128] Y me mate le Groi[129], depuis tout à l’heure, je rêve pas... Mais ne me noie pas dans ton jus d’orange toi. Groi que tu es tu parles, et vu l’heure, qu’il n’est pas comme il se doit ton liquide roma... euh... Roméo... Mon Roméo, Telpo ? Pas encore, no. Son jus il roma, je n’en doute pas, c’est ça. Mais ne me coule pas, toi, et laisse-moi expliquer, l’orange. Sans alcool. Ooohhh !!! À retardement : juquri qu’elle est orange, la boisson du monsieur, un zanfan orange (son tee-shirt, mais wé, l’était), entre sa table et le comptoir est passé.

Je dérive, je dérive... L’orange original... originel ? La couleur de... l’EAU !... Pure, alcoolos ! Sans alcool c’est sûr, pas limpide toutefois. C’est ça. La mer envahie par les boues de la pluie. Im-pres-sio-nant. Sur quelques centaines de mètres à partir du bord. Au-delà : sa couleur habituelle, hors Jour-Dernier-Semi-Météapocalyptique-d’Avril.

Ooohhh !!! C’est quoi qu’est orange kon sa !? C’était un autre « Ooohhh !!! C’est quoi qu’est orange kon sa !? » Le toutpi[130].

Le 30 et le 3 en chœur : « C’est lequel le “Ooohhh !!! C’est quoi qu’est orange kon sa !? ” originanel alors ? »

— Dans cette histoire c’est le scroudraïver du Groi...

— Le quoi ??? Le Groi c’est bon on est thaumaturges on connaît, mais le scrou... quoi ???

— J’imagine qu’il s’agit d’un tournevis...

— Put...rée t’as avalé combien de tournevis ???!!!

— Mais qu’ils sont c... ! Vous le savez très bien en fait... moi qui croyais vous faire marcher... ce que ça veut dire scroumachin. Ma boisson de New York : le screw-driver, « tournevis » en français.

Le 30 et le 3 en chœur : « Vodka-orange. Hmmm, nous aussi on adore ! »

Ça boit de l’alcool des nombres ?

Le 30 et le 3 (version 2) sous le choc : « Tu es bien conscient que plus délirant que ça encore, et ce qui est ni plus ni moins que ton rotolu de pensée insensée, sobre que tu es qui plus est, c’est qu’un Groi puisse être en train de boire de la vodka, en Gwada ! D’autant que tu l’as dit, que nul doute que son orange il roma. C’est vraiment n’importe quoi. »

— Oh, hé, ça va.

Le toutpi « Ooohhh !!! C’est quoi qu’est orange kon sa !? » de ma vie c’est ça :

Première sortie de la journée sur ma terrasse il y a quelques années : la mer s’était soudain sentie obligée, comme s’il eut été concevable que l’on se lassât de ses tons, nuances et autres reflets – je n’ose écrire « habituels », pour qualifier cet objet d’émerveillement permanent –, d’inventer une nouvelle couleur. Alors que ni elle ni le ciel, en réalité, d’un jour sur l’autre, ne sont jamais les mêmes. Ce dernier m’a encore récemment sorti une espèce de nuages en stries et filets d’une telle beauté et délicatesse ! Les Zeus-Zeuses et Poséidons-donnes, malgré tout, ont dû craindre d’avoir fini de surprendre. Et Ielles ont dégainé l’orange. D’immenses tâches de cette couleur recouvraient, ce jour-là, la surface de l’eau. Encore une hallucination ? Non : les algues des Sargasses marquaient ainsi leur grand retour.[131]

14:11 qramé popote.

« Y a du cafééééé !!!!!! », claironne le barman.

Deux minutes avant je le demandais, à la serveuse qui devant ma table passait, si du café y avait.

— Toujours pas.

— Y a plus de fuel [pour le générateur], c’est ça ?

— Ouais, les routes sont bloquées, le gars il a pas pu nous livrer...

9 % qrade ta chade é le por[132]... De l’Espor ?... que les choses rentrent dans l’or...

La serveuse a très perticutamment conclu :

— Une nuit de pluie... et c’est la catastrophe !

Traduction : les autorités... se noient dans un verre d’eau !!!

C’est la gestion de cette île qui l’est, une cata, celle des équipements pour l’écoulement des eaux... pour rester dans l’eau celle des infrastructures pour sa distribution... J’en passe et des vertes, oranges et pas mûres.

De ça, la corruption et toute la merda on a blablaté, avé le rasta... que je vais enfin pouvoir désigner par son prénom : David lui aussi ! Comme de mes pestouilles un autre faxon[133].

(Barmaid de l’Hôreuré... 12 jours plus tard je reviens vers vous. Vous m’inspirez de drôles de réflexions : le « verre d’eau », face à ce que je présente moi-même comme un roti de déluge. Inversement je n’eus su par cette assertion davantage être dans le vair... euh... vrai, car ce fut en effet l’un des pires épisodes de pluie jamais enregistrés. Le volume des précipitations a dépassé celui de nombre de cyclones, dont « très nettement » celui, qu’y z’ont dit aux infos, en 2017, de Maria.

Le monstre Maria m’avait vraiment donné des sueurs froides, car il fonçait droit sur l’île [...]. J’ai eu très chaud, et pourtant j’étais loin, dans mon Euskadi, pour le mariage de Christelle et Gilles et de Maia et Denis ! C’est un voisin de [mon fréro] Denis, à Hazparne[134], chez qui je travaillais à peindre un abri dans le jardin (chez Denis, pas chez le voisin quand-même), qui m’a apporté la nouvelle rassurante entendue par lui à la télé de la bifurcation de l’ouragan, au dernier moment, au large de la Gwadloup, et de vents ayant atteint... cent-soixante kilomètres à l’heure. « Ouf !!! Ça va !!! », ai-je soufflé. Encore une grooosse tempête, mais pas l’œil !!! [...]
J’ai eu très peur en effet, jusqu’au bout, pour la maison en bois de Manno, en pleine construction, qu’il aurait emporté comme un fétu de paille. [...] Denis et Maia venu-nue (ils sont très...) en Gwadloup pour leur voyage de noces ont découvert avec moi, dans la forêt (... bois), l’ampleur des dégâts. Le spectacle des arbres couchés, de tous les côtés, dont certains vraisemblablement multicentenaires, était impressionnant.
Et le temps, à Hazparne ? Sublime, pour le week-end du mariage, grâce… à l’ouragan Ophélia ! Oui, un ouragan, au même moment, en Irlande ! Et qui a dû aspirer tous les nuages à lui ! Christelle et Gilles se sont donc mariée-ré un mois avant, quelques centaines de mètres plus loin. Mais ielles n’ont pas eu cette chance, subissant au contraire une météo exécrable. « On dit “mariage pluvieux, mariage heureux”, mais le mien, il n’a même pas été heureux !! », m’a récemment dit Christelle au téléphone, riant de son malheur, après s’être séparée de Gilles. D’autres tempêtes ont en effet... balayé les deux couples, qui ont malheureusement volé en éclats, l’un comme l’autre, à peine deux ans après.[135]

Dans un cul ia le ju, j’ai parlé de Denis, à propos d’une terrible annonce de sa part, et qui avait résonné, dans une assez glaçante synchronicité, avec un passage de Modoupa charrié, à l’instar de celui-ci, la veille, depuis son lit modoupaïen. J’ai écrit ce cul juste avant d’aller pêcher, sur la Toile, les articles et vidéos par lesquels j’ai été mis au courant de toute la mesure de la Rage Céleste du 30 Avril ainsi calibrée à l’aune de l’ouragan « de Dennis »... euh... non, ça c’était en 2005 [trou damapute[136] : des rafales de... 300 km/h !!!]... je xi l’ouragan « de Denis » [du jour de son... maria...ge... avec... Maia.].

— La Diva, tu charries.

— Très drôle, mais pourquoi ?

— 69 pages la trad dans laquelle je m’embarque en rapportant toutes ces... je sèche et... alinéa 69 sur une page quand je jette un œil sur les feuilles que mon imprimante est en train de déverser !!!...)[137]

« Ça y est l’électricité est revenue !!! », me branche un toutou dans la queue au bar. « Eurêka !!! Alléluia !!! », surjoué-je ma joie, car me questionnant en même temps quant à savoir si c’est celle du générateur ou du secteur. Un autre devant moi : « L’électricité ? On n’en a pas besoin, pour le ti-punch ! » Lui et ses zanmi sont en train de s’azimuter aux fins de planage pré-planage. Ils backplanent pour la France tout à l’heure au terme... d’une toute petite semaine ! Ils se sont régalés mais c’était un peu court. Pour le max de circuits qu’ils se sont organisés « à six heures et demi au petit-déjeuner ça commençait ! », s’est amusé le Bordelais qu’il était. « Je vais devoir dire à tout le monde : c’était horriiible !!! N’y allez pas !!! », a-t-il blindé sa vanne.

Pazazar joue de tout, fait feu de tout bois. Affirmer que DiBouPa, La Diva, Les Forces, toutes les Bandas Divinas, fonctionnent comme les Humains constituerait une ineptie, car il n’est pas de distinction à opérer entre les Uns-Zunes d’un côté, les Autres de l’autre. Les Uns-Zunes sont les Autres et inversement. La créativité, l’humour, de Pazazar, n’a rien à envier à celle de Monsieur X (Bibi par ézamp), Madame Y (Yolande, Yvonne, Yasmina, qui l’on voudra), pas davantage qu’à la créativité et à l’humour de Monsieudame ou Madassieu Z et des Gens (si Yolande n’y voit pas d’inconvénient) de manière générale mon Général.

En ce 30 Avril Diluvien Il a inventé le Flot de Voisins. Je zine à part afin de ne pas casser la rime : jamais, jamais, jamais autant de voisins-zines de ma résidence n’avaient au même moment conflué que quand après un passage chez moi entre deux squattages du salo-sola de l’Hôreuré je suis reparti à ce dernier voir si j’y étais. 21 pas exécutés... nooonnn... à peine (nooon... comme un cabri) la moitié, entre les 12 marches... nooon... même pas la moitié, du hall d’entrée de mon immeuble et ma bagnola stationnée sous l’avant-toit de mon 1er étage... Eh, oh, je ne vois pas pourquoi je me gênerais... Et qu’est-ce que j’étais content de la savoir en sécurité, perchée à mi-hauteur du morne pòtdékarayibéyen. Même si sur le pine-ma-ride les zòt voiti ne seront pas, elles, à la différence de tant et tant d’autres au cœur de la tempête où Gozyé et ses alentours se sont trouvés, finalement pas prises pour des bateaux. Qué bien inspiré (par un surchargement ou pas de place à l’extérieur tout simplement...) ! Qué Bonne Étoile surtout...

Je rèxécute : 21 pas exécutés... nooonnn... à peine...

Le 30 et le 3 en chœur : « Nooonnn !!! Rèxécute pas tout !!! »

J’ai l’impression qu’y z’ont tournevissé.

— J’ai l’impression que ça n’est pas le moment de vous demander d’exécuter des pas.

— Pourquoi tu dis ça ?

— Kon sa.

Je rèxécute tout si je veux, et autant que je veux. Ch’uis à jeun moi au moins. Depuis si longtemps... Quelle misère...

Pas 6 pas exécutés que la bagnola de Sandrina conflua (avé ladite dedans – le surnaturel est dans le confluement). Patrice mon voilier[138] et sa fille Lisia étaient (sans que je ne le susse avant que dans la minute ielles n’apparurent) dans mes pas. Enfin, 21 secondes plus tard... nooonnn... même pas la moitié, Aline dans sa tenue sportive en partance pour sa marche vespérale quotidienne à nos côtés actait le rassemblement : « C’est le rendez-vous des voisins ? »

Patrice : « On complote, on complote... » S’il savait, la Machination de Pazazar et Patata... L’Existence est une Gamine[139] parfaitement huilée, réglée au micron près.[140]

5 voisins-zines : d’aucuns-cunes jugeront qu’on fait plus spectaculaire, mais depuis 21 ans... nooonnn... même pas la moitié... nooonnn... 21 ans moins la moitié de la moitié... que j’habite pas à Montréal... euh... la Porte des Caraïbes, c’est le record absolu. Oui mesdames et messieurs. 2, 3, 4 ça arrive, et encore pas si souvent. Plus de trois c’est carrément rare. Et j’omets Marc le cuisinier du Rossini ! Après éclatement du Sync-Cinq-Saint ?-Attroupement, à 2,10 mètres... nooonnn... au moins le triple, de son resto situé à l’entrée de la résidence, je l’ai lui aussi croisé, à mon volant. Paranormal. Non : pas anormal, je xi aberrant, mon déplacement motorisé de ma pac-de-pine-a-tata[141] au pine-ma-ride. C’est pour cause de déplacement de ma voiture afin qu’elle ne gênât pas trop longtemps.

Sandrine a décrit des scènes « de guerre », dans un secteur de Gozyé. Impressionnant, et bouleversant, la vue de gens catastrophés parce que leur voiture avait été emportée. « Des gens (tu permets Yolande, les pauvres... licoute...) pleuraient » (tu te rends compte les pauvres gens, ils pleuraient...).

David à l’Hôreuré m’avait raconté qu’un ami avait entrepris d’aller chercher japa quoi en direction de Lézabim[142] (en périphérie de Lapwent) avé voiti-la de sa belsè : noyée (voiti-la pa belsè-la, et lui n’y est ni resté ni ne s’est transexualisé). « Prendre la voiture quand il pleut comme ça, ça va pas !!! », ai-je réagi. J’ai moi-même manqué de pâtir d’une inondation éclair ile qannée[143]. M’étais-je, moi, aventuré pendant une alerte ? Mais sans le savoir ? C’est possible. Le temps ? Au beau fixe, tout le trajet jusqu’à Lézabim (moi aussi), dans la perspective comme aventure un magasin de bricolage, que précèderait un salotage. Dans le cours de celui-ci : un record de cielnoircissement effrayant. J’ai pris, daredare, mes clics et mes clacs. En pas 12 minutes le temps que je la tignasse... atteindre au subjonctif imparfait... les trombes qui se sont abattues avaient transformé une creuse (un creux : j’accorde), sur la rocade, sous un pont, en piscine. Heureusement en un encore pas trop grand bain. Mais c’était... moins une.

Parmi les Points Chauds de l’Offensive, les Flots du Super-Trempe Trente se sont déchaînés au niveau du parking du Leclerc de notre quartier, un terrain à tendance cuvette il est vrai, et pour ne rien arranger en partie bordé par un canalounet. L’intérieur du supermarché a été dévasté. Ainsi que tous les autres commerces du centre commercial et autour du parking. Aline nous a montré des telphotos des rayons d’Édouard après la bataille (de Waterloo).

20:24 qati nara[144] ; qrade ta chade é le por : 69 %.

— Madanm ! Téléfòn an-mwen ja chawjé ?!, me suis-je enquis auprès de ma copine du bar.

— Wé, téléfòn a-w chawjé.

C’était l’objectif du deuxième séjour du jour à l’Hôreuré.

Doudou rann mwen téléfòn-la. Je l’allume. Allez Telpo sors-moi un 100 % ! Comme Sandrine ! Elle était toute contente d’avoir pu profiter du générateur d’une copine et d’avoir son 100 %. Écrit en tout petit en haut à droite de l’écran, sans mes lunettes sur le nez sur le moment aucune chance que je ne le constatasse pourtant. Ah, ça me fait penser, je vais reprendre un café. En attendant keski aux yeux m’a sauté ? L’heure : 19:11. Top chira et nopapa. Tout va bien et rien ne va. S’il faut déduire quoi que ce soit. Mais ce que cela vaut on le sait : on ne le sait pas. Toujours est-il que de l’électricité, hors lieux générateurés il n’y a toujours pas, et quand, il y aura, on ne sait pas. Nous ne sommes habituellement pas les moins mal lotis-ties dans notre secteur de bourges ; or cette fois comme le disait Marco le cuisto : « Partout ailleurs y en a, de l’électricité ! Y a que Gosier, Pointe à Pitre !... »

Zeu Peurfect Storm, onn Gozyé Siti.

J’ai tellement bien tout peurfectstormé. C’est là normalement que j’écris « remontage chez moi », tout le bordel, et :

Surpriiiise, la lumière refuuuuut !!!!!

Du coup la suite et fin Madame et Monsieur les Inconnue-nu (mais vous voudrez bien vous habiller s’il vous plaît)...

Le 30 et le 3 en chœur, complètement bourrés, je ne sais pas comment ils y arrivent encore (ah, les poutanasés[145] !) : « Ah ! C’est ça un jumo de collégien ! »

Madame et Monsieur... une petite culotte pour Madame... oui, c’est un peu mieux... Monsieur, toujours rien ?... Par contre évitez de... Bien, Madame et Monsieur...

Sucem morabdnodem baduf : 6 921 mots !!!

Mon 69, de plus un peu plus...

30 202 sur la badinerue[146] de mon fichier en dessous !!!

Le 30 de Mon... 30... septembre 1969 ma denise[147] ; 22 c’est pas 21, mais le 22 et les 2 c’est papiver[148]... Ooouuuh !... 7 700 mots ici... C’est papiver non plus !...

Le 30 : « Tu me trempes... euh... trompes ? Avec un autre 30 ?... »[149]

Le 3 : « Il est jaloux ! Il est jaloux ! Ouuuhhh ! »

Le 30 : « M’en fous. »

Le 3 : « Tu parles ! Bon mais dis-nous Xabi chou : “Mon 69, de plus un peu plus...” disais-tu, de plus un peu plus quoi ? »

De plus un peu plus je faisais mon gros gras boutonneux : bien, Madame et Monsieur... du coup... non, pas ce coup-là !

Le 30 et le 3 en chœur (j’ai l’impression qu’ils faiblissent un peu...) : « Pas ce coup-là ??? »

— Oh ! S’y faut vous faire un dessin !... Tention z’êtes en train de perdre vos poutanas, à force d’alcoola !...

Madame et Monsieur du coup je termine avec vous... non seulement cette hyriotte... mais ce Maran-lo !!!

Madame (ou Monsieur – les deux sont TOUT AUSSI PLAUSIBLES) : « Par contre z’êtes gentil mais on vient de débarquer, alors le créole c’est pas qu’on le parle pas mais un peu quand-même... »

— Vous le parlez un peu ?

— Mais non, un peu quand-même qu’on le parle pas... vous êtes tournevissé ou quoi ?

— Vous êtes poutanasé-zée ???

— Mais non, en vrai on n’a pas dit « tournevissé » mais « vodkaorangisé »...

— Ah ! Alors vous êtes poutanasé-zée !

— Mais non, en vrai de vrai on n’a pas dit « vodkaorangisé » mais « bourré ». Oui, donc, c’est pas qu’on parle pas créole mais un peu quand-même...

— Mais qui ?... parle créole ?

— Ch’ais pas, vous dites des mots... et en quoi c’est marrant, l’eau ?

— Aaaahhh !!! Ça !!! C’est du modoupaïen. « Maran-lo » ça snifoune... enfin... ça signifie en modoupaïen « Mois d’Avril d’Anthologie ». Vous venez de débarquer ?

C’est la vraie version, à partir de cette dernière question, qui qu’étant un peu civilisé n’est pas allée sans son préalable : « Bonsoir messieurs-dames, pardon... »

Gadou[150] que je leur consens, à moins que ce ne soient elleux, qui m’offrent d’agrémenter l’Ultime... Fachotte[151] !!!...

Monsieur (ou Madame – les deux sont TOUT AUSSI PLAUSIBLES) : « Gadou ! Fachotte ! On ne connaît pas votre langue mais on se croirait au Cirque de Gavarnie tellement l’Écho est fantastique ! »

En vrai on a un peu parlé de mes Pyrénées... Ielles étaient d’où celleux-là ?... Orléans si mes souvenirs sont bons...

Madame et Monsieur en chœur : « L’Ultime Fachotte, alors ??? »

C’est la Fachotte-La-Vie-Reprend. Dans le Monde d’Après... la Covid uniquement pour l’instant malheureusement... D’après le pire de ces deux années cauchemardesques (pour certains-taines surtout) du moins. Et rien ne sera plus jamais comme avant. Ouf, le paquebot. Pas face à Madame, Monsieur et Xabi, au loin sur les flots. Mais cette phrase. Sans reprendre tout le glosage, car de 107 ans je ne suis pas certain de disposer encore, « La Vie Reprend » c’est certes depuis un petit moment, mais à l’Hôreuré je n’avais été témoin de l’effervescence qui y a régné en ce 30 depuis très, très longtemps...

Le Flooooooooot (tou-9-le-mastiqué bisû) !!!!!!!!! De toutous.

C’est là que Madame et Monsieur agrémentent : c’est à cause des C.E., les comités d’entreprises ! Qu’y m’ont expliqué. Qu’y z’avaient pas dépensé leurs tunes, depuis deux ans, alors ça y va ! Des week-ends de trois jours à La Plagne pour quatre-vingt euros qu’elle proposait sa société cet hiver qu’y m’a dit le Monsieur ! Madame et Monsieur aussi sont là... pour une toute petite semaine ! Comme les Bordelais. (Pardon les Laises si y en avait j’ai vu que les Lais.) Parce que ça te balance des une semaine en Gwada pour des cacahuétas ? Ça doit être ça. Je ne lui ai pas demandé, au Monsieur, de préciser.


{Gamou-nase-sot : [A] Acculer = Afficher à l’Accueil ; Acolit = Article de Politis ; Aditita = Advient ce qui DOIT Advenir ; Angelu mon Anar = « Anguélou » mon Ange Gardien ; Anisse = Anné de naissance ; Attilà = Attention, c'est là [B] Badinerue = Bande inférieure bleue (en bas d'un fichier Word-mes-couilles) ; Bague-dotte = Blagounette du Moment ; (Synchronicité) Béco-gor-patou-rage = Brute-de-décoffrage-comprenne-qui-pourra-et-pour-ma-gouverne ; Mobilique = Modou bisyllabique ; Bisû = Bien sûr ; Bolsom = Bordel sans nom [C] Capir fou olaf = C’est la première fois qu’on me la fait ; Catacunu-sapocu = Cataclysme survenu dans un pays où j’ai vécu ou séjourné ; Chamou = Chapitre de Modoupa ; Chira = Chiffre plutôt sympa ; Chirapa = Chiffre plutôt pas sympa ; Chteuneus-neues = Chers-chères et tendres ; Cia moi = C’est bien la première fois ; Cil = Clin d’œil ; Ciqu catali = C’est moi qui capitalise ; Coi-ma-tata = Critique de Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Coi tulapa = Comme si tu ne le savais pas ; Comjadi = Comme je te/lui ai (déjà) dit ; Cona-nase = Colon-lonne de base ; Concon = Contrôle de concentration (pendant la lecture de Modoupa) ou de connaissance (de ses xapitreries) ; Cooler = Copier-coller ; Corbos = Courses au bio ; Cotojo = Comme toujours ; Coucou pépé = C’est fou ce phénomène ; Coular = Côté Obscur de la Force ; Couli = C’est pour la rime ; Cracra = C’est marrant ; Crucu = Cri du cœur ; Cul = Courriel [D] Dadane = Date d’anniversaire ; Danqu tipasse = Dans un quasi-ultime repassage ; Denise = Date de naissance ; DiBouPa = Dieu, Bouddha et Patata ; Diva = Divine Matrice ; Docho = De retour chez moi ; Doudou = Dans/de mon bouquin [E] En tutu = En tout état de cause ; Ecnos = Encore une fois ; Enculer = Écrire (dans) un cul (à.../au sujet de...) ; Endur modlé rata = Entends-je sur mon ordi-télé en écrivant cela ; Enpalé = Et ça n’a pas loupé ; Esmoupe = Expression de modoupaïen ; Estonie = En bas à droite de mon ordinateur ; Etna coi... = Et ça n'est pas comme si... ; Événar = Événement Phare [F] Fachotte = Fameuse synchronicité ; Fagol = Faut rigoler ; Faxon = Fameux personnage ; Figoqu = Figure-toi que... ; Fioncrace = Fonction rechercher/remplacer ; Frache = Fort sympathoche [G] Gachapivi = Grand Chapitre de ma Vie ; Gadou = Grand Honneur ; Gaga-du-Roi ou G3-froi = Grand Gagnant de la Guerre froide ; Gaga-mou-frais = Grand Glossaire modoupaïen-français ; Gamine = Grande Machine ; Gamou-nase-sot = Glossaire modoupaïen-français de (la) Miss-Jottise ; Garonne = Grande Conversation ; Gasconité = Géniale synchronicité ; Gilou = Grand Épilogue ; Glaire-mou-de-synus = Glossaire modoupaïen-français de Sync sur Sync ; Gralion-lapin-loutre-coucou-fada = Grand Saisissement en lien avec la prévision, la perception ou l’annonce d’une catastrophe à la lecture ou à l’écoute d’une information dans les médias ; Gragromoufrais = Grand Glossaire Modoupaïen-Français ; Gran-Bol = Grand Bordel ; Granmère = Grande Première ; Grapio = Grand Épisode ; Grassist = Grand Saisissement ; Grave = Grand Œuvre ; Groi = Grand Noir [H] Hire-a-chronne ou Hirachotte = Histoire sans synchronicité ; Hirelle = Histoire drôle ; Hirirale = Histoire incroyable ; Hôreuré = Hôtel Fleur d’Épée ; Hiryotte = Histoire de synchronicités ; Homar ! = Horreur ! Malheur ! [I] Ia que moi = Il y a quelques mois ; Iabloté = Incroyable synchronicité ; Ialla-la-ialla = Iabloté dans la iabloté de la iabloté de la iabloté ; Ia tata o rare = Il ne faut vraiment avoir que ça à faire ; Ila tou chié = Il y aurait tout un chapitre à écrire ; Ile qannée = Il y a quelques années ; Iyabon = Incroyable phénomène « [J] J’ai ma faffe = J’avais même pas fait gaffe ; Japa = Je ne sais pas ; Japu = Je ne sais plus ; Jasbi = Je sais bien ; Java ça va = J’avais écrit ça avant ; Je xi (« je chi ») = Je veux dire ; Jélica = Je le réalise en écrivant cela ; Jmidi = Je me suis dit ; Jottise = Jolie petite histoire ; Jumo = Jeu de mot ; Juquri = Juste après que j’ai écrit ça ; Joyité = Jolie synchronicité ; Jus-walou = Jeune serveur gwadloupéyen [L] Lalu-sur-totem = Le/La Plus Truc-Truque De Tous les Temps [M] Madapayenne = Même-quand-y-en-a-pas-y-en-a-une (synchronicité) ; Miaou = Merci beaucoup ; Manu = Manuscrit ; Maouaza = Message ouate-zeu-pape ; Ma-trique = Messagerie électronique ; Maran-lo = Mois d’Avril d’Anthologie ; Matou ou Mi tou = Mais ça n’est pas tout ; Mazo iri ouvadac santoua = Mais allez savoir, si ça se trouve c’est ça, dans ces eaux-là en tout cas ; Miel-é-fraise = Mille ans de littérature française ; Mimouch = Merci moteur de recherche ; Mi tou ou Matou = Mais ça n’est pas tout ; Moine-conar = Moins chouette commentaire ; Modou = Mot de modoupaïen ; Modoupa = Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Mofi = Mot de français ; Molbique ou Monique = Modou monosyllabique ; Moncontula = Moment Congratulation ; Mondo-païen = Monde modoupaïen ; Mongol = Mais non, je rigole ; Monique ou Molbique = Modou monosyllabique ; Mopirs = Mots de désespoir ; Mouche = Modoupaïenne en Cheffe [N] Niak = Nimportnawak ; No-lit = Numéro de Politis ; Nobapa = Note de bas de page ; Nochiée = Note des synchronicités ; Nopapa = Nombre plutôt pas sympa [O] Oursité = Ouragan de synchronicités [P] Pamoncul = Plaque d’immatriculation ; Panatatalamaga = Plus grande manifestation mondiale jamais organisée ; Panda = Plus Grand-Grande Ami-mie ; Papapap = Passage par Paris pour ou depuis Pointe-à-Pitre ; Papiver ! = Pas piqué des vers ; Patépo ! = Pas mal, le téléphone (ce que tu écris là à ma place) ! ; Patita = Patati, patata ; Paxikite (« Pachikite ») = Page XabiWiki ; Peste = Petite histoire ; Piner = plaisanter (c’est le Clown qu’a piné : c’est le Clown qu’a dit en plaisantant) ; Piton = Point d’exclamation ; Pochimis-mies = Proches et amis-mies ; Poco bité – maman cascu lidio = Point encore xabiwikité – mais demander au cas où à l’Accueil si dispo ; Poutana = Pouvoir extraordinaire ; Poutoutpif = Pour la toute première fois ; Pute a pain ou Papa nain = Putain de putain de putain ; Pull = Pass-mes-couilles [Q] Qadj ramina = Quand j’ai rallumé l’ordinateur ; Qadja mina = Quand j’ai allumé l’ordinateur ; Qati nara = Quand j’ai terminé de taper ça ; Qrade ta chade é le por = Quand j’ai regardé le taux de charge de mon téléphone portable ; Qramé popote = Quand j’ai rallumé mon téléphone portable [R] Rapinage = diminutif de Renard-poissonnage (Rapiner = nager) ; Réci-mode = Réfection du Monde ; Redoupe = Règle de modoupaïen ; Réducu = Rédaction du présent chef d’œuvre ; Roti = Record de toute ma vie ; Rotolu = Roti (record de toute ma vie) absolu ; Rude-bitte = Rubrique de XabiWiki [S] Salbachi = Sur la plage en bas de chez moi ; Salconi = Salon des Synchronicités ; Salo met-lanorac = Spot café-clope murette-devant-le-Panoramic ; Salo-tarage = Spot café-clope Datcha-terrasse-plage ; Salo-tarasse = Spot café-clope Datcha-terrasse ; Saqu culé = Sans que je n’aie rien calculé ; Sara, sara = Sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt ; Sara-suit-papa-maman-pa = S’accorde avec le sujet qui n’en est pourtant pas un, mais c’est comme ça dans Modoupa ; Siconne = Série de Synchronicités ; Si pipette = Si je puis me permettre ; Socédure = Synchronicité du jour ; Souridile = Synchronicité Poussières d’Étoiles ; Suce-mabouf = Diminutif de Sucem morabnodem baduf ; Sucem morabnodem baduf = Sur ce mot mon regard est tombé sur ce nombre de mots/ces statistiques en bas du fichier ; Suminu = Sur mon ordinateur ; Surotine ou Sotissone = Super chouette discussion ; Sync-a-la-sync = Synchronicité avant la synchronicité ; Sync-sens = Synchro-je-la-sens ; Synchiotte = Sync/hiryotte ; Syromande = Synchronicité à la demande [T] Ta-le-miel ou talmiel = Totalement démentiel ; Ta pisse = Tant pis je laisse ; Tasbi = Tu le sais bien ; Tiqu = Tu sais qui (ou quoi) ; Toto momo batata = Tout est possible dans Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata ; Totof = Trop, trop fort ; Tou 9 le mastic = Toujours par 9 les voyelles dans les maxi-emphases motrices (sur les mots) ; Toutni/e = Tout dernier/toute dernière ; Toutpi/e = Tout premier/toute première ; Trocon = Trop chouette commentaire ; Tog = Trop génial ; Tosti tosta = Tout est vrai, tout est faux ; Touti rix = Rien n’existe, tout existe ; Trol = Trop drôle ; Trou damapute = Trouvé dans ma pêche aux infos sur Internet [U] Upu lulu jacta = Un peu plus tard le jour où j’ai écrit ça [V] V5... = Voir Sync... ; Vlan = Vers la fin ; Veutumoi = Visiteur-teuse de mon Site ; Vi joi... = Voir Miss-Jottise... ; Vodou papi... = Voir chapitre de Modoupa... ; Voilier = Voisin de palmier ; Volpa rima si eldy castoi sortamite susleté = Voilà, ça n’est pas terminé, mais j’ai tellement de syncs et de chamous en stock que des fois, désormais, je bâtirai mes histoires en plusieurs pelletées ; Vysir = Voyons voir [X] Xabiwikichamouser = Xabiwikiter les chamous</ref>}
  1. Incroyable synchronicité
  2. Pendant que tapote ça à mon salo (spot café-clope) met-lanorac (murette-devant-le-Panoramic).
  3. Envoyée par ouate-zeu-pape (maouaza = message ouate-zeu-pape).
  4. Histoires de synchronicités
  5. Quelques minutes plus tard
  6. Sur Internet
  7. Comme toujours
  8. Voir « salo » ; çuilà c’est le trogra, le « Terrasse-boulangerie-Jarry »
  9. Iabloté dans la iabloté de la iabloté de la iabloté
  10. Nimportnawak
  11. Pointe-à-Pitre
  12. Roti (record de toute ma vie) absolu
  13. Chamou = chapitre de Modoupa
  14. Règle de modoupaïen
  15. Mot de modoupaïen
  16. Mic-mac intracrânien
  17. Spot café-clope Datcha-terrasse
  18. Pour la toute première fois
  19. Encore une fois
  20. Horreur ! Malheur !
  21. Le temps n’existe pas.
  22. Mini-synchronicité
  23. C’est ce qui s’appelle s’exciter tout seul.
  24. Pouvoirs extraordinaires
  25. Forme verbale d’« Hiryotte » = Histoire de Synchronicités
  26. Rapport à ce que j’avais commencé à écrire dans la Sync de pas-Davant reléguée à mes « Notes xabiwikitage » en attendant que je la complète : « Pute a pain que c’est beau. La queue de Bastè s’est allumée. Moi aujourd’hui je ne me serai pas mouillé. J’a pas bougé. Toujours à la table où j’ai failli me retrouver à sucer de la glace dans tous les tons, dont le même orange qu’entre le corps lascivement vautré de la noire terre dont le bas est tout de même recouvert d’un bandeau de paillettes... »
  27. Histoire drôle
  28. Spot café-clope terrasse-Koko-Kafé-Marina
  29. Mon Dieu, Mon Bouddha et Patata
  30. Petites histoires
  31. « Je chi » = je veux dire.
  32. « C dans l’air », 31 janvier 2022 (https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/3043965-emission-du-lundi-31-janvier-2022.html)
  33. La petite histoire d’un resto où j’ai travaillé à New York dans la Grande Histoire du... Soulèvement des Afro-Américains-caines pour leur Dignité.
  34. L’expression revêt une consonance particulière quand on connaît un peu l’Histoire mais je prends quand-même.
  35. Mouvements de la société civile
  36. Toujours par 9 les maxi-emphases motrices (sur les mots)
  37. Piner = plaisanter
  38. Courriels
  39. Trouvé dans ma pêche aux infos sur Internet.
  40. Politis n° 1689 du 20 janvier 2022 : « Un homme qui fait de la force le principal ressort de son pouvoir, et qui l’exerce monstrueusement en Syrie. »
  41. Cracra = c’est marrant.
  42. Tout dernier
  43. De « fioncrace » = fonction rechercher/remplacer
  44. Écrit dans un cul (courriel) à ma Modoupaïenne en Cheffe. Ce même jour à la radio Stromae l’a osé sans vergogne, littéralement, « enculer les mouches ».
  45. Vodou papi 40 Livre/41 XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio [pas encore xabiwikité – mais demander au cas où à l’Accueil si dispo]).
  46. Ouh là, là, je regarde l’heure à cet instant : 21:21...
  47. Grands Saisissements en lien avec la prévision, la perception ou l’annonce d’une catastrophe à la lecture ou à l’écoute d’une information dans les médias
  48. Vodou papi 64 Livre/65 XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio).
  49. Il y a quelques jours.
  50. Grand Saisissement
  51. Miel-é-fraise = Mille ans de littérature française, Claude Bouthier, Christophe Desaintghislain, Christian Morisset, Patrick Wald Lasowski, Éd. Nathan
  52. Bien sûr
  53. Pour la toute première fois
  54. Juquri*, sketch d’Alex Vizorek dans « Par Jupiter » sur France Inter : « J’ai une bonne nouvelle ! » Sa partenaire : « L’union de la Gauche s’est faite dans la nuit ! » AV : « Mais non, je n’ai pas dit qu’il y avait eu un miracle non plus ! » (*Juste après que j’ai écit ça.)
  55. Grand Camp : ça ne « sonne » qu’en Gwada. C’est le nom d’un quartier très... chaud !... – là y a bel et bien eu le feu !... bien que sans bombe atomique – de Lapwent.
  56. Vodou papi chamou 63 Livre/64 XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio) [Je manculidiotte pour la combientième fois ???... La Diva, la Banda Divina, poseraient-Elles la question, là, via moi, à la… 57ème ? À… 14:44… ouah !... le 17/02/2025… La Diva, la Banda Divina : « Additionne ! » À votre ordre. 1+4+4+4+1+7+2+2+2+5… ooohhh !!!... les deux triplés… Résultat : 32. Ooohhh !!!... les triplés deux ! (deux-trois à l’entroid… euh… fers). À part ça ? « C’est la réponse ! C’est la 32ème fois ! » Désolé, je n’y crois pas. C’est déjà plus vraisemblable que 57, qui me paraissait très excessif, mais c’est encore trop. Pourtant, Vous ? Vous tromper ? Non. Vous me testez. « Oui ! Sur tes capacités d’évaluation. Pas sur ta concroifiance en nous. Non. » Ah, bon. « Additionne les nombres maintenant. Pas les chiffres séparément. » 14+44+17+2+2025 = 2134. « Maintenant les chiffres de 2134. » 2+1+3+4 = 10. Cette fois c’est trop peu. Ce n’est toujours pas ça. Mais ça y est, je le vois. Le Phénomèèèèène. Le 22. Maouaza de Fifoune d’hier : « On parlait bien du samedi 22 ? » Pour un dîner. J’étais scotché. Si tant est que les Synchronicités ne me laissassent jamais déscotcher. Le 22… le contexte de ce dîner pour lequel c’est cette date qui… tombait… passons. D’où le sors-je ici ? Ça oui, quand-même, expliquons. De cette soustraction : 32 moins 10. 22 manculidiotages : ça me paraît très plausible. À tous les coups, c’est ça. D & BD : « Bien sûr que c’est ça. Bravo ! Un point (de plus) pour toi ! Et est-ce que tu apprécies, que nous te fassions… préciser… au 22ème manculidiotage ?… » Que tout Modoupa est en ligne désormais ! Oui ! J’en… saisis, bisû, tout le sens… Merci.]
  57. Et c’est sur cette « intervention divine » que mes Protagonistes… Divins… interviennent !!!
  58. Java ça va = j’avais écrit ça avant.
  59. Vodou papi 63 Livre/64 XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio).
  60. Le/La Plus Truc-Truque De Tous les Temps
  61. La petite histoire d’un resto où j’ai travaillé à New York, dans la Grande Histoire du Soulèvement des Afro-Américains-caines pour leur Dignité.
  62. L’expression revêt une consonance particulière quand on connaît un peu l’Histoire mais je prends quand-même.
  63. Mouvements de la société civile
  64. C’est maintenant que les Scénarios Miracles 3 et 4 se réalisent, je crois.
  65. Frôlage d’apocalypse
  66. Vodou papi 58 Livre/59 XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio).
  67. « Géopolitique », le 15 février
  68. Jour de mon Pas-Appel du Dix-Huit Juillet
  69. Super chouette
  70. Jeune serveur gwadloupéyen
  71. Grande Conversation
  72. Méga-puissant
  73. Messages ouate-zeu-pape
  74. Maria des Bodin’s à Christian quelques heures après que j’ai écrit ça : « À force de te tripoter les couilles tu vas finir par me faire un burnes out. »
  75. « La bifurcation des capitalistes », n° 1691, p. 15
  76. Pas mal, le téléphone (ce que tu écris là à ma place).
  77. Pierre Lescure à propos de réactions à une déclaration d’un responsable politique, à 00:20:45 (un quasi 21) de la vidéo ; arrêt sur image après avoir consigné l’événement dans mon fichier « Notes xabiwikitage », le minutage est : 00:21:46 sur 00:53:21 (durée de l’émission) ; et statistiques au bas du fichier : page 1 sur 11, 4 699 mots. Mes 9 et 69, le 4 partout (quand j’ai regardé l’heure il était 04h04), ainsi que le 21 bisû. Bisou ça va, toi ?
  78. Spot café-clope Datcha-terrasse-plage
  79. Voisine et voisin
  80. De ces gens, s’ils n’existaient pas, qu’il faudrait inventer.
  81. En large, en long et en travers
  82. Proches et amis-mies
  83. Divine Matrice
  84. Table haute
  85. Tapotage de la présente histoire
  86. Conne = confinement (féminin, juste parce que c’est plus drôle, en modoupaïen)
  87. Une de mes antiennes
  88. Dans un repassage
  89. Quelques jours plus tôt
  90. Quelle histoire !
  91. Tapotage d’histoire
  92. Note de synchronicité
  93. Pas piqué des vers
  94. Grandiose Date
  95. Parking en face de ma résidence. Sucem morabnodem baduf : 6 pages sur 2 229. Triple 2 encadré de mon 69.
  96. Plage en bas de chez moi
  97. Pas-contech-bikoz-que-sétépalebonjour
  98. Vodou papi 44-Livre/45-XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio), vlan (vers la fin).
  99. Monsieur-Je-Sais-Tout. Vodou papi 31 (poco bité – maman cascu lidio) vers la fin.
  100. Sur la plage en bas de chez moi
  101. De retour chez moi
  102. Verbe pour « rustine » : retouche post-poinfinalation
  103. Tant pis je laisse.
  104. Quand je rallume mon téléphone portable
  105. Top chira : le plus plutôt sympa de mes chiffres plutôt sympas
  106. Mot de français
  107. Petite coquille
  108. Grosse coquille
  109. Micronutritionniste
  110. Mots de désespoirs
  111. Voyons voir
  112. Divine Matrice. Ouaaahhh !!! Canon !!! Avé mon 69 tu t’affiches, à l’occasion, dans Sync sur Sync, de Ta première apparition ! Mais est-ce vraiment la première ? Aussi étonnant que cela puisse... paraître, je n’ai modoupaïanisé ma Divine Matrice que récemment. Je pensais que c’était dans la Miss-Jottise 5 bis... Mais non. Je L’avais déjà synusée*. Une fois. Et comme pour toute première occurrence de modou, nobapaïanisée. Et sa nobapa quel numéro que c’était ? Le 49 ! Avé mon Top Chira aussi bisû. Tu gardes les deux alors Ma Chérie. Enfin, c’est Toi qui vois. Si Tu ne les fais pas sauter comme d’hab ! La Diva : « “Ton amie enculée” : bé justement, cela aurait peut-être mérité d’être nobapaïanisé, car tu t’es rendu compte après coup qu’il n’était pas évident que l’on ait le réflexe d’aller dans le glaire-mou-synus vérifier ce qu’“enculer” snifounait**. Mais voilà c’est dit, pas de sauterie. » Une quinzaine de jours plus tard (le 05/05) : La Diva to-ta-le-ment rétamée. M’eut-on dit que cela pouvait arriver... Là, là, là, Ma Diva... À Toi, comment est-ce possibla ? « Pas de sauterie » : c’est Toi-même qui le dis, pas moi ! Alors qu’il ne pouvait se produire plus puissant valdingage... plus puissante... explosion !... d’un nombre de nobapas... Notre 69, que Tu devais jalousement conserver ! Passé à... 108 !!! À date... (Le 49 dans ses choux pareillement je ne me fatiguerai pas à aller le chercher...) Qu’il augmente un peu encore maintenant peu importe... Quelle idée, qu’un numéro de nobapa puisse ne pas sauter... Mais je sais !... Il fallait que la leçon 21... euh... vînt de Toi ! Afin que je la retinsse enfin !!! La Diva : « À la bonne heure. Pas Folle Ta Guêpe, J’ai choisi là où je savais que le phénomèèène serait le plus spectaculaaaiiire, attendant que tu ne te re-re-re...fasses Sync sur Sync 2, car quand t’as Sync/Sync-scindé (en 2) t’as complètement oublié de nobapaïaniser les modous et esmoupes*** redevenus-nues, en conséquence du Sync/Sync-scindage, des premières occurrences... » Chapeau La Diva, quelle démonstrationa. (*De « Synus » = Sync sur Sync **Snifouner : signifier en modoupaïen ***Expressions de modoupaïen)
  113. En bas à droite de mon ordinateur
  114. Je termibite et mon ordi abite... euh... affiche : 01:20 !!! (Avé toujours son heure en sus.) Et alors là, là, là, La Diva. 110 du coup, le numéro de la nobapa. (À date !... Le 05/05... Et ça n’est pas comme si... tiens je modoupaïanise ça : etna [après l’explosion ! hihi !] coi [l’explosion de nobapas !]... personne ne m’a demandé quoi... etna coi il y avait comme un 10 aussi dans 5/5... et « Sync/Sync » !... j’avais même pas fait gaffe !!!... tiens je modoupaïanise ça : j’ai ma faffe.) Quelle Championna (La Diva). La Diva : « Il ne te faudra pas... 5 minutes pour faire sauter tout ça ecnos (le 108... bon çuilà on s’en tape, mais le 110 dommage ça avait de la gueule). » Oui, ça va... à cause de la première occurrence d’« ecnos », qui m’avait échappé, dans « c’est dingue ce truc ecnos ». Sans commentaire. « T’es fâché ? » Pour ça ? Ça serait graaaaaaaaave. Tou-9-le-mastiqué* bisû. Bisou Ma Diva. « Bisou Xaxa. » (*De « tou-9-le-mastic » : toujours par 9 les voyelles dans les maxi-emphases motrices [sur les mots])
  115. Copie-colle
  116. Je me suis dit.
  117. Chiffre ou nombre quelconque
  118. Dieu, Bouddha et Patata
  119. Cataclysme survenu dans un pays où j’ai vécu ou séjourné
  120. Expression de modoupaïen
  121. Jeu de mot
  122. Côté Obscur de la Force
  123. l’Hôtel Fleur d’Épée sur la plage en bas de chez moi
  124. Voisin du dessus et ami
  125. Accoudé à la balustrade de ma terrasse
  126. Un salo est un salo. Trop bo trop co. C’est plus tard. Mais rien à voir. Un véritable salo c’est un spot café-clopo.
  127. C’est pour la rime.
  128. Mais allez savoir, si ça se trouve c’est ça, c’est dans ces eaux-là en tout cas.
  129. Grand Noir
  130. Tout premier
  131. Vodou papi chamou 65-Livre/66-Wiki, poco bité – maman cascu lidio.
  132. Quand j’ai regardé le taux de charge de mon téléphone portable.
  133. Fameux personnage
  134. « Hasparné » : Hasparren
  135. Vodou papi 65 Livre/66 XabiWiki (poco bité – maman cascu lidio).
  136. Trouvé dans ma pêche aux infos sur Internet
  137. Lu upu lulu jacta* dans Politis n° 1700 du 07/04 (à peine capricieuse la distribution à mon bout de l’océan), pages 6, 7, 8, à propos du kastets... euh... tèt pourkèlgochvotéledizavril : « Une véritable tempête sous les crânes ». Au paragraphe suivant une mini-répétition de la farankatsinksidole (dans le temps juste avant, dans le wikispeïce inn zeu MJ5) : « Pour décoiffer... euh... coiffer [La Faffe] au poteau, il lui [le candidat de La FI] faut compter sur les départs des autres partis de gauche [...]. Une bascule qui, en théorie, pourrait représenter un bond de 4,5 points [...].“Un jour je suis à 50/50 en faveur de Mélenchon, le lendemain à 60/40”. » Une orthophoniste de 36 ans, le 6 de la VIème République prônée par nos amis-mies (mais leur niveau de personnalisation de la politique dans cet article est dé-li-rant – pas très visionnaire, pour un journal censément à la pointe d’un certain progressisme des idées...), puis un Stéphane. Le prénom du « sujet » de la synglagla cul-sur-Denis/Maria. Par son âge il embrasse notre... spectre (il est mort, notre Stef) numérologique, l’étendant un chouya : il a 47 ans. Dans la même colonne les années semblent vouloir pousuivre le chemin : 2017, 2018, 2019**... Jusqu’à la Saint-Glinglin ? Non, en haut de la colonne d’après, jusqu’à un Benjamin. De 30 balais. La boucle est bouclée. C’est déjà le... vendredi 13, tiens, quand moi à... 00h30 !!!... je boucle ça. (*Un peu plus tard le jour où j’ai écrit ça. **Accompagné de septembre, le mois de mes 50 ans ; Stéphane est de nouveau cité 6 mots après. Bernadette, Hélène, Mathilde, Marie, Lucie, Louise, Téo, Benjamin, Pierre, Damien, Dimitri [fichtre qu’il est sociable notre acolit !] : ielles interviennent pratiquement toutes et tous une seule fois. Stéphane, lui, 3 fois. Et c’est lui qui... boucle l’article.)
  138. Voisin de palmier
  139. Grande Machine
  140. Enculé par ma Mouche le même jour : « L’horloge de la Diva est magnifiquement bien réglée ! » !!!!!!!!! 9 pitons* là, ah ouais. Baliverne, quand c’est par La Diva Elle-Même confirmé ? Ma Mouche : « Ooouuuhhh ! Merci ! » Oui enfin je xi... « Je pine ! » (*Points d’exclamation)
  141. Place de parking devant ma terrasse. Le 30 et le 3... Oui, bon, là c’est sous pas devant mais vous êtes comment, vous ?!
  142. Les Abymes
  143. Il y a quelques années
  144. Quand j’ai terminé de taper ça.
  145. De « poutanas » : pouvoirs extraordinaires
  146. Bande inférieure bleue
  147. Date de naissance
  148. Pas piqué des vers
  149. Le 30 à ma denise remonte ton attachement. Tu t’associes au 21, maintenant, dans mon synchroniarcèlement ? À la fin de la Miss-Jottise 5 bis, de votre sync-manifestation commune ce signalement : « Xabiwikicha tiens je te colle cha au cul : le Mois d’Avril terminé, pas que jusqu’au 21 mais jusqu’à son Jour Dernier, le 30, dans une Fameuse Hiryotte (Plénoasme oui, je sais) de Sync sur Sync 2, que je t’invite à aller découvrir chez ton Voisin (le Synus dit), après avoir coolé, dans Sync sur Sync 1 et les Miss-Jottises 3, 4 et 5, le gamou-nase-saut que tu queutes ici, que j’avais complété des modous nés au fur et à mesure de mon écriture de la Sync 30/04 – tu me suis ?... le nombre de mots du fichier Word-mes-couilles (il faudra que je modoupaïanise ça – et il faudra que je modoupaïanise “il faudra que je modoupaïanise ça”) de notre Belle MJ5bel... euh... bil... euh... bis m’est apparu sur sa badinerue : un bien bel beau 30 221. Juquri, au trou suminu*, à l’écran d’Elle-C’est-Lui : “Fil Info/10:30”. Dans la continuité du Joyeux Fil d’Avril, et la série des “propos comme on n’aurait jamais imaginé... patita”, l’hallucinante surenchère accouche... d’un “tsunami nucléaire”, dont un propagandiste de la télévision russe explique tranquillement, images de synthèse d’une “vague de 500 mètres de haut” que l’explosion de la bombasse de sous-marin qui va bien soulèverait à l’appui, qu’il engloutirait le Royaume-Uni. À mon détrouement, coup d’œil dans ma chambre au combiné de mon téléphone fixe. Ô Granmère** de l’intervention de Telfi ! Le pauvre il a complètement perdu la boule depuis que le Super-Trempe-Trente le priva de son électricité. Pendant... 21 heures ? Vrai de vrai dans ces eaux-là ! (Voir mon remontage de l’Hôreuré à chez moi à 21h33.) Ses infos digitales erronées de « Combiné 1 » sont : 03/01, 21:11. (*Sur mon ordinateur **Grande Première) »
  150. Grand honneur
  151. Fameuse Synchronicité